Des orangeries aux serres botaniques Xavier Laureau Gérard Pontet Joseph von Rawicz Warszewicz (1812-1866) • Robert Fortune (1812-1880) • John Carne Bidwill (1815-1853) • Victor Naudin (18151899) • Louis de Vilmorin (1816-1860) • Jean Jules Linden (1817-1898) • Joseph Dalton Hooker (1817-1911) • Marie-Auguste Rivière (1821-1877) • Richard Maack (1823-1886) • Victor Lemoine (1823-1911) • Alfred Russel Wallace (1823-1913) • Alexandre Verschaffelt (1825-1886) • Jean Pierre Armand David (18261900) • Jean Marie Delavay (1834-1895) • Adrien Robert Franchet (1834-1900) • Nokolaï Mikhailovich Przewalski (1839-1888) • Edouard André (1840-1911) • Eugen Bülow Warming (1841-1924) • Charles Sprague Sargent (1841-1927) • Paul Farges (1844-1912) • H.G.Adolf Engler (1844-1930) • Carl Sprenger (1846-1917) • Urbain Faurie (1847-1915) • Georges Nicholson (1847-1908) • James Fletcher (1852-1908) • Louis Henry Correvon (1854-1939) • Georges Jean Marie Bois (1856-1946) • Augustine Henry (18571930) • André Soulié (1858-1905) • François Gagnepain (18661952) • James Herbert Veitch (1868-1907) • Philippe de Vilmorin (1872-1917) • Georges Forest (1873-1932) • Franck Meyer (18751918) • Ernest Henry Wilson (1876-1930) • Eric Dahlgreen (18771961) • Reginald Farrer (1880-1920) • Franck Kingdon Ward (1885-1958) • John Dransfield (19..-..) • John Cronquis (1919-1992) • Richard Kenneth Brummit (1937-..) • Charles Roy Lancaster (1937-..) • Gilles Clément (1943-..) • Patrick Blanc (1953-..) • ... Ferme de Vauluceau - 78870 Bailly Tél. : 33 (0) 1 39 63 20 20 fax : 33 (0) 1 39 63 48 48 [email protected] - www.gally.com Calligrammes - Edition 2008 Quelques botanistes voyageurs Des orangeries aux serres botaniques : une économie mondialisée où l’Europe a joué un rôle majeur. Adonidia merillii Dès le VIIIe siècle les Européens ont été éblouis par les orangers et les citronniers arrivés avec les conquêtes arabes en Espagne et en Sicile. L’orangerie, parterre où étaient installés ces arbres était née. Les bâtiments spécifiques pour les héberger sont apparus bien plus tard au XVIe siècle. La connaissance et l’acclimatation des végétaux ont toujours fasciné les hommes. C’est l’exemple concret d’une mondialisation ordonnée avec sa classification, ses héros, ses botanistes voyageurs et ses folies qui ont séduit les puissants puis les bourgeois et aujourd’hui tout à chacun passionné par l’observation et la découverte d’une flore abondante. C’est aujourd’hui la recherche du difficile équilibre entre espèces invasives, espèces en péril et collections botaniques. Une des plantes qui a le plus fascinée l’histoire des hommes est certainement l’oranger. Il nous vient de Chine, patrie des agrumes. Il est déjà mentionné en 2200 avant JC. En 1178 après JC un premier traité est consacré à sa culture. Il était présent sur les grands domaines romains au IIIe siècle avant JC cultivé pour l’huile essentielle extraite de ses fruits. “On tire profit de leurs citrons pour les manger en salade, pour les garder avec du vinaigre ou les confire avec du miel et du sucre, celle des orangers pour en faire des eaux de senteurs fort rares et précieuses. Quant aux oranges belles et mûres, chacun sait combien on les prise aux banquets et pour les confitures. Outre ce que l’écorce des oranges, on fait de la bonne moutarde, du pain d’épices et d’autres délicatesses…» Augustino Gallo (1569). Cet arbre au fruit symbolique est planté en Haïti dès 1493 lors du second voyage de Christophe Colomb. Arrivé en France grâce à l’engouement pour les jardins italiens, Charles VIII installa à Amboise puis à Blois les premières orangeries en 1495 au retour des « campagnes d’Italie ». Il rapporta les « arbres fruitiers parmi les singulières choses ». 2 Ces premiers bâtiments étaient souvent démontables et parfois sur roues ou plus simplement des galeries couvertes que l’on obstruait l’hiver. Parfois appelées citronnières les futures orangeries cultivaient également des myrtes, lauriers, jasmins, grenadiers et lentisques ! Au XVIe siècle les orangeries voient également le jour dans les domaines princiers allemands où les techniques de chauffage se développaient, l’électeur de Pfalz abritait plus de 400 arbres dans une orangerie de 80 mètres de long ! Henri II en fit élever une à Anet pour Diane de Poitiers. On les cultivait alors dans des demitonneaux refendus et des vases de terre cuite, puis vinrent les bacs en bois décrits dès 1564 qui vont largement s’imposer. François Ier qui confisque les biens du duc Charles de Bourbon fait amener dans les jardins de Fontainebleau la collection de bigaradiers que le Connétable cultivait à grands frais. Au XVIIe siècle la plupart des grands domaines princiers et seigneuriaux avaient une orangerie signe de pouvoir et de modernité. La Quintinie put écrire, en 1690, son « traité sur la culture des orangers » aussitôt traduit en anglais. L’oranger était l’agrume fétiche, marque de prestige de la haute société dès la fin du XVe siècle. En Ile-de-France une des premières orangeries d’importance a été construite par Abel Servien Secrétaire d’État à la Guerre de Louis XIII, au château de Meudon, qui confia certainement à Le Vau la réalisation de sa grande orangerie. De son côté, Fouquet à Saint-Mandé crée sa propre orangerie. Les deux hommes se détestaient mais entouraient le futur roi Soleil. À Versailles, avec la construction d’un premier bâtiment par Le Vau en 1664 et une réinterprétation par Jules Hardouin Mansart entre 1684 et 1686, Louis XIV imposa les orangeries comme un programme d’architecture indispensable. La réalisation magistrale de Versailles confirme la caractéristique typiquement française d’une construction rarement intégrée aux bosquets et salles de verdure mais plutôt détachée avec un traitement plus soigné que les autres bâtiments des communs. Plus à l’est, les princes et prélats allemands, impressionnés par Versailles et dans leur soif de prestige installent de nombreuses orangeries dans leur résidence d’été en y donnant un style particulier : le corps central du bâtiment est surélevé, afin d’y donner fêtes et spectacles quitte à éluder l’objet même d’y abriter des orangers. En France l’orangerie de cour céda la place dès 1750 à des espaces « raisonnables » et à des bâtiments d’utilité. 3 Les Orangeries aux Tuileries Les premières orangeries aux Tuileries furent construites par Henri IV pour cultiver… des vers à soie afin de développer la production d’étoffes de soies dans les manufactures françaises. En 1608 Henri IV y fit placer un poêle de fonte pour améliorer le chauffage de ces nouvelles constructions. Puis sous Louis XIII, une petite et une grande orangerie investirent le rez-de-chaussée de la galerie du Louvre ; les bâtiments transformés en caserne, les orangers trouvèrent refuge en 1852 dans l’orangerie actuelle nouvellement construite. Au XVIIIe siècle la mode des jardins anglo-chinois et l’engouement pour les expéditions botaniques détournèrent peu à peu les princes et les jardiniers des seules orangeries pour les serres. Le « Conservatory » et autres jardins d’hiver eurent un développement fulgurant au XIXe siècle grâce aux techniques modernes de constructions métalliques et aux modes de fabrication des verres à plat et courbes. Dans les parcs l’engouement pour les fabriques et petits édifices supplante les orangeries traditionnelles. Le penchant des érudits botanistes pour les serres naissantes s’impose. Les techniques de constructions horticoles évoluèrent rapidement afin de limiter les pertes très importantes dues à des modes de chauffage inadaptés. Les chercheurs hollandais furent à l’avant-garde d’améliorations dans la construction de serres dès le début du XVIIIe siècle. Ces techniques se diffusèrent largement à la fin du siècle. L’époque coloniale fut l’âge d’or des jardins botaniques, Kew avait été créé dès 1772, et chacun avançait dans la compréhension des climats et des biotopes. On créa alors les serres chaudes sèches et humides, les serres tempérées et les serres froides proches des orangeries. Le transport des espèces nouvelles fut amélioré (on perdait à l’époque plus du 4/5e des échantillons transportés) grâce à une invention du docteur Ward, en 1833, médecin et botaniste anglais qui construisit une « serre de voyage » permettant d’accroître le transport réussi d’espèces fragiles. Dès 1830, plus de 160 variétés de palmiers étaient inscrites au catalogue des frères Loodiges pépiniéristes anglais. 4 La serre de la Malmaison, chauffée par 12 grands poêles, abrita pour Joséphine, sur plus de 50 mètres de long, la plus importante collection botanique de son époque dépassant celle du jardin des plantes de Paris. Paris fut précurseur par l’introduction de véritables serres en villes avec en 1801-1803 la serre du pont des arts et en 1846 le jardin d’hiver des Champs-Élysées. Mais c’est à Londres en 1851 que Paxton construisit le Crystal Palace à l’occasion de l’exposition universelle de 1851 et celui-ci accueillit plus de six millions de visiteurs !!! Ce fut le véritable détonateur dans la création de serres botaniques publiques dans le monde. En Allemagne et en Angleterre le « Conservatory » était plus largement accolé au château avec harmonie alors qu’en France l’orangerie resta un élément de décor du parc ou des communs dans la plupart des cas. On vit même en 1844 à Bagatelle et en 1852 aux Tuileries la reconstruction d’orangeries classiques. Cette mode ne trouva son déclin qu’à la veille de la première guerre mondiale pour des raisons qui tenaient autant à la perte de motivation pour les raretés botaniques qu’à l’amélioration des moyens de transport, au retour à des valeurs naturelles et également, pour les serres privées, à la fin des grandes fortunes exclusivement oisives. Réapparaissent aujourd’hui des formes modernes de serres et de parcours botaniques. L’architecture contemporaine s’allie aux concepts les plus novateurs de protection de la biodiversité et de développement durable pour créer des lieux d’observation dont la vocation pédagogique et interactive est particulièrement soignée comme à Eden Project. Le futur Terra Botanica qui ouvrira ses portes en Anjou s’inscrit également dans la tradition des grandes serres botaniques publiques en proposant des rencontres d’un nouveau genre entre les collections végétales, les milieux naturels du monde entier et l’histoire des explorations. Puisse ce début du XXIe siècle être un renouveau d’ambitions botaniques… une richesse pour une planète durable. 5 Les plantes de l’orangerie éphémère de Gally présentées à Jardins jardin 2008 Washingtonia robusta 6 LES GYMNOSPERMES LES MONOCOTYLEDONES Palmiers-Arécacées Araucaria heterophylla Washingtonia robusta / filifera (Araucariacées) Pin de Norfolk Originaire de cette île du Pacifique Sud, son nom vient d’une population indienne du Sud du Chili : les Araucans Du même genre que le désespoir des singes ‘Araucaria araucana / imbricata’ lui étant originaire des Andes chiliennes. (1879-1883 • Arecacées) Originaires des États-Unis : sud de la Californie, ouest de l’Arizona, Baja California et Ouest Sonora au Mexique. Nommé en honneur à Georges Washington, 1er président des États-Unis. Plante utilisée en alignement sur les avenues de la Côte d’Azur. Podocarpus gracilior Originaire de Chine (Yunnan) et d’Indochine. Dédié à Carl Roebelen qui découvrit ce palmier au Laos. Phoenix roebelenii (1889 • Arecacées) (Podocarpacées) Originaire des forêts d’Ethiopie , Kenya, Ouganda, Tanzanie. Du grec Pous, Podos (pied) et Karpos (fruit) Ses graines, considérées comme fruits, sont portées par un pied charnu. On retrouve d’autres espèces de ‘Podocarpus’ en Chine et dans les îles australes : Australie, Nouvelle Zélande. Adonidia merrillii (1919 • Arecacées) Palmier de Noël, originaire de l’île Palawan aux Philippines. Dédié à Elmer D. Merrill, aussi connu sous le nom de Veitchia (dédié à James et John Veitch, pépiniéristes Anglais du XIXe siècle. Cycas revoluta Dypsis lutescens (1995 • Arecacées) (Cycadacées) Cycas, nom venant du latin cycades désignant à tort une sorte de palmier. Révoluta signifiant roulé en arrière, les pinnules de ses feuilles se roulant légèrement. Les ‘Cycas’ sont des plantes primitives entre les fougères et les palmiers, formant des troncs robustes portant des cicatrices foliaires. Ils sont dioïques : certains portant des inflorescences mâles et d’autres des femelles qui produiront des fruits si elles sont fécondées. Couramment appelé Areca. Originaire de Madagascar. Nommé en 1878 Chrysalidocarpus lutescens du grec chrysos (doré) et carpos (fruit) et lutescens (jaunâtre). Dypsis decaryi (1995) Palmier triangle Originaire de Madagascar Connu précédemment comme Néodypsis (1933), l’imbrication de ses palmes sur son stipe lui a valu son nom vernaculaire. Dédié à R. Decaryi qui l’a découvert. 7 Podocarpus macrophylla Adonidia merillii Trachycarpus fortunei 8 Malabar. Du latin vestiaria (habillé). Palmier décoratif remarquable par ses fourreaux de bases foliaires vivement colorées d’orange rougeâtre brillant. Livistona chinensis (1838 • Arecacées) Originaire du sud de la Chine, du Viet-Nam. Nommé en l’honneur de Patrick Murray, Baron de Livingston. Palmier de taille moyenne au tronc robuste, feuilles en éventail à segments pendants. Yucca elephantipes (Agavacées) Originaire du Mexique, Guatemala. Son nom provient du nom vernaculaire caraïbe désignant le manioc, plante tout à fait différente, elephantipes rappelant la forme de la base de son caudex (tronc renflé) ressemblant à un pied d’éléphant. Peut atteindre 10 mètres de haut dans son pays d’origine. Il faut se méfier des pointes acérées à l’extrémité des feuilles. Plantes bien adaptées à la décoration intérieure, très résistante. Trachycarpus fortunei (1861 • Arecacées) Palmier chanvre Originaire du Nord du Myanmar (Birmanie), et du centre de la Chine. Dédié à Robert Fortune, botaniste explorateur en Chine au XIXe siècle. Souvent faussement appelé Chamaerops excelsa. Un des plus résistant au froid (- 15 degrés). Phoenix canariensis (1882 • Arecacées) Palmier des Canaries Du nom grec utilisé pour désigner le palmier dattier. Originaire des Canaries. Ses fruits ne sont pas comestibles. Très utilisé en arbre d’alignement sur les bords de la Méditerranée. Ravenala madagascariensis (Strélitziacées) Madagascar Arbre du voyageur Nom du genre venant de son nom vernaculaire utilisé à Madagascar Forme un tronc (stipe) surmonté de larges feuilles disposées en éventail. L’eau, s’accumulant dans les bases des pétioles, lui vaut son nom commun, pouvant servir à désaltérer les voyageurs. Caryota mitis (1790 • Arecacées) Chine, Indochine et Malaisie Palmier ‘queue de poisson’ Du grec caryon (noix, noyau) et mitis (doux – inerme). Son nom vernaculaire vient de la forme de ses folioles en nageoire caudale. Pousse en touffe et peut atteindre 6 mètres de haut. Dracaena / Pleomele reflexa (Ruscacées) Île Maurice, Madagascar Dragonnier Draco signifiant en grec et latin un dragon femelle ; certains auteurs suggèrent que Charles de l’Écluse aurait créé ce nom en Areca vestiaria (1792 • Arecacées) (Célèbes - Moluques) Le nom de genre vient du nom utilisé par la population locale sur la côte indienne de 9 Bucida buceras Strelitzia nicolai Euphorbia tirucalli 10 Euphorbe succulente arborescente cactiforme. Ingens signifiant grand, de haute taille. Cette espèce à quatre côtés épineux peut atteindre 15 mètres de haut dans la nature. l’honneur de Sir Francis Drake, navigateur Anglais du XVIe siècle qui lui aurait rapporté ces plantes de ses voyages en Amérique. Reflexa signifiant courbé en arrière. Classé autrefois parmi les liliacées puis les agavacées et les dracaenacées. Elégante plante d’intérieur avec des cultivars à feuillage panaché. Harpephyllum caffrum (Anacardiacées) Prunier sauvage d’Afrique Originaire d’Afrique du Sud, Swaziland, sud Mozambique, Zimbabwe. Nom du genre dérivé du grec allusion à la forme de ses feuilles. Caffrum venant de sa place d’origine, Kaffraria, dans la province du Cap. Son écorce est utilisée en médecine traditionnelle africaine pour traiter acné et eczéma. Strelitzia nicolaï (Strélitziacées) Originaire d’Afrique du Sud (Kwazulu Natal) Ses stipes peuvent atteindre 10 mètres de hauteur. Des inflorescences apparaissent au printemps à la base des pétioles des feuilles. Bucida buceras (Combretacées) Black olive tree Originaire des Caraïbes Utilisé comme arbre d’alignement en Floride et aux Caraïbes, il s’adapte bien en intérieur à condition d’avoir une bonne luminosité. LES DICOTYLEDONES Euphorbia tirucalli (Euphorbiacées) Euphorbe crayon Sud et est de l’Afrique Genre dédié à Euphorbus, médecin du Roi Juba II de Libye au Ier siècle de notre ère qui aurait découvert les propriétés laxatives du latex de ces plantes On trouve plus de 2000 espèces d’Euphorbes sur tous les continents sous différentes formes : vivaces ou annuelles, herbacées, arbustives et succulentes naines ou arborescentes. Ficus microcarpa ‘panda’ (Moracées) Banian de Malaisie Asie du Sud-Est, Malaisie Nom d’origine phénicienne désignant en latin le figuier commun. Micro carpa signifiant à petits fruits Ce cultivar ‘panda’ à faible végétation est greffé sur des arbres d’un certain développement pour leur donner cet aspect parasol, nuage ou bonsaï, remarquable aussi par ses racines aériennes pouvant s’enraciner en touchant le sol et former des troncs secondaires. Euphorbia ingens (Euphorbiacées) Afrique australe 11 Ficus panda Ficus elastica decora 12 Ficus lyrata Ficus lyrata Ficus microcarpa ‘nitida’ (Moracées) Figuier lyre Afrique de l’Ouest et du Centre Son nom d’espèces rappelle la forme de ses feuilles. Il existe plus de 200 espèces de Ficus sur la plupart des continents, leurs fleurs apétales se trouvent à l’intérieur d’un réceptacle (fécondées par des insectes) qui grossit pour former une figue, comestible pour l’homme ou les animaux selon l’espèce. (Moracées) Figuier étrangleur Chine du Sud, Asie du Sud-Est ou SudOuest, Nord de l’Australie. Du latin nitius (luisant, poli comme l’aspect de ses feuilles). Certains Ficus utilisent le tronc d’autres arbres comme support pour se développer, les enserrant avec leurs racines aériennes jusqu’à les faire mourir étranglés, formant ainsi de vraies sculptures végétales géantes. Ficus binnendijki ‘alii’ Dypsis decaryi (Moracées) Figuier à longues feuilles Île Hawaï Cette espèce connue aussi sous le nom de longifolia a un aspect pleureur, elle possède aussi des racines aériennes. Le cultivar ‘alii’ ayant des feuilles plus larges et brillantes que l’espèce type. Ficus elastica (Moracées) Caoutchouc Inde, Birmanie, Malaisie, Java Nom de l’espèce, venant du grec signifiant ductile, malléable comme sa sève. Sa sève était utilisée au début du XXe siècle pour faire le caoutchouc dans des plantations en Asie du Sud-Est, remplacées par l’Hevea brésilien, plus productif et de meilleur rapport. 13 Quelques botanistes voyageurs Théophraste (v.372-287av. JC) • Dioclès (v.240-180av. JC) • Crateus (160-60av. JC.) • Dioscoride (v.40-90av. JC.) • Pline l'Ancien (23-79ap. JC.) • Hanifa al-Dinawari (mort en 895) • Constantin l'Africain (v.1015-1087) • Ibn al Baytar (mort en 1248) • Ibn Sina- Avicenne (980-1037) • Albert le Grand (1193-1280) • Otto Brunfels (1488-1534) • Nicolas Monardes (1495-1588) • Hiéronymus Bock dit Tragus (1497-1554) • Antonio Musa Brasavola (1500-1555) • Luca Ghini (1500-1556) • Pierandrea Mattioli (1500-1577) • Léonhart Fuchs (1501-1577) • Aloysius Anguillara (1512-1570) • Valérius Cordus (1515-1544) • Conrad Gessner (1516-1565) • Rembert Dodoens (1517-1585) • Pierre Belon (1518-1563) • Andrea Cesalpino (1519-1603) • Ulisse Aldrovendri (1522-1605) • Charles de l'Ecluse, dit Clusius (15261609) • Jean Nicot (1530-1600) • Félix Platter (1536-1614) • Mathias de l'Obel, dit Lobelius (1538-1616) • Léonard Rauwolf (1540-1596) • Jean Bauhin (1541-1616) • Francis Drake (v.15421596) • John Gerard(e) (1545-1565) • Gaspard Bauhin (15601624) • Fabio Colonna (1567-1640) • John Tradescant l'Ancien (1570-1638) • John Tradescant le Jeune (1603-1662) • Adam Oelschlâger, dit Olearius (1603-1671) • Jacques Barrelier (16061673) • John Ray (1623-1705) • Pierre Magnol (1638-1715) • Charles Plumier (1646-1704) • Maria Sybilla-Merian (1647-1717) • Eugelbert Käempfer (1651-1716) • Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) • William Sherard (1659-1728) • Olaus Rudbeck 14 (1660-1740) • Georg Joseph Kamel (1666-1706) • Antoine de Jussieu (1686-1758) • John Bartram (1699-1777) • Bernard de Jussieu (1699-1777) • Joseph de Jussieu (1704-1779) • Pierre d'Incarville (1706-1757) • Carl Linné (1707-1778) • Georges Leclerc de Buffon (1707-1788) • Philibert Commerson (1727-1773) • Michel Adanson (1727-1806) • Louis Antoine de Bougainville (1729-1811) • Alexander Garden (1730-1791) • Pierre Joseph Buc'hoz (1731-1807) • Claus von Alstroemer (1736-1794) • Werner de Lachenal (1736-1800) • Jean François de La Pérouse (1741-1788) • Francis Masson (1741-1805) • Sir Joseph Banks (1743-1820) • Carl Peter Thunberg (1743-1828) • Jean-Baptiste Monet de Lamarck (1744-1829) • Louis l'Héritier de Brutelle (17461800) • André Michaux (1746-1803) • Antoine Laurent de Jussieu (1748-1836) • John Fraser (1750-1811) • François Bulliard (17521793) • Nicolas Baudin (1754-1803) • Archibald Menzies (17541842) • Jacques Julien de Labillardière (1755-1834) • John Sibthorp (1758-1796) • Adam von Waldstein (1759-1823) • Hyppolite Nectoux (1760-1836) • Karl L. Willdenow (1765-1812) • Alexander Macleay (1767-1848) • Alexander von Humboldt (1769-1859) • Aimé-Jacques Bonpland (1773-1858) • Robert Brown (1773-1858) • Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) • François César Prouvençal de Saint Hilaire (1779-1853) • Clarke Abel (1780-1826) • Coquebert de Montbret (1781-1801) • William Jackson Hooker (1785-1865) • Thomas Nuttall (17861859) • Friedrich Parrot (1792-1841) • Johann Friedrich Eschscholtz (1793-1831) • Philipp von Martius (1794-1868) • Karl Ludwig von Blume (1796-1862) • Philipp von Siebold (17961866) • David Douglas (1798-1834) • John Lindley (1799-1865) • Georges Bentham (1800-1884) • Victor Jacquemont (1801-1832) • Théodore de Brongniart (1801-1876) • Alexander von Bunge (1803-1890) • Joseph Paxton (1803-1865) • Mathias Joseph Bluff (1805-1837) • Joseph Decaisne (1807-1882) • William Lobb (1809-1863) • Charles Darwin (1809-1882) • Johannes Elias Teijmann (1809-1882) • Pierre-Edmond Boissier (1810-1885) • 15