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Point de situation – Epidémie du virus Ebola – 2014
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L’épidémie d’Ebola en Afrique en 2014
Novembre 2014
République de Guinée – Libéria – Sierra Leone – Mali
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45-47 Bd Paul Vaillant Couturier 94 200 Ivry sur Seine - France - tél. +33 1 77 74 15 10 www.groupegeos.com
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Historique de l’épidémie
Carte des zones touchées par le virus en Afrique depuis 1976*
La fièvre hémorragique Ebola (FH Ebola) est un virus découvert
en 1976 près du fleuve Ebola en République Démocratique du
Congo (RDC), ex-Zaïre. L’origine de la maladie reste pour le
moment inconnue, bien que les recherches menées aient
permis d’identifier la chauve-souris comme « l’hôte réservoir » le
plus probable. Les primates (macaques, gorilles, chimpanzés),
et plus généralement les animaux sauvages que l’on trouve en
Afrique, sont aujourd’hui les vecteurs traditionnels de la maladie.
Après s’être développée en Afrique centrale de manière
sporadique depuis sa découverte, le virus est apparu – pour
une raison encore inexpliquée – début janvier 2014 à l’est et
au sud de la République de Guinée. La maladie a
rapidement atteint les régions frontalières du Libéria, avant
de se propager à la Sierra Leone.
Zones principalement affectées par l’épidémie actuelle en
Afrique de l’Ouest *
Fin juillet 2014, un Libérien infecté par le virus est
décédé à Lagos, capitale économique du Nigéria et
plus grande ville d’Afrique de l’Ouest. Au total, 20 cas ont
été signalés à Lagos et Port-Harcourt, provoquant le
décès de 8 personnes. La fin de l’épidémie a été
décrétée le 20 octobre 2014 par l’OMS.
Le 29 août 2014, un cas – impliquant un ressortissant
guinéen – a été recensé au Sénégal. Sans signalement
d’autre cas et avec aucun décès, l’épidémie a
officiellement pris fin le 17 octobre.
Parallèlement, une épidémie de la souche Zaïre du
virus Ebola s’est déclarée début août en République
Démocratique du Congo (RDC), dans la province de
l’Equateur (District de Boende).
49 personnes sont décédées sur les 66 cas enregistrés.
Cette épidémie, qui n’était pas liée au virus qui sévit
actuellement en Afrique de l’Ouest, a officiellement pris
fin le 15 novembre.
Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publié le 14 novembre 2014, 5177
personnes sont mortes de l’épidémie depuis le début de l’année 2014, sur un total de 14 413
personnes infectées. Le personnel soignant est particulièrement touché avec 324 décès sur 570 cas
signalés.
*Sources des cartes: Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
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Le 6 octobre 2014, un premier cas d’Ebola contracté hors d’Afrique a été signalé en Espagne où une aidesoignante ayant pris en charge un missionnaire espagnol atteint de la fièvre hémorragique, rapatrié depuis la
Sierra Leone le 25 septembre. La patiente a été soignée et aucun autre cas n’a pour le moment était recensé.
Aux Etats-Unis, un Libérien est mort à Dallas, le 8 octobre 2014. Parmi le personnel affecté à ses soins, deux
infirmières ont contracté le virus. Au total, 10 cas ont été traités sur le sol américain : le dernier cas, celui d’un
médecin sierra-léonais rapatrié s’est conclu par un décès le 17 novembre.
Le 24 octobre 2014, un premier cas importé a été signalé au Mali où une enfant en provenance de Guinée est
décédée à Kayes (Ouest). Un second cas indépendant est apparu le 11 novembre à Bamako parmi le personnel
soignant ayant soigné un patient guinéen. Au total, 5 décès ont été attribués au virus alors que des mesures
sanitaires ont été mises en place. Au 23 novembre, 311 personnes étaient placées sous surveillance.
Caractéristiques générales du virus Ebola
La transmission à l’homme se fait, à l’origine, par contact avec
des animaux sauvages (soit par les sécrétions ou en
consommant de la viande de brousse), bien que la plupart des
cas recensés aujourd’hui en Afrique de l’Ouest soient le résultat
d’un contact d’homme à homme. Le sang, les sécrétions et les
liquides biologiques sont en outre les principaux vecteurs
de la transmission interhumaine.
Une fois que la personne est infectée par le virus, la période
d’incubation varie de 2 à 21 jours. Les symptômes
apparaissent de manière soudaine et sont généralement les
mêmes chez tous les sujets contaminés.
Principaux symptômes
- Fièvre
- Douleurs articulaires et musculaires
- Faiblesse
- Diarrhée
- Vomissements
- Douleurs abdominales
- Yeux rouges
- Difficultés à respirer
- Saignements internes et externes
Bien que le virus soit mortel dans la plupart des cas (le taux de mortalité varierait entre 25 et 90%), plusieurs
personnes infectées sont parvenues à guérir, probablement en raison de fortes prédispositions immunitaires. Il
n’existe pour le moment aucun traitement contre le virus Ebola, néanmoins les premiers essais de trois
traitements cliniques devraient avoir lieu à partir de décembre 2014 en Guinée et au Libéria.
L’INSERM (France) et l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (Belgique) conduiront leurs essais respectivement à
Guéckédou (sud) et Conakry. Une troisième équipe, en provenance de l’université d’Oxford (Royaume-Uni), attend
l’autorisation des autorités libériennes pour mener ses essais à Monrovia. Les équipes françaises et britanniques
proposent un traitement à base d’antiviraux tandis que l’équipe belge travaille sur une thérapie à base de sang et
de plasma de convalescents.
Les résultats sont attendus pour février 2015 alors que la commercialisation d’un traitement ne pourra se
faire avant le printemps 2015, en raison de contraintes techniques inhérentes à la recherche médicale.
Tendances de la courbe épidémiologique
République de Guinée : Le nombre de nouveaux cas signalés dans le pays se stabilise depuis début
novembre. Néanmoins, dans les régions de Kérouané et de Macenta, au sud-est, l’épidémie gagne en virulence.
1214 personnes sont décédées dans le pays en raison du virus Ebola sur 2047 cas signalés.
Libéria : L’épidémie s’est stabilisée dans le pays où 50 à 100 nouveaux cas sont signalés en moyenne
chaque jour, contre plusieurs centaines durant le pic de septembre. 2963 patients sont décédés dans le pays
depuis le début de l’épidémie sur 7082 cas signalés.
Sierra Leone : L’épidémie est en progression dans l’ouest du pays, notamment à Freetown et Hastings,
alors que les nouveaux cas signalés sont en baisse dans l’est. Depuis mi-octobre, toutes les provinces du
pays sont touchées : Koinadugu, qui avait jusqu’alors été épargnée, est désormais affectée par la propagation du
virus. 1267 personnes sont décédées dans le pays après avoir contracté le virus sur 6190 cas signalés.
Mali : Des mesures sanitaires ont été mises en place pour prévenir la propagation du virus. 5 personnes
sont décédées à cause du virus sur 8 cas signalés.
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Implications dans les pays touchés par l’épidémie
République de Guinée
13 août 2014 : Le gouvernement décrète l’état d’urgence.
28 et 29 août 2014 : Des centaines de riverains de Nzérékoré (Guinée forestière) érigent des barricades et
menacent d’attaquer les centres hospitaliers accueillant les patients atteints d’Ebola.
16 septembre 2014: Huit membres d’une équipe de sensibilisation contre le virus Ebola ont été tués à Womey,
dans la région de N’Nzérékoré, par des villageois qui les accusaient de propager la maladie. Des forces de
sécurité ont été déployées dans la zone, provoquant la fuite de la majorité des habitants.
10 novembre 2014 : Des citoyens entament une grève de la faim pour réclamer la démilitarisation de Womey.
Libéria
6 août 2014 : Le gouvernement décrète l’état d’urgence.
17 août 2014 : Attaque d’une clinique accueillant des patients atteints du virus Ebola par des individus armés
de gourdins, dans le quartier West Point, à Monrovia. 29 patients ont pris la fuite.
20 août 2014 : Les autorités ont établi un périmètre de sécurité autour de la zone, provoquant une émeute des
riverains. Un couvre-feu est instauré, de 21h00 à 6h00, sur l’ensemble du territoire.
4 octobre 2014 : Report des élections sénatoriales prévues le 14 octobre. Le gouvernement estime que les
rassemblements impliqués par leur organisation contredisent les mesures sanitaires en place.
9 octobre 2014 : Début d’une grève du personnel soignant sur l’ensemble du territoire national. Ils exigent une
revalorisation salariale en raison des risques liés à l’épidémie.
10 octobre 2014 : Le Parlement refuse d’accorder les pleins-pouvoirs à la Présidente et exige l’organisation
des élections sénatoriales avant le 20 décembre.
13 novembre 2014 : L’Etat d’urgence est levé.
20 novembre : Lancement des campagnes électorales pour les élections sénatoriales du 16 décembre 2014.
Sierra Leone
31 juillet 2014 : Le gouvernement décrète l’état d’urgence.
19 septembre 2014 : L’Etat déclare trois jours de confinement pour l’ensemble de la population.
8 octobre 2014 : Les fossoyeurs débutent une grève, dénonçant leurs conditions de travail.
14 octobre 2014 : Le cadavre à l'abandon en pleine rue d'une victime d'Ebola a déclenché des affrontements
entre les habitants et les force de sécurité dans le quartier Aberdeen, à Freetown.
22 octobre 2014 : Des affrontements ont provoqué la mort de 2 personnes à Koidu (Est). Un groupe de jeunes
s'opposait à un prélèvement sanguin sur une nonagénaire.
4 novembre 2014 : L’Etat d’urgence est renouvelé pour 12 mois.
Mali
24 octobre 2014 : Un premier cas est signalé à Kayes avec l’arrivée d’une fillette en provenance de Guinée.
11 novembre 2014 : Un second cas, indépendant, est signalé à la clinique Pasteur de Bamako où un membre
du personnel soignant est décédé après avoir soigné un patient guinéen.
12 novembre 2014 : Une pétition réclame des sanctions judiciaires contre la clinique Pasteur, accusée d’avoir
maintenu secret la présence du virus dans son établissement jusqu’au décès d’un infirmier le 11 novembre.
***
Les pays directement concernés ont mis en place différentes mesures, nationales et/ou localisées, afin de
contenir cette épidémie. Ainsi, la Sierra Leone a décrété l’état d’urgence le 31 juillet 2014 tandis que le Libéria a
pris une mesure similaire le 6 août 2014, finalement levée le 13 novembre en raison de la baisse des nouveaux
cas. La nécessité de limiter les rassemblements avait conduit le gouvernement libérien à repousser les élections
sénatoriales prévues le 14 octobre 2014. Témoignant de l’impact politique d’Ebola, la Présidente Ellen Johnson
Sileaf a demandé au Parlement de lui accorder les pleins pouvoirs. Estimant cette demande injustifiée, l’institution
avait refusé et avait appelé à la tenue des élections sénatoriales avant le 20 décembre 2014.
En parallèle, les gouvernements sierra léonais et libérien ont annoncé la fermeture des écoles dès fin juillet. Des
contrôles renforcés ont été mis en place dans les aéroports à partir du mois d’août pour limiter la
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propagation de l’épidémie. Le gouvernement libérien a également décidé de fermer l’ensemble des marchés
dans les zones frontalières.
La mise en quarantaine des cas avérés ou suspectés demeurent l’une des mesures majeures dans
l’ensemble des pays affectés par cette épidémie. Au Mali, 311 personnes sont actuellement placées sous
surveillance sanitaire tandis que des provinces entières ont été mises en quarantaines en Sierra Leone.
Néanmoins, l’efficacité générale de cette mesure est remise en cause par le déficit de lits dans les trois
principaux pays touchés : les hôpitaux guinéens sont capables d’accueillir environ la moitié des cas, la Sierra
Leone à peine un tiers et le Libéria seulement un cinquième des patients atteints malgré un budget de la santé
estimé à 19,5% de son PIB. Les hôpitaux publics sont soutenus par les dispensaires des ONG qui peinent
également à accueillir de nouveaux patients, ainsi, début octobre 2014, Médecins Sans Frontières avait refusé des
patients à Monrovia. Seuls 19 des 53 centres spécialisés sont actuellement opérationnels dans les trois pays. A
moyen terme, la mobilisation internationale devrait toutefois permettre de renforcer la capacité des
systèmes de santé de ces trois pays.
En dépit de campagnes de sensibilisation, des comportements à risque persistent dans la majorité des
zones touchées. Outre la consommation de viande de brousse, les rites funéraires traditionnels constituent des
vecteurs de propagation du virus alors que la toilette mortuaire demeure pratiquée. Les réticences des populations
à accepter les mesures sanitaires mises en place et les recommandations ont provoqué des incidents violents,
notamment en Guinée. Le 16 septembre 2014, une équipe de sensibilisation a été attaquée à Womey (Guinée
forestière) par les locaux qui les accusaient de propager le virus. Huit membres ont été assassinés dans des
circonstances troubles, donnant lieu à l’ouverture d’une enquête et au déploiement des forces armées dans la
zone. Des tensions avaient déjà été signalées dans la région de Nzérékoré au cours du mois d’août. Des incidents
ont également été rapportés en Sierra Leone où un cadavre à l’abandon dans les rues de Freetown a provoqué
des affrontements avec les forces de sécurité le 14 octobre 2014.
En Sierra Leone, la grève des fossoyeurs, débutée le 8 octobre 2014, a renforcé ces tensions. Ces derniers
réclamaient le versement d’arriérés de salaires et une amélioration de leurs conditions de travail en raison des
risques pesant sur leur profession lors de l’inhumation de patients décédés du virus Ebola. Des revendications
similaires ont été portées par les professionnels de la santé au Libéria qui ont conduit une grève au cours du mois
d’octobre pour obtenir une revalorisation salariale. Dans les faits, le personnel soignant est particulièrement
touché avec 324 décès sur 570 cas signalés, provoquant d’importantes tensions sociales.
A l’échelle régionale et internationale, les autorités sanitaires des pays non-affectés ont mis en place une
série de mesures contraignantes afin de limiter toute propagation de l’épidémie en dehors des pays
affectés (fermetures de frontières terrestres, réglementations spécifiques concernant les flux de personnes ou de
marchandises par voie terrestre, maritime ou aérienne, interdictions de séjour pour les ressortissants en
provenance d’un pays affecté, contrôles des températures corporelles à l’arrivée, mises en quarantaine des navires
ayant effectué une escale dans un pays touché au cours des 21 derniers jours, etc.). Ces différentes mesures –
variables selon les pays – ont été renforcées par la décision de plusieurs compagnies aériennes régionales et
internationales de suspendre leurs liaisons en direction des pays affectés par l’épidémie. British Airways, Korean
Air et Emirates maintiennent la suspension des vols tandis que Air France a repris ses liaisons à destination des
pays touchés par Ebola, exception faite des vols vers Freetown. Le 15 novembre, la France a annoncé qu’elle
étendait son dispositif de contrôle aux passagers en provenance du Mali.
Outre l’impact sur les déplacements de personnels, cette situation a une répercussion sur l’activité
économique des pays affectés. Selon la Banque Mondiale, la Sierra Leone et le Libéria ont perdu 3.5 points de
PIB et la Guinée 1.5 points en 2014. Au total, les trois pays auraient subi une perte de revenus supérieure à 359
millions USD alors que les investissements ont drastiquement ralenti depuis le début de l’épidémie. Pour sa part, le
FMI a annoncé que des mesures pour alléger leur dette seraient envisagées. La dette cumulée des trois pays
s’élève à 500 millions USD, l’institution serait prête à l’alléger de 100 millions USD.
Risque accru de troubles localisés dans les pays affectés par le virus Ebola, ainsi que dans les pays
voisins.
Ce risque est alimenté par l’actualité de l’épidémie, les conditions de traitement des malades, des cas
suspects ou de la population locale ainsi que par la propagation de rumeurs ou encore d’éventuelles
pénuries de biens de première nécessité.
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Recommandations
En l’absence de traitement ou de vaccin efficaces contre le virus Ebola, les recommandations émises par les
autorités sanitaires de référence (en particulier l’OMS) consistent à prévenir l’exposition à la maladie et limiter le
contact avec les sujets contaminés.
Ainsi, il est recommandé de ne pas se rendre (sauf raison impérative) dans les pays touchés par l’épidémie,
à savoir la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone, le Nigéria. Les pays limitrophes où des malades ont pu transiter
lors d’escales aériennes, tels que la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin doivent également être évités.
En cas de présence dans les pays où des cas d’infection sont avérés, il est conseillé de ne pas se rendre dans
les foyers de l’épidémie.
D’une manière générale, il est impératif de ne pas consommer de viande de brousse et d’éviter tout contact
avec les animaux sauvages, ainsi qu’avec les animaux errants susceptibles d’être en contact avec la maladie.
Tout contact avec une personne infectée ou présentant les symptômes de la maladie doit être évité, ainsi qu’avec
les personnels de santé qui travaillent dans les zones où le virus est actif.
Il convient également de suivre les recommandations sanitaires d’usage dans les pays africains, à savoir se laver
régulièrement les mains, consommer des aliments bien cuits (en particulier la viande) et dont l’origine est
vérifiable.
Enfin, il est recommandé de suivre régulièrement l’évolution de l’épidémie sur les sites de référence indiqués cidessous :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/infos-pratiques-20973/article/virus-ebolaguinee-forestiere
http://www.cdc.gov/vhf/ebola/index.html
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/
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