IDÉES LIVRES
Si vous avez suivi mes conseils du précédent numéro,
et que vous préparez activement votre séjour en thalasso-
thérapie voici quelques idées de livres à emporter.
Etgar Keret
est né à Tel Aviv en 1967. Il est
assurément l’auteur le plus populaire parmi la jeunesse
israélienne, qui voie en lui une expression de leur monde,
Nissim Calderon a écrit que Keret est “le Amos Oz de
sa génération”, et
le
quotidien
Yedioth Ahronoth
a choisi
son livre
Cr
ise d’Asthme
comme étant l’un des cinquante
livres israéliens les plus importants de tous les temps. Les
livres de Keret ont tous été des best-sellers et chacun d’eux
a été vendu en Israël à plus de 40 000 exemplaires, ce qui
vu d’ici paraît peu mais correspond sur notre marché à un
chiffre dix fois supérieur.
Tous les drôles de personnages que l’on
croisera dans
La Colo de Kneller
ont
ceci de particulier qu’ils sont morts. Ils
sont morts à la suite d’un suicide et ils con-
tinuent de vivre en Israël, dans un monde
qui ne diffère pas véritablement du nôtre,
puisqu’on y trouvera des pizzerias, des voitures et même
de jolies auto-stoppeuses. Le narrateur de ce court roman
s’appelle Hayim. Mort vivant de tempérament blagueur et
mélancolique, refusant les carcans idéologiques militaires
et religieux, il part à la recherche d’Erga, son amour
terrestre, suicidée elle aussi. Lors de ses tribulations,
il rencontrera des jeunes gens de sa génération, victimes
lucides et désabusées de la vie.
Dans le genre désabusé mais plus optimiste,
Micha
ë
l
Sebban
publie la suite de
La
Terre promise, pas
encore
(Ramsay, 2002),
Lehaim
est la suite des aventures
de Élie S. :
Je m’appelle Elie S., je suis juif, j’ai une t
ê
te
de Juif et j
e
n’oublierai pas cette ann
é
e 2003
.
Lann
é
e
de la plus
grande vague d’antis
é
mitisme jamais connue en
émitisme jamais connue en é
France depuis la Lib
é
ration. L’ann
ération. L’anné
é
e o
ée oé
ù
, pour la premi
è
re
fois, je
me suis fait traiter de ‘sale juif’.
A
cette
é
poque,
époque, é
j’
é
tais prof de philo dans une ZEP du
9-3. Moi, le ls de
boucher d’Oran, parfait produit de l’in
t
é
gration, j’enseignais
égration, j’enseignais é
les principes de la R
é
publique
épublique é
à
des
é
l
è
lèl
ves qui n’y croyaient
pas et s’exclamaient ‘Walla,
la t
ê
te de feuj qu’il a
!’.
A
cette
é
poque, je passais mes soir
époque, je passais mes soiré
é
es dans un bar de
ées dans un bar de é
Belleville,
à
essayer de retrouver l’Alg
é
essayer de retrouver l’Algéessayer de retrouver l’Alg
rie de mes parents
érie de mes parents é
en buvant des
anisettes et en mangeant des fenouils.
A
cette
é
poque, j’
époque, j’é
é
tais
amoureux d’une jolie Juive maro
caine qui ne r
ê
caine qui ne rêcaine qui ne r
vait que de
voitures de sport et de duplex
dans le 16
,
arrondissement.
C’est trop pour un surfeur. Mais pas assez pour ne pas
conti-
nuer
à
rire et esp
é
rer. Leha
ï
m
ïm ï
!
Michael Sebban, 37 ans,
enseigne la philosophie dans un lycée de Seine-Saint-Denis
et le surf sur la côte basque.
Plus long, plus lourd mais avec un fond plus profond
le dernier roman de
Abraham B.Yehoshua
(né en
1936, Jerusalem). Connu en tant qu’un
romancier et dramaturge, A. B. Yehoshua
est décrit par le
New-York Times
comme
“un genre de Faulkner israélien”, les ta-
lents d’A.B. Yehoshua l’ont établi comme
l’un des premiers auteurs d’Israël, un
romancier avec un don particulier pour capturer l’humeur
de l’Israël contemporain. Il explore les instincts animaux
qui menacent la façade des personnes civilisées et examine
leur isolement l’un face à l’autre, dans leur communauté et
face à elles-mêmes
Résumer plus de 600 pages est rarement chose aisée.
Résumer
La Mari
é
e lib
é
r
é
rér
e
est quasiment impossible
tant Yehoshua surfe sur différents genres. L’image la plus
juste serait celle d’un mille-feuille où chacun pourrait
trouver quelque chose à son goût : une histoire d’amour,
une réfl exion sur la mémoire, une méditation sur l’héritage
d’Agnon dont l’ombre plane sur tout le texte, et bien
d’autres choses encore. Avec ce roman, le militant de la
Paix qu’est maintenant Yehoshua apporte une autre vision
des Arabes, plus humaine et plus juste, sans pour autant
verser dans ce qu’il appelle “le paternalisme de la gauche à
leur égard.” ... Si ces questions sous-tendent “La Mariée
libérée”, il ne faudrait pas perdre de vue que ce qui le rend
si beau c’est aussi et surtout la capacité de Yehoshua à
sonder l’âme humaine.
sommaire
La bar-mitzvah
p. 3
La Révélation
p. 4
Idées découvertes
pour l’été
culture
#7
mai
juin 2004
iyar sivan 5764
Suite page 2
Rachel
fut la premi
è
re star th
éâ
trale
europ
é
enne
éenneé
Lettre bimestrielle de l’union juive libérale de lyon
m o n j o u r n a l
m o n j o u r n a l
union juive libérale de lyon
Rappel historique
Le mot bar mitsva signifi e “fi ls du com-
mandement” (bar=fi ls en araméen, langue
parlée par les juifs à l’époque du Talmud) ;
bat mitsva signifi e “fi lle du commandement”.
Ces mots ne fi gurent pas dans la Bible. Celui
ou celle qui devient bar/bat mitsva, atteint sa
majorité religieuse dans la communauté, c’est
à dire peut être compté(e) dans le minian
(assemblée de dix personnes nécessaires à la
tenue d’un offi ce public) et il/elle est tenue
par l’obligation des commandements. Avant
cette majorité, les parents étaient religieuse-
ment responsables de leur enfant.
La première fois que cette idée de majorité
religieuse est mentionnée, c’est dans un
texte des
Pirkei Avoth
, Maximes des Pères
(5:24), écrit il y a environ 1800 ans par le
rabbin Judah ben Tema. Voici le texte :
A cinq ans, on doit commencer l’
é
tude de la
Bible ;
à
dix ans, celle de la Michna ;
à
treize ans on est soumis
à
l’accomplissement
des pr
é
ceptes religieux ;
éceptes religieux ; é
à
quinze ans, c’est le
moment de se mettre
à
l’
é
tude du Talmud ;
à
dix-huit ans l’homme doit contracter ma-
riage ;
à
vingt ans commence la vie active ;
trente ans c’est l’
â
ge de la force; quarante
âge de la force; quarante â
celui de l’intelligence ;
à
cinquante ans on est
apte
à
donner des conseils ;
à
soixante ans
on commence
à
se faire vieux ;
à
soixante-dix
ans on est un vieillard ;
à
quatre-vingt ans on
arrive
à
la caducit
é
;
à
quatre-vingt-dix ans
on tombe dans la d
é
on tombe dans la déon tombe dans la d
cr
écré
é
pitude ;
épitude ; é
à
cent ans on
est comme mort, comme n’appartenant plus
à
ce monde”.
Ce programme est bien sûr à réétudier en
fonction de notre temps! mais il est intéres-
sant de noter que treize ans est l’âge de la
responsabilité face aux commandements.
Ce n’est qu’à partir du XIII
e
siècle que
l’on trouve des traces de cérémonies pour
marquer ce passage. Dans un livre de com-
munautés traditionnelles, on découvre une
bénédiction dite par le père : “Béni soit celui
qui m’a délivré de la responsabilité religieuse
de cet enfant”. Cette bénédiction a été trans-
formée chez les libéraux : “Tu es source de
bénédiction, Eternel notre Dieu, Celui qui
permet à mon fi ls (ma fi lle) d’accomplir les
commandements”.
culture
judaïsme
            
          
     
                 
        
vend. 11 juin 19h15
+ AVEC REPAS SHABBATIQUE
samedi 12 juin 10 h
offi ces chabbat
IDÉE FILM
Au retour, foncez voir
Hebrew Hammer
(si les distributeurs français se décident à le sortir),
ce Shaft juif est désopilant c’est une comédie très
basique mais il n’est pas interdit de rire bêtement
de temps en temps ça dilate la rate et votre cerveau
s’en félicitera. La baseline : “Un super-héros juif
se lance au secours de Hannukah, retenu prison-
nier par un Père Noël imposteur, cruel et réplique
de
Damien
”, multitude de seconds degrés, cinéphi-
les régalez-vous.
IDÉES EXPOS
Si votre humeur s’y prête ou si vous souhaitez
découvrir d’autres aspects de la vie juive deux
idées d’expositions :
A Lyon, au CHRD ,
Paroles d’
é
Paroles d’éParoles d’
toiles
,
M
é
MéM
moire d’enfants cach
é
s, 1939-1945
du
21 avril au 22 août 2004. L’expo après le livre
retrace le parcours de plus de huit cents enfants
cachés qui ont accepté de raconter leurs souvenirs.
Témoignages, récits, photos, lettres d’époque
permettent d’entrer dans le quotidien de ces enfants
et de mieux comprendre la douleur de l’absence in-
justifi ée. Chaque histoire, chaque anecdote, chaque
commentaire rend cette exposition vivante, pleine
d’émotions et incontournable. Jean-Pierre Guéno
à qui nous devons également Paroles de poilus et
Lettres du débarquement a écrit en introduction :
Alors les enfants d’hier, les enfants du silence, ceux
qui n’ont jamais vraiment connu l’enfance, ceux
qui virent leurs proches partir pour un voyage sans
retour, ceux qui ont atteint aujourd’hui un
â
ge que
âge que â
leurs parents n’ont jamais atteint et qui pourrait
leur permettre d’
ê
tre les parents de leurs parents,
alors, ces enfants du silence feraient entendre
leur voix
; ils prendraient la parole pour dire ce
qu’ils ont longtemps cach
é
sous le poids de leurs
souvenirs et de leurs souffrances. Ils
é
voqueraient
ce tatouage ind
é
ce tatouage indéce tatouage ind
l
é
lél
bile, ce matricule qui n’a jamais
ébile, ce matricule qui n’a jamais é
marqu
é
leur poignet mais qui s’est inscrit dans leur
t
ê
te sans qu’ils puissent jamais le d
é
te sans qu’ils puissent jamais le déte sans qu’ils puissent jamais le d
coder…
écoder…é
Comme je ne pouvais pas terminer sans
parler de l’Alsace (même indirectement), à
Paris au Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme
jusqu’au 31 mai seulement
Rachel Une vie
pour le th
éâ
tre (1821-1858).
Rachel (Elisa-
beth Rachel Félix) fut la première star théâtrale
européenne. Entrée à la Comédie-Française à
l’âge de 17 ans, elle joua un rôle majeur dans le
renouveau de l’interprétation de la tragédie fran-
çaise classique à l’âge romantique ; par sa voix et
par son jeu, elle fi t revivre les héroïnes des pièces
de Corneille et de Racine. Les passions qu’elle
exprima sur scène bouleversèrent les publics les
plus divers et lui procurèrent une renommée
internationale ; elle fut adulée autant des rois et
de la haute société que des gens du peuple.
Juive par son origine familiale – elle est le deuxiè-
me des six enfants de Jacob et Esther Hayyah
Félix, couple de colporteurs juifs alsaciens –,
citoyenne par l’émancipation civique, Rachel
incarne à plus d’un titre l’expérience collective de
la deuxième génération née après l’Émancipa-
tion et participant de plein droit à la vie sociale,
économique, politique et culturelle française de la
première moitié du XIX
e
première moitié du XIXe
première moitié du XIX
siècle. Femme d’esprit,
elle fut acharnée à se modeler et à se cultiver.
Manuela Wyler
Idées découvertes pour l’été Fils et filles
Suite de la page 1
mardi 25 mai 19h15
offi ce chavouot
vend. 7 mai 19h15
offi ce chabbat
= Talmud torah
le dimanche matin
TT
TT TT TT TT
d’été
IDÉES MUSIQUE
Deux CD à écouter sans modération :
Jewish Odissey,
Putumayo World Music (chez Harmonia
Mundi),la musique juive à travers le monde. Onze chants dont les mélodies, les instruments et le
rythmes constituent des points de repères le long de la route historique et culturelle suivie par le
peuple juif…
The Burning Bush,
Music if the Old Jewish World (chez Arc Music à la Fnac).
The Burning Bush
est le principal groupe de musique juive en Grande-Bretagne ; il se produit aussi à
l’étranger (Slovaquie, Slovénie, Allemagne, Amérique du Sud). Cet album offre un kaléidoscope de
sons d’origines diverses au sein de la communauté juive de l’ancien monde : chansons yiddish d’Euro-
pe Centrale et de l’Est, chants religieux du Maroc, ballades hispano-juives des Sépharades, musique
de danse du Moyen-Orient et mélodies mystiques des Hassidim. Arrangements et instrumentations,
dèles aux origines de cette musique, réunissent les clarinette, violon, accordéon et Tsimbal ainsi que
les Oud, cythare et derbouka…
Brigitte Frois.
            
          
     
                 
        
vend. 11 juin 19h15
+ AVEC REPAS SHABBATIQUE
samedi 12 juin 10 h
offi ces chabbat
Aujourd’hui dans une
communauté libérale
La bar mitsva est une démarche familiale : en
effet c’est souvent à l’initiative des parents ou des
grands parents qu’un enfant décide de célé-
brer sa bar/bat mitsva. Dans les communautés
libérales, on lui demandera de suivre les cours
du Talmud Torah, les offi ces célébrés dans la
communauté, et à sa famille de participer à la vie
de la communauté.
Pendant les cours du Talmud Torah, il appren-
dra à chanter les prières, à lire sa parasha, à
réfl échir au sens de l’identité juive, et préparer
sa drasha. On insistera particulièrement sur la
structure de l’offi ce, le sens des prières et leur
lecture courante.
Lors de la cérémonie, le
Bar/bat Mitsva dirigera une
partie des offi ces de shabbath,
vendredi soir et samedi matin.
Il est donc essentiel qu’il/elle
y assiste le plus régulièrement
possible afi n de s’habituer à
leur déroulement.
La drasha
,
de la racine d.r.sh. qui signifi e
chercher, scruter, est un texte personnel que le
Bar/bat Mitsva lira le samedi matin devant toute
la communauté. Il peut s’agir d’une analyse du
texte de la Torah qu’il/elle aura lu, accompagné
de son propre commentaire, ou bien d’une dis-
cussion d’un sujet qui lui tient à coeur en le liant
à la tradition. Il est de coutume de remercier les
parents et la famille et parfois d’expliquer le sens
que le Bar/bat Mitsva donne à la cérémonie.
La parasha
est la partie de la Torah que l’on
lit chaque semaine. La Torah ou Pentateuque
est divisée en 54 parashioth. La parasha est
donc déterminée en fonction de la date. En
tant que communauté libérale, nous suivons le
calendrier israélien. La date, à partir de treize
ans est établie avec le rabbin et les professeurs en
fonction de l’emploi du temps de la communauté
et des connaissances du Bar/bat Mitsva. Il ne
faut pas moins d’un an complet pour préparer la
cérémonie. La date n’est pas toujours établie en
fonction de l’anniversaire. Une cérémonie bien
préparée a plus de sens, même si elle est célébrée
à 14 ou 15 ans, qu’une cérémonie préparée à la
hâte.
Les tefi lin : les phylactères. Conformément au
texte du shema, les paroles de la Torah doivent
être mises “entre les yeux et sur le bras”. Cette
phrase a pu être interprétée métaphoriquement
: dans la pensée et dans l’action ou littéralement
en portant à l’offi ce du matin les tefi lin. La
première fois que l’enfant peut porter les tefi llin
est lors de sa bar/bat mitzwa. Il/elle dirige alors
l’offi ce du matin et lit dans la Torah à cette
occasion aussi. Cette cérémonie est optionnelle.
Le rôle des parents est essentiel dans la prépara-
tion de la Bar/bat Mitsva. Ils doivent s’intéresser
au travail et à la progression de leur enfant, les
accompagner aux offi ces, être présents.
Pendant l’offi ce du shabbath, les membres de
la famille interviendront à différents moments
de l’offi ce pour monter à la Torah, ou lire
une prière. Ces interventions sont à prévoir à
l’avance. C’est à la famille d’encourager les dons
à la communauté. Comme tout événement de la
vie juive, la Bar/bat Mitsva est l’occasion pour
la famille de soutenir fi nancièrement la commu-
nauté.
La meilleur manière pour un jeune d’illustrer
une nouvelle responsabilité est de s’engager à
accomplir une mitsva. Une liste de mitsvoth sera
établie. Le Bar/bat Mitsva choisira une mitsva.
(distribution de sandwichs à des SDF ; aide à la
communauté par une activité ; plantation d’arbre
en Israël; enregistrement d’un livre pour un
malvoyant etc.)
La Bar/bat mitsva n’est que le début d’un
parcours dans le judaïsme qui durera toute la
vie. Les connaissances acquises ne sont qu’une
introduction. Souvent les enfants ayant fait leur
Bar/bat mitsva s’engagent dans la vie commu-
nautaire en prenant la responsabilité de groupes
de jeunes ou en devenant professeur stagiaire
par exemple.
Catherine Colin.
Fils et filles
vend. 25 juin 19h15
+ AVEC REPAS SHABBATIQUE
samedi 26 juin 10 h
offi ces chabbat
vend. 2 juillet 19h15
offi ce chabbat
TT TT
dimanche 20 juin
fête du Talmud Torah
F Ê T E
Célébrations !
Notre communauté à l’immense plaisir d’annoncer deux célébrations
pour ce mois de juin :
Les 12 et 13 juin, sous le regard du
Rabbin Daniel Fahri
du MJLF,
Samuel Frois
célébrera les offi ces de shabbat et sera appelé à la Torah pour lire la Parachah Chelah Lekha.
Venez nombreux le soutenir dans ce moment important. Un grand Mazal Tov à Samuel, à sa
maman Brigitte et à Roland.
Les 25 et le 26 Juin,
Carole Guedj,
accompagnée du
Rabbin Stephen Berkovitz
,
célèbrera sa Bat mitsva et sera appelée à la Torah pour lire la Paracha Houkat devant
la communauté et sa famille.
Nous remercions les rabbins de leur soutien ainsi que le Mouvement Juif Libéral de France
de son aide et espérons que cette collaboration se poursuive dans l’avenir…
Notez bien :
A l’issue des offi ces de Kabbalat shabbat, vous pourrez rencontrer les rabbins lors
du repas shabbatique. N’hésitez pas, si vous avez des questions personnelles, à prendre rendez-
vous pour les rencontrer auprès de Catherine Colin (04 72 47 01 27),
Daniéla Touati (06 22 64 39 02) ou Guy Slama (06 19 92 52 67).
du commandement
Fêtes de Tishri
Merci de noter dés à présent les dates des offi ces de
Tichri 5765 :
Roch Ha Chana :
mercredi 15 septembre 2004
offi ce du soir à 19 heures,
jeudi 16 septembre 2004
offi ce le matin à 10 heures.
Kippour :
vendredi 24 septembre 2004
, Kol
Nidre,
horaires dans le prochain num
é
ro
Samedi 25 septembre 2004
à partir de 10 heures
Rentrée du Talmud Thora
Le
dimanche 5 septembre 2004
à 10h30, les
professeurs et moi-même seront heureux d’accueillir les
enfants et leurs parents pour présenter le programme
du Talmud Torah pour l’année 5765 et recueillir leur
inscription. La matinée se terminera par une petite
surprise ! En attendant, bonnes vacances à tous!
Catherine Colin
M
ais lorsque la Torah est
montrée à l’assemblée, les
dèles chantent :
De la
bouche de Dieu
à
la main de
Mo
ï
se
ïseï
comme pour indiquer
la différence qui existe entre l’oral à l’écrit.
Un texte parperd de son sens et de sa
substance en étant écrit et il est impossible de
retrouver les intonations exactes de l’auteur.
Le judaïsme traditionaliste qui considère
la Révélation comme globale ne peut donc
qu’approcher la
v
é
rit
é
de la Parole divine.
é de la Parole divine.é
Nous, Juifs libéraux, affi rmons que Dieu a
transmis Sa Parole. A partir de Moïse, une
tradition s’est formée qui, de nombreux siè-
cles plus tard, a été consignée dans la Torah
et dans les autres livres bibliques. Ces textes
sont donc un refl et de la Parole divine et
comme tout refl et, ils comportent des zones
d’ombre et des zones de lumière.
La tradition rabbinique inspire notre appro-
che. Elle est une référence incontournable
mais non impérative. Elle aussi a été éla-
borée au cours des siècles. Elle a donc subi
de multiples infl uences. De même qu’elle
a évolué par le passé, elle peut aujourd’hui
encore évoluer, non dans son contenu
fondamental, mais dans ses modalités d’ap-
plications. C’est pourquoi notre approche
est
é
volutive
.
Si aujourd’hui nous affi rmons notre adhé-
sion à une approche non normative, c’est
parce qu’elle se fonde sur une vision réaliste
de notre histoire et parce que nous pensons
que le judaïsme recèle des trésors qu’il faut
à nouveau dévoiler pour aujourd’hui.
C’est pourquoi nous affi rmons l’existence
d’une Révélation faite au peuple d’Israël
au cours des siècles anciens, à travers les
prophètes dont le plus important fut Moïse.
Cette Révélation fut affi née au cours des
siècles. Nous la reprenons à notre compte
en désirant la confronter au monde actuel
et énoncer en quoi, aujourd’hui, elle reste
vivante et
d’actualité.
Humblement, nous essayons de redé-
couvrir aujourd’hui le sens des Paroles
de Dieu. Nous sommes ainsi fi dèles à
notre histoire et, inspirés par les paroles
des maîtres du Talmud, de la littérature
des Responsa, de la théologie médiévale
et moderne, nous abordons le monde
d’aujourd’hui et de demain
avec la plus grande con-
ance, avec la plus grande
é
mounah
.
François Garaï
Le judaïsme traditionaliste affi rme que Dieu dicta toute la Torah à Moïse qui la
retranscrivit fi dèlement. Son texte est celui que nous possèderions aujourd’hui. Pen-
dant son séjour de 40 jours et de 40 nuits, sur le Mont Sinaï, Dieu énonça
également à Moïse tous les commentaires considérés comme normatifs par les com-
munautés qualifi ées aujourd’hui “dorthodoxes”.
La Révélation
un défi à relever
Chavouot
Lettre bimestrielle
de l’union juive libérale de lyon
Ont participé à ce numéro : Manuela Wyler, Catherine Colin,
Brigitte Frois, Frédéric Zeitoun, Frédéric Guedj.
UJ LL : 14 rue Garibaldi, 69006 Lyon (code porte : 5682)
Psident : Guy Slama, Secrétaire : Daniela Touati,
l : 04 72 82 06 83 - Couriel : danielle.touati@wanadoo.fr
Prix : 6 - Abonnement annuel (4 à 5 numéros) : 20
DANS LE PROCHAIN NUMÉRO :
Les Convocations d’Automne…
Mlinchkes de Chavouot
Ingrédients
(p
our 8 crêpes)
Pâte :
200 g de farine, 3 œufs, 2 cuillères à soupe de sucre, 1/2 litre de lait, 1 sachet
de vanille, 30 g de beurre fondu, 1 pincée de sel.
Farce :
500 g de fromage blanc
égoutté, 8 cuillères à soupe de sucre, 1 jaune d’œuf, le jus d’un citron, 1 cuillère à soupe
de rhum, 1 poignée de raisins secs, cannelle.
Préparation
Pâte :
Mélangez le lait et les œufs. Ajoutez peu à peu la farine, le sucre et le sel.
Battez pour obtenir une pâte lisse.
Farce :
Dans une terrine, travaillez le fromage
blanc, le sucre, le jaune d’œuf, le jus de citron et le rhum. Ajoutez les raisins secs que
vous aurez laissés tremper dans de l’eau. Faites les crêpes en laissant dorer un seul côté.
Placer une grande cuillère de farce sur la face dorée de la crêpe, pliez en quatre celle-ci.
Remettez dans la poêle pour dorer l’autre côté.
On peut aussi faire cuire les mlinchkes en les plaçant dans un plat et en disposant une
noisette de beurre sur chaque crêpe. Laissez dans le four chaud 15 minutes.
Servez chaud saupoudré de sucre et de cannelle !
brèves
Chavouot est célébré le sixième jour du mois de
Sivan. Le nom de Chavouot est dérivé du mot
chavouah
/semaine puisque cette fête se déroule une
“semaine de semaines” (sept) après Pessah.
A Chavouot, le peuple juif célèbre l’alliance avec
Dieu et réaffi rme son engagement à l’étude (
Talmud
Torah
) et à la pratique (
Mitsvah
) et à la pratique (Mitsvah) et à la pratique (
). La tradition pour
Chavouot est de décorer la synagogue de feuillages
et de fl eurs. Cette coutume est liée à la relation entre
Chavouot et la moisson (Exode 23 :16) qui se dérou-
lait à cette époque. Une des pratiques de Chavouot
est d’étudier la Torah jusqu’à une heure avancée de
la nuit ; cette étude se nomme
Tikkoun leil Chavouot
/
Tikkoun leil Chavouot/Tikkoun leil Chavouot
Institution de la nuit de Chavouot. Cette coutume
fut établie et développée par Salomon Alkabetz et
son cercle de kabbalistes au 16ème siècle à Saloni-
que. La Tradition accorde à l’étude de la Torah une
valeur capitale, à tel point que
“gràce à l’étude de la
Torah…chacun acquiert des mérites pour le monde à
venir”
(Chabbat 127a). C’est pourquoi le
mardi 25
mai à 19h15
nous vous convions à venir décorer
notre synagogue pour célébrer un offi ce qui sera suivi
d’un
repas communautaire
. Après avoir dégusté
des plats lactés et sucrés (l’étude de la Torah est
douce comme le lait et le miel), nous étudierons le
Livre de Ruth selon divers commentaires.
Venez nombreux !
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