
Ce projet, dit «des 4 pavés», est réalisé
avec le soutien nancier de la Région
wallonne et du fonds européen Feder et
proposera également un parking d’une
centaine de places en sous-sol en vue de
faciliter l’accès aux commerces situés au
centre-ville.
EMPLOI ET ÉCONOMIE
SOCIALE
En ce qui concerne les projets relatifs
à l’emploi, l’ADL travaille de manière
partenariale avec les diérentes struc-
tures actives dans ce domaine telles que
les Maisons de l’Emploi, le Forem ou
encore les missions régionales. Elle se
positionne dans une optique de coordi-
nation des diérents acteurs de l’emploi
au niveau local.
A Walcourt, l’ADL ambitionne de créer
des synergies autour de l’emploi, de la
formation et de la création d’activités
en réunissant en un même lieu les dif-
férents organismes travaillant sur ces
thématiques. Le souhait est d’implanter
ce pôle emploi formation sur le site de
l’ancienne école technique, grand bâti-
ment appartenant à la Fédération Wal-
lonie Bruxelles (FWB) et qui n’est plus
occupé depuis de nombreuses années.
Les conciliations avec la FWB sont en
cours. Il semblerait à ce stade qu’une
partie du bâtiment puisse être concédée.
A terme, diérents opérateurs de forma-
tion pourraient ainsi être regroupés en
un même lieu.
A Anderlues, l’ADL collabore de ma-
nière régulière avec les acteurs du Plan
de Cohésion Sociale et les organismes
de formation locaux. L’ADL a été l’ini-
tiatrice d’actions et de formations à des-
tination de demandeurs d’emploi très
éloignés du marché du travail. Avant
que ces derniers puissent suivre des for-
mations qualiantes, il semblait primor-
dial qu’ils puissent au préalable suivre
des formations axées sur le savoir-être.
C’est ainsi que l’ADL et ses partenaires
ont mis en place des séances de coaching
abordant des sujets tels que le renforce-
ment de la conance en soi, la gestion
de stress, l’assertivité, la motivation
dans la recherche d’emploi, etc. Après
ces séances de coaching dans un pre-
mier temps et la formation qualiante
dans un deuxième temps, le suivi des
personnes se poursuit sur place ou par
téléphone. Il nous revient que de telles
formations portent leurs fruits puisque
la démarche débouche sur un taux de
remise à l’emploi très satisfaisant. Il s’agit
ici principalement d’emploi local.
Plusieurs ADL s’impliquent également
dans le domaine de l’économie sociale.
Au sens du décret wallon du 20 no-
vembre 2008 relatif à l’économie sociale,
on entend par là «des activités écono-
miques productrices de biens ou de
services, exercées par des sociétés, prin-
cipalement coopératives et/ou à nalité
sociale, des associations, des mutuelles
ou des fondations, dont l’éthique se
traduit par l’ensemble des principes sui-
vants :
1. nalité de service à la collectivité ou
aux membres, plutôt que nalité de
prot;
2. autonomie de gestion;
3. processus de décision démocratique;
4. primauté des personnes et du travail
sur le capital dans la répartition des
revenus».
Ce même décret estime que par son
action, l’économie sociale permet
d’amplier la performance du modèle
de développement socio-économique
de l’ensemble de la Région wallonne et
vise l’intérêt de la collectivité, le renfor-
cement de la cohésion sociale et le déve-
loppement durable.
La Commune de Sambreville compte
plusieurs entreprises d’économie sociale
actives sur son entité. C’est l’ADL locale
qui coordonne les réunions semestrielles
de la plate-forme économie sociale, ras-
semblant des opérateurs locaux ou régio-
naux ou encore des représentants d’or-
ganismes provinciaux et régionaux. Il
existe actuellement sur Auvelais un pro-
jet de créer un pôle d’économie sociale
sur le site du «Bon grain», site où se trou-
vait auparavant une ancienne boulange-
rie industrielle. Les activités qui seront
développées dans ce pôle sont discutées
avec les opérateurs partenaires. L’objectif
de ce pôle est avant tout de renforcer et
d’améliorer l’exploitation des fonctions
existantes pour répondre au mieux à la
situation actuelle et également pour an-
ticiper le futur. Des aménagements tels
que des salles polyvalentes, des ateliers,
des plateaux de bureaux pourraient ainsi
voir le jour.
LE TOURISME
De nombreuses communes ne
manquent pas d’atouts touristiques sur
leur entité, mais encore faut-il pouvoir
les valoriser. Il s’agira donc pour l’ADL
de veiller à renforcer l’attractivité de ces
sites et atouts touristiques, mais aussi de
développer l’infrastructure qui permet-
tra d’avoir les faveurs du touriste, que ce
soit en termes de logement ou de restau-
ration.
Sur ce plan, il convient entre autres
à l’ADL de participer activement à la
réexion stratégique portant sur le dé-
veloppement touristique du territoire
et d’impulser des projets allant en ce
sens. Si sa vocation n’est pas de prendre
en charge les animations touristiques
ni d’être la cheville ouvrière de la pro-
motion touristique locale, il lui revient
par contre de rassembler les diérents
acteurs touristiques locaux dans un par-
tenariat local.
Les tables rondes du tourisme mises en
place à Durbuy illustrent bien le propos.
Ainsi, la commune, par l’intermédiaire
de son ADL, a veillé à accompagner le
développement de ce secteur en mettant
en place, en 2004, un lieu de concer-
tation entre les acteurs locaux du tou-
risme. Ces tables rondes sont l’occasion
de rassembler les acteurs du tourisme,
de prendre la température du secteur
et de discuter en son sein de l’ensemble
des enjeux liés au tourisme sur la loca-
lité. Les travaux de ces tables rondes se
concrétisent à travers diérents groupes
de travail. Ces derniers approfondissent
des sujets concrets les concernant direc-
tement tels que l’e-tourisme, la mobilité,
la satisfaction clientèle, les séminaires
d’entreprises, l’économie d’énergie,
… Les thèmes peuvent être créés sur
simple demande des participants. Paral-
lèlement, et toujours dans le cadre du
développement d’un tourisme durable,
l’ADL poursuit l’organisation de la
médiation touristique. Il s’agit d’inter-
venir le plus en amont possible dans la
gestion des conits, dus notamment à la
présence trop forte de visiteurs extérieurs
à certaines périodes de l’année. A noter
que la Ville de Durbuy a été reconnue
comme une des 98 destinations euro-
péennes d’excellence par la Commis-
sion Européenne dans le cadre du Projet
EDEN qui promeut le développement
d’un tourisme durable.
L’ADL de Plombières-Lontzen-Welken-
raedt, située dans les Cantons de l’Est, a
quant à elle participé activement à une
étude portée par un de ses partenaires et
ayant pour objectif de proposer un plan
stratégique, un schéma directeur et une
vision du développement touristique des
communes du Pays des 3 Frontières. Ce
territoire n’est pas une destination de
prime abord très touristique et comporte
la particularité de dépendre de plusieurs
Maisons du Tourisme, d’une Région et
41
uvcw I Mars 2013 I n°876 I Bonnes pratiques