semiologie GENOU

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SEMIOLOGIE CLINIQUE
MEMBRE INFERIEUR
HANCHE, GENOU
Dr Rosanna FERREIRA
SIGNES FONCTIONNELS
COMMUNS
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Caractéristiques douleur +++
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Horaire,
Intensité,
Siège,
Mode d’apparition
Irradiation
Notion traumatisme ou antécédent pathologie
médicale, chirurgicale
Retentissement fonctionnel : Périmètre de marche,
boiterie, chute
Profession, sport
HANCHE
 
Enjeu : distinguer pathologie articulaire
d’une pathologie abarticulaire
Signes fonctionnels hanche
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 
Douleur région inguinale
+ rarement fesse, région
trochantérienne
Ou douleur isolée genou
Parfois irradiation face antérieure cuisse
jusqu’au genou
Examen comparatif bilatéral
Examen clinique hanche/
Position debout
 
Boiterie
par esquive du pas du côté atteint
  par ankylose articulaire de hanche ou du genou,
- par instabilité de la hanche (boiterie de
Trendelenburg), de Tredenlenburg si atteinte
moyen fessier
- par grande inégalité de longueur des membres
inférieurs (boiterie par plongeon).
 
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 
Amyotrophie quadricipitale ou des
fessiers
Attitudes vicieuses :
 
 
 
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de profil un flessum,
de face une attitude en rotation externe
et/ou un raccourcissement du membre
atteint.
Douleur reproduite à l'appui monopodal
Examen clinique hanche/
Position couchée
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 
 
 
Recherche aussi attitudes vicieuses
Mesure périmètre quadriceps : 10 cm
sus rotulien
Manœuvres actives
Manœuvres passives
Bilatéral et comparatif, d’abord hanche
non douloureuse
Manœuvres actives
 
Salut coxal
En décubitus dorsal, le patient élève le
membre inférieur en extension 30° audessus du plan du lit.
  Si coxopathie, douleur lors salut coxal. Si
résistance au-dessus de la rotule, on
sensibilise test.
Clinostatisme : ne peut pas décoller jambe
du lit (atteinte cotyle)
 
 
Manœuvres passives
 
En décubitus dorsal:
 
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Flexion 130° main sur bassin
Abduction 45° main sur bassin
Adduction 30° main sur bassin
Rotations 30-45°
En décubitus ventral:
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Extension 10° main sur bassin
Rotations
 
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Interne : jambe en dehors
Externe : jambe en dedans
Limitation = Coxarthrose
Palpation
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 
Hanche trop profonde
Palpation grand trochanter/insertion fessiers,
manœuvres tendinopathie
Palpation bassin, rachis
Palpation pouls, orifices herniaires, recherche
adénopathies
 ELIMINER DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
GENOU
 
Enjeu: distinguer pathologie articulaire
de pathologie abarticulaire
Signes fonctionnels genou
 
Dérobement
Douleurs siégeant du côté
interne du genou
 
Douleur horizontale sur l'interligne interne : souffrance
méniscale, arthrose.
-
 
- Douleur verticale sur le trajet du ligament interne : lésion du
ligament.
 
- Douleur verticale sur le bord interne de la rotule : souffrance
rotulienne, instabilité.
 
.
Douleurs antérieures rétro rotuliennes ou
péri rotuliennes:
 
chondromalacie, arthrose fémoropatellaire.
Douleurs externes
 
 
- Douleur horizontale : souffrance
méniscale externe.
- Douleur verticale : lésion ligamentaire
externe.
Signes fonctionnels genou
 
Blocage
 
 
Vrai: Méniscal
Pseudoblocage : Cartilagineux, accrochage
Signes fonctionnels genou
 
 
 
Dérobement
Vrais avec chutes
ou simplement de sensations
d’appréhension ou d’insécurité.
LES BLOCAGES
 
 
Le blocage méniscal est une limitation de l'amplitude
d'extension, alors que la flexion est respectée (déchirure en
anse de seau du ménisque)
Les blocages peuvent avoir pour origine des fragments ostéocartilagineux (corps étrangers) qui se coincent dans
l'articulation, de façon fugace et répétitive.
LES faux BLOCAGES
 
Limitations de l'amplitude d'extension qui peuvent être dus à
des causes diverses
-des épanchements
-des rétractions capsulaires (après entorse)
-des accrochages tendineux (par exemple accrochage des tendons
de la patte d'oie au niveau d'une exostose ostéogénique,
développée sur le tibia ou le fémur).
 
Les pseudo-blocages
 
 
 
sont d'origine rotulienne et sont liés à des accrochages des
surfaces cartilagineuses.
Ils surviennent après station assise prolongée ou dans les
escaliers. Ils sont fugaces
.
Examen clinique genou/
Position debout
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 
Marche
Trouble statique?
Genu varum
Genu valgum
Genu flexum
Genu recurvatum
Examen clinique genou/
Position couchée
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Inspection :
 
Palpation en décubitus dorsal:
amyotrophie?
 
rougeur? gonflement?
Points douloureux
Ligament patellaire
  Interligne articulaire
  Touchers rotuliens interne/externe
  Patte d’oie
 
Examen clinique genou/
Position couchée
 
Palpation en extension décubitus dorsal:
Choc rotulien?
 
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 
 
Pression avec les 2 mains sur culs de sacs sous
quadricipitaux
Pression avec index sur face antérieure patella
Patella vient buter contre trochlée fémorale si pas choc
Recherche kyste poplité
en décubitus ventral
Examen clinique genou/
Position couchée
 
Mobilité passive et active
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 
 
Flexion : 140°/distance talon-fesse
Extension : 0°
Mobilité patellaire : Rabot
Amyotrophie quadricipitale
Inégalité longueur membres inférieurs
Les tests rotuliens
Les tests rotuliens
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 
Signe du rabot
La main de l’examinateur est posée sur la face
antérieure du genou.
Le patient réalise un mouvement de flexionextension.
L’examinateur perçoit un craquement, voire un
accrochage rotulien.
La signification clinique de ces crepitus n’est pas
univoque.
On ne peut pas parler d’arthrose ou de lésions
cartilagineuses devant la seule présence d’un rabot.
Les ménisques
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 
 
La douleur réveillée à la pression se
fait sur le genou à 90° de flexion
pied au sol en déplaçant l’index sur
l’interligne d’avant en arrière.
La douleur est le plus souvent réveillée
en regard ou en arrière du LLI, le point
douloureux méniscal interne (PDMI)
Les ménisques
 
 
Plus rarement, la douleur est antérieure, il
faut évoquer soit une douleur s’intégrant
dans une pathologie rotulienne, soit une anse
de seau du MI, soit une lésion de la corne
antérieure du ménisque externe.
Le point douloureux méniscal externe (PDME)
peut être présent sur tout l’interligne.
Les ménisques
 
 
La compression de la corne postérieure
se fait ainsi en hyper-flexion.
La compression de la corne antérieure
se fait en hyperextension.
Manouvre de Mac Murray
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Test de Mac Murray : Pendant la F-E, les déchirures méniscales
postérieures sont mises en évidence par les mouvements de
rotation :
fléchir le genou,
tenir le talon d'une main, de l'autre palper l'interligne interne et
tourner la jambe en dedans et en dehors, puis pousser
latéralement en valgus et en rotation externe, maintenir et
étendre le genou doucement en palpant l'interligne interne.
Le test est positif, s'il y a un déclic palpable ou audible : il y a
une lésion de la partie postérieure du ménisque interne.
le «Grinding test» de G. Apley
 
recherché en décubitus ventral genou fléchi.
La compression en rotation externe et en rotation
interne peut réveiller une douleur signant une lésion
méniscale interne ou externe.
 
Ce test s’accompagne toujours d’une contre épreuve.
 
 
Les mêmes rotations sans compression ne
s’accompagnent pas de douleur sauf s’il existe une
lésion ligamentaire périphérique.
Flexum discret ou "Blocage fin"de Généty
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un petit déficit d'extension
Ce blocage des derniers degrés de l'extension du genou
(blocage fin de Généty)
peut correspondre, parfois, à une lésion méniscale de type 3,
complètement luxée dans l'échancrure.
Il faut se méfier de ne pas confondre avec un flexum lié à la
douleur.
Cri d’Oudard
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 
 
Le patient est en décubitus dorsal,
le genou fléchi à 90°.
L'examinatuer dispose son index sur l'interligne fémoro-tibial et
demande au patient une extension progressive.
Le test est positif lorsque le ménisque lésé touche l'index et
provoque une douleur.
Examen clinique genou/
Position couchée
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Recherche laxité ligamentaire:
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Tiroir postérieur, antérieur
Lachmann (LCA)
LLI, LLE
Tests méniscaux:
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Cri d’Oudard
Grinding test…
Les signes de laxité antérieure
Le test de Lachman-Trillat (LT)
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L’examen est effectué sur un genou
déverrouillé à 20° de flexion.
Le talon repose sur la table d’examen.
L’examinateur empaume le tibia, le pouce
étant placé sur la Tubérosité Tibiale
Antérieure.
L’autre main maintient la cuisse quelques
centimètres au dessus de la rotule.
La main tibiale imprime subitement une
translation tibiale antérieure
Manoeuvre de Lachman
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 
On apprécie l’arrêt «dur» ou «mou» du tiroir en fin
de course lors de la manoeuvre de Lachman.
La qualité de l’arrêt ou une différence de 3 à 5 mm
par rapport au côté opposé affectent la cotation.
Un arrêt mou donnera un grade «anormal» plutôt
que «presque normal».
Manoeuvre de Lachman
 
Si cette translation s’arrête avec un arrêt brutal, on
parle alors de Lachman Trillat arrêt dur.
 
Dans le cas contraire l’arrêt est mou.
 
L’arrêt mou est pathognomonique d’une rupture du
LCA.
 
Il est plus facile d’affirmer l’arrêt dur d’ailleurs
parfaitement reconnu par le patient. Ce dernier
perçoit la différence arrêt mou/arrêt dur controlatéral
en cas de rupture du LCA unilatérale.
Manoeuvre de Lachman
 
 
Parfois l’arrêt est dur, mais le jeu articulaire est
asymétrique. On parle alors d’arrêt dur retardé :
ADR.
Cet arrêt dur retardé traduit une rupture cicatrisation
partielle du LCA (LCA en nourrice), une greffe du LCA
distendue, une rupture du LCP (le point de «départ»
du test étant modifié).
Manoeuvre de Lachman
 
 
L’arrêt dur est réalisé par la mise
en tension brutale du LCA
La signification du test est moindre
si le genou est arthrosique, siège
de nombreux ostéophytes
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