
a. Déterminer son demi-grand axe a et son demi-petit axe b en fonction de , , et E. mαL
b. Pour une valeur fixée de l'énergie , entre quelles limites le moment cinétique L reste-t-il compris ? Calculer sa
limite supérieure en fonction de , et E.
E
0
L m α
c. Préciser la trajectoire pour et pour . 0L=0
LL=
d. Calculer la période T du mouvement en fonction de m, α et a.
IV47.
Dans un référentiel galiléen lié à un repère cartésien (, , , )
xyz
Ou u u
GG, un astre de
masse est immobile au point O origine de ce repère. Un mobile P de masse m
se meut sous l’action de l’attraction gravitationnelle de l’astre situé en O.
M
Problèmes de mouvements dans un champ newtonien suivant une conique, page 3
1) Montrer que le moment cinétique en O du mobile est conservé et que le
mobile se meut dans un plan, qu’on choisira comme le plan (, , )
xy
Ou u
G.
On note 11x
vv=−u
et 2
v
la vitesse du mobile très loin de O avant et après le
passage près de O, b et b les distances entre O et les asymptotes du mouvement,
les coordonnées polaires du mobile à un instant t quelconque, v
1 2
,rθ
la vitesse à l’instant t, φ l’angle entre les
asymptotes.
y
O x
θ
r P
2) Donner trois expressions du rapport du moment cinétique à la masse en fonction des coordonnées polaires
du mobile à un instant quelconque t, de v, b et de v, b. (), ()rt tθ1 1 2 2
3) Exprimer l’énergie du mobile.
4) Montrer que v et que bb.
12
v= =
12
5) Ecrire la projection sur l’axe Oy de la loi fondamentale de la dynamique en fonction des variables v, t, et r.
En utilisant la relation de la question 2, éliminer r . En déduire :
yθ
11
sin
y
dv GM
dbv
=−θ
θ
6) En déduire que 2
11
tan
2
GM
bv
φ=
7) En exprimant la conservation de l’énergie et du moment cinétique entre l’infini et le périastre, position du mobile
la plus proche de l’astre, écrire l’équation déterminant la valeur r de r à ce périastre en fonction de b, v, G et M.
0 1 1
8) En réalité, le mobile est une boule de rayon ρ et l’astre une boule de rayon . Tous deux ont la symétrie
sphérique.
R
a) Pourquoi l’astre n’est il pas immobile en O ?
b) A quelle condition la théorie précédente est-elle quand même approximativement correcte ?
c) Si tel est le cas, à quelle condition portant sur r n’y a-t-il pas collision ?
0
9) On tire de la Terre un projectile qui après un voyage complexe frôle Mars. En se plaçant tantôt dans le référentiel
héliocentrique (lié au centre du Soleil et aux directions des étoiles), tantôt dans le référentiel marsocentrique (lié au
centre de Mars et aux directions des étoiles), expliquer comment le phénomène précédent peut être utilisé pour modifier
l’énergie du projectile dans le référentiel héliocentrique. Dessiner un exemple d’orientations de v et de v , dans le
référentiel marsocentrique, et de la vitesse de Mars, dans le référentiel héliocentrique et préciser s’il s’agit d’une
accélération ou d’un freinage dans le référentiel héliocentrique
1 2
M
v
V39. Aller et retour pour Vénus.
Masse du Soleil MS = 2.1030 kg ; de la Terre MT = 6.1024 kg ; de Vénus MV = 4,87.1024 kg ; constante de la
gravitation G = 6, 67.10–11 SI ; rayon de l’orbite de la Terre rT = 1,5.1011 m ; de Vénus rv = 1,082.1011 m ; période de la
Terre sur son orbite autour du Soleil TT = 1 an ; de Vénus TV ; rayon de la Terre RT =6,37.106 m ; de Vénus Rv =
6,05.106 m.
On considère les référentiels suivants :
• le référentiel de Copernic (C), formé par le centre de masse du système solaire et des directions d’étoiles choisies
de façon à ce que ce référentiel soit aussi galiléen que possible ;
• le référentiel héliocentrique (H), lié au centre du Soleil et en translation par rapport à (C)
• le référentiel géocentrique (G), lié au centre de la Terre et en translation par rapport à (C)
• le référentiel vénusocentrique (V), lié au centre de Vénus et en translation par rapport à (C)
• le référentiel terrestre (T) lié à la Terre.
Si un satellite décrit une orbite elliptique autour d’un astre, on appelle périastre sa position la plus proche de l’astre et
apoastre sa position la plus éloignée.
1) Expliquer que moyennant des hypothèses qu’on précisera (G) peut être considéré comme galiléen.
2) On se place dans (H). On considère que la Terre et Vénus y décrivent dans le même sens des orbites circulaires
coplanaires. Calculer leurs vitesses vT et vV.
3) Le voyage aller et retour de la Terre vers Vénus le plus économique se fait en trois temps :
– à l'aller, de durée t1, une demi ellipse de Hohmann, c'est-à-dire une orbite tangente en son aphélie à l'orbite de la Terre
et en son périhélie à l'orbite de Vénus ; cette ellipse est décrite dans le même sens que celui dans lequel la Terre et