
La Renaissance du Loir-et-Cher
8
2 mai 2014
 
Département
L’histoire se passe du côté 
de Sancoins (Cher), dans 
les années 50-60. Odette 
et Marcel, coulent des jours 
heureux à la ferme, avec leurs 
deux enfants, Patrick et Bernard. 
Patrick, l’aîné, plutôt chétif, 
montre très tôt des prédispo-
sitions pour les études. Alors 
qu’à 3 ans, Bernard est un petit 
garçon adorable, qui sourit en 
permanence, et déjà un solide 
gaillard. Mais malgré les efforts 
de sa mère, il n’arrive pas 
devenir propre, et communique 
uniquement par onomatopées 
enfantines. Le médecin ne dia-
gnostique qu’un léger retard, 
et tout le monde laisse le gamin 
progresser à son rythme, tant 
qu’il fait des progrès. Et des pro-
grès il en fait. Sans cesse collé à 
son père, il s’intéresse à tout. Les 
champignons dans les bois, la 
pêche, mais surtout les travaux 
de la ferme. S’il commence par 
trier les œufs, il ne lâche pas les 
jupes de Marie, sa grand mère, 
l’inondant de questions. 
C’est au décès de celle-ci que 
Bernard se recroqueville dans la 
tristesse, et commençe à régres-
ser. L’instituteur, ne sachant que 
faire de cet élève qui ne peut 
accéder à la classe supérieure, 
mais ne cesse de grandir, dépas-
sant vite les autres d’une et de 
plusieurs têtes, trouve un arran-
gement pour le garder dans sa 
classe. 
Bernard se met à recouvrir les 
feuilles de son cahier de dessins 
colorés racontant les aventures 
de Paulus, exprimant grâce à 
quelques crayons de couleurs, 
ce qu’il ne peut exprimer autre-
ment. 
Arrive alors Mathilde, une 
« petite parigaude ». Elle se 
prend d’affection pour ce grand 
«Benard», que certains traitent 
de Berlaudiot, le nom que l’on 
donne par ici à l’idiot du village. 
Pendant qu’il lui fait découvrir 
les secrets de la forêt, elle le 
reprend sur ses fautes de lan-
gage. Et chaque récréation, elle 
le rejoint pour partager les aven-
tures de Paulus. 
Une belle leçon, à une 
époque où l’on pouvait vivre 
«normalement», tout en étant 
différent, simplement grâce à la 
tolérance de quelques-uns. 
L’auteur
Le berceau familial de Serge 
Camaille se situe dans le sud 
du Berry, aux alentours de 
Sancoins. C’est là, à Sancoins, 
puis à Grossouvre, et enfin à 
La Guerche, qu’il passera une 
enfance puis une adolescence 
des plus insouciantes. Il a été 
libraire, pigiste de presse et 
de diverses radios, notamment 
en Auvergne, et même chef de 
publicité pour des journaux. 
Aujourd’hui, à 56 ans, il a 
décidé de ne plus se consa-
crer qu’à l’écriture. C’est dans 
cette campagne, aux confins 
du Berry, du Bourbonnais et du 
Nivernais, le long de l’Aubois 
et du canal de Berry, qu’il puise 
en partie l’inspiration de ses his-
toires. «Le P’tit Berlaudiot» en est 
le premier opus. 
Laurence RICHER
Le P’tit Berlaudiot, aux éditions Marivole, 
collection «années 60». 
Le P’tit Berlaudiot
Un roman de Serge Camaille. 
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Le Minotaure
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+ Liz Van Deuq (1ère partie)
le 23 mai à 20h
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LES-CRAYONS
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Editeur : Cyril Greghi
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Société La Renaissance  
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3, rue d’Artois 41000 Blois. 
Cap. : 8.000 €. 
Gérant : Bernard Cattanéo. 
As. : Bernard Cattanéo, 
SN Courrier français, AD Blois.
de la semaine
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Bande annonce
 AVEC ZABOU BREITMAN, PASCAL ELBÉ, JACQUES GAMBLIN 
RÉALISÉ PAR ALEXANDRE ARCADY 
Elle est entrée dans une boutique de téléphonie sur 
le boulevard Voltaire. Elle a fait mine de s’intéresser 
aux nouveaux portables, a obtenu le numéro du 
vendeur et s’en est allée. Elle l’a rappelé dès le 
lendemain, lui a dit qu’elle voulait le revoir. Ilan ne 
s’est pas mé é. Il avait vingt-trois ans, la vie devant 
lui...
Comment pouvait-il se  douter qu’en rejoignant 
cette jolie  lle dans un café de la porte d’Orléans, il 
avait rendez-vous avec la mort ?
Le vendredi 20 janvier 2006, Ilan Halimi, choisi par 
le gang des Barbares parce qu’il était juif, est enlevé 
et conduit dans un  appartement  de Bagneux. Il y 
sera séquestré et torturé pendant trois semaines 
avant d’être jeté dans un  bois  par ses bourreaux. 
Retrouvé gisant nu le long d’une voie de chemin de 
fer à Sainte-Geneviève-des-Bois, il ne survivra pas à 
son calvaire.
Dans ce  lm, Ruth Halimi revient sur ces 24 jours 
de cauchemar. 24 jours au cours desquels elle 
aura reçu, elle et son mari, Didier, plus de six cents 
appels, des demandes de rançon dont le montant ne cessera de changer, des insultes, 
des  menaces, des photos de son  ls  supplicié... 24  jours d’angoisse de toute une famille, 
contrainte de garder le silence pour laisser travailler la police criminelle.
Mais le 36 Quai des Orfèvres ne sait pas à quels individus il a affaire. Personne ne mesure 
la haine antisémite qui habite les ravisseurs, et ne s’imagine qu’Ilan allait perdre la vie...
Au Cinéma Le 30/04/2014
24 JOURS
La vérité sur l’affaire Ilan Halimi
Artwork :
un film de
AleXAndRe ARCAdY
ALEXANDRE FILMS 
présente
avec
 SYRUS SHAHIDI  ALKA BALBIR  TONY HARRISSON  OLIVIER SITRUK  MATTHIEU BOUJENAH  OLIVIER BARTHÉLÉMY
d’après « 24 JOURS, LA VÉRITÉ SUR LA MORT D’ILAN HALIMI » de Ruth Halimi et Émilie Frèche paru aux Éditions Points
Scénario et dialogues ANTOINE LACOMBLEZ, ÉMILIE FRÈCHE et ALEXANDRE ARCADY
Musique ARMAND AMAR – Réalisation 2
ème
 équipe ALEXANDRE AJA – Photo GILLES HENRY – Décors TONY EGRY – Costumes ÉRIC PERRON – Montage MANU DE SOUSA
Assistant PASCAL MEYNIER – Casting PIERRE-JACQUES BENICHOU – Son CHRISTIAN FONTAINE, YVES MARIE OMNES, EMMANUEL AUGEARD – Directeur de Production OLIVIER SARFATI – Régie ATTILA EGRY 
Producteurs exécutifs CATHERINE GRANDJEAN et CLAUDE FENIOUX – Producteur associé FRÉDÉRIQUE DUMAS – Une coproduction ALEXANDRE FILMS – ORANGE STUDIO – NEW LIGHT FILMS
 Producteur délégué ALEXANDRE FILMS – Avec la participation de OCS, CINÉ+, TV5 MONDE, le soutien de la RÉGION ILE-DE-FRANCE et le soutien de la FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA SHOAH
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LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE ILAN HALIMI
Photo : 
© 
Etienne George