ARS - Version du 23/10/2014
MALADIE A VIRUS EBOLA
Rappels sur la maladie :
Il s'agit d'une maladie rare, souvent mortelle, causée par un virus.
Dans les pays ou sévit la maladie, il est possible d'être contaminé
directement par contact avec des animaux sauvages infectés, morts
ou vivants. Le virus est ensuite transmis de personne à personne
par le contact direct avec du sang ou d'autres fluides corporels
(comme la salive, l'urine ou les vomissures) provenant des malades
infectés. Les personnes malades décédées peuvent également
transmettre le virus.
Les premiers signes de la maladie fièvre, douleurs musculaires,
faiblesse, maux de tête et irritation de la gorge apparaissent,
soudainement, entre deux et vingt et un jours après l'exposition au
virus. La phase ultérieure de la maladie se caractérise par des
vomissements, des diarrhées, des éruptions cutanées. Des
hémorragies abondantes internes et extériorisées sont parfois
observées.
Il n'existe pas de vaccin autoriou de traitement valipour cette
maladie.
Pour plus d'informations :
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_le_point_sur_Ebola_7-08-14.pdf
En pratique :
En dehors des milieux de soins, dans les lieux d'accueil du public, il
n'y a pas de mesure spécifique à prendre : pas de masque, pas de
ports de gants
Une personne se présente devant vous, vous devez évaluer la
situation en posant trois questions simples :
1/ Avez-vous voyagé dans un pays à risque ?
Guinée, Sierra Leone, Liberia, RDC (province de l'Equateur)
2/ Si oui, depuis quand êtes-vous arrivé en France ?
Moins de 21 jours
3/ Si oui, avez-vous de la fièvre ?
Plus de 38°
En cas de réponse positive à ces trois questions
ou en cas de doute vous devez :
Isoler cette personne dans une pièce à l'écart des lieux de passage et
lui faire porter un masque chirurgical si possible
vérifier sa température (thermomètre sans contact)
protéger les intervenants en évitant tout contact avec le
patient
appeler le SAMU-15 pour réaliser une évaluation du cas
à l'issue de l'évaluation : le cas est exclu et peut rentrer dans
le circuit habituel de prise en charge, le cas est possible, il
devra être pris en charge par le Samu et on vous demandera
de relever l'identité des personnes ayant été en contact avec
ce cas
Une désinfection des locaux ne sera envisagée qu’en présence
de souillures par des liquides biologiques et en fonction des
résultats des examens biologiques
Sites utiles :
http://ebola.sante.gouv.fr
http://www.invs.sante.fr/
http://www.who.int/fr/
http://www.diplomatie.gouv.fr
ARS - Version du 23/10/2014
Risque de transmission :
La transmission du virus nécessite un contact direct avec une
personne infectée qui présente de la fièvre et le risque est plus
important si cette personne présente des signes graves de la maladie
tels que des vomissements, de la diarrhée ou des saignements.
Les situations les plus à risque sont le contact sans protection (soins)
avec le sang ou les liquides biologiques d’une personne infectée
présentant des signes graves de la maladie (vomissements, de la
diarrhée ou des saignements) ou avec leur corps en cas de décès
(rites funéraires). Il n'y a pas de transmission aérienne du virus.
La plupart des personnes infectées au cours des épidémies de
maladie à virus Ebola appartiennent à l'entourage familial ou aux
équipes soignantes.
Des contacts dans les lieux publics, avec des personnes ne
paraissant pas être malades, ne peuvent pas transmettre le virus
Ebola. On ne peut être contamien manipulant de l'argent ou des
provisions. Les moustiques ne transmettent pas le virus Ebola.
Le virus Ebola est fragile, il ne survit que très peu de temps sur des
surfaces inertes.
Une personne qui ne présente pas de signes de la maladie
ne peut pas transmettre le virus.
Au stade contagieux la maladie est très invalidante,
un malade atteint du virus Ebola est rarement
en état de se déplacer
Epidémiologie :
Les premiers cas de maladie à virus Ebola sont apparus en 1976 dans
l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre) et au Soudan.
Depuis, on a observé une vingtaine de foyers en Afrique centrale pour
lesquels un peu plus de 2300 cas ont été déclarés au total dont 70% de
décès1.
L'épidémie qui se déroule depuis mars 2014 en Afrique de l'Ouest est la
plus importante jamais connue. Au 19 octobre 2014, 9932 cas (probables,
confirmés et suspects) avec 4876 décès ont été notifiés à l'Organisation
mondiale de la santé1.
Depuis le 20 octobre 2014, le Nigéria ne fait plus partie des pays à risque.
Par ailleurs, les Etats-Unis et l'Espagne ont déclaré quatre cas confirmés,
dont un décès. Parmi ces cas, trois sont des cas secondaires survenus
chez des soignants ayant pris en charge des cas confirmés.
La République démocratique du Congo a également déclaré depuis le mois
d'août dernier des cas de maladie à virus Ebola (68 cas dont 49 décès).
Ce foyer reste localisé à la seule province de l'Equateur et n'est pas en
lien avec l'épidémie de l'Afrique de l'Ouest.
La progression rapide du nombre de cas en Afrique et l'envoi de
volontaires augmente le risque d'introduction de la maladie à virus Ebola
en France, mais les conditions de diffusion de cette maladie dans la
population générale ne sont pas réunies.
Pour plus d'informations : http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-
infectieuses/Fievre-hemorragique-virale-FHV-a-virus-Ebola/Point-epidemiologique-Ebola-
Afrique-de-l-Ouest
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