Troubles alimentaires et
alimentation désordonnée
Renseignements à l’intention des proches
et des amis
Il y a de l’aide.
Il y a de l’espoir.
Vous n’êtes pas seul.
Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
Page 2
Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
Il peut être traumatisant d’apprendre qu’un proche ou un ami est touc
par un trouble alimentaire. Vous pourriez vous sentir dépassé et très seul. Il
est important de ne pas oublier qu’il y a de l’aide, qu’il y a de l’espoir et que
beaucoup d’autres familles font face à des problèmes semblables. Les troubles
alimentaires sont des maladies traitables, et les connaissances sur les traitements
efficaces continuent à croître. Il y a des choses que vous pouvez faire pour aider
un proche, vous-même et les autres membres de la famille à traverser cette
période difficile.
Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
Page 3
Contenu du livret :
Ce n’est pas de votre faute. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Comment se sentent souvent les membres de la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Que peuvent faire les proches pour aider?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
Lecture recommandée pour les proches et les amis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Y a-t-il du soutien au Manitoba pour les proches et les amis? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Services de traitements publics…………………………………… ................7
Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
Page 4
Ce n’est pas de votre faute
Les troubles alimentaires peuvent toucher n’importe quelle famille. Personne ne souhaite avoir un trouble
alimentaire et personne n’est à blâmer. Les facteurs pouvant contribuer à des troubles alimentaires sont
variés et peuvent comprendre ce qui suit :
faire des régimes pour perdre du poids;
une prédisposition biologique;
une prédisposition génétique (à la dépression, à l’anxiété, à la toxicomanie, aux troubles alimentaires);
des expériences de vie traumatisantes;
de la difficulté à s’adapter aux transitions de vie;
une faible estime de soi;
une personnalité ayant des tendances perfectionnistes;
une gamme limitée de capacités d’adaptation;
les pressions pour répondre aux normes sociétales liées à la taille, à la forme ou au poids corporel, ou
à l’attractivité;
les pressions liées à l’athlétisme ou à la performance;
les préjugés envers le poids;
de nombreuses autres raisons qui ne sont peut-être pas énumérées ci-dessus.
Pour en savoir plus sur les symptômes et les types de troubles alimentaires ou sur l’alimentation désordonnée,
consultez le Guide de renseignements généraux à http://www.gov.mb.ca/healthyliving/mh/eatingdisorders.html.
Comment se sentent souvent les membres de la famille
Comme c’est le cas avec beaucoup de maladies, lorsqu’un proche est aux prises avec un trouble alimentaire,
des effets sont ressentis dans toute la famille. Les membres de la famille rapportent couramment une vaste
gamme d’émotions et de sentiments, notamment :
des sentiments de colère, pouvant être orientés vers la personne atteinte du trouble alimentaire ou
vers eux-mêmes pour ne pas être capables de résoudre le problème. À certains moments, la colère
peut aussi être dirigée vers les professionnels de la santé si on estime qu’ils n’aident pas la personne à
se rétablir assez rapidement;
une profonde préoccupation à l’égard de la personne ayant le trouble alimentaire. Il est difficile de
voir un proche ou un ami adopter des comportements autodestructeurs et de ne pas savoir
comment aider;
des sentiments de culpabilité. Les membres de la famille peuvent se demander ce qu’ils ont fait pour
contribuer au problème. La culpabilité peut être accentuée par les amis, les voisins et même les
fournisseurs de soins de santé qui peuvent laisser entendre que les parents doivent avoir fait quelque
chose de mal pour que ce trouble alimentaire se développe;
la peur de complètement perdre le proche ou l’ami ayant un trouble alimentaire, ce trouble ayant une
emprise de plus en plus forte sur sa vie;
des sentiments de méfiance et de conflit, car la personne ayant le trouble alimentaire peut avoir caché
ses comportements destructeurs à maintes reprises.
Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
Page 5
Que peuvent faire les proches pour aider?
Les proches et les amis peuvent faire plusieurs choses pour que leur attitude et leurs relations demeurent
aussi saines que possible.
À faire :
Maintenir une relation normale avec le proche ou l’ami, et éviter que cette relation devienne
uniquement axée sur le trouble alimentaire (p. ex., la nourriture a-t-elle été mangée ou non, du poids
a-t-il été pris ou perdu).
Comprendre que la personne peut ne pas être engagée à se rétablir et avoir peur de renoncer au
contrôle et aux rituels du trouble alimentaire.
Offrir des possibilités appropriées à l’âge pour la prise de décisions dans la vie de tous les jours
lorsque cela est possible, et encourager la personne à assumer la responsabilité de ses choix.
Encourager le proche à être évalué par un praticien ayant de l’expérience dans le domaine des
troubles alimentaires. Dans le cas d’un enfant ou d’un adolescent, insister pour cette évaluation.
Travailler avec un professionnel pour fixer des limites saines et sécuritaires aux activités physiques d’un
enfant ou d’un adolescent si celui-ci est mal nourri.
Comprendre qu’il n’y a pas de solution rapide et facile.
Collaborer avec les autres fournisseurs de soins.
Rechercher des moyens de fournir aux proches le soutien dont ils ont besoin (p. ex., aide individuelle
pour les proches, groupes de soutien à la famille).
Examiner vos sentiments et vos pensées concernant les troubles alimentaires et explorer votre
propre relation avec la nourriture.
Prendre du temps pour vous-même, votre conjoint, vos amis et les autres membres de la famille.
Prendre le temps de s’occuper de soi : se reposer, éviter les soucis et s’amuser.
Afin d’aider la famille à fonctionner, soyez aussi positif que possible, et pour minimiser les conflits par rapport à la
nourriture et à l’alimentation, évitez ce qui suit :
À ne pas faire :
Peser et mesurer les gens et la nourriture. Au lieu de cela, trouver d’autres moyens de mesurer la
santé. Se reporter aux signaux internes, à l’attention consciente ou aux questions intuitives.
Contraindre ou forcer une personne à manger, puisque cela peut être contre-productif. Être ferme et
assuré, mais sans forcer la personne. Consulter une équipe de traitement pour obtenir des conseils.
Passer une quantité inhabituelle de temps à répondre aux préférences ou aux peurs individuelles.
Faire un commentaire lorsqu’une personne semble manger beaucoup.
Rendre l’apparence, la santé, le poids, les réalisations ou tout autre attribut d’une personne condition-
nels à l’approbation ou à l’amour.
Axer les célébrations familiales sur la nourriture. Essayer d’opter pour des activités et des événements
qui ne sont pas centrés sur les repas ou la nourriture.
Faire des commentaires – positifs ou négatifs – sur l’apparence ou le poids, que ce soit à propos des
autres ou de soi-même.
1 / 8 100%