Troubles alimentaires et alimentation désordonnée
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Que peuvent faire les proches pour aider?
Les proches et les amis peuvent faire plusieurs choses pour que leur attitude et leurs relations demeurent
aussi saines que possible.
À faire :
• Maintenir une relation normale avec le proche ou l’ami, et éviter que cette relation devienne
uniquement axée sur le trouble alimentaire (p. ex., la nourriture a-t-elle été mangée ou non, du poids
a-t-il été pris ou perdu).
• Comprendre que la personne peut ne pas être engagée à se rétablir et avoir peur de renoncer au
contrôle et aux rituels du trouble alimentaire.
• Offrir des possibilités appropriées à l’âge pour la prise de décisions dans la vie de tous les jours
lorsque cela est possible, et encourager la personne à assumer la responsabilité de ses choix.
• Encourager le proche à être évalué par un praticien ayant de l’expérience dans le domaine des
troubles alimentaires. Dans le cas d’un enfant ou d’un adolescent, insister pour cette évaluation.
• Travailler avec un professionnel pour fixer des limites saines et sécuritaires aux activités physiques d’un
enfant ou d’un adolescent si celui-ci est mal nourri.
• Comprendre qu’il n’y a pas de solution rapide et facile.
• Collaborer avec les autres fournisseurs de soins.
• Rechercher des moyens de fournir aux proches le soutien dont ils ont besoin (p. ex., aide individuelle
pour les proches, groupes de soutien à la famille).
• Examiner vos sentiments et vos pensées concernant les troubles alimentaires et explorer votre
propre relation avec la nourriture.
• Prendre du temps pour vous-même, votre conjoint, vos amis et les autres membres de la famille.
• Prendre le temps de s’occuper de soi : se reposer, éviter les soucis et s’amuser.
Afin d’aider la famille à fonctionner, soyez aussi positif que possible, et pour minimiser les conflits par rapport à la
nourriture et à l’alimentation, évitez ce qui suit :
À ne pas faire :
• Peser et mesurer les gens et la nourriture. Au lieu de cela, trouver d’autres moyens de mesurer la
santé. Se reporter aux signaux internes, à l’attention consciente ou aux questions intuitives.
• Contraindre ou forcer une personne à manger, puisque cela peut être contre-productif. Être ferme et
assuré, mais sans forcer la personne. Consulter une équipe de traitement pour obtenir des conseils.
• Passer une quantité inhabituelle de temps à répondre aux préférences ou aux peurs individuelles.
• Faire un commentaire lorsqu’une personne semble manger beaucoup.
• Rendre l’apparence, la santé, le poids, les réalisations ou tout autre attribut d’une personne condition-
nels à l’approbation ou à l’amour.
• Axer les célébrations familiales sur la nourriture. Essayer d’opter pour des activités et des événements
qui ne sont pas centrés sur les repas ou la nourriture.
• Faire des commentaires – positifs ou négatifs – sur l’apparence ou le poids, que ce soit à propos des
autres ou de soi-même.