Population pédiatrique :
- Enfants de 6 à 12 ans :
Un demi comprimé (25 mg) toutes les 3 à 4 heures selon les besoins. La dose maximale est de 200 mg par jour.
- Enfants de 1 à 6 ans :
Vu la dose recommandée, la forme parentérale peut être considérée comme la plus appropriée.
4.3 Contre-indications
- Lésions crâniennes, élévation de la pression intracrânienne, autres lésions cérébrales.
- Insuffisance respiratoire.
- Douleurs abdominales d'étiologie inconnue.
- Affections convulsives, delirium tremens.
- Hypersensibilité à la pentazocine ou à un des excipients.
- FORTAL ne peut être administré en association avec un IMAO ou pendant les 14 jours qui précèdent ou qui suivent un traitement
par IMAO.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le bisulfite de sodium, un excipient présent dans les comprimés peut entraîner des réactions de type allergique comprenant des
symptômes anaphylactiques et des crises d’asthme d’intensité modérée à sévère chez des patients sensibles.
L’utilisation de pentazocine doit s’accompagner d’une surveillance de l’intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction
respiratoire, de manière d’autant plus rapprochée qu’il s’agit d’une douleur aiguë et que l’instauration du traitement est récente. La
somnolence constitue un signe d’appel de décompensation respiratoire.
La pentazocine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants :
- Sujets âgés : Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques, mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou d’ordre
digestif, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie
initiale de moitié.
Une pathologie urétroprostatique, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.
- Troubles mictionnels : Il existe un risque de dysurie ou de rétention d’urine, notamment en cas de pathologie urétroprostatique
préexistante.
- Constipation : Il est impératif de rechercher et de prendre en charge toute constipation ou un syndrome occlusif avant et pendant le
traitement.
- Patients atteints de porphyrie : une attention particulière est requise en cas d’administration de pentazocine à de tels patients car
elle peut provoquer une crise aiguë de porphyrie chez des patients sensibles.
- Patients avec affection respiratoire : en raison du risque de dépression respiratoire lié au traitement par agoniste opiacé, une
attention particulière est requise lors de l’administration de pentazocine à des patients souffrant de troubles respiratoires tels qu’asthme
bronchique, dépression respiratoire confirmée, réserve respiratoire limitée et affections respiratoires obstructives. Si le patient prend
déjà un médicament qui provoque une dépression respiratoire, une diminution de la dose peut s’avérer nécessaire.
- Patients avec affection cardio-vasculaire : la pentazocine peut accroître la pression sanguine, via une libération possible de
catécholamines endogènes. Une attention particulière est donc requise dans les cas où des perturbations de la résistance vasculaire et
de la pression sanguine sont particulièrement indésirables comme dans la phase aiguë de l’infarctus myocardique .
- Patients avec insuffisance hépatique ou rénale : le métabolisme de la pentazocine peut être réduit en cas d’insuffisance hépatique
marquée avec accentuation consécutive des effets indésirables. Des précautions sont également requises en cas d’insuffisance rénale.
- Lésion tissulaire au point d’injection : une sclérose de la peau, des tissus sous-cutanée voire du muscle sous-jacent a été observée
aux sites d’injection chez des patients traités à de multiples reprises par du lactate de pentazocine. Dès lors, si des injections
journalières fréquentes sont nécessaires pendant des périodes prolongées, la voie intramusculaire est préférable à la voie sous-cutanée.
Pour réduire le risque de lésion tissulaire locale, on variera systématiquement les sites d’injection.
- Autres conditions requérant des précautions : hypothyroïdie, insuffisance cortico-adrénalienne, hypertrophie prostatique, maladie
intestinale inflammatoire ou obstructive, syndromes abdominaux aigus d’étiologie inconnue, cholécystite, pancréatite, coronaropathie,
artériosclérose, cachexie et patients âgés.