Lettre d`information bimestrielle de l`Association française pour l

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Lettre d’information bimestrielle de l’Association française pour l’avancement des sciences
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N° 2012-1 (janv.-fév. 2012)
SOMMAIRE
clic
ÉDITORIAL
clic
ACTUALITÉS DE L’AFAS
Assemblée générale de l’AFAS
Vidéos, comptes rendus de nos activités
clic
AGENDA DE L’AFAS
clic
BRÈVES
Il pleut des planètes
Actualités sur l’hépatite E
Le virus Schmallenberg en Europe : une maladie émergente chez les ruminants
Le resvératrol : une molécule à la mode
clic
EXPOSITIONS
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ÉDITORIAL
La moitié de l’année scolaire s’est déjà écoulée et l’on peut faire un bilan à mi-chemin de nos activités.
Notre collaboration avec le Conservatoire national des arts et métiers s’est poursuivie de manière très satisfaisante, aussi bien en ce qui concerne les
« Rencontres du Café des techniques » que « Paroles d’auteurs », dont la dernière séance a été l’occasion d’entendre un ancien vice-président de notre
Association : Yves Lancelot. Rappelons que vous pourrez facilement voir ou podcaster ces manifestations en vous rendant sur notre site Internet
(www.afas.fr, puis onglets Activités, Activités passées).
Satisfaisante aussi est notre collaboration avec Universcience, au Palais de la découverte. Dans le cadre de « Sciences en débats », deux séances ont
été consacrées à divers aspects des besoins énergétiques et des moyens d’y faire face, avec des intervenants de haut niveau et un auditoire attentif et
participatif.
Dans ce numéro d’AFAS Infos, vous pourrez trouver l’habituelle revue des expositions en cours dans notre pays, ainsi que différents courts articles.
L’un vous donne des nouvelles du ciel : soupçonnées depuis longtemps, mais observées seulement depuis peu, les planètes extrasolaires se comptent
maintenant par centaines : en 2011, on en a trouvé en moyenne une tous les deux jours !
Deux autres articles vous informeront sur les progrès en matière de médecine vétérinaire, qui, vous le verrez, intéressent aussi la santé humaine.
Enfin, un dernier article se penche sur les propriétés d’un végétal étroitement lié aux civilisations méditerranéennes, la vigne, et plus précisément sur
un composé qui retiendra certainement votre attention : le resvératrol.
Je me permets de rappeler à tous les membres de l’AFAS que notre assemblée générale se tiendra le 31 mars. Mon mandat de président prendra alors
fin et ce sera pour moi l’occasion de remercier tous ceux qui, durant ces trois années, ont contribué à la vie de l’AFAS et de souhaiter bonne chance à
ceux qui prendront en main son avenir.
Alain Foucault
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ACTUALITÉS DE L’AFAS
Assemblée générale de l’AFAS
L’Assemblée générale des membres de l’AFAS se réunira le samedi 31 mars 2012 à 17h au Palais de la découverte, avenue Franklin-D. Roosevelt,
75008 Paris, avec l’ordre du jour suivant :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Élections au Conseil d’administration pour 2012
Rapport moral exercice 2011
Rapport financier exercice 2011
Budget exercice 2012
Cotisation 2013
Questions diverses
La convocation et le matériel de vote par correspondance seront adressés aux membres dans les délais statutaires.
L’assemblée générale sera précédée, de 15h à 16h30, d’une rencontre de « Sciences en débats » qui aura pour thème : « Faire de la chaleur… et
l’économiser » (voir pages « Agenda »).
Vidéos, comptes rendus de nos activités
Nous vous rappelons que les vidéos des rencontres du Café des techniques et de Paroles d’auteurs peuvent être visionnées en ligne sur le site du
Musée des arts et métiers (liens à partir de la page « Activités passées » de notre site : http://www.afas.fr/Activites/activitespassees.php3)
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AGENDA DE L’AFAS
Jeudi 1er mars 2012, 18h30 à 20h (Musée des arts et métiers)
En partenariat avec le Musée des arts et métiers
Inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à [email protected]
Dans le cadre de l’exposition Radio : ouvrez grand vos oreilles ! présentée du 28 février au 2 septembre 2012 au Musée des arts et métiers, en
partenariat avec Radio France et l’Ina
PAROLES D’AUTEURS
Le poste à transistors à la conquête de la France
avec Elvina Fesneau, historienne des médias, auteur de l'ouvrage Le poste à transistors à la conquête de la France. La radio
nomade (1954-1970) (Ina éditions)
Dans les années cinquante, personne n’envisage sérieusement que le poste à transistors puisse un jour trouver suffisamment
d’acheteurs pour assurer sa pérennité économique, et devenir le compagnon domestique qui « suit l’auditeur » au gré de ses
déplacements. Pourtant, celui-ci gagne en notoriété plaçant la France, en moins de quinze ans, au premier rang des pays
européens utilisateurs. Son influence sur les mœurs socioculturelles, économiques et politiques est devenue rapidement
primordiale.
Pourquoi le poste à transistors est-il devenu l’acteur d’une véritable saga dans un laps de temps aussi court ? Quels sont les
facteurs qui ont contribué à la réussite du « petit baladeur » en France, au point que celui-ci devienne un véritable compagnon
toujours à portée de main et d’oreilles ? L’histoire de la diffusion de cet objet « nomade » inséparablement lié à la vie
quotidienne d’une majorité de Français permet de mieux appréhender le développement des nouveaux moyens de réception de
la radio à l’ère du numérique.
Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique
Samedi 10 mars 2012, 15h à 16h30 (Palais de la découverte)
En partenariat avec Universcience
Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles
SCIENCES EN DÉBATS
De l’énergie pour nos moteurs
Nous n’avons encore rien trouvé de plus commode pour faire fonctionner nos moteurs que les carburants liquides. Faciles à transporter et à stocker,
ils concentrent une grande énergie sous un faible volume. Aujourd’hui, le pétrole compte pour plus de 40 % dans la consommation mondiale
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d’énergie, c’est dire l’importance qu’il a, non seulement dans le domaine des transports, mais aussi dans celui de la géopolitique, ses sources, qui se
tariront un jour, étant très inégalement réparties dans le monde. Mais d’autres carburants existent, artificiels ceux-là, les biocarburants qui posent
d’autres problèmes en matière agricole. De plus, l’électricité pointe son nez, qu’il faudra alors produire si cette tendance se confirme. Quels
pronostics pour demain ?
Avec Georges Descombes, professeur au Cnam, chaire de turbomachines et moteurs - Pascal Manuelli, Département marketing produits
pétroliers Total - André Prieur, directeur du Centre de résultats transports à l’IFP Energies nouvelles (IFPEN)
Jeudi 15 mars 2012, 18h30 à 20h (Musée des arts et métiers)
En partenariat avec le Musée des arts et métiers
Inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à [email protected]
CAFE DES TECHNIQUES
Impression 3D : une nouvelle dimension dans la fabrication
Fabriquer des objets, rapidement et à la demande, grâce à l’impression 3D, fait déjà partie de notre quotidien. Les technologies permettent
aujourd’hui de matérialiser un objet modélisé en 3D, obtenu avec un scanner ou conçu par conception et fabrication assistées par ordinateur
(CFAO). Ces méthodes dites additives fonctionnent par ajouts de matière, couche par couche, associant parfois plusieurs matériaux (plastique, cire,
métal...). Très utiles pour réaliser des pièces rares ou sur mesure, elles autorisent également la conception de formes qui seraient très difficiles à
façonner avec une machine-outil classique.
Initialement réservées aux professionnels pour la réalisation de prototypes, elles produisent aujourd’hui des pièces fonctionnelles et deviennent
progressivement accessibles aux amateurs « bidouilleurs de la 3D ». Des machines de plus en plus petites et de moins en moins chères arrivent sur
le marché. Les services d’impression 3D en ligne se développent et proposent aux internautes de concrétiser leurs créations à partir d’un fichier
numérique.
Comment garantir la qualité de fabrication tout au long de la chaîne de production, depuis l’acquisition des données jusqu’à la réalisation ? Dans
quelle mesure cette dématérialisation bouleverse-t-elle le mode de production des objets ? Quelles sont les applications les plus prometteuses dans
ce domaine ?
Avec François Brument, designer, enseignant à l'ENSCI / Les Ateliers (Paris) et l'ESADSE (Saint-Etienne) - Clément Moreau, cofondateur de
Sculpteo - Georges Taillandier, président de l'Association française de prototypage (AFPR)
Présentation de l’imprimante Extru 3D proposée par la société Multistation
Rencontre animée par Nathalie Milion, journaliste scientifique
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Samedi 31 mars 2012, 15h à 16h30 (Palais de la découverte)
En partenariat avec Universcience
Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles
SCIENCES EN DÉBATS
Faire de la chaleur… et l’économiser
La chaleur nous est indispensable et, pour la produire, nous avons recours à des techniques très diverses et notamment l’utilisation des
combustibles fossiles, de l’électricité, de l’énergie solaire, de la géothermie. La plupart présentent des inconvénients évidents dont le plus important,
à moyen terme, est sans doute l’émission de gaz à effet de serre. Peut-on imaginer quelle sera l’évolution de ces utilisations ? Et, avant tout, n’est-il
pas raisonnable de réutiliser et de ne pas laisser s’échapper ces précieuses calories plutôt que de les produire à grands frais ? Cette tendance
semble en effet prendre aujourd’hui de l’importance.
Jeudi 5 avril 2012, 18h30 à 20h (Musée des arts et métiers)
En partenariat avec le Musée des arts et métiers
Inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à [email protected]
PAROLES D’AUTEURS
Les flops technologiques. Comprendre les échecs pour innover
avec Nicolas Nova, chercheur et consultant à Near Future Laboratory, auteur de l'ouvrage Les flops technologiques. Comprendre les échecs pour
innover, FYP éditions
Pourquoi le visiophone n’est-il jamais parvenu à s’imposer au domicile ? Pourquoi personne ne possède le réfrigérateur
intelligent dont on nous a si souvent vanté les mérites ? Ces innovations promettaient pourtant de révolutionner notre
quotidien ! Si nous n‘entendons que rarement parler des nombreux prototypes qui restent confinés entre les murs des
laboratoires, nous assistons plus régulièrement à des « one shots » sans avenir, médiatisés puis abandonnés car les usages ne
suivent pas : concepts-cars trop futuristes, gadgets dont on ne saisit pas l’intérêt ou technologies « trop en avance sur leur
temps ».
Les idées de projets innovants font souvent l’objet de multiples déclinaisons qui ne voient jamais le jour, jusqu’au moment où
un des produits de la « lignée technique » rencontre le succès grâce à son appropriation par les usagers. Les causes des flops
technologiques sont complexes et la réussite peut succéder à une série d’échecs, les inventions étant en général utilisées pour
des usages pour lesquels elles n’avaient pas été conçues au départ. Analyser ses propres erreurs n’est pas toujours aisé, ce
qui rend d’autant plus difficile l’exploration collective des échecs passés. Pourtant, l’étude des expérimentations ratées permet
non seulement de dédramatiser les échecs, mais surtout de reconnaître un droit à l’erreur, primordial pour innover.
Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique
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Jeudi 19 avril 2012, 18h30 à 20h (Musée des arts et métiers)
En partenariat avec le Musée des arts et métiers
Inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à [email protected]
Dans le cadre de l’exposition Radio : ouvrez grand vos oreilles ! présentée du 28 février au 2 septembre 2012 au Musée des arts et métiers, en
partenariat avec Radio France et l’Ina
CAFE DES TECHNIQUES
La radio fait sa révolution numérique
La radio était encore récemment un média hertzien écouté en direct sur un poste dédié. Avec l’arrivée de la radio numérique, webradio et bientôt
radio numérique terrestre RNT, de nouveaux acteurs, de nouveaux medias et de nouveaux usages apparaissent.
La radio numérique via Internet se développe depuis dix ans, même si ses modèles économiques restent encore à affiner. La possibilité d’écoute en
différé, et l’abandon progressif du poste à transistor au profit de l’accès via l’ordinateur entraînent une modification de la relation aux auditeurs et
de l’audience notamment vis-à-vis des jeunes. Radio, télé et presse écrite… les médias traditionnels convergent ainsi sur le Web, « média des
médias ».
En revanche, la RNT, équivalent radio de la TNT, cherche encore ses marques. Si les démonstrations se multiplient, aucune date d’extinction de la
radio analogique n’a pour l'instant été annoncée en France. Meilleur son, nouvelles stations, large couverture du territoire, possibilité d’agréger des
données associées… Les avantages annoncés sont multiples, mais le projet tarde à se mettre en place. Il doit faire face à plusieurs difficultés de
taille : développement des émetteurs, financement du passage à la RNT, sans oublier le renouvellement de l’ensemble des postes de réception…
Comment le paysage radiophonique évolue-t-il ? Quelles sont les perspectives apportées par le numérique ? Quelles sont les attentes des
auditeurs ?
Avec Nicolas Becqueret, membre du GRER, Groupe de recherches et d’études sur la radio - Philippe Chapot, fondateur du salon Le RADIO et
secrétaire général de l'Association pour la radio numérique DR France - Hervé Glevarec, directeur de recherche au CNRS, Laboratoire
communication et politique - Jean-Michel Kandin, directeur général adjoint, chargé des techniques et des technologies nouvelles, Radio France
Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique
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BRÈVES
Il pleut des planètes
L’année 2011 aura été une année exceptionnelle pour la détection de planètes extrasolaires ! Pas moins de 188 exoplanètes ont été répertoriées en
2011, contre seulement 114 en 2010 qui était déjà une année record. Et 2012 commence très fort, avec déjà 38 détections en janvier seulement.
On connaît maintenant 755 planètes extrasolaires, réparties dans plus de 610 systèmes planétaires dont plus de 110 sont multiples, le record étant
6 planètes autour de la même étoile (deux cas ont été identifiés).
Des dizaines d’équipes dans le monde chassent les planètes avec différentes méthodes et instruments, au sol ou dans l’espace. Parmi elles, la
mission KEPLER de la NASA se révèle très productive. A l’instar de la mission CoRoT du CNES, Kepler cherche à mesurer la petite diminution de la
brillance d’une étoile lorsque sa planète passe devant, vu de la Terre, donnant ainsi accès à la taille de la planète en transit. Depuis la mi-2009,
Kepler surveille plus de 150 000 étoiles dans les constellations du Cygne et de la Lyre ; il a déjà confirmé 61 planètes et annoncé 2326 candidatesplanètes. Car en effet, il faut utiliser d’autres moyens et méthodes pour confirmer que l’effet de diminution de brillance est bien dû à une planète.
Jusqu’à maintenant, la confirmation était apportée par la méthode des vitesses radiales, qui mesure le décalage spectral « Doppler » de l’étoile
induit par la présence de la planète. En plus, cette méthode donne accès à la masse de la planète, mais elle est très coûteuse en temps
d’observation. Grâce à l’impressionnante qualité des observations de Kepler, une autre technique devient possible. S’il y a plusieurs planètes autour
de la même étoile, les interactions gravitationnelles entre ces planètes provoquent l’accélération de certaines et le freinage d’autres sur leurs
orbites. Cela entraîne donc des variations dans les périodes orbitales de chaque planète, que Kepler détecte et mesure en observant plusieurs
transits successifs, y compris sur des étoiles plus faibles et plus lointaines que celles aujourd’hui accessibles par la méthode des vitesses radiales.
C’est ainsi que la confirmation des candidates-planètes « Kepler » s’en trouve accélérée : tout récemment, onze nouveaux systèmes planétaires
abritant 26 planètes ont été confirmés (Nature, 26 janvier 2012). 15 d’entre elles ont des tailles comprises entre celles de la Terre et de Neptune.
Toutes sont plus proches de leur étoile que Vénus l’est du Soleil, avec des périodes orbitales entre 6 et 143 jours. En particulier, l’étoile Kepler-33
possède 5 planètes dont les rayons vont de 1,8 à 5,4 fois celui de la Terre, toutes étant bien plus proches de leur étoile que Mercure l’est du Soleil.
Toujours en janvier 2012, Kepler a battu un record : les trois plus petites planètes extrasolaires jamais détectées, qui orbitent autour de l’étoile
naine rouge – KOI-961, bien plus petite et plus froide que le Soleil et située à environ 130 années-lumière. Leurs rayons sont de 0,57, 0,73 et 0,78
fois celui de la Terre. La plus petite a environ la taille de Mars et 0,9 fois la masse de la Terre ; la plus grande, 2,9 masses terrestres. C’est un
système semble-t-il plus proche en taille de Jupiter et ses Lunes que du Système solaire. On pense que ces trois planètes sont rocheuses comme la
Terre, mais elles sont si proches de leur étoile (périodes orbitales de moins de deux jours) qu’elles sont trop chaudes pour être dans la zone
habitable où l’eau pourrait être liquide.
Il est intéressant de noter que cette découverte a été faite à partir d’observations Kepler rendues publiques. Tout un chacun peut en effet récupérer
des données publiques de Kepler et avoir la chance de trouver des transits planétaires passés inaperçus par l’équipe de Kepler. Il est en effet
impossible à quelques individus d’examiner les quelques 150 000 courbes de lumière publiées tous les trimestres dans la base de données de
Kepler. C’est ce qu’on appelle maintenant la « science citoyenne ». Ces chasseurs de planètes peuvent ensuite collaborer avec des astronomes
professionnels pour confirmer la détection. Et effectivement, les deux premières candidates-planètes identifiées par le public avec les données
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d’archives publiques Kepler sont en cours de publication. D’autres domaines de l’astrophysique s’ouvrent ainsi aux citoyens, par exemple pour
déterminer la morphologie des millions de galaxies enregistrés par les grands relevés actuels.
Tous ces résultats de Kepler montrent à nouveau la grande diversité des systèmes planétaires dans notre Galaxie et la probable existence d’un
grand nombre de planètes rocheuses. C’est justement ce que vient d’étayer une équipe internationale nombreuse conduite par des Français, en
utilisant une méthode radicalement différente : les microlentilles gravitationnelles. Il s’agit d’un effet (calculé par Einstein en 1936) d’amplification
de la lumière d’une étoile d’arrière-plan par le champ de gravité d’un objet massif situé sur la ligne de visée. Si cet objet agissant comme une
lentille est une étoile possédant une planète dont l’orbite est vue par la tranche depuis la Terre, alors la planète elle-même peut avoir un effet
détectable se superposant à l’augmentation de luminosité de l’étoile d’arrière-plan.
Les microlentilles sont un outil très puissant pour détecter des exoplanètes qui ne pourraient pas être trouvées par les autres méthodes. Il est
remarquable aussi de constater qu’une telle détection se fait sans aucun photon du système planétaire ! Cependant, il faut avoir la chance de
tomber sur un alignement de l’étoile d’arrière-plan et de l’étoile-lentille, vu de la Terre, ce qui est extrêmement rare. Pour « compenser » cette
rareté, il est nécessaire de surveiller des millions d’étoiles, ce que faisait le projet français EROS, qui a détecté la première microlentille
gravitationnelle en 1993 (simultanément avec le projet américain MACHO), et continue de faire l’expérience polono-américaine OGLE (Optical
Gravitational Lensing Experiment). Puis, lorsqu’une microlentille est détectée, un réseau de télescopes tout autour du monde (Australie, Chili,
Afrique du Sud) mis en place par la collaboration PLANET (Probing Lensing Anomalies NETwork) effectue le suivi photométrique de l’événement
microlentille dans l’espoir de détecter l’effet supplémentaire dû à une planète. Plus de dix exoplanètes ont déjà été détectées de cette façon. Les
informations concernant ces planètes détectées ont été combinées avec le nombre considérable de « non-détection » constaté après six années
d’observation. A l’issue d’une analyse statistique sophistiquée, le résultat est tombé : une étoile étudiée sur six héberge une planète dont la masse
est semblable à celle de Jupiter, la moitié des étoiles ont des planètes de la masse de Neptune et deux tiers ont des super-Terres (entre deux et dix
masses terrestres). Le programme PLANET permet de détecter des planètes situées à une distance de leur étoile comprise entre 75 millions de
kilomètres et 1,5 milliard de kilomètres (dans le Système Solaire cet intervalle comprendrait toutes les planètes de Vénus à Saturne) et ayant une
masse allant de cinq masses terrestres à dix fois celle de Jupiter. Finalement, la conclusion générale qui a été publiée (Nature, 12 janvier 2012) : le
nombre moyen de planètes en orbite autour d’une étoile de la Voie lactée est très probablement plus grand que un, les planètes les moins massives
devant être plus courantes que les plus massives.
Nous savons donc maintenant que les planètes sont la règle plutôt que l’exception, et qu’il y a semble-t-il des milliards de planètes de masse
comparable à celle de la Terre en orbite autour des étoiles de la Voie lactée.
Giordano Bruno avait raison !
R. Ferlet
Actualités sur l’hépatite E
Le virus de l'hépatite E fait partie de la famille des Hepeviridae et comprend quatre génotypes majeurs infectant de nombreux animaux dont le
génotype 3 zoonotique (le génotype 4 peut être aussi concerné). Il s'agit du seul virus causant une hépatite rencontré dans l'homme et les animaux. A
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la différence du virus de l'hépatite E des volailles, non zoonotique, à l'origine d'un « syndrome
hépatite-splénomégalie », les virus zoonotiques de l'hépatite E ne provoquent pas de maladie
chez les animaux réservoirs domestiques et sauvages. Ces réservoirs de virus sont le porc (31 à
65 %), le sanglier (25 % des sangliers en Italie) et le cerf. D'autres espèces comme le lapin, la
mangouste ou le rat sont aussi concernées. Cette zoonose est due à la consommation de produits
tels que la viande ou le foie de sanglier, de cerf ou de porc (en particulier de foie de porc) crus ou
insuffisamment cuits.
L’hépatite E fut d'abord considérée en tant que problème émergent majeur dans certains pays
asiatiques en voie de développement où les mesures d’hygiène sont médiocres. Ce n'est plus le
cas à l'heure actuelle car ce virus est largement distribué dans les pays développés où la maladie
humaine est observée sous une forme sporadique à la différence des cas enzootiques d'origine
hydrique rencontrés dans les autres pays.
En France, comme dans les autres pays, ce virus est présent dans de nombreux élevages porcins
(cf. figure ci-contre [1]) mais aussi chez le sanglier. Selon Colson et al. [2], la plus forte
prévalence des cas d'hépatite dans le sud de la France serait liée à la consommation des figatelli
(ou figatelles, saucisses corses) contenant du foie de porc insuffisamment cuit. De même,
l'importante prévalence d'anticorps IgG dirigés contre ce virus chez des donneurs de sang dans la
région Midi-Pyrénées (52,2 %) serait liée aux pratiques alimentaires de cette région, en
particulier la viande de gibier ou de porc insuffisamment cuite. Par ailleurs, le risque ultérieur de
transmission iatrogène de cette affection a été observé soit par transfusion, soit lors de
transplantation hépatique.
Au Centre hospitalier universitaire de Toulouse, Legrand-Abravanel et al. [3] estiment que le Distribution géographique du virus de l'hépatite E en France
risque d'acquérir cette virose après transplantation d'organe est de 3,2 pour 100 par an. Nous chez l'Homme et les élevages porcins (2008-2009) [1]
devons être conscients que l'hépatite E est un problème émergent pour la santé publique. Pour
cette raison, il importe de favoriser les moyens de diagnostic de cette affection chez l'animal pour mieux évaluer et prévenir cette zoonose (on ne
trouve que ce que l'on cherche). Une meilleure connaissance du rôle de réservoir que jouent les animaux sauvages et domestiques dans la
contamination de l'Homme est nécessaire. De même, une attention particulière doit être portée sur les filières de production alimentaire, qu'elles soient
industrielles ou artisanales.
J. Brugère-Picoux
Références
1. BOUQUET J., TESSE S., LUNAZZI A., ELOIT M., ROSE N., NICAND N., PAVIO N. 2011. Close similarity between sequences of hepatitis E virus recovered from humans and Swine, France, 20082009. Emerg Infect Dis, 17: 2019-2025.
2. COLSON P., BORENTAIN P., QUEYRIAUX B., KABA M., MOAL V., GALLIAN P., HEYRIES L., RAOULT D., GEROLAMI R. 2010. Pig liver sausage as a source of hepatitis E virus transmission to humans.
J Infect Dis, 202: 825-34.
3. LEGRAND-ABRAVANEL F., KAMAR N., SANDRES-SAUNE K., LHOMME S., MANSUY J.M., MUSCARI F., SALLUSTO F., ROSTAING L., IZOPET J. 2011. Hepatitis E virus infection without reactivation in solidorgan transplant recipients, France. Emerg Infect Dis.17:30-37. (doi:10.3201/eid1701.100527)
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Le virus Schmallenberg en Europe : une maladie émergente chez les ruminants
Pendant l'été 2011 les éleveurs et les vétérinaires de Rhénanie du Nord-Wesphalie et des Pays-Bas ont signalé une nouvelle maladie survenant dans
des élevages de bovins laitiers. Les symptômes observés (hyperthermie dépassant 40 °C, diminution de la production lactée, diarrhée aqueuse et
parfois un avortement) ne durent que quelques jours et la guérison est observée (seules des séquelles seront signalées ultérieurement du fait de
l'action tératogène de l'agent causal). Très rapidement, en novembre 2011, l'agent causal a été identifié par le Friedrich-Loeffler-Institut (FLI) à partir
de prélèvements provenant d'une ferme près de la ville de Schmallenberg en Allemagne1: il s'agit d'un orthobunyavirus du sérogroupe Simbu qui
comprend les virus Aino (rencontré chez les ruminants lors d'avortements et de malformations fœtales en Australie et au Japon), Shamonda et
Akabane, ce dernier étant le plus connu pour son action principalement tératogène chez les ruminants (et les équidés) en Asie, au Moyen-Orient et en
Afrique de l'Est. C'est pourquoi le virus fut tout d'abord dénommé « Akabane-like » puis Schmallenberg. Il est vraisemblablement transmis par un
vecteur qui pourrait être un Culicoïdes (comme pour la fièvre catarrhale ovine il y a quelques années dans ces mêmes localisations) ou un moustique.
Le 16 décembre 2011, les Pays-Bas signalent pour la première fois l'action tératogène de ce virus (torticolis, hydrencéphalie, arthrogrypose,
raccourcissement des tendons du jarret) dans une vingtaine d'élevages ovins depuis le 1er décembre. On découvrira plus tard que le virus provoque
aussi des avortements, une mortinatalité et des momifications très similaires à celles décrites avec la maladie d'Akabane (syndrome arthrogryposehydrencéphalie). Puis, progressivement, ce virus est identifié chez de nombreux ruminants non seulement en Allemagne et aux Pays-Bas mais en
Belgique, au Royaume-Uni puis en France.
Dès le 20 décembre, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement
et du travail (ANSES) diffusent un bulletin d'information sur ce virus et signalent que le laboratoire de virologie associé « ANSES-Ecole nationale
vétérinaire d'Alfort » dirigé par notre confrère Stephan Zientara peut recevoir des prélèvements pour l'identification du virus en PCR en temps réel.
Dès le 4 janvier 2012, la DGAL met en place un dispositif de surveillance clinique (surveillance évènementielle) permettant de déceler cette affection
émergente et non réglementée en France métropolitaine, en lien avec l’ensemble des partenaires de la Plate-forme de surveillance
épidémiologique2.
Epidémiologie de cette maladie émergente
Bilan au 10 février 2012
En Allemagne, le virus Schmallenberg a été identifié dans plusieurs fermes : Rhénanie du Nord-Wesphalie (7 bovines, 185 ovines et 6 caprines),
Basse-Saxe (1 bovine, 62 ovines et 3 caprines), Hesse (41 ovines et 2 caprines), Schleswig-Holstein (1 bovine, 44 ovines), Rhénanie-Palatinat (24
ovines, 3 caprines et deux fermes de bisons), Bade-Wurtemberg (1 bovine, 3 ovines, 4 caprines), Brandebourg (7 ovines), Hambourg ( 1 bovine, 4
ovines), Saxe-Anhalt (4 ovines), Saxe (9 ovines), Bavière (9 ovines), Thuringe (8 ovines) et Mecklembourg-Poméranie antérieure (1 caprine). Aux
1
2
HOFFMANN B., SCHEUCH M., HÖPER D., JUNGBLUT R., HOLSTEG M., SCHIRRMEIER H. et al. 2012. Novel orthobunyavirus in cattle, Europe, 2011. Emerg Infect Dis.
[http://dx.doi.org/10.3201/eid1803.111905] 2012 Mar [consulté le 28 janvier 2012].
La Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale a été mise en place en octobre 2011. Elle a pour finalité de s'assurer de l'adéquation entre les dangers
sanitaires présents ou qui menacent le territoire et les dispositifs mis en place pour surveiller ces dangers. Elle rassemble actuellement six partenaires : la DGAL, l'ANSES, la Société
nationale des groupements techniques vétérinaires, GDS France, Coop de France et l'Association française des directeurs et cadres des laboratoires vétérinaires publics d'analyses.
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Pays-Bas, la maladie a été suspectée dans 318 exploitations dont 164 exploitations bovines (3 confirmées et 67 en cours d'étude), 138 exploitations
ovines (88 confirmées et 22 en cours d'étude) et 5 exploitations caprines (5 confirmées et 2 en cours d'étude). En Belgique, il a été identifié dans
84 exploitations ovines, 6 fermes bovines et une ferme caprine. Au Royaume-Uni, la maladie a été confirmée dans 29 fermes ovines et une ferme
bovine, et la France vient de confirmer l'atteinte de 94 exploitations ovines.
Discussion
Lorsque l'on observe la répartition géographique de la maladie, on ne constate pas de foyers importants mais une dispersion de la maladie sur les
territoires touchés pouvant suggérer la présence de cas subcliniques non détectables en l'absence de moyens sérologiques permettant une
épidémiosurveillance sur une large échelle. Cependant, l'actuelle progression géographique de la maladie virale n'est pas sans rappeler, dans une
moindre mesure pour le moment, celle de la fièvre catarrhale ovine (FCO) de ces dernières années. A l’époque, on avait émis l’hypothèse que
l’apport du virus de la FCO pouvait être lié au commerce de fleurs exotiques dont le carrefour aérien est près de Maastricht. Il pourrait en être de
même pour ce nouveau virus qui pourrait provenir d’un pays n’ayant pas les moyens de surveillance vétérinaire et de diagnostic des pays
européens.
Les aspects cliniques de la maladie ont été liés à l'activité a priori d'avril à novembre ou décembre de l'agent vecteur, avec un délai pour les aspects
tératogènes qui sont apparus plus tard. Il est d'ailleurs vraisemblable que les élevages bovins et ovins aient été contaminés au même moment mais
les troubles de la reproduction sont apparus plus tard chez les bovins du fait de la plus grande durée de leur gestation par comparaison avec les
petits ruminants. Il faudra donc attendre la fin des agnelages et des chevrotages puis des vêlages pour connaître la prévalence de l'infection dans
les cheptels allemands, hollandais, belges, français et britanniques.
Le virus n’est pas contagieux d’un animal à l’autre mais est transmis par des insectes vecteurs (Culicoïdes ou autre). La saison hivernale, en
particulier le refroidissement hivernal, permet de penser qu'il y aura un arrêt dans la transmission de la maladie mais celle-ci risque de réapparaître
au printemps comme ce fut le cas de la FCO reconnaissant le même type de transmission vectorielle et du fait de la survie des vecteurs dans les
bâtiments d'élevage pendant l'hiver.
Risque zoonotique?
Dès le 21 décembre 2011, l’Institut néerlandais pour la santé publique et l’environnement et le Centre européen pour la prévention et le contrôle
des maladies ont évalué le risque zoonotique lié à cette maladie virale émergente. Il s'avère que, bien que certains virus du sérogroupe Simbu,
comme le virus Oropouche, puissent être zoonotiques, le virus Schmallenberg est surtout proche génétiquement du virus Shamonda, non
zoonotique. Par ailleurs, il n'y a aucune manifestation rapportée chez les éleveurs dont les fermes ont été touchées. Cependant une enquête
sérologique et le maintien d'une vigilance sont recommandés pour confirmer que le virus Schmallenberg ne présente pas un risque zoonotique pour
l'Homme. Par mesure de précaution les autorités britanniques ont recommandé aux femmes enceintes d'éviter tout contact avec les animaux
atteints par ce virus.
Mesures de lutte
Il n'y a aucune restriction aux échanges d'animaux vivants et de leurs produits à partir des zones atteintes, ni aucune mesure de prévention et de
contrôle préconisée. Cependant certains pays ont suspendu leurs importations par précaution.
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Il n'existe pas de vaccin pour cette maladie émergente. Par comparaison avec le virus de la maladie d'Akabane pour laquelle une vaccination peut
être recommandée en Australie et au Japon avant la période de reproduction, il importe de mettre en place une prophylaxie médicale, seule
méthode réellement efficace pour lutter contre ce type de maladie vectorielle, comme nous l'avons vu pour la FCO. Le Réseau français de santé
animale (RFSA) a été saisi par le ministère de l'Agriculture pour mettre au point dans les meilleurs délais un test sérologique et un vaccin adapté.
Il est conseillé aux éleveurs de ruminants dont les animaux présentent des symptômes, de maintenir les animaux malades à l'intérieur du bâtiment
d'élevage et de contacter leur vétérinaire dans le cadre de la surveillance clinique mise en place.
J. Brugère-Picoux (résumé de la présentation à l’Académie vétérinaire de France, cf. www.academie-veterinaire-defrance.org/).
Le resvératrol : une molécule à la mode
Les polyphénols sont des composés naturels présents dans de nombreuses plantes et sont parés de nombreuses vertus. Cependant, certains sont
toxiques comme le gossypol présent dans les graines de cotonnier, et donc dans l’huile de coton alimentaire. Il sert d’insecticide à la plante mais en
revanche a des effets très néfastes sur la fertilité humaine. Le transresvératrol, quant à lui, est présent dans le raisin et apporte à la vigne une
résistance en cas de blessure ou d’infection fongique. Cette molécule a une activité anti-inflammatoire, antitumorale et surtout anti-oxydante qui la
met au devant de la scène. La dernière propriété est, semble-t-il, la cause du French paradox qui correspond à la diminution importante du risque
de cardiopathie chez les consommateurs moyens et réguliers de vin.
En fait, cette molécule est présente dans diverses racines et fruits et n’a été identifiée qu’en 1976 dans la pellicule des grains de raisin. La
concentration en resvératrol dans le vin dépend de nombreux facteurs. Le cépage de pineau noir semble avoir une concentration élevée, mais le sol
et le climat interviennent. Quoi qu’il en soit, les vins blancs sont moins riches en polyphénols de ce type car la durée de macération est faible avec
la peau de raisin. La pratique du vigneron peut aussi être en cause. Par exemple, le vieillissement en fûts de chêne peut diminuer de 70 % la
présence de resvératrol dans le vin car il est adsorbé par le bois. Récemment, des chercheurs, en stressant la vigne par des UVB, ont réussi à
augmenter la concentration en resvératrol.
La synthèse chimique totale a été réalisée dans les années quarante et a été largement améliorée par la suite. Elle est relativement complexe, ce
qui explique que ce produit est extrêmement cher et est facturé jusqu’à 100 € les 100 mg pour un produit de grande pureté. Actuellement, il est
extrait en général des racines de la renouée du Japon, mais dans ce cas, il peut contenir diverses impuretés dont, par exemple, l’émodine ; ou du
raisin et on peut le trouver en mélange avec d’autres polyphénols.
L’engouement pour ce produit est tel qu’on le retrouve dans de nombreux produits cosmétiques et en particulier dans les produits anti-âge. Mais,
attention, comme toujours, une molécule n’est jamais une panacée et de nombreuses recherches sont encore à faire sur ses applications pour
l’espèce humaine.
A. Delacroix
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EXPOSITIONS
Aix-en-Provence (13), Muséum d’histoire naturelle
« Gorilles en sursis »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations : http://www.museum-aix-en-provence.org/exposition_temporaire.htm
Angers (49), Muséum des sciences naturelles
« Ecorces »
jusqu’au 18 septembre 2012
Informations : http://www.angers.fr/index.php?id=51671
Auxerre (89), Muséum
« Eléphants »
du 26 février au 17 juin 2012
Informations : http://www.auxerre.com/vie_culturelle_museum_MEE_actu.html
Bordeaux (33), Cap sciences
« Petites et grandes émotions »
jusqu’au 4 mars 2012
Informations : http://www.cap-sciences.net/pageseditos,392,left_FF867812.html
« CQFD »
jusqu’au 31 août 2012
Informations : http://www.cap-sciences.net/pageseditos,388,left_4735D26A.html
« Mathissime »
jusqu’au 31 août 2012
Informations : http://www.cap-sciences.net/pageseditos,418,left_D998362E.html
Bordeaux (89), Musée d’ethnographie de l’université Bordeaux Segalen
« En-quête de santé »
jusqu’au 31 mai 2012
Informations : http://www.meb.u-bordeaux2.fr/
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Bourges (18), Muséum d’histoire naturelle
« Planète chauve-souris »
jusqu’au 30 septembre 2012
Informations : http://www.museum-bourges.net/museum-a-voir-en-ce-moment-9.html
Chambéry (73), Galerie Eurêka
« Expo Nano »
jusqu’au 28 mars 2012
Informations : http://www.ccsti-chambery.org/1459-expo-nano-a-la-galerie-eureka-chambery.htm
Clermont-Ferrand (63), Musée Henri-Lecoq
« Les insectes bâtisseurs »
jusqu’au 1er avril 2012
Informations : http://www.clermont-ferrand.fr/Les-insectes-batisseurs.html
Colmar (68), Musée d’histoire naturelle et d’ethnographie
« Les animaux de nos forêts »
jusqu’au 23 décembre 2012
Informations : http://www.museumcolmar.org/
Cran-Gevrier (74), La Turbine
« Sur les traces de l’eau »
exposition évolutive jusqu’en 2012
Informations : http://www.ccsti74-crangevrier.com/programmation/prog_STE.htm
« Chimie… même pas peur ! »
jusqu’au 1er juillet 2012
Informations : http://www.ccsti74-crangevrier.com/programmation/prog_Chimie.htm
Laval (53), CCSTI
« Jeux de grains »
jusqu’au 30 avril 2012
Informations : www.ccsti-laval.org
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Le Havre (76), Muséum d’histoire naturelle
« Savane, un océan d’herbes »
jusqu’au 1er avril 2012
Informations : http://lehavre.fr/agenda/savane-un-ocean-d-herbes
Marseille (13), Muséum d’histoire naturelle
« Australie, terre de découverte » »
jusqu’au 6 mai 2012
Informations : http://www.museum-marseille.org/marseille_exposition_temporaire.htm
Monaco (98), Musée océanographique
« Méditerranée, splendide, fragile, vivante »
jusqu’au printemps 2012
Informations : http://expo.oceano.org/
Montbéliard (25), Le Pavillon des sciences
« Grains de bâtisseurs »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations :
http://www.pavillon-sciences.com/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=63&d4ed2394b065e86b51c33d2c00b91a97=3bd699157f1dd7262ca37649dd964d5d
« Ponts »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations :
http://www.pavillon-sciences.com/joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=63&d4ed2394b065e86b51c33d2c00b91a97=3bd699157f1dd7262ca37649dd964d5d
Nantes (44), Muséum d’histoire naturelle
« Très toucher »
jusqu’au 4 mars 2012
Informations : http://www.museum.nantes.fr/pages/18-expo_evenement/expo_Toucher/accueil.htm
Orléans (45), Muséum
« Paradisus, jardins et simples, de Tarragone à Orléans »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations : http://www.orleans.fr/sports-loisirs-culture/expositions-musees/actualites-agenda.html
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« Le chant du dinosaure »
jusqu’au 1er juillet 2012
Informations : http://www.orleans.fr/sports-loisirs-culture/expositions-musees/actualites-agenda.html
Paris (75), Cité des sciences et de l’industrie
« Océan, climat et nous »
jusqu’à fin juin 2012
Informations : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/ocean-climat-et-nous/accueil/
« Gaulois, une expo renversante »
jusqu’au 2 septembre 2012
Informations : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/gaulois/
« La science dans ma vie »
jusqu’au 16 septembre 2012
Informations : http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/la-science-dans-ma-vie/
Paris (75), Musée des arts et métiers
« Radio : ouvrez grand vos oreilles ! »
du 28 février au 2 septembre 2012
Informations : http://www.arts-et-metiers.net/musee.php?P=89&id=44&lang=fra&flash=f
Paris (75), Muséum national d’histoire naturelle
« Au fil des araignées »
jusqu’au 2 juillet 2012
Informations : http://araignees.mnhn.fr/
Paris (75), Palais de la découverte
« Préhistoire(s), l’enquête »
jusqu’au 17 juin 2012
Informations : http://www.palais-decouverte.fr/index.php?id=2124
« Le cheveu de mèche avec la science »
jusqu’au 26 août 2012
Informations http://www.palais-decouverte.fr/index.php?id=2097
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Paris (75), Palais de la Porte Dorée
« Rêveries sous-marines »
jusqu’au 15 mars 2012
Informations : http://www.aquarium-portedoree.fr/homes/home_id24545_u1l2.htm
Paris (75), Pavillon de l’eau
« L’eau, trésor de l’Himmalaya »
jusqu’au 10 mars 2012
Informations : http://www.eaudeparis.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=329
Poitiers (86), Espace Mendès-France, CCSTI
« Vaccins, protection rapprochée »
jusqu’au 25 mars 2012
Informations : http://maison-des-sciences.org/7084/vaccins-protection-rapprochee/?os=28
Quinson (04), Musée de préhistoire des gorges du Verdon
« Néandertal l’Européen »
jusqu’au 1er novembre 2012
Informations : http://www.museeprehistoire.com/expoTemp.html
Rennes (35), Espace des sciences
« Homme Femme. Testez vos différences ! »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations : http://www.espace-sciences.org/homme-femme
Strasbourg (67), Le Vaisseau
« Face au vent »
jusqu’au 11 mars 2012
Informations : http://www.levaisseau.com/fr/les-expositions/expositions-interactives/
Toulon (83), Muséum d’histoire naturelle
« Biodiversité, mon trésor »
jusqu’au 25 mars 2012
Informations : http://www.museum-toulonvar.fr/exposition_temporaire.htm
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Toulouse (31), Muséum
« Eau, l’expo »
jusqu’au 30 décembre 2012
Informations : http://www.museum.toulouse.fr/connaitre_museum_2/museum_histoire_naturelle_59/eau_expo_2435/index.html?lang=fr
Tours (37), Muséum d’histoire naturelle
« Gorilles »
jusqu’au 8 avril 2012
Informations : http://www.tours.fr/culture/musees/museum/museumExpositions.php?Panel=1
Villeneuve d’Ascq (59), Forum des sciences
« Ma terre première pour construire demain »
jusqu’au 25 mars 2012
Informations : http://www.forumdepartementaldessciences.fr/exposition-grand/presentation/
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AIDE
P o ur pl us d e fa cilité , no us vo us reco mm a ndo ns de tél éc harg er l a lett re et de l a lire gr âce à Ac roba t Re ade r (en c liq uant s ur le no m d u fi c hier
q ue vo us a ve z e nr egist ré) .
V o us po urr ez alor s a isé me nt :
● af fic h er A FA S I nf os e n p lei n é c ra n : ma i nte ne z e nfo nc ée la to uc he « C t rl » et p res sez s ur la to uc he «L » .
● pa sser d ’ u ne p a ge à l’ a ut r e : p res se z l a flè c he dro ite o u ga uc he d u cla vie r .
● r et o u r ne r a u so mm a ir e : m ai nte ne z e nfo ncée la to uc he « Ctrl » et p res se z s ur l a t ouche «  » .
● i m pr im er la le tt re : ma i nte ne z e nfo ncé e l a to uc he « C trl » et pre ss ez l a to uc he « P » , pui s s ui ve z le s i nst r uctio ns.
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