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R13 : Les structures cellulaires et les organites propres aux Végétaux verts sont : les
chloroplastes (et toutes les formes de plastes), les vacuoles (qui sont des lysosomes
hypertrophiés, d’une certaine manière) et la paroi extracellulaire (pectocellulosique).
R14 : L’organisation cellulaire des Champignons est originale car : leurs cellules sont
très allongées, formant des hyphes ramifiés à croissance apicale ; leur cytoplasme peut
renfermer de nombreux noyaux (structure coenocytique). La paroi de ces cellules
contient de la chitine et non de la cellulose, et le glycogène (cytosolique) constitue la
réserve énergétique glucidique.
R15 : Les Champignons se distinguent des Végétaux verts par leur caractère
hétérotrophe (ils se nourrissent de matière organique, comme les Animaux, mais
obligatoirement par osmotrophie), ainsi que par des caractéristiques structurales et
biochimiques bien spécifiques, qui ont déjà été évoquées dans la réponse précédente.
R16 : Les Ciliés (êtres unicellulaires, comme la Paramécie) sont considérés comme des
organismes à part entière car ils possèdent un ensemble de structures cellulaires très
sophistiquées leur permettant d’avoir un mode de vie tout à fait autonome : ils
possèdent des organites de locomotion, de défense, de capture des proies, de digestion,
d’excrétion, de perception des stimuli extérieurs...
R17 : Les caractéristiques fondamentales différenciant les Procaryotes des Eucaryotes
concernent : la taille moyenne des cellules, leur compartimentation (présence ou non
de systèmes membranaires) interne, l’existence ou non d’un cytosquelette,
l’organisation de la membrane limitante et de la paroi, l’organisation du matériel
génétique et son fonctionnement, les possibilités métaboliques et l’aptitude à former
des organismes pluricellulaires.
R18 : Les principaux groupes d’Eubactéries sont : les Bactéries Gram négatives (très
diversifiées) avec, en particulier les Bactéries photosynthétiques pourpres et vertes (et
toutes celles hétérotrophes, qui leur sont apparentées), les Cyanobactéries, et enfin les
Bactéries Gram positives (avec, en particulier, les Actinomycètes, très abondants dans
les sols).
R19 : Les Eubactéries Gram négatives et Gram positives se distinguent par
l’organisation de leur paroi et de leurs enveloppes limitantes : les premières possèdent
deux membranes limitantes entourant un peptidoglycane fin situé dans l’espace
périplasmique (ex. : Escherichia coli) ; les secondes n’ont qu’une membrane
(plasmique), mais doublée d’un peptidoglycane très épais (ex. : Bacillus subtilis).
R20 : Les grands groupes d’Archébactéries sont les suivants : 1) les méthanogènes,
anaérobies strictes produisant du méthane à partir de CO2 et de H2 ; 2) les halophiles,
qui vivent dans des milieux extrêmement riches en sels (jusqu’à 30 % ; certaines
réalisent une photosynthèse très originale) ; 3) les thermoacidophiles, qui vivent dans
des milieux très acides (pH 1) et à des températures pouvant dépasser 100 ° C (sources
volcaniques chaudes et évents sous-marins). Les deux dernières catégories, qui vivent
J.-C. Callen, R. Perasso, Biologie cellulaire © Dunod, Paris, 2005