EAU USÉE
AIDE - La Brouck - Station d’épuration
INASEP - Gembloux - Station d’épuration :
pompage par vis d’Archimède
IBW - Louvain-La-Neuve - Station d’épuration :
déshydratation des boues par centrifugeuse
INASEP - Namur - Station d’épuration :
déshydratation des boues par filtre-presse
Boues activées classiques
Le principe du traitement consiste à mettre en
contact une biomasse composée de bactéries
aérobies (c’est-à-dire se développant en présence
d’oxygène), des substances nutritives (substances
organiques présentes dans les eaux et constituant
la pollution) et de l’oxygène contenu dans l’air.
Les bactéries en présence d’oxygène se nourrissent
des substances organiques et se reproduisent dans
des bassins d’aération. Des phases non aérées
peuvent également être prévues pour un traite-
ment poussé de l’azote et du phosphore.
Les bactéries s’agglomèrent en incorporant égale-
ment une partie des matières en suspension et les
matières organiques solubles. Les agrégats ainsi
formés sont appelés "flocs".
A la sortie des bassins d’aération, l’eau épurée et la
biomasse formée restent mélangées.
La séparation de ces éléments se réalise dans un
clarificateur (ou décanteur) où les flocs, de densité
supérieure à celle de l’eau, vont se déposer dans le
fond de l’ouvrage. Ce sont les boues de traitement
biologique.
Une partie de la biomasse décantée est recirculée
en tête du traitement biologique. Les boues en ex-
cès sont extraites et traitées.
L’eau épurée est alors renvoyée vers le milieu naturel.
Le relevage
Que ce soit en collecteur ou dans le cadre de sta-
tions d’épuration, il est nécessaire d’assurer le rele-
vage des eaux usées.
Celui-ci peut être effectué au moyen de pompes
submersibles, de surface ou de vis d’Archimède.
On peut relever des eaux brutes ou dégrillées.
Afin d’éviter la sédimentation, l’utilisation d’agita-
teur dans les bâches de relevage peut être néces-
saire.
SBR
Pour certaines applications, un traitement bio-
logique appelé SBR (Sequencing Batch Reactor ou
bassin à cycles alternés) peut être proposé. Il s’agit
d’une variante du système à boues activées classique.
Dans cette configuration, l’activation biologique et
la séparation liquide/solide se font dans le même
bassin. Celui-ci fonctionne en cycle alterné avec des
périodes où il est aéré et sert de réacteur biologique
et d’autres périodes durant lesquelles l’aération est
arrêtée autorisant ainsi la décantation.
Biodisques
Le principe de ce procédé est la fixation de la bio-
masse sur des supports (disques, rouleaux, élé-
ments trapézoïdaux) en matière synthétique (polys-
tyrène, PVC, etc.) présentant une surface d’échange
maximale.
Ces supports biologiques sont montés sur un axe
horizontal et sont partiellement immergés dans
l’eau usée.
L’axe est mis en rotation et les bactéries composant
la biomasse passent successivement d’une phase de
nutrition à une phase d’aération.
La biomasse en excès se détache du support et est
entraînée par le flux des eaux usées.
La séparation de ces éléments se réalise dans un cla-
rificateur (ou décanteur) où la biomasse, de densité
supérieure à celle de l’eau, va se déposer dans le
fond de l’ouvrage.
Ce procédé convient particulièrement dans des
configurations où la variation de charge est impor-
tante car la biomasse fixée permet une réactivation
plus rapide de la biologie que dans une boue activée
classique. Il est, de plus, économe au niveau éner-
gétique.
Ce procédé est particulièrement bien adapté aux
stations d’épuration de petite taille où un traite-
ment poussé de l’azote n’est pas requis.
Traitement physico-chimique
Les traitements physico-chimiques sont nécessaires
pour éliminer certains effluents non dégradables
biologiquement.
Ils peuvent également être utilisés en amont ou en
aval d’un traitement biologique.
En particulier, ces traitements sont nécessaires pour
une décantation primaire de l’influent ou pour com-
pléter, si les normes l’imposent, l’abattement biolo-
gique du phosphore, par exemple.
Mises à niveau
Les stations existantes doivent parfois être mises à
niveau pour satisfaire aux nouvelles normes de rejet
ou pour être à même de traiter une charge supé-
rieure à la charge nominale de l’installation.
L’une des contraintes de ce type de projet est l’obli-
gation de conduire des travaux sans interrompre le
traitement existant.
Balteau dispose dans ce domaine, d’une large expé-
rience et propose tous les services indispensables
pour relever ce genre de défi avec succès (process,
électricité et automatismes, tuyauterie en interne).
Traitement des boues
Les boues produites par les stations d’épuration
contiennent un pourcentage d’eau élevé.
Pour réduire ce pourcentage, on applique
des traitements d’épaississement et de
déshydratation :
n épaississeur ;
n lits de séchage ;
n filtre à bandes ;
n centrifugeuse ;
n filtre-presse.
Pour améliorer la siccité, assurer une stabilisation et
constituer un amendement calcaire intéressant, on
peut avoir recours à un ajout de chaux.
Une étape de digestion anaérobie peut, en option,
assurer une stabilisation biologique des boues, tout
en produisant du biogaz.
Désodorisation
Un soin particulier doit être apporté à la réduction
des désagréments liés à l’exploitation des stations
et, en particulier, au traitement des odeurs.
Le confinement et le traitement à la source des
odeurs permettent d’atteindre l’objectif visé en
limitant les débits d’air à traiter.
Parmi les traitements les plus classiques, on retrou-
vera la voie biologique (biofiltration), l’adsorption
sur charbon actif et le lavage chimique.
Les stations d’épuration municipales
Avant le rejet dans le milieu naturel ou l’utilisation
en irrigation, il est indispensable de traiter l’eau
pour réduire sa charge polluante.
Le traitement dépendra de la composition de l’eau
usée, des normes de rejet imposées ainsi que de la
variabilité des charges polluantes et hydrauliques
arrivant à la station.
En fonction de la fragilité du milieu récepteur, un
traitement supplémentaire peut être mis en œuvre
(ex. : désinfection UV)
Nous disposons de diverses techniques
pour répondre à vos besoins :
n boues activées classiques ;
n SBR ;
n biodisques ;
n lagunage aéré ;
n bioréacteur membranaire ;
n traitement physico-chimique.
BRM
Le BRM (BioRéacteur à Membranes) combine une
épuration biologique (boues activées) avec une sé-
paration par filtration membranaire.
Les principaux avantages de ce procédé sont :
n
une haute qualité d’effluent répondant aux
normes les plus sévères et garantie par la bar-
rière physique que procurent les membranes ;
n une excellente adaptabilité à des variations
de charge ;
n un encombrement réduit au sol (concen-
tration en boues activées plus élevée) ;
n une protection contre le "lessivage"
de la biomasse.
Les procédés membranaires trouvent des champs
d’application intéressants dans la mise à niveau
d’installations existantes et dans des traitements
d’effluents difficiles tels que les lixiviats de dé-
charge, ou quand les normes de rejet sont difficiles
à atteindre au moyen de procédés classiques.
Il convient toutefois de vérifier la compatibilité des
matériaux utilisés pour la fabrication des mem-
branes avec la température des eaux usées et les
composés chimiques susceptibles de s’y trouver.
IGRETEC - Nord Platte Taille
Station d’épuration par biodisques
AIVE - Marche - Désodorisation
AIDE - Hermalle sous Argenteau
Station de pompage, dégrilleur
Holcim - Dour
Pompes de relevage
IBW - Louvain-La-Neuve - Station d’épuration :
BioRéacteur à Membranes immergées