Le traitement des eaux usées à la station de Bonneuil-en-France Le traitement des eaux usées se fait en différentes étapes. À leur arrivée, les eaux brutes sont débarrassées des déchets les plus gros dans la fosse à bâtards, puis ils subissent un dégrillage grossier. Les déchets sont évacués dans une benne, puis dans une décharge. Durant le traitement primaire, un dégrillage fin est réalisé, puis un dessablage et un dégraissage. Au niveau d'installations couvertes, les sables sont décantés dans des canaux tandis que les huiles et les graisses flottantes sont raclées en surface. Les sables subissent ensuite un lavage passé en vue d'une réutilisation éventuelle (matériaux et remblais). Un traitement biologique des graisses est effectué : les graisses sont dégradées par des bactéries dans un réacteur avec aération. Ce traitement est effectué dans deux bassins non couverts. Chaque bassin comprend trois bassins concentriques : un bassin central anaérobique et deux bassins périphériques avec aération discontinue. Les boues bactériennes sont injectées dans ces bassins. La station est dite à boues activées, des bactéries libres sont maintenues en suspension. Les boues activées sont à faible charge : les bactéries doivent rester huit jours dans un bassin pour traiter la quantité d'éléments azotés présents dans les eaux acheminées. Dans la clarification, deux ouvrages permettent le dégazage des eaux provenant des bassins de traitement biologique et l'extraction des boues en excès (envoyées vers le traitement des boues). Puis quatre classifications permettant de séparer l'eau traitée de la boue circulée vers les bassins biologiques sont effectués. Le traitement de l'air permet ensuite de désodoriser l'air de ventilation dans des tours par des lavages utilisant des réactifs très puissants avant rejet dans l'atmosphère. La dernière étape consiste à épaissir les boues biologiques par flottaison, les déshydrater, les chauler (afin de les compacter et stopper leur activité bactérienne) puis les stocker avant d'être provisoirement envoyées au Centre d'Enfouissement Technique (CET). Vue aérienne de la station d’épuration de Bonneuil-en-France Les questions suivantes ont été posées à la station d’épuration de Bonneuil-en-France : -Prenez-vous l’écologie en compte dans ce que vous faites ? « Oui, nous luttons contre les inondations, nous recouvrons un secteur de 35 communes et nous surveillons la qualité des rivières pour que les déchets ne soient pas rejetés dans les cours d’eau. Nous obéissons aussi à une loi européenne : les DCE (Directives Cadre Européenne) sur l’eau. » -Parmi les eaux, 90% sont épurées mais 10% restent. Quels sont les gestes à faire pour éviter ces 10% qui rejoindront la nature ? « Ces pourcentages ne cessent de changer. Tout le monde doit être relié à une station d’épuration ou à une fosse septique. Nous ne pouvons pas tout nettoyer, il reste toujours une petite quantité de Nitrate dans l’eau. » Les questions suivantes ont été posées aux habitants de Roissy-en-France : -Avez-vous des gestes au quotidien pour ne pas polluer ? « Oui, je ne jette rien dans les cours d’eau. Regardez la Seine par exemple, elle n’a plus la même couleur qu’avant, c’est à force de jeter des cannettes, des sachets … ». Thérèse -Savez-vous ce qui peut polluer ? « Je trouve que la Terre est un endroit habitable et pour survivre il faut bien de l’eau ! Mais l’eau est polluée par nous, les Hommes. Il y a dans ces eaux des cannettes, des bouteilles, des emballages…Tout ce qui est un danger pour la nature, surtout les eaux habitées par des animaux marins et si nous avons des poissons malades, empoisonnés par les déchets et que nous les mangeons. Que deviendrons-nous ? Nous devons donc sauver notre planète pour nous, les autres et surtout pour notre santé qui est en danger ! Faisons attention, mettons nos déchets à la poubelle…sinon nos futurs petits enfants ne connaîtront rien de tous ces animaux et végétaux. » Camille Les pollutions de l’eau peuvent se présenter sous différentes formes : chimique, bactériologique ou thermique et les eaux ou masses d’eau concernées par ces pollutions peuvent être douces, saumâtres, salées, souterraines ou encore superficielles. Il peut même s’agir de la pluie, des rosées, de la neige ou des glaces polaires. Il faudrait faire face à toutes ces pollutions néfastes pour notre environnement, tout en commençant par sensibiliser les citoyens. Pour cela des spots publicitaires pourraient s’avérer nécessaires. EFALE Olive, SALUBAGA Marie, VADIMON Coraly, LOUVEL Clémence Seconde 2