Journal Identification = ABC Article Identification = 0588 Date: August 2, 2011 Time: 11:59 am
doi:10.1684/abc.2011.0588
385
Pour citer cet article : Frati A, Antoine M, Rodenas A, Gligorov J, Rouzier R, Chéreau E. La somatostatine dans le cancer du sein. Ann Biol Clin 2011 ; 69(4) : 385-91
doi:10.1684/abc.2011.0588
Synthèse
Ann Biol Clin 2011 ; 69 (4) : 385-91
La somatostatine dans le cancer du sein
Somatostatin in breast cancer
Albane Frati1
Martine Antoine2
Anita Rodenas2
Joseph Gligorov3
Roman Rouzier1
Elisabeth Chéreau1
1Service de gynécologie obstétrique,
2Service d’anatomopathologie,
3Service d’oncologie médicale,
Hôpital Tenon, APHP, Paris
Article rec¸u le 16 novembre 2010,
accept´
e le 3 janvier 2011
Résumé. La somatostatine est une hormone produite, chez l’homme, principa-
lement au niveau de l’hypothalamus. Elle joue de nombreux rôles de régulation
hormonale par le biais de récepteurs spécifiques dans l’organisme. Elle possède
également deux actions intéressantes, à savoir une activité anti-sécrétoire, prin-
cipalement sur le système gastro-intestinal, et une action anti-prolifératrice sur
les cellules tumorales. De nombreux analogues synthétiques, plus stables que la
somatostatine naturelle, ont donc été développés et ceux-ci sont déjà utilisés en
pratique courante dans la chirurgie digestive notamment pour la prise en charge
de fistule digestive post opératoire. Par ailleurs, le développement d’anticorps
polyclonaux spécifiques a permis d’identifier cinq sous-types de récepteurs de
la somatostatine et d’étudier leur distribution dans différents types cellulaires.
La présence des différents sous-types de récepteurs de la somatostatine dans
les cellules tumorales du sein a ainsi été démontrée. Le but de cette revue est
de rapporter le rôle potentiel anti-tumoral des analogues de la somatostatine
dans la prise en charge des cancers du sein, son utilisation possible préventive
dans la survenue de lymphocèles post opératoires et son usage en imagerie pour
permettre une détection plus précoce des lésions du sein.
Mots clés : somatostatine, cancer du sein, lymphocèle, TEP-TDM
Abstract. In man, somatostatin is a hormone mostly produced by hypotha-
lamus. It plays different parts in hormonal regulation through many specific
receptors in human body. It has also two interesting actions such as an anti-
secretory activity, mostly on the gastrointestinal system and an antiproliferative
action on tumor cells. Many synthetic somatostatin analogues, more stable than
the natural one, have been developed and are already used in digestive surgery to
treat postoperative digestive fistula. Also, the development of specific polyclo-
nal antibodies allowed the identification of five specific somatostatin receptors
and their localization in different cell species. The presence of the five receptors
in breast cancer cells has than been demonstrated. The purpose of this literature
review is to clarify the potential antitumor effect of somatastatin analogues in
breast cancer; its use as a preventive agent on lymphorrhea after breast surgery
and its employment in imaging for early breast cancer detection.
Key words: somatostatin, breast cancer, lymphorrhea, TEP-TDM
Généralités
La somatostatine est une hormone produite par les cel-
lules de l’hypothalamus mais aussi par les cellules delta de
l’estomac, de l’intestin et du pancréas ; par les neurones
et également par certaines cellules tumorales. Sécrétée
initialement sous la forme d’une longue molécule pré-
curseur, elle subit une dégradation enzymatique tissus
spécifique générant ainsi deux types de somatostatine : la
somatostatine 14 (composée de 14 acides aminés) et la
somatostatine 28 (28 acides aminés) (figure 1). Les deux
peptides sont produits dans des proportions différentes en
fonction des tissus et régulent par le biais de cinq types
de récepteurs la sécrétion hormonale à différents niveaux
de l’organisme. Elle inhibe ainsi la libération de l’hormone
Tirés à part : E. Chéreau
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386 Ann Biol Clin, vol. 69, n4, juillet-août 2011
Synthèse
Ala Gly Cys Lys Asn Phe Phe
Trp
Lys
ThrPhe
Cys Ser Thr
S
S
Somatostatine 14
Arg
Met Pro Asn Asn Ala Ser
Glu
SerPro AlaAla
Arg Lys Ala Gly Cys Lys Asn Phe Phe
Trp
Lys
ThrPhe
Thr
Ser
Cys
S
S
Somatostatine 28
Figure 1. Structures de la somatostatine 14 et de la somatostatine 28.
de croissance (GH), de la TSH et supprime la sécrétion
des hormones gastro-intestinales (gastrine, cholécystoki-
nine, sécrétine, motiline, vasoactive intestinal peptide...).
Elle permet également le prolongement de la vidange gas-
trique et de la contraction de la vésicule biliaire et le largage
des hormones pancréatiques [1]. Elle subit ensuite une
dégradation enzymatique rapide qui inactive ses effets. La
demi-vie des somatostatines naturelles est ainsi inférieure à
3 minutes. Par ailleurs, la somatostatine possède une action
inhibitrice de la prolifération cellulaire, aussi bien au niveau
des cellules normales que tumorales [2]. De nombreux ana-
logues synthétiques de la somatostatine ont été développés
(figure 2). Ils possèdent des activités biologiques similaires
avec une demi-vie plus longue et une affinité différente avec
les récepteurs de la somatostatine. Certains sont utilisés en
pratique clinique comme l’octréotide (Sandostatine®), le
lanréotide (Somatuline®), le pasiréotide (SOM 230®)etle
vapréotide (RC-160, Octastatin®). Ces analogues ne pos-
sèdent pas les principaux sites de clivage de la somatostatine
naturelle et sont donc plus stables.
Les récepteurs de la somatostatine
Il existe cinq différents types de récepteurs de la soma-
tostatine (SSTR), nommés de SSTR1 à SSTR5. Ce sont
des récepteurs transmembranaires couplés aux protéines
G dont les gènes spécifiques sont situés sur des chromo-
somes différents, laissant suggérer une fonction spécifique
à chacun [3]. Le développement d’anticorps polyclonaux
spécifiques de chaque sous-type de SSTR a permis, par
des techniques d’immunohistochimie (IHC), de préciser la
localisation spécifique de chaque SSTR et d’évaluer leur
proportion dans les tissus sains et pathologiques [4-6]. De
plus, il existe une corrélation entre les taux d’ARNm spé-
cifiques de chaque SSTR et la quantification par IHC, ce
qui autorise son utilisation pour la recherche des SSTR en
pratique clinique [7]. Leur expression est donc variable en
fonction du type cellulaire, de la nature tumorale ou non
des cellules et des paramètres biologiques cellulaires. De
plus, ils possèdent des affinités variables en fonction du
type de ligand que ce soit la somatostatine naturelle ou ses
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Ann Biol Clin, vol. 69, n4, juillet-août 2011 387
Somatostatine et cancer du sein
analogues synthétiques [8]. Dans les tissus sains, les SSTR
sont retrouvés essentiellement au niveau du cerveau, du
pancréas, de l’estomac et des reins. Leur distribution dans
les tissus tumoraux est variable en fonction du type tumo-
ral et des caractéristiques biologiques des tumeurs [1, 3]
(tableau 1). Dans les cancers du sein, il existe une expres-
sion des cinq sous-types de SSTR avec une prédominance
du sous-type SSTR 2 : 91 % (SSTR1), 98 % (SSTR2), 96 %
(SSTR3), 76 % (SSTR4), et 54 % (SSTR5) [9]. De plus, il
a été démontré que plus de 50 % des tumeurs du sein expri-
maient des SSTR et qu’ils étaient plus souvent présents en
cas de tumeurs avec des récepteurs hormonaux positifs et en
cas de tumeurs bien différenciées [10]. Par ailleurs, il a été
montré une forte corrélation entre l’expression des récep-
teurs hormonaux (œstrogène et progestérone) et le niveau
d’expression des SSTR 1,2 et 4 [9, 11] et entre le grade
tumoral et l’expression de SSTR 2 [12].
Effets biologiques
Deux principaux effets biologiques de la somatostatine sont
décrits dans la littérature, il s’agit d’un effet anti-tumoral
d’une part, et d’un effet anti-sécrétoire d’autre part.
Effet anti-tumoral
Les analogues de la somatostatine sont connus depuis plu-
sieurs années pour leur action anti-prolifératrice sur des
cellules normales, ainsi que sur des cellules tumorales in
vitro en régulant les différents signaux de transduction [2].
Leur rôle sur la régulation de la sécrétion hormonale est bien
connu dans la prise en charge des tumeurs endocrines et les
résultats des analogues de la somatostatine sur les patients
traités pour acromégalie ont permis de mettre en évidence
une action anti-tumorale de ces molécules en diminuant
les concentrations circulantes de GH et d’IGF-1 [13]. Les
expériences menées par la suite in vivo et in vitro sur des
cellules tumorales de la prostate [14], ainsi que sur d’autres
types tumoraux et notamment dans le cancer du sein [15],
ont permis de mettre en évidence deux mécanismes anti-
prolifératifs (tableau 2):
un effet antiprolifératif direct via les récepteurs de la
somatostatine (SST) : la liaison des analogues de la soma-
D-Phe
HCys Phe
D-Trp
Lys
Thr
Cys
ThrAc
S
S
Octréotide
HD-bnal Cys Tyr
D-Trp
Lys
Val
Cys
H2N
S
S
Lanréotide
D-Phe Cys Tyr
D-Trp
Lys
Val
CysTrp
H
H2N
S
S
Vapréotide
Figure 2. Structures des analogues synthétiques à la somato-
statine.
tostatine à leur récepteur entraîne une inhibition du cycle
cellulaire, une inhibition de la sensibilité aux facteurs de
croissance et a un effet pro-apoptotique ;
un effet antiprolifératif indirect (indépendant des récep-
teurs) par une inhibition du relargage des facteurs de
croissance, une inhibition de l’angiogenèse et une modula-
tion du système immunitaire.
Effet anti-sécrétoire
Les analogues de la somatostatine sont également connus
pour leur action inhibitrice sur la sécrétion hormonale
endocrine et exocrine et sont largement utilisés dans ces
Tableau 1. Distribution des SSTR dans les tissus normaux et tumoraux.
Distribution dans les tissus sains Distribution dans les tissus tumoraux
SSTR 1 Cerveau, pancréas, estomac, foie, reins Prostate, ovaire, poumon, thymomes, sein
SSTR 2 Cerveau, pancréas, muscle, estomac, reins Rein, ovaire, poumon, thymomes, sein
SSTR 3 Cerveau, pancréas, estomac Pancréas, ovaire, sein
SSTR 4 Cerveau, pancréas, poumon, placenta Sein
SSTR 5 Pancréas, estomac Prostate, ovaire, rein, pancréas, côlon, sein
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Synthèse
Tableau 2. Effets anti-tumoraux des différents types de SSTR.
SSTR 1 Effet antiprolifératif par la voie MAPK
Inhibition de la croissance par modulation de la production de NO
SSTR 2 Induction apoptose par sur expression de TRAIL
Effet antiprolifératif par la voie MAPK
Sur expression des connexines responsables de la formation de gap junctions fonctionnelles
SSTR 3 Inhibition VEGF
Sur expression p53 induisant l’apoptose
Inhibition de la croissance par modulation de la production de NO
SSTR 4 Modification du pH cellulaire via Na-H et inhibition de la prolifération
SSTR 5 Inhibition de la croissance par inhibition de ERK
indications [1]. En effet, la somatostatine distribuée dans le
système nerveux et gastropancréatique permet d’inhiber la
sécrétion endocrine et exocrine gastro-intestinale et pos-
sède également une action anti-inflammatoire [16]. Les
analogues de la somatostatine sont donc utilisés en pratique
courante dans la prise en charge post opératoire des fistules
d’origines digestives ou pancréatiques. De plus, plusieurs
séries rapportent l’utilisation des analogues de la somatosta-
tine dans le traitement de l’ascite chyleuse ou dans la prise
en charge des plaies du canal thoracique [17]. Même si son
mécanisme d’action n’est pas bien étudié, il semble qu’ils
agissent en inhibant le flux sanguin splanchnique et en limi-
tant l’absorption des triglycérides. De plus, des SSTR ont
été mis en évidence dans les tissus lymphatiques, y compris
en dehors du tractus intestinal. Il est donc probable que
l’action inhibitrice de la somatostatine sur le flux lympha-
tique gastro-intestinal puisse s’étendre en dehors du tractus
intestinal et notamment sur le système lymphatique.
La somatostatine
dans le cancer du sein
Comme nous l’avons vu précédemment, les cinq sous-types
de SSTR sont retrouvés dans les cellules tumorales du sein.
Il apparaît donc intéressant de se pencher sur l’effet poten-
tiel de la somatostatine sur ces tumeurs.
Activité anti-sécrétoire :
prévention des lymphocèles
La lymphocèle est une complication post opératoire fré-
quente dont la morbidité n’est pas négligeable conduisant
à un retard de prise en charge, notamment dans la mise
en place des traitements adjuvants. Hormis les ponctions
itératives, il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement
efficace des lymphocèles post opératoires. De nombreux
articles dans la littérature détaillent les effets bénéfiques de
l’octréotide sur les fistules digestives et pancréatiques et
sur la régression des ascites chyleuses et des chylothorax.
Quelques rares articles ont cherché à mettre en évidence
l’effet d’analogues de la somatostatine sur les lymphocèles
post opératoires. Dans une étude randomisée prospective
incluant 261 patientes ayant bénéficié d’un curage axillaire
pour un cancer du sein, Carcoforo et al. ont mis en évidence
une différence significative entre deux groupes recevant
ou non en post opératoire immédiat 0,1 mg d’octréotide
en sous-cutané trois fois par jour pendant 5 jours. Les
patientes ont été suivies pendant 7 ans. Dans le groupe traité
(n = 125), il a été noté une diminution du débit moyen des
drains (65,4 vs 94,6 mL, p = 0,0001) et une ablation plus
précoce des drains en post opératoire (7,1 vs 16,7 jours,
p = 0,0001). Il n’a pas été retrouvé de différence signifi-
cative en termes de complications post opératoires [18].
De même, Mahmoud et al. ont réalisé un essai randomisé
incluant 50 patientes ayant bénéficié d’une mastectomie
associée à un curage axillaire pour un cancer du sein tout
stade confondu. Trente patientes ont bénéficié d’une injec-
tion quotidienne de 0,1 mg de somatostatine sous-cutanée
pendant les 7 jours post opératoires et vingt patientes n’ont
rec¸u aucun traitement. Ils ont montré les mêmes effets béné-
fiques de l’octréotide sur le débit moyen journalier des
drains (104 vs 145 mL, p = 0,0001), sur la durée totale
de drainage (12,7 vs 25 jours, p = 0,0001), ainsi que sur
la nécessité de ponction des lymphocèles post opératoires
(90 vs 40 %, p = 0,0001) [19].
Activité anti-tumorale
L’utilisation des analogues de la somatostatine dans la prise
en charge des cancers du sein reste très controversée et les
résultats disponibles à ce jour dans la littérature sont discor-
dants (tableau 3).In vitro, plusieurs études ont démontré
l’action anti-prolifératrice des analogues de la somatosta-
tine sur des lignées cellulaires de cancers du sein [20-22].
En situation métastatique dans le cancer du sein, une étude
randomisée comparant l’administration de tamoxifène
associé à l’octréotide versus tamoxifène associé à un
placebo en première ligne de traitement de patientes méta-
statiques ou en rechute non accessible à un traitement local
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Ann Biol Clin, vol. 69, n4, juillet-août 2011 389
Somatostatine et cancer du sein
Tableau 3. Utilisation des analogues de la somatostatine dans le cancer du sein.
Année Nombre
de
patientes
Situation
clinique
Traitement Réponse au traitement
Bontenbal et al.
[24]
1998 20 Métastatique Tam vs
Tam-Nor-Oct (1)
Tam
4/11 (36%)
Tam-Nor-Oct
5/9 (55 %)
Dolan et al. [25] 2001 210 Métastatique Positive n = 87 (41,4 %)
Venin et al. [28] 1989 14 - Oct -
Morere et al. [29] 1989 30 - Som-Tam +
Manni et al. [30] 1989 9 - Oct-Bromo -
Stolfi et al. [31] 1990 10 - Oct -
Cannata et al. [32] 1992 30 - Som-Tam -
Pollak et al. [33] 1992 11 - Oct +
Pollak et al. [33] 1992 7 - Oct-CV -
Somlo et al. [34] 1993 20 - Oct -
Bonneterre et al.
[35]
1993 13 - Som-Bromo -
Anderson et al. [36] 1993 6 - Oct-Bromo -
Canobbio et al. [37] 1995 32 - Som-Tam +
Di Leo et al. [38] 1995 10 - Som -
Ingle et al. [39] 1996 9 - Oct -
Bontenbal et al.
[24]
1998 9 - Oct-Tam-CV +
Bajetta et al. [23] 2002 199 Métastatique Tam-Plac vs
Tam-OP/LAR (2)
Tam-Plac
20/99 (20,2 %)
Tam-
OP/LAR21/100
(21 %)
Pollak et al. [26] 2010 667 Adjuvant Tam vs Tam-Oct (3) Survie sans récidive
Tam
78/333
Tam-Oct
70/334
(1) : Tamoxifène 40 mg par jour versus tamoxifène 40 mg + norprolac 75 g + octréotide 200 mg par jours pendant 6 semaines minimum. Oct : octréotide, Som : somatuline, Tam : tamoxifène, CV : CV
205-502, Bromo : bromocriptine. (2) : Tamoxifène 20 mg/j + placebo versus tamoxifène 20 mg/j + + octréotide longue durée (OP/LAR) 160 mg IM toutes les 2 semaines pendant 2 mois puis tous les mois
pendant 2 ans. (3) : Tamoxifène 20 mg/j pendant ans avec ou sans octréotide 90 mg IM 1 injection par mois pendant 2 ans.
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