Juillet-Août 2014
Actualités du CCLIN EST
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Actualités du CCLIN EST
et de ses 5 antennes régionales
et de ses 5 antennes régionales
et de ses 5 antennes régionales
et de ses 5 antennes régionales
ISO en France en 2012 1
A l’agenda 2
Smartphone
3
Indicateurs et HCSP 4
Verrou éthanol CVC 5
Plan antibiotiques 6
Mésothérapie
7
Sécurité des patients
8
Dans ce numéro :
Chaque bulletin con-
tient des points de :
Formations
Surveillances
Signalements
Réglementation
Diminution de la baisse d’incidence
des ISO (surveillance raisin)
La baisse d'incidence des infections au site opératoire ralentit, et celles qui concernent spéci-
fiquement les prothèses totales de hanche ont nettement augmenté depuis 2008, selon le
rapport du RAISIN sur la surveillance des infections du site opératoire en France en 2012.
La mesure du taux d'incidence des infections nosocomiales chez les patients ayant bénéficié
d'une intervention chirurgicale contribue à la maîtrise du risque infectieux post-opératoire.
Depuis 1993, les cinq centres de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales
(CClin) ont mis en place des réseaux de surveillance des infections de site opératoire (ISO).
Cette surveillance a mis en évidence une baisse des ISO depuis 1999.
Si la participation dans sa globaliest restée élevée, la participation à la surveillance des
interventions prioritaires (niveau patient) a diminué en 2012 : 1 006 services de chirurgie de
407 ES (709 services de 89 ES en 2011) ont participé cette année à la surveillance et ont
recueilli des données pour 105 069 interventions (80 928 en 2011). Cependant, quel que soit
le groupe d’interventions prioritaires, le nombre moyen d’interventions surveillées par service
a sensiblement augmenté en 2012.
Tous les patients inclus par les services de chirurgie volontaires sont suivis jusqu'au 30ème
jour post-opératoire.
En 2012, l'analyse porte sur plus de 1.000 services répartis dans 407 établissements. Parmi
les 105.069 interventions chirurgicales prises en compte, près d'un tiers d'entre elles concer-
naient la chirurgie viscérale, 27% l'orthopédie, 24% la gynécologie-obstétrique.
Globalement, les infections au site opératoire concernaient 1,4% des interventions. Le taux
d'incidence variait de 0,23% pour la chirurgie vasculaire à 3,29% pour la chirurgie urologique.
Plus de 40% d'entre elles concernaient la chirurgie viscérale et près de 30% la gynécologie-
obstétrique.
Il faut noter un ralentissement de la baisse d'incidence des infections au site opératoire en
2012. De plus on observe une augmentation de ces infections pour certaines interventions,
notamment les prothèses totales de hanche (+35% entre 2008 et 2012). En revanche, l'inci-
dence a nettement diminué (de 11%) pour les césariennes pendant la même période.
Le ralentissement de la baisse de l'incidence des infections au site opératoire observée en
2012 suggère que l'on approche de valeurs seuils, ce qui explique en partie le fait que les
objectifs quantifiés nationaux ne soient pas atteints.
Pour en savoir plus :
Surveillance des infections du site opératoire France, 2012
http://www.cclin-est.org/spip.php?article48
Rapport national ISO RAISIN : résultats 2012 en ligne http://www.cclin-est.org/spip.php?article48
(voir article spécifique en page 1)
Rapport national AES RAISIN : résultats 2011-2012 (avec annexes 1 et 2) en ligne sur notre site à l’adresse suivante
http://www.cclin-est.org/spip.php?article43
Audit et enquête facultatifs toujours mis à disposition des établissements :
Audit proposé : Précautions Complémentaires (http://cclin-est.fr/spip.php?rubrique285)
Enquête proposée : enquête de prévalence (http://cclin-est.fr/spip.php?article251)
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Calendrier des événements
Pour toutes difficultés concernant
les inscriptions ou la compréhen-
sion d’une surveillance (AES,
ATB, ISO, BMR et REA ) :
Prendre contact si nécessaire avec
le secrétariat : 03-83-15-34-73
Les inscriptions se font en ligne sur
le site du CCLIN Est à la rubrique
surveillance. Vous trouverez égale-
ment tous les outils nécessaires à la
réalisation de ces surveillances (et
audit) et les moyens de contacter les
personnes responsables de cha-
cune d’elles en cas de nécessité.
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COLLOQUES
COLLOQUESCOLLOQUES
COLLOQUES-
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-JOURNEES
JOURNEESJOURNEES
JOURNEES-
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CONGRES
CONGRESCONGRES
CONGRES
Xème Conférence Internationale de la Fédération Européenne des Enseignants En Soins Infirmiers. Nancy du 24 au
26 septembre 2014 "La formation et l’exercice infirmier quel avenir?" Programme et bulletin d’inscription
http://www.fine-europe.eu/
Journée ARLIN Champagne-Ardenne : Reims le 25 septembre 2014 « Hygiène et prévention du risque infectieux en
EHPAD» - Programme et bulletin d’inscription http://www.cclin-est.org/spip.php?article160
Journée CClin Est/ARLIN : Nancy le 06 novembre 2014 sur «L
a
aa
a
gestion des risques pour les décideurs des Etablisse-
ments Médico-Sociaux ou EMS » - programme et bulletin d’inscription à venir
Colloque
Direction générale de la santé (DGS) et Direction générale de l’alimentation (DGAl),
Paris mercredi 12
novembre 2014 « L’antibiorésistance chez l'homme et chez l'animal ». Les modalités d’inscription vous parviendront pro-
chainement. Lieu : Amphithéâtre Laroque - Ministère des Affaires sociales et de la santé - 14, Avenue Duquesne 75007 Paris
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ème
Journée d’actualité sur les maladies à prions : Paris le 18 décembre 2014 de 9h30 à 17h30, Auditorium de l’I.C.M.
(Institut du Cerveau et de la Moelle épinière), Cellule Nationale de Référence des Maladies de Creutzfeldt Jakob Groupe Hos-
pitalier Pitié-Salpêtrière, 83 Blv de l’hôpital, 75013 Paris
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SF2H
Les téléphones portables sont omniprésents, ils nous accom-
pagnent partout nous allons. Et cela se reflète dans le mé-
lange microbien décelé sur les téléphones portables, qui se
rapproche beaucoup de celui des utilisateurs.
Dans le cadre de l’étude, des chercheurs de l’Université de
l’Oregon (Eugene) ont séquencé les micro-organismes prove-
nant de l’index et du pouce de la main dominante de 17 sujets
et ceux provenant des écrans tactiles de leurs smartphones.
L’étude a révélé que les micro-organismes présents sur les
smartphones étaient très similaires au microbiome prélevé sur
le doigt de leurs propriétaires, puisque 82 % des bactéries les
plus fréquentes sur les doigts des participants étaient égale-
ment présentes sur leurs téléphones. Il est intéressant de
noter que le lien microbiologique entre les femmes et leurs
téléphones était plus étroit que celui des hommes. Les bacté-
ries les plus fréquemment trouvées provenaient de trois es-
pèces qui sont omniprésentes sur et chez les humains : Strep-
tococcus, Staphylococcus, et Corynebacterium. Globalement,
les chercheurs ont trouvé plus de 7 000 types de bactéries
différents.
Ce projet visait à valider le principe selon lequel nos posses-
sions favorites, et qui sont en contact le plus étroit avec nous,
nous ressemblent sur le plan microbien. Des utilisations fu-
tures pourraient inclure la technologie de séquençage en
temps réel pour vérifier les smartphones de professionnels de
la santé et des visiteurs hospitaliers, plutôt que les personnes
elles-mêmes, dans le cadre du dépistage d’une éventuelle
exposition à des pathogènes qui pourraient être importés
dans un établissement médical ou exportés à l’extérieur de
celui-ci.
Pour en savoir plus :
Article à votre disposition sur simple
demande au CClin Est
Mobile phones carry the personal microbiome of their owners.
Meadow JF, Altrichter AE, Green JL. PeerJ. 2014 Jun
24;2:e447..
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Smartphone contaminé par notre flore personnelle
Le 22 mars 2013, les autorités sanitaires londoniennes étaient averties de cas groupés
de gastroentérite, survenus dans un établissement scolaire secondaire et concernant
53 élèves (sur 897) et 32 membres du personnel (sur 358). Une gastroentérite avait
frappé ces sujets, 8 à 12 h, après la consommation d’un repas servi dans l’établisse-
ment le 21 mars. Une équipe a été dépêchée pour mettre en place une enquête envi-
ronnementale, alimentaire, et épidémiologique. Un questionnaire en ligne a été envoyé
à tous les élèves et membres du personnel via un lien direct ou via le site intranet de
l’établissement, pour calculer le taux d’attaque associé à l’exposition à chaque aliment
du repas. De plus, une investigation microbiologique a été menée sur 19 coprocul-
tures, et sur des échantillons alimentaires conservés. Une inspection sanitaire a égale-
ment été faite au sein de la cuisine concernant les procédures de préparation et de
maintien des températures.
Le taux de réponse au questionnaire en ligne a été de 45 %, et 73 % de réponses ont
été recueillies dans les 8 heures suivant son lancement, majoritairement via les
smartphones. L’analyse multivariée de ces réponses a permis d’identifier le « balti »
de poulet (plat indien mijoté) comme étant l’aliment à incriminer (risque relatif à 19 %,
et proportionnel à la quantité ingérée). Les coprocultures ont retrouvé la présence de
Clostridium perfringens dans tous les échantillons, et sur les 19 souches, 18 étaient entérotoxinogènes. En revanche, aucune
souche alimentaire ou environnementale n’a pu être retrouvée, et l’inspection sanitaire n’a mis en évidence aucun défaut
dans les procédures de préparation en cuisine.
Cette investigation a bénéficié d’une grande rapidité de la mise à disposition d’une équipe spécialisée (60 minutes après le
signalement aux autorités !) qui a pu immédiatement mettre en place plusieurs dispositifs ayant permis d’identifier l’aliment en
cause. L’utilisation des smartphones a également été un élément capital dans la gestion efficace de cette épidémie
Pour en savoir plus
Article à votre disposition sur simple demande au CClin Est
Simone B et coll. : Investigating an outbreak of Clostridium perfringens gastroenteritis in a school using smartphone technolo-
gy, London, March 2013. Euro Surveill. 2014; 19(19). pii: 20799.
TIAc à clostridium : le smartphone à l’aide
L'indicateur "ISO" est ainsi jugé "pertinent" et compréhensible
par les usagers "sous réserve d'une expression simplifiée",
par rapport à un seuil (et non un taux brut) ou avec une marge
de progression. L'intérêt de disposer d'indicateurs par service
ou par spécialité plutôt que par établissement a aussi été évo-
qué. L'indicateur semble en outre mesurable assez facilement
grâce au Programme de médicalisation du système d'informa-
tion (PMSI) mais "sous réserve d'une validation stricte du co-
dage".
Concernant les bactériémies à Sarm, les avis sont plus parta-
gés que pour les bactériémies liées aux CVC. Un affichage
public "zéro Sarm" serait en effet trop radical et risquerait de
renforcer la croyance du risque zéro chez les patients. La
mesure d'une diminution du taux serait par contre plus perti-
nente. Quant au terme bactériémie, il pourrait être reformulé
en septicémie, jugé plus compréhensible pour l'usager.
Enfin, les experts auditionnés, s'ils jugent important la vacci-
nation des professionnels de santé contre la grippe, se parta-
gent sur la diffusion d'un indicateur, certains l'estimant néfaste
mais d'autres au contraire souhaitant l'étendre à d'autres vac-
cination quand la médecine du travail s'interroge sur le seuil
d'efficacité-même de cette couverture vaccinale.
Pour en savoir plus :
Infections associées aux soins : auditions sur les indicateurs
de résultats à visée de diffusion publique
http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=430
En 2013, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a
proposé à la DGOS une liste de cinq indicateurs de résultat
à visée de diffusion publique en vue d'une intégration éven-
tuelle, en complément des indicateurs de processus, dans le
tableau de bord des infections nosocomiales des établisse-
ments de santé.
Poursuivant ses travaux, le HCSP a soumis ses propositions
à plusieurs sociétés savantes, conférences de présidents de
commission médicale d'établissement,
fédérations, associations d'usagers...
Verdict des auditions : "aucun des indicateurs n'a été consi-
déré comme ne pouvant pas faire l'objet d'une diffusion pu-
blique, cependant des divergences sont apparues entre les
différents indicateurs étudiés".
Pour rappel, classés en trois catégories, à savoir Infections
du site opératoire (ISO), bactériémies et immunisation, les
cinq indicateurs proposés sont :
-ISO après chirurgie prothétique de hanche/genou pour les
patients en NNIS-O (à faible risque),
-bactériémies liées aux cathéters veineux centraux (CVC) en
réanimation,
-bactériémies liées aux CVC chez les nouveau-nés,
-bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méthi-
cilline (Sarm),
-proportion de soignants vaccinés contre la grippe.
L'indicateur "ISO" semble le plus consensuel, bien que le
point de vue des chirurgiens reste nuancé, L'indicateur
"bactériémie" est, lui, plus discuté, en particulier en termes
de compréhension et d'utilité pour les usagers. L'indicateur
"vaccination des soignants" reste le plus controversé."
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Cinq indicateurs de résultat proposés par le HCSP
ne font pas l'unanimité des experts
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Le réseau de surveillance des infections nosocomiales en maternité (réseau Mater) par le Centre de coordination de la
lutte contre les infections nosocomiales (Cclin) de l'inter-région Sud-Est établit dans son rapport annuel 2013 que les femmes
accouchant par voie basse ou par césarienne restent en moyenne environ un jour de plus dans l'établissement si elles
ont contracté une infection nosocomiale durant leur séjour. La durée post-accouchement passe en effet de 3,8 jours pour les
accouchées par voie basse et de 5,4 jours pour les accouchées par césarienne à respectivement 4,6 jours et 6,3 jours si elles
ont contracté une infection nosocomiale.
Le réseau Mater fournit les données de surveillance de 68 maternités volontaires pour 49 981 accouchements. Parmi les 39
763 accouchées par voie basse (79,6%), 324 (soit 0,82%) ont développé au moins une infection nosocomiale, la plus fré-
quente étant l'infection urinaire (51,3%) devant l'endométrite (15,6%) et l'infection du site opératoire (épisiotomie - 13,6%). Et
parmi les 10 218 accouchées par césarienne (20,4%), 169 (1,68%) ont contracté au moins une infection nosocomiale : infec-
tion du site opératoire (41,5%), infection urinaire (34,8%) puis endométrite (7,3%).
À noter aussi que 0,18% des bébés ont développé au moins une infection nosocomiale : infection oculaire (81%), infection
grave (11%), infection cutanée (6%). Par ailleurs, 64,2% des femmes qui ont accouché dans l’une des maternités du réseau
ont allaité leur enfant à la sortie.
Surveillance des infections en maternité
Pour en savoir plus :
Rapport annuel du réseau de surveillance des infections nosocomiales en maternité en 2013
http://cclin-sudest.chu-lyon.fr/Reseaux/MATER/Resultat/2013/Rapport2013.pdf
Prévention infections sur cvc : inefficacité
du verrou à lethanol
Les verrous à l'éthanol ne réduisent
pas le risque d'infections associées
aux cathéters veineux centraux chez
les patients pris en charge en hémato-
logie, selon les résultats d'une récente
étude randomisée.
Les cathéters veineux centraux sont
nécessaires dans la prise en charge
des patients atteints de pathologies
hématologiques malignes et de ceux
en attente de greffe de moelle os-
seuse. Si la cathétérisation est compli-
quée d'une bactériémie, la mortalité et
le coût de la prise en charge progres-
sent.
Quelques études ont évalué le rôle
des verrous à l'éthanol pour prévenir
les infections associées aux cathéters
veineux centraux. L'une d'elles suggé-
rait que cette stratégie réduisait effica-
cement le risque de survenue des
infections sanguines associées au
dispositif, mais la définition utilisée
pour cet effet indésirable ne corres-
Pendant l'étude, 85 patients ont été
inclus et le taux de bactériémies asso-
ciées aux cathéters n'était pas statisti-
quement différent dans les deux
groupes. Il était de 2,6/1.000 jours de
cathétérisation dans le groupe pa-
rine, contre 2,9/1.000 jours avec
l'éthanol. Aucune thrombose n'a été
constatée dans le groupe éthanol ver-
sus deux dans le groupe héparine.
Par ailleurs, trois patients ont indiqué
ne pas tolérer l'éthanol en raison d'un
inconfort au niveau thoracique ou de
nausées pendant l'instillation de la
solution. Aucune intolérance n'a é
rapportée par les patients du groupe
héparine.
En conclusion les auteurs n'ont pas
constaté de duction du taux de bac-
tériémies associées aux cathéters
veineux centraux par l'utilisation de
verrous de solutions d'éthanol à 70%
chez des patients pris en charge en
hématologie ou en attente de greffe.
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pond pas aux critères actuellement en
vigueur.
Une équipe australienne a donc cher-
ché à déterminer l'intérêt de cette stra-
tégie de prévention en comparant,
dans une étude randomisée, l'efficaci-
té de verrous à l'éthanol à celle de
verrous d'héparine chez des patients
pris en charge en hématologie ou en
attente de greffe de moelle osseuse
avec des cathéters veineux centraux.
Les investigateurs ont inclus des pa-
tients pris en charge dans l'unité de
transplantation de moelle osseuse et
de celle d'hématologie entre 2009 et
2011 à l'Hôpital royal de Melbourne.
Les cathéters veineux centraux étaient
posés pendant une période supérieure
ou égale à 30 jours dans la veine jugu-
laire interne ou sous-clavière. Les so-
lutions d'éthanol à 70% et d'héparine
(50 unités dans 5 ml) étaient intro-
duites dans la lumière des cathéters
chaque jour et laissées deux heures.
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A lire - A voir - a découvrir
Outils et ressources de l’OMS
Les recommandations OMS pour l’hygiène des mains au cours des soins constituent une
stratégie multimodale considérée comme la façon la plus fiable d’améliorer durablement l’hygiène des mains dans tous les
centres de santé. http://www.who.int/gpsc/5may/tools/fr/
Évaluation des risques d’émergence d’antibiorésistances liées aux modes d’utilisation des antibiotiques dans le do-
maine de la santé animale, Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (ANSES). Rapport de 240 pages :
https://www.anses.fr/sites/default/files/documents/SANT2011sa0071Ra.pdf
Note de lecture : L’agence préconise l’arrêt des prescriptions préventives car, le risque d’induire de la résistance chez les bacté-
ries des flores commensales est présent chez tous les animaux traités, alors que le bénéfice thérapeutique est pendant de
l’élimination effective de la bactérie pathogène dont la présence n’est que suspectée .
Les cas de tuberculose déclarés en France en 2012. BEH n°20/2014.
http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/BEH-Bulletin-epidemiologique-hebdomadaire/Archives/2014/BEH-n-20-2014
e-SIN - La lettre du signalement des infections nosocomiales N10 - Juin 2014
http://www.invs.sante.fr/lettre_invs/e-SIN/lettreSIN/ESIN_300614.pdf
NosoVeille n°7, bulletin de veille, juillet 2014. http://nosobase.chu-lyon.fr/NosoVeille/sommaire_NosoVeille.html
Etude de l’efficacité anti-bactérienne d’une fontaine réfrigérante à traitement ultra-violet au point d’usage. F. Squinazi,
European Journal of Water Quality, 44 (2013) 97-112 (Article à votre disposition sur simple demande au CClin Est )
Pour en savoir plus :
Article à votre disposition sur simple demande au CClin Est
Ethanol versus heparin locks for the prevention of central venous catheter-associated bloodstream infections: a randomized trial
in adult haematology patients with Hickman devices. Worth LJ, Slavin MA, Heath S, Szer J, Grigg AP. J Hosp Infect. 2014 Jul 2.
pii: S0195-6701(14)00187-X.
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