4
• ratification par 55 pays de la Convention Climat,
• nécessité que ces pays comprennent des pays industrialisés responsables d’au
moins 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales.
Les pays participant à la convention ont tous une obligation d’inventaire. Ils ont
également l’obligation d’adopter des stratégies nationales destinées à réduire
leurs émissions ainsi que de promouvoir les technologies propres. Seuls les pays
industrialisés
3
sont tenus de réduire leur GES au niveau de 1990.
Le système fonctionne schématiquement de la manière suivante :
• les pays reçoivent un certains nombre d’unités d’émissions (unité de quantité
attribuée (UQA) = 1 tonne de CO²) ;
• les pays allouent eux-mêmes ensuite des permis d’émission aux installations
donnés sous forme de quotas d’émissions (à partir de 2008)
• la majeure partie de l’effort national
4
doit être réalisé en interne (mesure
d’économie d’énergie portant sur tous les secteurs) mais le protocole permet
un recours aux mécanismes « flexibles » tant pour les pouvoirs publics que
pour les entreprises ;
• les « surplus » de réduction peuvent être, le cas échéant, achetés ou vendus
via une « bourse » des émissions
5
.
3. L’après Kyoto :
En novembre 2006, la conférence de Nairobi a réunis les ministres des 180 pays
représentés. Ils y ont décidé d'ouvrir la révision du protocole de Kyoto en 2008,
en se fixant l'objectif de parvenir à un accord sur le futur dispositif.
En décembre 2007, a été organisée la conférence de Bali de la Convention cadre
des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont l’objectif était
de lancer les négociations officielles sur la réduction des gaz à effet de serre pour
l'après 2012.
3
Principe de responsabilité commune mais différenciée : les pays tenus à des réductions sont
appelés les pays de l’annexe I (pays de l’OCDE + Etats d’Europe centrale et orientale). Les pays
non tenus sont appelés « les pays non annexe I ». La volonté était de ne pas mettre de frein à la
croissance des pays non industrialisés
4
Le protocole ne comprend pas formellement de taux obligatoire de réductions réalisées en
interne. Le protocole de Marrakech parle de réduction significative, ce qui est généralement
interprété comme 50%
5
Au niveau européen, ce système est en place depuis 2005. Chaque état membre a un registre
national ou sont comptabilisés les quotas alloués (chaque entreprise ET y a un compte similaire à
un compte bancaire ) et les émissions vérifiées (celles de 2005 à ce jour), le trading proprement dit
se fait sur des marchés boursiers, puis les transactions sont notées dans les registres et effectuées
via le transaction log, unité centrale EU qui relie entre eux les registres nationaux, contrôle la
validité des transactions et les garde en mémoire