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assistée (LPMA) 
 
En quoi consiste la loi fédérale ? 
 
La population votante a clairement approuvé la modification de la Constitution par 61,9% des voix le 
14  juin  2015.  Avec  la  modification  de  l’article  119  Cst.  ont  été  entérinés  les  principes  suivants : la  
limitation du nombre d’embryons implantables – qui avant la modification de la Constitution était fixé à 
trois – a été supprimée. Désormais, le nombre maximal est dépendant des exigences médicales liées 
à une fécondation artificielle.  
 
Dorénavant, un embryon unique peut être transféré dans le but de réduire le nombre de grossesses 
multiples. Il est interdit, selon la Constitution de sélectionner des embryons sur la base de leur sexe ou 
d’autres caractéristiques ou de créer des « enfants sauveurs » ou « bébés-médicament ». 
 
La JS est pour cette modification : 
 
-  Nous aimons l’idée que les couples qui sont porteurs de graves maladies génétiques, pourraient 
alors bénéficier d’embryons  qui ne présentent pas de défaut génétique. C’est  également valable 
pour les couples qui ne peuvent point  avoir d’enfants  par voie naturelle, par le  biais de  cette loi 
augmenteraient leur chance de devenir parents.  
 
-  Le DPI permettra aux couples porteurs  d’une maladie  héréditaire grave de savoir avant la  gros-
sesse que l’enfant ne sera pas atteint de cette maladie. 
 
-  Les risques de fausse couche ainsi que les risques pour la santé de la femme baisseront du fait de 
la limite supérieure de douze embryons. Un rejet pourrait en outre créer une incitation à contourner 
ces dispositions en passant par l’étranger pour une minorité de la population ce dont la JS ne sou-
haite pas.  
 
Lorsque nous regardons de plus près la situation légale du diagnostic préimplantatoire, celle-ci est 
autorisée dans tous  les pays d’Europe, sauf l’Irlande  où s’est autorisé mais pas appliqué, tandis 
que la Suisse et la Norvège sont dans le rouge. En Suisse, le risque de grossesse multiple après 
une procréation médicalement assistée stagne encore à 18% en 2012. En acceptant cette initia-
tive, il sera alors possible d’effectuer un examen prénatal sans devoir interrompre une grossesse et 
réduira  fortement  le  nombre  de  grossesse  à  risque  multiple.  Nous  pourrions  enfin  éviter 
l’avortement ainsi que tous ces effets néfastes, n’est-il pas une bonne chose ?