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o Leurs autres outils d’influence sont l’anglais et les industries culturelles :
musique, fast-foods, cinéma (Hollywood, Disney, séries), qui promeuvent
l’American way of life !
o Enfin, les Etats-Unis ont des universités et pôles technologiques de pointe.
40% des dépenses mondiales de recherche scientifique sont faites aux EUA !!
Le modèle américain est toutefois très contesté par de nombreuses idéologies, comme
l’altermondialisme, l’écologie ou encore l’islamisme. Les Etats-Unis bénéficient
désormais d’une image assez négative. Ils sont accusés d’être impérialistes, de
participer abusivement au réchauffement climatique et de privilégier la croissance
économique au dépit des programmes sociaux quasiment inexistants dans leur pays.
b) Un Brésil qui peine à s’imposer comme modèle
De son coté, le Brésil bénéficie d’une image plutôt positive dans le monde. Depuis son
arrivée au pouvoir en 2003, le PT a combiné une politique économique néolibérale et
des programmes sociaux ambitieux pour lutter contre la misère. Ces programmes, mis
en place sous une période de grande croissance économique, ont bien fonctionné. Ils
sont désormais des modèles de réussite pour d’autres pays en développement.
Le softpower brésilien passe aussi par l’organisation de grands événements sportifs :
mondial de football 2014, Jeux Olympique en 2016 à Rio de Janeiro. Ce type
d’événements a pour but de doter le Brésil d’une image de pays moderne et développé,
attractif pour les FTN et leurs IDE.
Certains traits culturels brésiliens sont connus dans le monde entier, comme la musique
(samba, bossa nova), mais aussi la capoeira et le carnaval. Le Brésil a toutefois un
softpower qui vise toutefois surtout l’Amérique Latine et les pays du Sud (softpower
sud-sud). Par exemple, la Rede Globo, principal groupe de médias brésiliens, possède
le second plus important réseau de télévision du monde. Elle exporte de nombreux
sitcoms télévisés (telenovelas) vers l’Amérique Latine, mais aussi la Russie, l’Europe
de l’Est, le Moyen-Orient, le Maghreb, l’Afrique subsaharienne et les immigrants
latinos aux Etats-Unis.
L’image idéalisée d’un Brésil en pleine croissance qui redistribue ses richesses aux plus
pauvres, est toutefois actuellement remise en cause :
o De nombreux scandales de corruption entachent l’élite politique, à commencer
par Lula et sa successeuse, Dilma Rousseff, qui vient de se faire renverser.
o Les manifestations conte la coupe du monde et les J.O., ont été très
médiatisées. Les manifestants protestaient contre les dépenses de l’argent
public en infrastructures de sport dans un pays qui cumule les inégalités et les
problèmes sociaux.
o Les images des interventions de la police et de l’armée dans les favelas pour les
« nettoyer » afin de présenter une image positive du pays aux touristes, ont
contribué à renforcer la réputation de pays très violent.
c) Deux pollueurs géants
Les deux pays sont aussi très critiqués car ils doivent le succès de leur économie au
mépris de l’environnement.
Leurs agricultures recourent massivement aux OGM. Le Brésil est confronté à la
déforestation. Il rase la forêt pour créer des champs de soja pour l’exportation et pour
nourrir les grands élevages de bétail, ou des champs de canne à sucre. La canne à sucre
est utilisée pour créer des agro-carburants. Cette agriculture intensive provoque
l’érosion des sols et concurrence l’agriculture vivrière.
Par ailleurs, pour attirer des FTN et des IDE, le Brésil procède à des déréglementations
en matière d’environnement. Du coup, les FTN négligent l’environnement. Fin 2015,
dans l’Etat du Minas Gerais, un barrage qui servait à retenir des minerais de fer a cédé à
cause de négligences, libérant une gigantesque coulée de boue toxique qui a submergé