Comment avoir une certitude clinique pour prendre en charge un

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Les ateliers du 9e Congrès
de la Médecine Générale
Jean-Pierre Vallée
Société Française
de Documentation
et de Recherche
en Médecine
Générale
Maîtriser la douleur chez
les personnes âgées
Le dépistage neurosensoriel
des nourrissons de 0 à 2
ans : une affaire de médecin
généraliste !
La souffrance est encore ignorée
dans plus de 25 % des cas chez
les personnes âgées et, lorsqu’elle
est identifiée, sous-traitée dans
50 % des cas.
Cet atelier a 4 objectifs :
• Repérer les signes spécifiques de la douleur chez le patient âgé (douleur nociceptive, douleur neuropathique).
• Connaître les outils d’évaluation utilisables en pratique courante pour diagnostiquer une douleur chez un patient
non communiquant verbalement.
• Maîtriser le risque iatrogénique des thérapeutiques
antalgiques chez le sujet âgé.
• Prescrire un palier III : apprendre à maîtriser titration,
suivi, réévaluation, inter-doses.
Qui propose cet atelier ? Gaël Durel, Gérard Compain (AFML ;
286, rue Vendôme, 69003 Lyon)
L’évolution de la démographie médicale conduit le
médecin généraliste à
prendre en charge de plus
en plus fréquemment le
suivi du nourrisson de 0 à 2
ans.
Malgré le peu d’outils dont il dispose, le dépistage des troubles
neurosensoriels fait partie de cette
prise en charge. Une bonne maîtrise des signes d’alerte est nécessaire. L’atelier a pour
objectifs de permettre au médecin généraliste de :
• mieux connaître l’examen clinique neurosensoriel
adapté au nourrisson de 0 à 2 ans,
• intégrer ce dépistage à sa pratique quotidienne,
• organiser la prise en charge pluridisciplinaire à partir
d’une suspicion clinique avant 2 ans.
Qui propose cet atelier ? FMC Action
L’entretien en recherche : pourquoi et comment ?
L’entretien en recherche quantitative et qualitative obéit à des principes à bien connaître.
L’atelier a pour objectifs :
• D’argumenter l’intérêt de l’entretien en recherche
quantitative.
• De décrire les principales étapes de préparation d’un
entretien.
• D’énoncer les conditions du bon déroulement d’un
entretien.
DOI : 10.1684/MED.2015.1191
Qui propose cet atelier ? Jennifer Phillips, Jessica Dumez,
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FAYR-GP (French Association of Young Researchers in General
Practice) [email protected]
• Les participants vont échanger (brainstorming puis synthèse sur les différents types d’entretien et les éléments
entrant dans la préparation d’un bon entretien) à partir
d’exemples de cas de recherche.
février 2015
• Après présentation de l’atelier, ils vont, en deux ateliers
interactifs tournants de 35 minutes chacun (cas pratiques
d’audition et de vision), s’approprier l’examen clinique
spécifique, les facteurs de risque à rechercher, les outils
à disposition, les tests de dépistage (matériel paramédical mis à disposition) puis échanger en plénière de synthèse.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
• À l’aide d’exemples cliniques, ils analyseront les différents aspects de la prescription d’antalgiques chez la personne âgée.
Incertitudes, doutes et croyances en médecine
générale
Comment avoir une certitude clinique pour
prendre en charge un patient lorsque le médecin est confronté à l’incertitude diagnostique
en fin de consultation ?
Le doute est le compagnon du médecin à chaque consultation. Pour parvenir à un diagnostic sûr et au traitement
approprié, il est nécessaire de chercher à réduire la
marge d’erreur afin de proposer au patient une prise en
charge conforme et adaptée au problème posé, en
tenant compte des moyens diagnostiques disponibles et
du temps alloué à la consultation.
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
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ACTUALITÉS
Qui propose cet atelier ? Max Budowski et
Raymond Wakim (Formunof)
• À partir de 3 cas cliniques (dermatologie, fièvre et céphalées), ils vont analyser
l’expérience du médecin, ses savoirs
mais aussi ses limites, les causes possibles et les bénéfices-effets inattendus
des traitements proposés, sa capacité à
raisonner, son état émotif et sa relation
avec le patient, et sa responsabilité en
tant que professionnel de santé dans
l’établissement d’un diagnostic acceptable.
Faire évoluer les ROSP pour faire
évoluer les pratiques en médecine
générale
L’introduction des diversifications
des revenus par le CAPI puis les
rémunérations sur objectifs
conventionnels de santé publique
(ROSP) a accru et surtout rendu
visibles les besoins individuels et
collectifs de système d’information nécessaires à l’analyse de la
complexité des pratiques réelles.
Si le principe de suivi d’indicateurs est
admis comme l’un des éléments de cette
analyse réflexive, les conditions opérationnelles (choix, faisabilité des traitements, analyses et restitution des résultats) restent un chantier en cours. Ces
enjeux de santé dépassent ceux de la collectivité généraliste. Il s’agit notamment
de pouvoir :
• proposer des moyens opérationnels
pour collecter des données pertinentes
en routine via des logiciels métier, nouveaux ou adaptés (évolutions souhaitables et possibles des indicateurs cliniques, organisationnels et populationnels),
• disposer de données médicales
robustes, consolidant et enrichissant les
données médico-administratives fournies par l’Assurance-Maladie, pour alimenter l’analyse des pratiques et l’expertise en médecine générale et en
soins primaires.
Qui propose cet atelier ? Coordonnateur :
Jean-Luc Gallais, avec des intervenants de
• Après une brève présentation (quelles
suites après le CAPI et la ROSP ?), les
participants débattront de 5 situations
avant synthèse et reformulation des
constats et propositions. Des informations complémentaires sur les travaux
présentés et une bibliographie seront disponibles et accessibles via internet.
Seront privilégiés les points suivants :
pertinence clinique et professionnelle,
acceptabilité médicale et sociale, faisabilité au quotidien et dans la durée, prise
en compte des autres professionnels et
structures de santé des soins primaires,
secondaires et tertiaires également impliqués, gestion individuelle prioritaire avant
l’usage collectif des données produites,
valorisations secondaires dans le champ
soignant et professionnel, la formation et
la recherche.
Longue maladie, invalidité : que
dire à nos patients ? Bien comprendre ces démarches et en
mesurer les conséquences
Nous sommes amenés à prescrire
des arrêts de travail pouvant
entraîner invalidité ou longue
maladie, aux conséquences financières et sociales pour les
patients.
Pour que nos patients bénéficient au
mieux de leurs droits, il nous faut comprendre les avantages et inconvénients
des arrêts longue maladie et de l’invalidité
pour :
• Prévenir le risque de désinsertion professionnelle d’un patient en arrêt de longue
durée.
• Savoir quand orienter un patient vers le
médecin du travail.
• Expliquer l’intérêt de la reconnaissance
en qualité de travailleur handicapé
(RQTH).
• Détecter un état de santé « stabilisé ».
• Décrire les 1re et 2e catégories d’invalidité
de la Sécurité Sociale.
• Citer les conséquences pour un patient
d’une mise en invalidité de la Sécurité
Sociale.
Qui propose cet atelier ? Florent Verfaillie, pour
ReAGJIR
la SFMG, de la SFTG, du CNGE et de FAYR-GP.
• Ils aborderont les points techniques
nécessaires à partir de cas cliniques.
Manipulation des normes : surdiagnostic - surtraitement - déprescription ? (à propos du diabète de
type 2)
Il est essentiel que tous les professionnels de santé - médecins
prescripteurs, pharmaciens qui
délivrent les médicaments et
revoient régulièrement les
patients, infirmières - disposent
du même niveau d’information et
répondent de manière cohérente
et concertée, pas nécessairement
médicamenteuse, aux questions
du patient.
La prescription médicale répond à de
nombreux déterminants parmi lesquels le
rôle et l’influence majeurs de l’industrie,
mais aussi les attentes souvent complexes des patients. Ainsi, dans une
étude sur la nature des liens entre l’industrie et les auteurs de recommandations
(RPC), 87 % des auteurs avaient des liens
avec l’industrie (financement de
recherches, contrats de service) et 59 %
avaient des liens avec des entreprises
dont les produits étaient concernés par la
RPC. De nombreux guidelines reposent
sur des biais de publication, notamment
la non-publication des essais aux résultats
non probants. Ils peuvent ainsi produirent
des « normes » potentiellement dommageables pour le patient. La toutepuissance des biotechnologies favorise
un « plus c’est mieux » démenti par
nombre d’études tant sur le diagnostic
que sur le traitement.
Qui propose cet atelier ? Alain Siary - JeanPierre Vallée - Brigitte Lecointre.
Atelier/table ronde SFDRMG-SFTG
• À propos des dernières RPC sur le diabète de type 2 remplaçant celles précédemment abrogées en Conseil d’Etat
pour non-respect des liens d’intérêt avec
l’industrie des experts consultés, les
thèmes suivants seront développés et
débattus :
1. Sur quels arguments reposent les
recommandations ? Peut-on avoir une
« lecture critique » des guidelines ?
2. Qu’est-ce qu’individualiser un traitement : normaliser des chiffres ? traiter
une maladie ? traiter un patient ?
3. « Éduquer » le patient : oui, mais qui et
comment ?
MÉDECINE février 2015 55
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