FEV_2_2105_Droite 12/03/2015 17:10 Page55 ACTUALITÉS Raymond Wakim (Formunof) • À partir de 3 cas cliniques (dermatologie, fièvre et céphalées), ils vont analyser l’expérience du médecin, ses savoirs mais aussi ses limites, les causes possibles et les bénéfices-effets inattendus des traitements proposés, sa capacité à raisonner, son état émotif et sa relation avec le patient, et sa responsabilité en tant que professionnel de santé dans l’établissement d’un diagnostic acceptable. Faire évoluer les ROSP pour faire évoluer les pratiques en médecine générale L’introduction des diversifications des revenus par le CAPI puis les rémunérations sur objectifs conventionnels de santé publique (ROSP) a accru et surtout rendu visibles les besoins individuels et collectifs de système d’information nécessaires à l’analyse de la complexité des pratiques réelles. Si le principe de suivi d’indicateurs est admis comme l’un des éléments de cette analyse réflexive, les conditions opérationnelles (choix, faisabilité des traitements, analyses et restitution des résultats) restent un chantier en cours. Ces enjeux de santé dépassent ceux de la collectivité généraliste. Il s’agit notamment de pouvoir : • proposer des moyens opérationnels pour collecter des données pertinentes en routine via des logiciels métier, nouveaux ou adaptés (évolutions souhaitables et possibles des indicateurs cliniques, organisationnels et populationnels), • disposer de données médicales robustes, consolidant et enrichissant les données médico-administratives fournies par l’Assurance-Maladie, pour alimenter l’analyse des pratiques et l’expertise en médecine générale et en soins primaires. Qui propose cet atelier ? Coordonnateur : Jean-Luc Gallais, avec des intervenants de • Après une brève présentation (quelles suites après le CAPI et la ROSP ?), les participants débattront de 5 situations avant synthèse et reformulation des constats et propositions. Des informations complémentaires sur les travaux présentés et une bibliographie seront disponibles et accessibles via internet. Seront privilégiés les points suivants : pertinence clinique et professionnelle, acceptabilité médicale et sociale, faisabilité au quotidien et dans la durée, prise en compte des autres professionnels et structures de santé des soins primaires, secondaires et tertiaires également impliqués, gestion individuelle prioritaire avant l’usage collectif des données produites, valorisations secondaires dans le champ soignant et professionnel, la formation et la recherche. Longue maladie, invalidité : que dire à nos patients ? Bien comprendre ces démarches et en mesurer les conséquences Nous sommes amenés à prescrire des arrêts de travail pouvant entraîner invalidité ou longue maladie, aux conséquences financières et sociales pour les patients. Pour que nos patients bénéficient au mieux de leurs droits, il nous faut comprendre les avantages et inconvénients des arrêts longue maladie et de l’invalidité pour : • Prévenir le risque de désinsertion professionnelle d’un patient en arrêt de longue durée. • Savoir quand orienter un patient vers le médecin du travail. • Expliquer l’intérêt de la reconnaissance en qualité de travailleur handicapé (RQTH). • Détecter un état de santé « stabilisé ». • Décrire les 1re et 2e catégories d’invalidité de la Sécurité Sociale. • Citer les conséquences pour un patient d’une mise en invalidité de la Sécurité Sociale. Qui propose cet atelier ? Florent Verfaillie, pour ReAGJIR la SFMG, de la SFTG, du CNGE et de FAYR-GP. • Ils aborderont les points techniques nécessaires à partir de cas cliniques. Manipulation des normes : surdiagnostic - surtraitement - déprescription ? (à propos du diabète de type 2) Il est essentiel que tous les professionnels de santé - médecins prescripteurs, pharmaciens qui délivrent les médicaments et revoient régulièrement les patients, infirmières - disposent du même niveau d’information et répondent de manière cohérente et concertée, pas nécessairement médicamenteuse, aux questions du patient. La prescription médicale répond à de nombreux déterminants parmi lesquels le rôle et l’influence majeurs de l’industrie, mais aussi les attentes souvent complexes des patients. Ainsi, dans une étude sur la nature des liens entre l’industrie et les auteurs de recommandations (RPC), 87 % des auteurs avaient des liens avec l’industrie (financement de recherches, contrats de service) et 59 % avaient des liens avec des entreprises dont les produits étaient concernés par la RPC. De nombreux guidelines reposent sur des biais de publication, notamment la non-publication des essais aux résultats non probants. Ils peuvent ainsi produirent des « normes » potentiellement dommageables pour le patient. La toutepuissance des biotechnologies favorise un « plus c’est mieux » démenti par nombre d’études tant sur le diagnostic que sur le traitement. Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 24/05/2017. Qui propose cet atelier ? Max Budowski et Qui propose cet atelier ? Alain Siary - JeanPierre Vallée - Brigitte Lecointre. Atelier/table ronde SFDRMG-SFTG • À propos des dernières RPC sur le diabète de type 2 remplaçant celles précédemment abrogées en Conseil d’Etat pour non-respect des liens d’intérêt avec l’industrie des experts consultés, les thèmes suivants seront développés et débattus : 1. Sur quels arguments reposent les recommandations ? Peut-on avoir une « lecture critique » des guidelines ? 2. Qu’est-ce qu’individualiser un traitement : normaliser des chiffres ? traiter une maladie ? traiter un patient ? 3. « Éduquer » le patient : oui, mais qui et comment ? MÉDECINE février 2015 55