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MÉDECINE février 2015
ACTUALITÉS
Qui propose cet atelier ? Max Budowski et
Raymond Wakim (Formunof)
• À partir de 3 cas cliniques (dermatolo-
gie, fièvre et céphalées), ils vont analyser
l’expérience du médecin, ses savoirs
mais aussi ses limites, les causes pos-
sibles et les bénéfices-effets inattendus
des traitements proposés, sa capacité à
raisonner, son état émotif et sa relation
avec le patient, et sa responsabilité en
tant que professionnel de santé dans
l’établissement d’un diagnostic accep-
table.
Faire évoluer les ROSP pour faire
évoluer les pratiques en médecine
générale
L’introduction des diversifications
des revenus par le CAPI puis les
rémunérations sur objectifs
conventionnels de santé publique
(ROSP) a accru et surtout rendu
visibles les besoins individuels et
collectifs de système d’informa-
tion nécessaires à l’analyse de la
complexité des pratiques réelles.
Si le principe de suivi d’indicateurs est
admis comme l’un des éléments de cette
analyse réflexive, les conditions opéra-
tionnelles (choix, faisabilité des traite-
ments, analyses et restitution des résul-
tats) restent un chantier en cours. Ces
enjeux de santé dépassent ceux de la col-
lectivité généraliste. Il s’agit notamment
de pouvoir :
• proposer des moyens opérationnels
pour collecter des données pertinentes
en routine via des logiciels métier, nou-
veaux ou adaptés (évolutions souhai-
tables et possibles des indicateurs cli-
niques, organisationnels et popula-
tionnels),
• disposer de données médicales
robustes, consolidant et enrichissant les
données médico-administratives four-
nies par l’Assurance-Maladie, pour ali-
menter l’analyse des pratiques et l’ex-
pertise en médecine générale et en
soins primaires.
Qui propose cet atelier ? Coordonnateur :
Jean-Luc Gallais, avec des intervenants de
la SFMG, de la SFTG, du CNGE et de FAYR-GP.
• Après une brève présentation (quelles
suites après le CAPI et la ROSP ?), les
participants débattront de 5 situations
avant synthèse et reformulation des
constats et propositions. Des informa-
tions complémentaires sur les travaux
présentés et une bibliographie seront dis-
ponibles et accessibles via internet.
Seront privilégiés les points suivants :
pertinence clinique et professionnelle,
acceptabilité médicale et sociale, faisabi-
lité au quotidien et dans la durée, prise
en compte des autres professionnels et
structures de santé des soins primaires,
secondaires et tertiaires également impli-
qués, gestion individuelle prioritaire avant
l’usage collectif des données produites,
valorisations secondaires dans le champ
soignant et professionnel, la formation et
la recherche.
Longue maladie, invalidité : que
dire à nos patients ? Bien com-
prendre ces démarches et en
mesurer les conséquences
Nous sommes amenés à prescrire
des arrêts de travail pouvant
entraîner invalidité ou longue
maladie, aux conséquences finan-
cières et sociales pour les
patients.
Pour que nos patients bénéficient au
mieux de leurs droits, il nous faut com-
prendre les avantages et inconvénients
des arrêts longue maladie et de l’invalidité
pour :
• Prévenir le risque de désinsertion profes-
sionnelle d’un patient en arrêt de longue
durée.
• Savoir quand orienter un patient vers le
médecin du travail.
• Expliquer l’intérêt de la reconnaissance
en qualité de travailleur handicapé
(RQTH).
• Détecter un état de santé « stabilisé ».
• Décrire les 1re et 2ecatégories d’invalidité
de la Sécurité Sociale.
• Citer les conséquences pour un patient
d’une mise en invalidité de la Sécurité
Sociale.
Qui propose cet atelier ? Florent Verfaillie, pour
ReAGJIR
• Ils aborderont les points techniques
nécessaires à partir de cas cliniques.
Manipulation des normes : surdia-
gnostic - surtraitement - dépres-
cription ? (à propos du diabète de
type 2)
Il est essentiel que tous les pro-
fessionnels de santé - médecins
prescripteurs, pharmaciens qui
délivrent les médicaments et
revoient régulièrement les
patients, infirmières - disposent
du même niveau d’information et
répondent de manière cohérente
et concertée, pas nécessairement
médicamenteuse, aux questions
du patient.
La prescription médicale répond à de
nombreux déterminants parmi lesquels le
rôle et l’influence majeurs de l’industrie,
mais aussi les attentes souvent com-
plexes des patients. Ainsi, dans une
étude sur la nature des liens entre l’indus-
trie et les auteurs de recommandations
(RPC), 87 % des auteurs avaient des liens
avec l’industrie (financement de
recherches, contrats de service) et 59 %
avaient des liens avec des entreprises
dont les produits étaient concernés par la
RPC. De nombreux guidelines reposent
sur des biais de publication, notamment
la non-publication des essais aux résultats
non probants. Ils peuvent ainsi produirent
des « normes » potentiellement domma-
geables pour le patient. La toute-
puissance des biotechnologies favorise
un « plus c’est mieux » démenti par
nombre d’études tant sur le diagnostic
que sur le traitement.
Qui propose cet atelier ? Alain Siary - Jean-
Pierre Vallée - Brigitte Lecointre.
Atelier/table ronde SFDRMG-SFTG
• À propos des dernières RPC sur le dia-
bète de type 2 remplaçant celles précé-
demment abrogées en Conseil d’Etat
pour non-respect des liens d’intérêt avec
l’industrie des experts consultés, les
thèmes suivants seront développés et
débattus :
1. Sur quels arguments reposent les
recommandations ? Peut-on avoir une
« lecture critique » des guidelines ?
2. Qu’est-ce qu’individualiser un traite-
ment : normaliser des chiffres ? traiter
une maladie ? traiter un patient ?
3. « Éduquer » le patient : oui, mais qui et
comment ?
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