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Donc si le pouvoir d’achat du salaire nominal augmente, l’offre de travail
augmente. On admet que le taux de salaire nominal varie selon la formule d'indexation
suivante
dw dP (bdP (1 b )( dP dE )
A
*
[7]
Dans [7], α est le degré d’indexation des salaires. La valeur unitaire de α traduit
une indexation complète.
Alors que l'offre macroéconomique de biens dépend des déterminants de la
demande de travail (relation [4]), l'offre globale est fonction des facteurs qui fixent le
niveau de l'emploi .
En cas d'indexation complète ( ), le taux de salaire réel qui régit les
comportements des offreurs de travail reste constant. De ce fait, admettant qu'il existe
un chômage dû Keynesien, une augmentation de la demande de travail entraîne celle
de l'emploi (dN>0). Les déterminants de la hausse de l'emploi peuvent donc être
définis par la relation suivante :
dN dN (1 b )N ( dP dE dP )
d
1
d *
[8]
L'équation [8] résulte de la différenciation de [3] pour des valeurs initiales unitaires
de P, et E et de l'introduction dans le résultat ainsi obtenu de la clause d'indexation
[7]. Elle signifie que :
-des variations parallèles et de même importance des prix nationaux et étrangers
exprimés dans la même monnaie ne modifient pas le niveau de l'emploi,
-une augmentation du prix national P pour un prix étranger donné détermine
celle de l'emploi. En effet, elle se traduit par une hausse de , donc de w, d'une valeur
bdP, selon [2] et [4]. Dans la mesure où le taux de salaire nominal s'accroît moins
rapidement que le prix P (car b<1), les entrepreneurs stimulés par cette hausse de
salaire réel augmentent leur demande de travail, ce qui induit une hausse de l'emploi;
-une hausse de ou de E détermine celle de et de w, sans modifier le niveau
de P. De ce fait, le taux de salaire w/P s'accroît, ce qui induit une baisse de la demande
de travail et de l'emploi.
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