consulter dans le futur, alors que 83 % des urologues affirment encourager leurs
patients à le faire.
Les patients éprouvent des problèmes physiques, psychologiques et émotionnels après
le traitement chirurgical et le diagnostic, et plusieurs ne se sentent pas prêts à les
affronter.
La majorité des patients/aidants ont répondu que le patient avait subi des
conséquences physiques (56 %), psychologiques (52 %) ou émotionnelles (71 %) en
raison de son cancer du rein. Étonnamment, les urologues semblent sous-estimer la
fréquence de ces problèmes, car ils affirment qu’en moyenne, seulement un tiers de
leurs patients présentent des séquelles physiques (31 %), psychologiques (33 %) ou
émotionnelles (31 %).
o Les séquelles physiques les plus souvent citées par les patients/aidants sont la
fatigue (79 %), le manque d’énergie (74 %) et une sensation d’engourdissement
au site de l’incision et à proximité (57 %).
o Les séquelles psychologiques les plus courantes sont la peur de récidive du
cancer (80 %), l’anxiété (75 %) et le sentiment d’incertitude (65 %).
o Les séquelles émotionnelles les plus fréquentes sont l’inquiétude par rapport au
cancer (73 %), une diminution de l’intérêt pour des activités, loisirs ou
passe-temps auparavant appréciés (41 %), une diminution de l’intérêt pour des
activités et des rencontres sociales auparavant appréciées (40 %) et
l’insatisfaction par rapport à la vie sexuelle (24 %).
La moitié des patients/aidants (51 %) ont avoué qu’ils n’étaient pas prêts à affronter ces
problèmes.
Tant les urologues que les patients/aidants s’entendent pour reconnaître l’importance
que le patient soit bien informé et qu’un plan de soins en continu soit mis à sa
disposition.
Tous les urologues (100 %) et presque tous les patients/aidants (98 %) ont souligné
l’importance de fournir les renseignements pertinents à la survie aux personnes
touchées par le cancer du rein, comme les médicaments à éviter, les habitudes de vie à
adopter, etc.
Questionnés sur ce qu’ils croient nécessaire pour assurer une meilleure qualité et
espérance de vie aux survivants du cancer du rein, les patients/aidants ont répondu que
les fournisseurs de soins de santé doivent être sensibilisés à l’importance de donner au
patient des renseignements sur les soins à long terme (76 %), que l’information aux
patients et aux aidants soit communiquée de façon plus formelle et qu’un plan de suivi
détaillé soit mis à leur disposition (75 %) et que les médecins de famille doivent être
mieux informés des besoins particuliers des survivants du cancer du rein lorsqu’ils
recommencent à suivre ces patients (75 %).
Lorsqu’on leur a demandé de nommer les obstacles à la qualité du suivi et des soins
dispensés aux survivants du cancer du rein, les urologues ont mentionné le manque de
ressources (78 %), l’absence de normes de soins concernant la survie au cancer du rein
(68 %), le manque de sensibilisation et de formation des médecins (63 %) et le manque
de sensibilisation des patients (60 %).
Pour garantir une meilleure qualité et espérance de vie chez les survivants du cancer du
rein, les urologues affirment qu’il faut adopter des lignes directrices nationales sur le
suivi médical et la surveillance à long terme (85 %), sensibiliser les patients à
l’importance de suivre un plan de soins pour survivants (83 %) et fournir aux patients et
aux aidants des renseignements et des plans de soins plus formels (65 %).
Presque tous les urologues (95 %) et presque tous les patients/aidants (96 %) croient
qu’il serait utile de disposer d’un site Web reconnu par le milieu médical qui permettrait