Cours PCSI Formules de Taylor
Introduction
Les formules de Taylor permettent d'approcher des fonctions transcendantes par des polynômes.
Elles permettent d'approcher des irrationnels par des rationnels (exemple e). (Taylor-Lagrange).
Développement en série.
TAYLOR Brook, anglais, 1685-1731
Savant éclectique, Brook Taylor s'adonna à la musique, à la peinture et à la philosophie. Il fut formé
aux mathématiques par John Machin et compléta ses études à l'université de Cambridge.
Admirateur de Newton, dont il adopta les idées et perfectionna sa méthode des fluxions, Taylor fut
membre de la Royal Society de Londres (l'équivalent de notre Académie des sciences) dès 1712 (il
n'a que 27 ans). Il en fut le secrétaire en 1714.
En dehors de certains travaux en géométrie axés sur la perspective qui servira de base à la
photogrammétrie, on lui doit principalement la publication (1715-1717) de son traité sur le
développement en série des fonctions : Methodus incrementorum directa et inversa, qui engendra
injustement des disputes de paternité car il fut le premier à établir de tels développements dans le
cas général et non pour une fonction particulière.
La célèbre formule est en fait l'aboutissement de travaux entamés auparavant par Gregory, Newton,
Leibniz et Jacques Bernoulli. Selon CDSB, en 1712, dans une lettre à son ancien maître, John
Machin, Taylor écrit que sa formule est née du problème de Kepler concernant le calcul de
l'anomalie excentrique d'une planète :
Le calcul (ou la majoration) du reste rn n'est pas étudié rigoureusement par Taylor. Un exemple de
développement de Taylor convergent, mais non vers la fonction initiale, fut d'ailleurs donné par
Cauchy au moyen de la fonction :
1
x
2
C'est pourquoi, suite à des travaux ultérieurs, sa formule est partiellement rebaptisée : formule de
Taylor-Lagrange, Taylor-Young, Taylor-Laplace :
Extraits de http://serge.mehl.free.fr/
Formule de Taylor avec reste intégral (f de classe C
n+1
): généralisation de :
f(x)= f(a)+∫
a
x
f '(t)dt
pour une fonction de classe C
1
.
Inégalité de Taylor-Lagrange, (f de classe C
n+1
): généralisation de l'inégalité des
accroissements finis. Si f est de classe C
1
et que
∣
∣
est majorée par M.
∣
(
)
(
)∣≤
(
)
Inégalité de Taylor-Young (f est de classe C
n
), généralisation de f de classe C
1
:
(
)=
(
)+
(
)(
)+ǫ(
)(
)
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