La revue du Centre d`études sur les troubles obsessionnels

CETOCT
La revue du Centre détudes sur les troubles obsessionnels-compulsifs et les tics
Le Centre d’études sur les troubles obsessionnels-compulsifs et les tics (CETOCT)
est un centre de recherche
multidisciplinaire qui comprend une section clinique, neuroscientifique et psychosociale. Notre mandat est de
contribuer à l’avancement des connaissances et d’offrir des services à la population.
Encore cette année, c’est un immense plaisir
d’écrire ce message dans le Spectrum, le
journal du Centre d’études sur les troubles
obsessionnels-compulsifs et les tics.
Tout d’abord, je tiens à remercier
Karine Bergeron, coordonnatrice de l’édi-
tion 2012, et ses collaborateurs. Cette édition
illustre bien la productivité, la diversité et la
qualité de notre équipe et de nos programmes
de recherche.
La composition d’une équipe multidisciplinaire
permet de faire de nouvelles découvertes et ce
grâce aux activités de recherche expérimentale
et neurophysiologique.
Notre équipe est multidisciplinaire et elle
concrétise ses découvertes provenant de ses
recherches expérimentales et neurophysiolo-
giques afin d’informer les professionnels de la
pratique clinique. Effectivement, nous sommes
des leaders dans le domaine. Par exemple,
nous sommes les premiers à avoir identifié
les « processus de raisonnement » impliqués
dans les troubles obsessionnels-compulsifs et
de les avoir incorporés dans
une nouvelle thérapie, soit
la thérapie basée sur les in-
férences (TBI). L’efficacité de cette thérapie
a récemment été reconnue par les Instituts
de recherche en santé du Canada (IRSC) avec
l’obtention d’une importante subvention de re-
cherche afin de mettre en place une recherche
clinique sur plusieurs sites. De plus, notre
équipe est la première à avoir démontré que
la thérapie cognitive comportementale a un
impact sur l’activité du cerveau chez les per-
sonnes ayant des tics moteurs chroniques.
Aussi, grâce à nos nombreuses années d’ex-
pertise chez les troubles du spectre obsession-
nel-compulsif, nous avons développé deux
nouveaux traitements pour aider les enfants,
un traitement pour la réduction des tics et un
autre traitement pour réduire les symptômes
chez les enfants ayant un TOC. Nous colla-
borons également à plusieurs projets de re-
cherche pour la communauté tels que des
formations offertes aux étudiants et aux pro-
fessionnels de la santé mentale en plus des
groupes de soutien. Nous occupons aussi un
rôle central dans l’organisation du colloque an-
nuel de la Fondation québécoise pour le TOC
dont le thème était la détection et la préven-
tion du TOC.
À travers les articles du Spectrum, vous décou-
vrirez en détails nos multiples activités, colla-
borations et nouveaux projets, incluant nos
nouvelles collaborations au niveau national et
international et le développement de ceux-ci.
Présentement, nous menons des projets de re-
cherche sur des traitements pour les troubles
alimentaires, le trouble d’accumulation com-
pulsive (TAC), la peur d’une dysmorphie cor-
porelle (PDC) et le trouble délirant.
Une mention spéciale au Dr Frederick Aardema
qui a obtenu cette année son titre de chercheur
junior en plus de l’octroi d’une subvention par
les Instituts de recherche en santé du Canada.
Mentionnons aussi l’obtention du doctorat des
Dres Julie Leclerc et Annie Taillon.
De plus, je tiens à souligner l’excellent travail
fait par les étudiants du centre d’études à tra-
vers le monde cette année. Pour terminer, bien-
venue à Benjamin Schoendorff, expert dans
la thérapie d’engagement et d’acceptation
(ACT), ainsi qu’ à Claudia Brassard et Joaquin
Poundja, nouveaux évaluateurs cliniques et à
Mélodie T. Blais, nouvelle étudiante.
SOMMAIRE
Quoi de neuf ? ................................................... 2
Le centre d’études à travers le monde ............ 2
À la découverte de la thérapie
d’acceptation et d’engagement ....................... 6
Quiz ................................................................... 4
Références ........................................................ 5
Nouveau regroupement pour les troubles
du spectre obsessionnel-compulsif................. 6
La psychoéducation dans
un contexte psychiatrique ................................ 7
Des idées plein la tête ...................................... 8
Nouvelle publication ......................................... 8
Apparitions médias .......................................... 8
2 | SPECTRUM | FÉVRIER 2012
Le Centre d’études à
travers le monde
À travers nos projets de recherche, le centre d’études acquiert
de nouvelles connaissances et les rencontres organisées par la
communauté scientique, permettent de faire connaître
nos récentes connaissances.
Cette année, les étudiants, chercheurs et assistants de recherche ont offert plu-
sieurs présentations et formations à travers le Canada et le monde.
En 2011, l’équipe est allée…
• àLondres pour la rencontre du Tourette Syndrome Association ;
• àIstanbul pour le 7th International Congress of cognitive psychotherapy ;
• àWashington pour la convention de l’American psychological associa-
tion ;
• àToronto pour le Congrès de l’Association of behavioural and cognitive
therapy et le Canadian Psychological association ;
• àSherbrooke pour le 78e Congrès de l’ACFAS ;
• àGatineau pour la Conférence sur la cyberpsychologie et la cyberthérapie ;
• àMontréal, au 9e colloque de la Fondation pour le trouble obsessionnel-
compulsif (FQTOC) sur la prévention et le dépistage du trouble obsession-
nel-compulsif.
Lors de ces congrès, nous avons présenté sur le trouble obsessionnel-compul-
sif, le trouble d’accumulation compulsive, le syndrome Gilles de la Tourette,
les tics chroniques et le trouble alimentaire.
De plus, notre équipe a offert une formation sur le trouble de l’accumulation
compulsive et le TOC à l’équipe du CSSS Deux-Montagnes, une formation sur
la thérapie d’acceptation et d’engagement, des ateliers d’enseignement pour
les proches et les personnes atteintes d’un TOC pour l’organisme AMI-québec
http://www.amiquebec.org/ et un café scientifique sur les désordres d’habi-
tude http://www.cihr-irsc.ca/f/34951.html
Quoi de neuf ?
Chaque année, le centre accueille de nouvelles
personnes intéressées par le domaine de la
recherche en psychologie et en santé mentale.
Cette année, nous voulons souhaiter la bien-
venue à Claudia Brassard, Joaquin Poundja
et Annie Surprenant, nouvelles assistantes et
nouvel assistant de recherche.
Bienvenue aux nouveaux étudiants :
Martine Germain, étudiante à la maîtrise
en sciences biomédicales à l’Université de
Montréal, est supervisée par Marc Lavoie et
Adrianna Mendrek. Son projet d’étude porte
sur les différences liées au genre dans l’orga-
nisation fonctionnelle du cerveau. Chez la
femme, le niveau d’hormone varie au cours du
cycle menstruel et on se demande si ces chan-
gements affectent l’activité cérébrale.
Loide Del Borrello, étudiante au doctorat
en psychologie à l’Université de Montréal, est
supervisée par Kieron O’Connor. Son projet
d’étude porte sur les liens entre le trouble
obsessionnel-compulsif, les croyances obses-
sionnelles et la confusion inférentielle. Mais
qu’est-ce que la confusion inférentielle ? C’est
la tendance de traiter les possibilités venant de
notre imaginaire (notre mental) comme étant
réelles. De plus, depuis juillet 2011, Loide est
secrétaire et administratrice de la Fondation
Québécoise pour le Trouble Obsessionnel-
Compulsif (FQTOC), un organisme sans but
lucratif qui offre du soutien aux personnes
atteintes d’un trouble obsessionnel-compulsif.
http://fqtoc.mtl.rtss.qc.ca/accueil_ fr.htm
Mélodie T. Blais, nouvelle étudiante au
doctorat en psychologie à l’Université de
Montréal, elle est supervisée par Kieron
O’Connor. Son projet d’étude portera sur les
personnes ayant un trouble d’accumulation
compulsive et les traitements psychologiques.
Benjamin Schoendorff, nouvel étudiant
au doctorat en psychologie à l’Université du
Québec à Montréal, il est supervisé par Kieron
O’Connor et Gilles Dupuis. Son projet d’étude
portera sur la thérapie d’acceptation et d’enga-
gement dans le traitement des troubles obses-
sionnel-compulsif.
FÉVRIER 2012 | SPECTRUM | 3
À la découverte de la
thérapie d’acceptation et d’engagement
par Benjamin Schoendorff
L’ACT fait partie de la « troisième vague » des
thérapies comportementales et cognitives
(TCC). La première vague (comportementale)
visait à s’exposer aux choses et situations
évitées afin de favoriser le changement
comportemental. La deuxième vague
(cognitive) cherchait à modifier les pensées
et les schémas de pensées dans le but de
changer sa perception du monde et ainsi de
changer ses comportements.
Dans la troisième vague, plutôt que de
chercher à modifier les pensées ou les
émotions, l’ACT vise l’apprentissage de tech-
niques plus douces et distancées d’interagir
avec ses pensées et ses émotions afin de favori-
ser le changement comportemental. On pour-
rait dire qu’elle applique les méthodes de la
première vague (s’exposer) aux pensées et
émotions qui intéressaient la deuxième vague,
mais sans chercher à les changer.
La thérapie d’acceptation et d’engagement, sur-
nommé l’ACT (prononcé « acte ») vise le dé-
veloppement de la flexibilité psychologique,
c’est-à-dire, la capacité d’agir en accord avec
ses valeurs personnelles malgré la présence
d’expériences intérieures inconfortables ou
douloureuses provenant de nos pensées, nos
émotions, nos souvenirs, nos envies et nos sen-
sations. En retrouvant cette capacité d’agir en
accord avec ses valeurs personnelles les plus
profondes, on se réconcilie avec soi-même
tout en retrouvant le chemin d’une vie riche
de sens. Cela fait que l’ACT est souvent décrite
comme une thérapie comportementale, huma-
niste et existentielle.
Selon l’ACT, la souffrance fait partir de la vie
humaine et elle n’est pas, en soi, pathologique.
Lorsque l’on souffre, il est normal de chercher
à modifier ses ressentis afin de réduire sa souf-
france. La pathologie naît quand les actions vi-
sant à modifier son expérience intérieure se
font au détriment des actions qu’il serait im-
portant de pouvoir faire. Par exemple, pour
éviter de me sentir mal à l’aise, je vais éviter
de me rendre au party, alors qu’entretenir de
bonnes relations sociales est important pour
moi. Autres exemples, pour ne pas me sen-
tir vulnérable, je ne vais pas partager mes pen-
sées les plus intimes avec ma conjointe, alors
qu’une relation authentique est importante
pour moi. Pour ne pas me sentir angoissé par
mes pensées obsessives, je vais faire des rituels
interminables alors qu’il est important pour
moi de m’engager à fond dans mon travail.
Pour ne pas me sentir idiot, je ne vais pas poser
de questions alors qu’apprendre est important
pour moi. Pour ne pas faire face à mon manque
d’envie, je ne vais pas faire de sport alors que
prendre soin de moi est important pour moi.
Tous ces exemples ont un point en commun :
la lutte pour changer son expérience intérieure
aux dépends d’actions valorisées. Nous luttons
tous, à plusieurs niveaux, contre notre expé-
rience intérieure. Mais cette lutte peut deve-
nir un piège redoutable car plus je lutte pour
changer mes pensées et mes ressentis, plus ils
sont présents, et plus ils prennent de l’impor-
tance et moins je fais d’actions importantes
pour moi — et plus je me sens coincé. Plus je
me sens coincé, plus je lutte et c’est alors que
l’impression que ma vie se rétrécit et se vide de
sens peut me rattraper et me causer du tort.
Au travers d’exercices concrets et structurés,
l’ACT permet de graduellement changer la re-
lation que l’on entretient avec son expérience
intérieure afin de retrouver la liberté d’agir en
accord avec ses valeurs personnelles les plus
profondes. Une thérapie ACT entraîne à se dis-
tancer des pensées qui incitent à adopter des
comportements de lutte contre son expérience
intérieure afin de graduellement apprendre
à accueillir son vécu de l’instant avec plus de
souplesse et de bienveillance. Pour ce faire, elle
apprend progressivement à observer son ex-
périence intérieure telle qu’elle est afin qu’elle
devienne plus familière et donc moins mena-
çante. L’ACT aide aussi à se reconnecter avec
ses valeurs personnelles profondes et libre-
ment choisies. Il devient plus facile d’identifier
comment on voudrait pouvoir agir dans ses dif-
férents contextes de vie.
Contrairement aux thérapies cognitives et com-
portementales plus traditionnelles où l’expo-
sition aux expériences difficiles ou évitées est
utilisée pour faire baisser son angoisse, l’ACT
encourage à s’engager dans des actions corres-
pondant à ses valeurs — même en présence de
ressentis inconfortables. Cette connexion des
actions d’avec ses valeurs permet d’augmenter
la satisfaction ressentie à modifier son compor-
tement et surtout de rendre du sens à sa vie, ce
qui fera que ces actions vont se multiplier.
L’ACT se base sur une nouvelle théorie de la co-
gnition (la Théorie des Cadres Relationnels
Hayes, et coll. 2001) et s’appuie sur près de
50 essais cliniques contrôlés. L’ACT fait l’objet
d’un important programme de recherche visant
à établir ses bases probantes. La recherche
suggère son efficacité pour plusieurs pro-
blèmes tels que la dépression, les troubles de
la personnalité, les troubles anxieux, le trouble
obsessionnel-compulsif, la douleur chronique
et les troubles psychotiques. Certaines données
suggèrent que l’ACT serait également efficace
dans la gestion du stress professionnel et dans
l’augmentation des performances profession-
nelles et sportives.
Présentement, le centre d’études sur les
troubles obsessionnels-compulsifs et les tics
débute une étude qui permettra de compa-
rer l’ACT en tant que thérapie pour le Trouble
Obsessionnel Compulsif avec d’autres ap-
proches déjà reconnus comme traitement pour
le TOC.
BIBLIOGRAPHIE
Grand Public :
SCHOENDORFF, B., Faire face à la souf-
france : choisir la vie plutôt que la lutte avec
la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement
(Retz, 2009).
HARRIS, R., Le piège du Bonheur (Éditions de
l’Homme, 2009).
Professionels :
SCHOENDORFF, B., GRAND, J. & BOLDUC,
M-F., La Thérapie d’Acceptation et d’Engage-
ment, Guide Clinique (deBoek, 2011)
4 | SPECTRUM | FÉVRIER 2012
Mythes et connaissances sur le trouble
obsessionnel-compulsif et les tics
Dernièrement, plusieurs campagnes de
sensibilisation ont été lancées au Québec
(pensez par exemple à l’annonce publicitaire
portant sur le retour au travail suite à une
dépression). Doucement mais surement,
nous entendons de plus en plus parler
des problèmes de santé mentale mais
beaucoup reste à faire. Par exemple, il est
étonnant de voir à quel point il existe de
mythes entourant les troubles obsessionnels
compulsifs et les tics. L’un des meilleurs
moyens pour comprendre les différents
troubles de santé mentale est de se
renseigner à leur sujet. C’est la raison pour
laquelle nous vous proposons un jeu : tentez
de répondre aux questions des deux quiz qui
suivent et validez ensuite vos réponses à la
page suivante ! Quelques explications vous
seront fournies dans les réponses.
MYTHES ET RÉALITÉ
1. La médication est le seul moyen efficace
pour contrôler les tics.
RÉALITÉ – Certains médicaments contri-
buent à réduire la fréquence et l’intensité
des tics, mais jamais totalement. Des stra-
tégies cognitives et comportementales (par
ex. : gestion de l’anxiété, respiration, auto-
observation, relaxation musculaire) offrent
une bonne alternative à la gestion des tics.
2. La majorité des gens présentant un syn-
drome Gilles de la Tourette disent des
obscénités.
MYTHE – Contrairement à la croyance po-
pulaire, ce symptôme étonnant est présent
chez une minorité des personnes avec un
SGT (environ 10 % à 32 % des personnes
ayant le syndrome).
Information explicative : entre 0,1 % et 2 %
de la population serait atteint du SGT.
3. Il est possible de développer un trouble
obsessionnel-compulsif après l’âge de
40 ans.
RÉALITÉ – Bien que la majorité des per-
sonnes ayant un TOC ait commencé à avoir
au moins certains symptômes avant l’âge de
40 ans, le trouble peut se déclencher à n’im-
porte quel âge. L’âge moyen d’apparition du
trouble est de 22 ans.
4. Il n’est pas nécessaire de consulter pour
un trouble obsessionnel-compulsif, car
le TOC disparaît souvent sans traite-
ment.
MYTHE – Bien qu’il varie d’intensité au
cours des années et selon les évènements
de vie, il est très rare de vivre une rémission
complète et spontanée.
5. Tous les médecins de famille sont outil-
lés pour diagnostiquer le trouble obses-
sionnel-compulsif.
MYTHE – Plusieurs professionnels vont re-
connaître le TOC lorsque les gens rap-
portent des symptômes connus comme le
lavage des mains ou des vérifications, mais
peu vont en reconnaître les formes moins
communes. Les professionnels qui ne voient
pas souvent des gens avec le TOC ont sou-
vent de la difficulté à reconnaitre ce trouble.
D’ailleurs, 60 % des personnes qui souffrent
de ce trouble ne consulteront jamais un mé-
decin au cours de leur vie.
6. Les personnes qui présentent un trouble
obsessionnel-compulsif sont toujours
très prudent, car ils ont peur de tout.
MYTHE – Le trouble obsessionnel-compulsif
est un trouble anxieux qui se caractérise par
la présence d’obsessions et de compulsions
spécifiques. Une personne dont l’obsession
principale est d’être contaminée pourrait
donc très bien n’avoir aucune inquiétude
par rapport à la crainte d’avoir bien fer-
mé son poêle ou d’avoir dit quelque chose
d’inapproprié.
TESTEZ VOS CONNAISSANCES
1. Le trouble obsessionnel-compulsif in-
clus différents sous-types, dont la pho-
bie d’impulsion. Selon vous, une phobie
d’impulsion, c’est…
a) Avoir peur de dépenser tout son argent.
b) Entendre quelqu’un qui nous dit quoi
faire (hallucination auditive).
c) Craindre de faire quelque chose d’impul-
sif (sans le vouloir).
d) Dire des choses inappropriées.
Réponse : C
2. Quelle est la principale caractéristique
du syndrome Gilles de la Tourette ?
a) Ne pas pouvoir se concentrer.
b) Devoir toujours faire les choses dans une
séquence particulière.
c) Dire des obscénités.
d) Avoir des tics moteurs et au moins un tic
vocal.
Réponse : D
3. Lequel des troubles alimentaires sui-
vants est le plus fréquent ?
a) Boulimie (consommer une grande quan-
tité de nourriture en peu de temps et
évacuer la nourriture).
FÉVRIER 2012 | SPECTRUM | 5
b) Anorexie (restriction alimentaire).
c) Hyperphagie (consommer une grande
quantité de nourriture en peu de temps,
sans évacuer la nourriture).
Réponse : C
- 3,5 % des femmes et 2 % des hommes
font de l’hyperphagie.
- L’anorexie est présente chez moins de
1% des femmes et 0,3 % des hommes.
- La boulimie se retrouve chez 1,5 % des
femmes et 0,5 % des hommes.
4. Selon vous, environ combien de per-
sonnes au Canada présentent un trouble
obsessionnel-compulsif ?
a) Moins de 1000 personnes
b) Environ 10 000 personnes
c) Environ 750 000 personnes
d) Environ 5 000 000 de personnes
Réponse : C
Entre 2 % à 3 % de prévalence ; environ
32 000 000 d’habitants au Canada.
5. Quelle est la principale caractéristique
de la peur d’une dysmorphie corporelle ?
a) Une grande préoccupation à propos d’un
défaut physique imaginaire ou mineur.
b) Une instabilité de l’humeur.
c) Une impression de sentir des parasites
sur sa peau.
d) Entendre des voix.
Réponse : A
AMI-Québec
Agir contre la maladie mentale
http://www.amiquebec.org/
Anxiety Disorders
Association of America
http://www.adaa.org/
Association Canadienne
des troubles anxieux
www.ataq.org
Association québécoise de soutien
aux personnes souffrant de troubles
anxieux, dépressif ou bipolaires
(REVIVRE)
www.revivre.org
Association québécoise des parents
et amis de la personne atteinte de
maladie mentale
www.aqpamm.ca/qui-sommes-
nous/
Association québécoise
du Syndrome de la Tourette
www.aqst.com
Centre d’études sur les troubles
obsessionnel-compulsif et les tics
tictactoc.org
Centre de recherche Fernand-Seguin
de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine
www.hlhl.qc.ca/recherche
Fondation québécoise pour le trouble
obsessionnel-compulsif (FQTOC)
http://fqtoc.mtl.rtss.qc.ca/
Obsessive Compulsive Foundation
www.ocfoundation.org
Ordre des psychologues du Québec
www.ordrepsy.qc.ca/
Phobies-Zéro
www.phobies-zero.qc.ca
Psycho-TOC
www.tocs.fr
Société canadienne de psychologie
www.cpa.ca
The fear and anxiety disorder
laboratory (Dr Adam Radomsky)
http://psychology.concordia.ca/
fac/radomsky/
Tourette Syndrome Association
www.tsa-usa.org
Trichotillomania Learning Center
www.trich.org
Fondation des maladies mentales
www.fmm-mif.ca/fr
Références
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