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bolchévique en mars 1921, la Nouvelle Politique Économique (NEP) n’est vraiment entrée
en vigueur qu’en 1922, a connu, dès 19261927, des atteintes et a été interrompue de fait
en 1928 (retour aux réquisitions agricoles et
procès de Chakhty). C’est dire que les dates
proposées sont largement conventionnelles et
peuvent être matière à débat. Dans le sujet
entrent au premier chef l’analyse de la portée
économique et politique de la NEP dans la
formation du système soviétique, ainsi que les
débats relatifs à son interprétation (recul
tactique ou stratégie à long terme). Mais on
s’intéressera aussi largement à l’histoire sociale
et culturelle de la période (la Russie des années
1920).
Il n’existe malheureusement pas à ce jour de
monographie satisfaisante sur le sujet. On ne
pourra recommander que quelques manuels
universitaires, en français et en russe, ainsi que
des recueils de documents et d’articles offrant
un tableau des tendances historiographiques
actuelles.
Bibliographie indicative
- Sokolov A.K., Kurs sovetskoj istorii 19171940, Moscou, 1999.
- Van Regemorter Jean-Louis, La Russie et
l’URSS au XXe siècle, Paris, Armand Colin,
1998 ; du même auteur, D’une perestroïka à
l’autre: l’évolution économique de la Russie de
1860 à nos jours, Paris, CDU-Sedes, 1990.
- Istorija otetchestva v dokumentax 1917-1993,
T.2, 1921-1933, L.I. Larina ed., Moscou,
“ILBI”, 1994.
- Rapports secrets soviétiques 1921-1991 : la
société russe dans les documents confidentiels,
Gaël Moullec et Nicolas Werth eds, Paris, Gallimard, 1994.
- Russia in the Era of NEP. Explorations in
Soviet Society and Culture, Sheila Fitzpatrick,
Alexander Rabinowitch, Richard Stites eds,
Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, 1991.
Sciences de la Vie et de la Terre
Préambule
Le programme du CAPES de sciences de la vie
et de la Terre (SVT) précise les domaines sur
lesquels portent les épreuves écrites et orales.
Le concours sélectionne en priorité les candidats qui ont acquis les connaissances de base
concernant les différents thèmes de l’enseignement de SVT.
Les capacités attendues chez les candidats
sont de :
- savoir mettre en œuvre et maîtriser des raisonnements scientifiques, sur le terrain comme au
laboratoire ;
- savoir observer et analyser des objets et des
phénomènes dans une démarche naturaliste ;
- s’adapter à l’évolution des connaissances.
En outre, la maîtrise du programme nécessite de
connaître :
- les notions de physique et de chimie (thermodynamique, notamment) nécessaires à la compréhension des phénomènes biologiques et
géologiques ;
- les méthodes usuelles de calcul et de représentation des résultats ;
- les utilisations des outils informatiques, dans
les situations où ils sont employés dans l’enseignement des SVT.
En revanche, hormis des notions élémentaires
de statistique, aucun développement mathématique n’est exigé.
Sciences de la vie
Doivent être connus :
- les principes des techniques communément
utilisées dans les laboratoires de biologie ;
- les connaissances systématiques de base pour
illustrer la biodiversité ;
- des notions élémentaires d’histoire des sciences de la vie ;
- des notions relatives à la santé et à l’environnement vers un développement durable en prévision de l’éducation à la santé et à la citoyenneté.
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Le programme de sciences de la vie est articulé en sept thèmes généraux.
THÈMES GÉNÉRAUX :
1 - Structure du vivant
1.1 Constituants chimiques fondamentaux
du vivant.
1.2 Organisation des cellules eucaryote
et procaryote. Notion d’unicellulaire
1.3 Notion de virus.
1.4 Organisation supra-cellulaire du vivant.
1.5 Plans d’organisation des principaux
taxons.
2 - Information génétique
2.1 L’ADN, support de l’information
génétique.
2.2 Expression de l'information génétique
et son contrôle.
2.3 Transmission et recombinaison
de l'information génétique ; génétique
formelle et génétique moléculaire.
2.4 Technologies de l’ADN recombinant
NOTIONS, PRÉCISIONS, EXEMPLES ET LIMITES.
Ces constituants, organiques et minéraux,
seront étudiés en relation avec leurs fonctions
biologiques.
La cellule animale, la cellule végétale, la cellule
eubactérienne et un eucaryote unicellulaire
au choix, exemples choisis en fonction de leur
utilité pour d’autres points du programme
Le virus du SIDA ; un bactériophage.
Notions de tissu et d’organe à partir
d’exemples pris chez les mammifères
et les spermaphytes.
Un exemple de biofilm.
Uniquement sur les exemples utiles aux autres
points du programme (notamment 5.3 et 6.1).
Supports moléculaire et cellulaire de
l’information génétique. Le gène, unité
d’information.
Génomes eucaryotes et procaryotes ; cas des
génomes cytoplasmiques eucaryotes (voir 6.1).
Conservation de l’information génétique lors
de la réplication ; mutation (délétion,
dimérisation de thymines, désamination et
dépurination spontanées, voir 6.2) ; réparation.
Mécanismes fondamentaux de la transcription
et de la traduction chez les procaryotes
(Escherichia coli).
Particularités de l’expression génétique
eucaryote : maturation des ARNm,
modifications post-traductionnelles et
adressage protéique. Contrôle de l’expression
génétique : exemple de l’opéron lactose chez
les procaryotes (Escherichia coli) ; facteurs de
transcription, hétérochromatinisation et
euchromatinisation chez les eucaryotes
Transmission verticale à la mitose et
recombinaison à la méiose (voir 5.3).
Transmission horizontale chez les Procaryotes:
conjugaison, transformation et transduction
(seul le mécanisme moléculaire de
conjugaison est exigible).
Principes généraux de la transgenèse
additionnelle et de la recombinaison
homologue ; applications chez les
Mammifères ; un exemple de transgenèse
végétale : la transformation par
Agrobacterium. Escherichia coli comme outil
de clonage moléculaire. Principe de
l’invalidation (knock-out) d’un gène.
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THÈMES GÉNÉRAUX :
3 - Métabolismes et fonction de nutrition
3.1 Conversions énergétiques ; notion de
couplage.
NOTIONS, PRÉCISIONS, EXEMPLES ET LIMITES.
Respiration cellulaire et son contrôle (on se
limitera au contrôle de la glycolyse).
Fermentations éthanolique (cas des Levures)
et lactique (myocyte squelettique des
Mammifères).
Utilisation de l’ATP dans la cellule
musculaire (voir 4.2) ; thermogenèse chez les
animaux (voir 3.4).
Autotrophie au carbone-photolithotrophie des
3.2 Fonctions de nutrition (voir 7.4) : on
s’intéresse exclusivement aux métabolismes plantes : la photosynthèse oxygénique ;
métabolismes en C3, en C4 et CAM,
de l’azote et du carbone.
photorespiration ; chimiolithotrophie
bactérienne : la nitrification.
Autotrophie des plantes à l’azote ; de
l’absorption à l’assimilation de l’azote
minéral; fixation du diazote : cas de
Rhizobium et des Cyanobactéries.
Besoins nutritifs :
- exemple d’une plante, importance des
facteurs édaphiques (voir 7.1 et 7.5 ; dose
utile, carence, excès, antagonisme, notion de
facteur limitant) et des symbioses racinaires
(voir 7.3) ;
- exemple de l’Homme : besoins, rations et
équilibres alimentaires.
Prise alimentaire, digestion et absorption chez
les Mammifères.
Organisations structurale et fonctionnelle des
appareils digestifs des Mammifères.
Structures et fonctions des pièces buccales des
Insectes selon les régimes alimentaires. Un
exemple d’organisme filtreur. La fonction
respiratoire selon les milieux (un exemple de
respiration branchiale, un exemple de
respiration pulmonaire, un exemple de
respiration trachéenne chez les insectes).
Excrétion azotée en relation avec le milieu de
vie (voir osmorégulation au point 3.4).
Les réserves énergétiques chez les
3.3 Réserves.
Mammifères.
Les réserves glucidiques chez les
Angiospermes (voir 5.3).
3.4 Milieu intérieur et échanges avec le milieu Chez l’Homme : compartiments liquidiens,
circulation sanguine et son contrôle, transport
extérieur.
des gaz, constance du milieu intérieur
(glycémie, pression artérielle).
Equilibre hydrominéral selon les milieux (un
exemple marin, un exemple dulçaquicole, un
exemple aérien).
Endo- et ecto-thermie chez les Vertébrés.
Flux hydrique dans la plante (voir 7.1), circulation
des sèves, échanges gazeux (voir 1.4) :
supports anatomiques, modalités et contrôle.
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THÈMES GÉNÉRAUX :
4 - Fonctions de relation
4.1 Communications dans l’organisme.
4.2 Réception des signaux de
l’environnement et intégration de
l’information.
4.3 Défenses de l’organisme
5 - Reproduction et développement
5.1 Renouvellement et mort cellulaire
(voir 2.3).
5.2 Reproduction asexuée
5.3 Reproduction sexuée (voir 6.2).
NOTIONS, PRÉCISIONS, EXEMPLES ET LIMITES.
Communications nerveuse et hormonale chez
l’Homme (voir 5.3) ; communication dans la
réponse immunitaire (voir 4.3) et le
développement embryonnaire (voir 5.4.)
Les phytohormones : les actions des
principales phytohormones ne seront étudiées
qu’en appui d’autres points du programme
(voir 3.3, 3.4, 4.2, 4.3, 5.2, 5.3 et 5.4).
Les fonctions sensorielles limitées aux cas de
la vision et de la somesthésie. Mouvements
réflexes, mouvements volontaires. La
photoperception chez les plantes : la lumière
comme signal, dans le déterminisme de la
floraison (voir 5.4), l’abscission foliaire et le
phototropisme. Notion de photorécepteur,
principe de fonctionnement des
phytochromes.
Les exemples procaryotes sont horsprogramme.
Réponse immunitaire (voir 4.1 et 7.3) :
immunité innée et acquise, cellulaire et
humorale; coopérations cellulaires ;
immunodéficiences (voir 1.3) et
immunothérapie chez l’Homme.
Défenses des plantes vis à vis des pathogènes :
- défenses constitutives,
- défenses induites : mécanismes de
l’hypersensibilité et de la résistance
systémique acquise,
- susceptibilité et modalités de l’infection chez
les plantes.
Cycle cellulaire ; son déterminisme
moléculaire chez la Levure.
Cellules souches animales et cellules
méristématiques.
Mort cellulaire et apoptose (modalités et rôles
biologiques).
Modalités et conséquences biologiques,
à partir d’exemples végétaux et animaux
(Cnidaires). La reproduction monoparentale
chez les Métazoaires (parthénogenèse :
automixie et apomixie).
Totipotence cellulaire et nucléaire, clonage. La
culture in vitro, bases biologiques et intérêts
(voir 4.1).
La diversité des cycles de reproduction des
végétaux et des champignons sera étudiée à
partir des organismes suivants : Ulve, Fucus,
algue rouge trigénétique, Plasmopora, Coprin,
Levure, Puccinia graminis, Polytric, Polypode,
Pin et une angiosperme.
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THÈMES GÉNÉRAUX :
(Suite 5.3 Reproduction sexuée (voir 6.2)
5.4 Croissance et développement
et leur contrôle
NOTIONS, PRÉCISIONS, EXEMPLES ET LIMITES.
Diversité des modalités de la fécondation
à partir des exemples ci-dessus. Modalités
de la pollinisation (voir 5.4), incompatibilités
pollen-pistil (modèle Brassica uniquement).
Déterminisme et différenciation du sexe,
lignée germinale et gamétogenèse dans
l’espèce humaine (voir 2.3). Anisotropie
de l’oeuf et contribution maternelle chez
les Métazoaires. Contrôle (neuro-)
endocrinien des cycles de reproduction des
Mammifères et maîtrise de la reproduction
humaine.
Les méristèmes primaires et secondaires des
Angiospermes : fonctionnement et contrôle
(voir 4. 1 et 4.2). Édification du système
végétatif à partir des exemples du 5.3.
Déterminisme de la floraison, édification
et structure de la fleur, formation de la graine
et du fruit, maturation, vie ralentie, dormance,
germination des graines et son contrôle.
Les mécanismes fondamentaux du
développement embryonnaire, à partir
d’organismes animaux modèles classiques.
Viviparité et oviparité, lécitotrophie et
maternotrophie, annexes embryonnaires.
Axes de polarité et identité positionnelle.
Détermination et diversification des types
cellulaires. Processus morphogénétiques ;
organogenèse à partir de quelques
exemples :
système nerveux et membre. Voir 4.1 et 6.1.
Croissance et développement postembryonnaire des Insectes et des Amphibiens
(y compris le contrôle).
Le détail des étapes du développement
embryonnaire n’est pas au programme.
6 - Évolution et diversité du vivant
6.1 Diversité du vivant en liaison avec son
évolution (organismes actuels et fossiles).
Cette partie est associée au programme de
sciences de la Terre, où sont abordées : les
grandes étapes de la diversification de la vie,
les corrélations avec les changements
d’environnement, les radiations, les
extinctions et la notion de crise biologique
(voir 7.5 et 11.3).
Le passage de la classification phénétique à la
classification phylogénétique (présentation du
principe d’élaboration seulement) ; notions
d’homologie et d’homoplasie (convergence et
réversion).
Présentation des 3 domaines du vivant
(Archées, Eubactéries, Eucaryotes) ; les
endosymbioses plastidiales des eucaryotes
végétaux (voir 2.1).
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THÈMES GÉNÉRAUX :
NOTIONS, PRÉCISIONS, EXEMPLES ET LIMITES.
(Suite 6.1 Diversité du vivant en liaison Phylogénie des Métazoaires : diversité des plans
avec son évolution (organismes actuels et d’organisation des organismes actuels et fossiles en
lien avec les mécanismes du développement et des
fossiles).
gènes homéotiques (voir 5.4).
Phylogénie des Embryophytes et conquête du
milieu aérien (voir 5.3 et 11.3).
Organisation et polyphylétisme des algues et des
champignons (Eumycètes et Oomycètes), à l’aide
des exemples du 5.3.
Le gène, unité de sélection (gène égoïste).
Loi de Hardy-Weinberg ; le polymorphisme et son
6.2 Génétique des populations et
maintien (mutation, sélection, adaptation, dérive,
mécanismes de l'évolution
migration) ; le brassage sexuel (auto- et allo-gamie,
voir 5.3).
Notion d’espèce et spéciation. Les relations
interspécifiques comme facteur d’évolution :
le modèle de la Reine Rouge (voir 7.3) ; la
coopération intraspécifique (évolution de la
pluricellularité ; socialité chez les animaux).
7 - Écologie
Facteurs de répartition des végétaux.
7.1 Répartition des êtres vivants et
Adaptations des végétaux aux contraintes
abiotiques : exemples des milieux secs, des milieux
facteurs écologiques
salés (zone intertidale) et des milieux froids.
Dynamique de la végétation : dunes, dynamique
forestière (successions primaires et secondaires).
7.2 Écosystèmes
Notion d’écosystème : biotope et biocénose,
réseaux trophiques, flux d’énergie et cycles de la
matière. Notion de niche écologique.
Exemples d’écosystèmes : un écosystème forestier
et un agrosystème (leurs sols compris-voir 3.2 et
7.5) ; un écosystème aquatique au choix.
7.3 Populations et communautés
Relations interspécifiques (voir 6.2) :
- prédation,
- compétition
- associations symbiotiques et mutualismes :
coraux (scléractiniaires), mycorhizes, nodosités,
lichens, plastes (voir 2.1 et 6.1) ;
- relations hôtes-parasites : Plasmodium, Schistosomes,
Cestodes, cas des virus (exemples du 1.3) ;
- les parasites des plantes : un exemple de
champignon nécrotrophe, de champignon
biotrophe, de plante hémiparasite et d’holoparasite
(voir 4..3).
Dynamique des populations (croissance logistique,
modèle de Lotka et Volterra, extinction des
populations : processus naturels et d’origine
7.4 Cycles de la matière et flux d'énergie, anthropique, voir 7.5).
à l'échelle de la biosphère.
Participation des êtres vivants aux cycles de l’azote
7.5 Impact des activités humaines sur les et du carbone (voir 3.1, 3.2 et 11.4).
écosystèmes.
Eutrophisation des eaux continentales en liaison
avec les activités agricoles (voir 3.2). Un exemple
de modification de l’atmosphère : augmentation de
l’effet de serre. L’Homme et la biodiversité (voir
6.2 et 11.3).
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Sciences de la terre
Le programme de sciences de la Terre
implique de connaître et de savoir mettre en
pratique les méthodes ou techniques utilisées
dans les différents domaines de la discipline.
En particulier :
- l’identification macroscopique et microscopique des principaux minéraux, roches et
fossiles ;
- la lecture de cartes géologiques à différentes
échelles, notamment la carte géologique de la
France au 1/1 000 000 (édition actuelle), et la
réalisation de schémas structuraux et de coupes
à main levée ;
- l’exploitation des imageries géophysiques de
la Terre ;
- l’utilisation d’analyses géochimiques : éléments majeurs, traces, isotopes ;
- l’analyse de documents satellitaires et de
NOTIONS-CONTENUS
1 - La Terre dans le système solaire
1.1 Le fonctionnement du Soleil.
photographies au sol ou aériennes.
Sont également requises :
- la connaissance des ordres de grandeur : des
paramètres physiques, de la vitesse et de la
durée des phénomènes géologiques, des dimensions des principaux objets géologiques ;
- la connaissance des grandes structures géologiques et des principaux contextes géodynamiques : rifts continentaux, marges passives,
dorsales océaniques, bassins sédimentaires,
failles transformantes et décrochements, zones
de subduction océanique et de collision continentale, points chauds ;
- la connaissance des grands traits de la géologie
de la France métropolitaine, des régions limitrophes et de la France d’outre-mer ; les recours
aux exemples français seront privilégiés pour
illustrer les compositions d’écrit et les leçons
orales.
PRÉCISIONS-LIMITES
Seule une connaissance des grandes
caractéristiques du système solaire est
1.2 Les différents types de corps du système attendue.
solaire : planètes telluriques et non telluriques, Bien que le programme soit limité à la
connaissance du système solaire, des bases
astéroïdes, comètes, météorites.
concernant la nucléosynthèse sont
1.3 La spécificité de la Terre.
attendues.
2 - La structure interne de la Terre
2.1 La masse de la Terre.
La masse de la Terre est présentée
2.2 La nature et les propriétés physicocomme une donnée utile à la connaissance
chimiques des constituants (roches et
de la structure interne de la Terre.
minéraux) des enveloppes terrestres
À partir des études sismiques,
internes.
pétrographiques et expérimentales
2.3 Les météorites et la différenciation
chimique de la Terre.
2.4 Le modèle radial de la Terre.
3 - La géodynamique interne du globe
terrestre
3.1 Le flux de chaleur à la surface du globe,
conduction et advection de la chaleur,
convection.
3.2 La dynamique mantellique :
- Tomographie sismique et hétérogénéités
du manteau.
- Modèles de convection, panaches.
3.3 La dynamique du noyau et le champ
On se limite à la composante dipolaire
magnétique
du champ magnétique.
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NOTIONS-CONTENUS
PRÉCISIONS-LIMITES
4 - La mobilité de la lithosphère
4.1 La forme et le relief de la Terre :
morphologie des terres émergées et des fonds
océaniques.
4.2 Le géoïde. Le champ de gravité et les
anomalies gravimétriques
4.3 Les lithosphères océanique et
continentale.
Les mobilités horizontale et verticale de la
lithosphère.
- Cinématique instantanée : failles actives,
Le principe des techniques de positionnement
séismes, géodésie terrestre et satellitaire.
par satellite est connu.
- Cinématique ancienne : paléomagnétisme et
anomalies magnétiques.
- Rééquilibrage isostasique.
- Tectonique des plaques.
- Principaux contextes géodynamiques.
5 - Les transformations structurales et
minéralogiques de la lithosphère
5.1 La rhéologie de la lithosphère :
- Contrainte et déformation ; comportements
fragile et ductile. Sismogenèse.
- Changements des propriétés mécaniques des
roches.
- Déformations de la lithosphère au cristal.
- Plis et failles. Schistosité et foliation.
Linéations.
5.2 Les transformations minéralogiques :
- Réactions univariantes du métamorphisme
et minéraux index ; paragenèses minérales
et importance des matériaux originels dans la
diversité des roches métamorphiques.
- Variations dans le temps des assemblages
minéralogiques présents dans une roche :
chemin PTt.
5.3 Les transformations structurales
et minéralogiques dans leurs contextes
géodynamiques.
6 - Le magmatisme dans son contexte
géodynamique
6.1 Les processus fondamentaux
du magmatisme :
- Fusion partielle.
- Extraction et ascension du magma.
- Différenciation magmatique et
cristallisation.
- Contamination.
6.2 Le plutonisme et volcanisme.
La diversité d’échelle.
Une nomenclature exhaustive n’est pas
attendue
À l’aide d’un petit nombre d’exemples,
il s’agit :
- de discuter la nature des différentes roches
susceptibles de subir une fusion partielle
(péridotites mantelliques ou roches de la
croûte continentale) ainsi que les conditions
permettant cette fusion dans les différents
contextes géodynamiques ;
- de présenter les significations géodynamiques
du magmatisme tholéiitique, du magmatisme
calco-alcalin, du magmatisme alcalin et du
magmatisme alumineux.
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NOTIONS-CONTENUS
7 - Les chaînes de montagnes
7.1 Les Alpes occidentales :
- Indices de raccourcissement et
d’épaississement (chevauchements et
décrochements).
- Métamorphisme et magmatisme.
- Enregistrements sédimentaires.
- Témoins de paléomarge passive.
- Ophiolites.
7.2 La chaîne varisque en France et pays
limitrophes.
7.3 Les autres exemples français.
8 - La géodynamique externe
8.1 Les caractéristiques et les propriétés
physico-chimiques des enveloppes externes
(atmosphère et hydrosphère).
8.2 La distribution de l’énergie solaire dans
l’atmosphère et à la surface de la Terre.
8.3 Les circulations atmosphériques
et océaniques et leur couplage.
8.4 Le cycle externe de l’eau.
8.5. Les zonations climatiques.
Les interactions biosphère / atmosphère.
9 - Le phénomène sédimentaire
9.1 L’altération et l’érosion en domaine
continental : désagrégation mécanique ;
altération chimique. Formations résiduelles.
9.2 Le transport et le dépôt des particules en
suspension et des ions en relation avec le
milieu de dépôt.
9.3 La diagenèse.
Les bassins sédimentaires dans leur contexte
géodynamique :
- Grands types de bassins sédimentaires.
- Flux sédimentaire et espace disponible.
- Causes des variations de l’espace disponible
(eustatisme, tectonique).
Conséquences sur la géométrie des corps
sédimentaires et évolution spatiotemporelle.
PRÉCISIONS-LIMITES
L’ensemble des informations doit permettre
d’établir les grandes étapes de l’histoire
géodynamique de la chaîne.
Seuls les exemples des Alpes occidentales
et de la chaîne varisque sont exigibles aux
épreuves écrites.
On replace les histoires varisque et alpine
dans le cadre de l’édification et de la
dislocation d’un méga-continent : la Pangée.
On évoque les conséquences climatiques et
biologiques (liens avec les paragraphes 11.2
et 11.3) Les autres exemples français ne sont
exigibles qu’à l’oral.
Bilan radiatif et effet de serre
Les zonations biogéographiques figurent
au programme de sciences de la vie (7.1.).
Les deux exemples traités sont les granites
et les roches carbonatées. Seule est
attendue la connaissance des minéraux
néoformés suivants : illite, smectite,
kaolinite, oxyhydroxydes de fer et
d’aluminium.
Les aspects quantitatifs de l’ensemble des
phénomènes étudiés sont abordés.
La diagenèse est traitée à partir de trois
exemples : formation des grès, formation des
roches carbonatées et transformations de la
matière organique.
La pédogenèse est traitée dans la partie X du
programme de sciences de la vie ; aucune
notion supplémentaire ne figure au
programme de sciences de la Terre.
On distingue trois types de disposition
géométrique : progradation, aggradation,
rétrogradation.
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NOTIONS-CONTENUS
10 - L’enregistrement du temps en sciences
de la Terre
10.1 La chronologie relative, continuité /
discontinuité.
- Bases stratigraphiques et sédimentologiques
de la chronologie relative.
- Principes de la biostratigraphie. Notion de
taxon, de biozone, de stratotype.
- Sismostratigraphie et les principes de la
stratigraphie séquentielle.
- Magnétostratigraphie.
10.2 La radiochronologie : les
géochronomètres et leurs domaines
d’application.
10.3 L’échelle des temps géologiques et ses
principales divisions.
PRÉCISIONS-LIMITES
Quelques exemples français sont connus.
On se limite au 14C et au couple Rb-Sr.
La succession et la durée des ères et des
systèmes sont connues, mais la connaissance
exhaustive des étages n’est pas requise.
11 - Quelques aspects de l’évolution
de la Terre
11.1 L’évolution de la composition chimique Une discussion des principaux mécanismes à
de l’atmosphère.
l’origine des changements climatiques est attendue :
- variations des paramètres orbitaux de la Terre ;
- variations de l’albédo ;
- variations de la teneur des gaz à effet de
serre. Les enregistrements géologiques des
variations des réservoirs de carbone à partir du
Mésozoïque sont interprétés.
On discute les perspectives face à
l’augmentation du CO2 atmosphérique.
11.2 L’évolution des climats.
- Enregistrement des variations climatiques au
Quaternaire, par les dépôts marins, lacustres et
glaciaires.
- Enregistrements des changements climatiques
aux plus grandes échelles de temps.
11.3 L’origine et l’évolution de la vie.
Cette partie est associée au programme
- Grandes étapes de la diversification de la vie, de sciences de la vie, où sont abordés :
corrélations avec les changements
- les systèmes de classification phénétiques
d’environnement, radiations, extinctions.
et phylogénétiques, ainsi que les notions
Notion de crise biologique.
d’homologie et d’homoplasie ;
- Apports de la paléontologie à l’analyse
- les mécanismes de l’évolution ;
des modalités et mécanismes de l’évolution - les facteurs biotiques de l’évolution.
biologique.
On s’attache essentiellement à montrer les
grandes étapes de l’évolution biologique :
- l’apparition des premiers systèmes vivants ;
- l’apparition des cellules eucaryotes ;
- l’apparition des organismes pluricellulaires ;
- la sortie de l’eau ;
- l’apparition des Hominidés.
11.4 Le cycle géochimique du carbone
Les aspects spécifiquement biologiques
- Détermination des principaux réservoirs
du cycle du carbone figurent au paragraphe
et des flux qui les relient.
7.4. du programme de sciences de la vie.
- Aspects qualitatifs et quantitatifs.
134
Le B.O.
N° 5
19 MAI
2005
PROGRAMMES
SPÉCIAL
NOTIONS-CONTENUS
PRÉCISIONS-LIMITES
12 - Les applications des sciences de la Terre
12.1 Les ressources minérales et énergétiques À partir d’un petit nombre d’exemples :
dans leur cadre géologique.
bauxite, charbon et hydrocarbures, il s’agit
de présenter les conditions de formation des
concentrations d’intérêt économique
12.2 Matériaux de construction
12.3 Les eaux continentales de surface
et souterraines.
- Notion d’aquifère.
- L’exploitation, la protection et la gestion
des ressources en eau
12.4 L’analyse, la prévision et la prévention Risque sismique, risque de mouvement
des aléas et risques
de terrain, risque volcanique et risque
d’inondation
Sciences économiques et sociales
Le programme publié au B.O. special n° 8 du
24 mai 2001 est reconduit pour la session 2006.
Tahitien
Le programme publié au B.O. n° 30 du 26 juillet
2001 est reconduit pour la session 2006.
CAPEPS
Première épreuve écrite
L’éducation physique dans le second degré et
le système éducatif, en France, de 1945 à nos
jours :
- son organisation ;
- ses finalités et ses objectifs et les enjeux
éducatifs ;
- les conceptions et les pratiques pédagogiques ;
- son identité.
L’éducation physique et sportive en Europe
aujourd’hui :
- organisations et objectifs.
Deuxième épreuve écrite
L’enseignement de l’éducation physique et
sportive dans le second degré :
les compétences et connaissances enseignées ;
les processus d’acquisition : apprentissage,
motivation, émotion, évaluation ;
l’intervention de l’enseignant ;
éducation physique et sportive et santé.
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