espace bernard marie - Université de Lorraine

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espace bernard marie
« Le théâtre, au premier chef,
est un service public, tout comme
le gaz, l’eau, l’électricité. »
Jean Vilar
Il est bon de rappeler régulièrement quelques principes fondamentaux.
Ici, à l’Espace Bernard-Marie Koltès, au sein de l’université de Lorraine, nous poursuivons
cette mission auprès de la communauté universitaire, des étudiants et des personnels,
mais aussi en direction de la cité et de la région.
Le théâtre remplit cette fonction de développer l’esprit critique de celles et ceux qui
partagent une expérience unique : lieu de formation et d’apprentissage, de formation
citoyenne, d’échanges et de partage d’idées, d’aventures artistiques, d’émotion.
Le théâtre, c’est encore du lien social, de l’innovation, de la rencontre.
Au moment où l’art et la culture sont menacés et attaqués - politique, patrimoine,
subventions, censures diverses, crise économique, fermeture de lieux, repli identitaire…-,
il importe que le théâtre soit au centre de la liberté, de l’audace et de l’engagement.
Dans une société gangrénée par la violence faite à « l’autre », le théâtre affirme sa
volonté de tisser du lien, d’abattre les murs, d’aller voir au-delà des apparences.
Modestement, nous proposons aux publics de venir partager avec nous l’enthousiasme
du spectacle vivant et de le faire partager à d’autres : devenez spectateurs solidaires !
À vous de voir et de prendre le chemin du théâtre….
Alain Billon
AGENDA
Théâtre universitaire
07 brasserie
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15
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25 TEXTES SANS FRONTIèRE
mercredi 9 décembre
Théâtre
27 L’AUTRE FILLE
mardi 22 septembre
Mercredi 27 / jeudi 28 janvier
Théâtre / Musique / paroles / agapes
Théâtre
09 ouverture de saison
11
rendez-vous texto théâtre
29 JE T’éCRIS MON AMOUR
jeudi 8 octobre
Mercredi 10 / jeudi 11 / vendredi 12 février
Théâtre classique
Théâtre
L’îLE DES ESCLAVES
31 LE BUT DE ROBERTO CARLOS
Mercredi 14 / jeudi 15 octobre
Jeudi 25 février
Théâtre
Théâtre classique
SANG SEXE
33 ANIMAL(S)
Mercredi 21 / jeudi 22 octobre
Mercredi 9 / jeudi 10 mars
Théâtre de marionnettes
Théâtre
ENCORE PLUS DE GENS D’ICI
35
RETOUR A REIMS
Mercredi 4 / jeudi 5 novembre
Mardi 22 / mercredi 23 mars
Théâtre
Théâtre
LE RETOUR AU DéSERT
37 BIEDERMANN et les incendiaires
Mercredi 18 novembre (au Nest • thionville)
Jeudi 21 avril
Rendez-vous Texto Théâtre
VEILLéE DES ATELIERS
SWING
38 FESTIVAL E.S.P.A.C.E.S.
Jeudi 19 novembre
Mercredi 11 / jeudi 12 / vendredi 13 mai
Danse musique / biennale Exp.édition #2
théâtre universitaire
21 combat 1,2,3 +
23 we killed a cheerleader 3.5
Jeudi 26 novembre
39 festival Graffiti
du Mercredi 25 au samedi 28 mai
Théâtre universitaire
brasserie
DE Koffi Kwahulé
mardi 22 septemBRE À 20H
Quelque part, en Afrique, ou ailleurs... Dans la guerre du frère contre le frère,
l’Eden s’est changé en charnier. Le Cap’taine-s’en-fout-la-mort et le CaporalFoufafou ont putsché le pays en exterminant les factions adverses et en tuant
le président. Ils veulent désormais gagner la confiance de la foule et rétablir
un certain ordre économique en vendant de la bière au peuple pour remplir
les caisses de l’Etat, afin de construire une véritable Babylone - ou bien de
s’envoler pour Las Vegas...
Pour parvenir à leurs fins, ils ont besoin de faire redémarrer la brasserie, mais
Schwänzchen, l’ouvrier, refuse de leur donner la recette, qui est détenue par...
une femme. Magiblanche ! Et quelle femme ! Enceinte ! Allemande ! Meneuse
de revue au Moulin Rouge !
Les aspirations personnelles et les rêves de chacun s’entrechoquent... C’est
une lutte sans pitié qui apparait dans les tractations... Que voulons-nous?
L’Eden ou Babylone? Les paillettes ou l’Amour? La paix des peuples et la
démocratie? Ou bien la gloire et le succès, l’argent et le sexe?
Entre les explosions des guerres et les feux de la rampe, l’humain n’est
jamais à l’abri de ses propres folies et de la confrontation de ses idéaux
contradictoires. La ruée vers les rêves peut alors commencer... dans un
monde où tout s’effrite, et où poussière, tout redeviendra poussière.
Dans le cadre du Festival Préambule
Spectacle lauréat du 4e concours national de théâtre étudiant du CNOUS
Mise en scène Lucile Perain
Texte de Koffi Kwahulé (publié aux éditions Théâtrales)
Avec Gaspar Carvajal, Raphaël Plockyn, Magaly Teixeira, Arthur Viadieu
Scénographie et régie générale Garance Coquart / Lumières Hadrien Lefaure
Réalisation sonore Antoine Briot avec la voix d’Ève Coquart
Accessoires et costumes Julie Montpellier / Copyright photos Emmanuelle Stäuble
Collaborations Alexandra Boutin-Diaz, Carole Benhamou, Alain Carbonnel, Jacqueline Chavanon, Marie Fricout,
Emmanuel Giraud, Anna Granier, Pierre Lebon, Victor Mandin, Vera Martins, Marielle Viallard
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Théâtre / musique / paroles / agapes
ouverture
de saison
jeudi 8 octobre À 19H
C’est le moment de découvrir le programme de la saison, de puiser des
informations auprès de l’équipe de l’Espace Bernard-Marie Koltès, de faire
connaissance avec le lieu. C’est une date importante pour nous : la célébration
de l’ouverture de saison, l’occasion d’une première soirée que nous souhaitons
joyeuse, magique, festive : du théâtre, de la musique, des « blablas » et des agapes…
LA neige
de Uchida Hyakken
Dans La neige, nouvelle d’Uchida Hyakken publiée en 1934, le narrateur ne cesse
de penser toute la journée à tuer la femme qui vient de le quitter. Et pourtant,
l’homme demeure impassible et regarde la neige tomber drue. Il se laisse
même surprendre par l’éclatante beauté d’une femme fantomatique vêtue
d’un hakama rouge, qui apparaît dans sa maison, se fait servir par lui avant de
disparaître. Des hommes surgissent bientôt de nulle part, la femme revient les
piétiner avant de fondre comme neige… Il est un témoin effacé.
Est-ce une allégorie de la vengeance ?
Mise en voix alain batis / Interprétation Amélie Patard, Alain Carnat
suivi de
chansons impopulaires de et par Frédéric Le Junter
« C’est une série de chansons, faites de mots trouvés, debout à ma grande table,
pleine d’objets fabriqués à la maison. Je viens avec ma guitare électrique, ma
grouve-pas-box mécanique, un mètre ruban, un arc à élastique, un téléphone...
Bon je ne vais pas faire toute la liste, vous verrez bien...»
Entrée libre sur réservation. En partenariat avec l’association Fragment
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THÉÂTRE classique
L’îLE DES ESCLAVES
de Marivaux
MERcredi 14 / JEUdi15 octobre À 20H
« Méconnais-tu ton maître, et n’es-tu plus mon esclave ?
- Je l’ai été, je le confesse à ta honte ; mais va, je te le pardonne : les hommes
ne valent rien. Dans le pays d’Athènes, j’étais ton esclave, tu me traitais
comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais
le plus fort. Eh bien, Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire
esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que
tu penseras de cette justice-là, tu m’en diras ton sentiment, je t’attends là.
Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable, tu sauras mieux ce qu’il est
permis de faire souffrir aux autres. »
À la suite d’un naufrage, Iphicrate et son valet Arlequin échouent dans l’île
des esclaves, une île fondée, il y a longtemps, par des esclaves révoltés.
Trivelin, gouverneur de l’île, les informe des lois qui y règnent : maîtres et
valets doivent échanger leurs conditions, leurs costumes et aussi leurs noms.
Mais à vouloir copier les maîtres, les valets en deviennent tout aussi cruels…
Comment le pouvoir interfère-t-il sur les rapports entre les êtres humains?
Pouvoir rime-t-il toujours avec cruauté? Peut-on envisager un « après » meilleur?
Comédie en un acte et en prose de 1725, qualifiée de « petit bijou » par
Beaumarchais lui-même, cette satire sociale, à la fois drôle et féroce, porte
un regard moralisateur sur l’homme et la société de l’époque. Portée par une
mise en scène enlevée, audacieuse et moderne, cette île deviendra l’endroit
de tous les possibles…
compagnie Mavra (Lorraine)
mise en scène Jean-Thomas Bouillaguet
Interprétation Denis Ardant, Julien Aubrun, David Bescond, Marie-Laure Communal, Emeline Touron
lumières Vincent Dono / son Nicolas Gardel / vidéo Philippe Hariga
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THÉÂTRE
sang sexe
de Godefroy Gordet
MERcredi 21 / JEUdi 22 octobre À 20H
Deux monologues désarticulés, aboyant le dictat d’une société construite
aux goûts du sang et du sexe. Des monologues testaments, transportant
les valeurs retranscrites de leur absolution. Un discours qui débute en
conséquence d’un assassinat et qui se consume finalement dans la mort.
Celle de l’orateur, qui s’affiche tantôt en exécuteur tantôt en exécuté.
Fascinés par le meurtre, sommes-nous, nous-mêmes par nature, des
meurtriers, ou trouve-t-on simplement divertissante l’inéluctable et obscure
fatalité qu’est la mort ?
Par le biais de ces deux thèmes, exploités sans retenue, la pièce se veut
démonstrative des maux et états de notre société. La dramaturgie entretient
un rapport analogue entre l’écrivain, l’acteur et le spectateur. Chacun d’entre
eux prend part au récit conté, pour déceler à quel niveau il y exerce une
influence quelconque et comment il est intégré à l’action scénique.
Sang Sexe est une pièce qui s’adresse aux spectateurs comme pour les
appeler à réagir.
« Nous ne tendons pas à récompenser le public, nous essayons plutôt de le
conquérir, brutalement, dans l’espoir qu’il comprenne que le théâtre est
encore un art où l’on s’interroge, et où l’on livre un message ».
Godefroy Gordet
compagnie Le Barbanchu (Lorraine)
Mise en scène et scénographie Godefroy Gordet
Avec Cyril Chagot, Lucile Brossard
Régie lumière Ivan Lopez
Conception sonore Julie Thielen
Enregistrement sonore Thomas Koeune
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THÉÂTRE de marionnettes / création
ENCORE PLUS
DE GENS D’ICI
de Serge Valetti
MERcredi 4 / JEUdi 5 novembre À 20H
« Il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin, il y a un ordre secret et inconnu qui pénétrera
dans la tête de chaque spectateur pour y reconstituer une intrigue intime. Sûrement
celle-là même que je cherche depuis le début, la réponse à la question: Pourquoi
faisons-nous tout ça ? » Serge Valetti
Avec Encore plus de gens d’ici, Serge Valetti a composé 52 « neurones », 52 textes qui
ne prennent leur sens que parce qu’ils se relient les uns aux autres. 52 divertissements,
amusements, gags, coq à l’âne, 52 éclats, 52 pépites, qui se mettent à interroger
l’essence même du théâtre. Il a un mal fou à se prendre au sérieux Serge Valetti et c’est
justement ce qui lui donne toute sa profondeur.
« Je note ce que j’entends / Où l’entends-je?/ Dans ma tête... / Ce sont des voix? / Oui! /
Donc ce sont des gens qui parlent? / Non. C’est toujours la même personne... / C’est
moi?/ Oui, mais avec en plus d’autres.../ Puis-je préciser? / Avec en plus d’autres moi(s) »
Ce dialogue que Valetti tient avec lui-même est le nœud de la pièce, mais il décrit
également parfaitement la subtile relation entre le comédien et sa marionnette: pas
tout à fait lui, pas tout à fait autre. À tout moment, le manipulateur sait qu’il a un objet
inerte au bout des bras, mais s’il ne croit pas à l’existence du personnage qu’il a en
face de lui, s’il n’entend pas la voix propre de ce personnage, alors celui-ci n’existera
pas et jamais le spectateur n’entrera dans le jeu.
Encore plus de gens d’ici est donc un solo à plusieurs. Un seul auteur, plusieurs
voix. Un seul comédien, plusieurs marionnettes. Des marionnettes comme miroir. Des
marionnettes comme double. Des marionnettes comme métaphore. Simples. Stylisées.
Capables de s’aventurer là où le comédien ne peut pas aller: chute, dislocation du
corps, invraisemblable équilibre...
Également mercredi 27 janvier à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de
Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy
compagnie Coup de Théâtre (Lorraine)
mise en scène Françoise Giaroli / assistante Sylvie Pellegrini
Interprétation Jean Poirson / scénographie et création des marionnettes Françoise Giaroli
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Théâtre
LE RETOUR
AU DéSERT
DE Bernard-Marie Koltès
Mercredi 18 novembre À 19H
au nest • thionville
(départ en bus de l’Espace BMK)
Une ville dans l’est de la France, début des années 60. Revenant d’Algérie
avec bagages et enfants, Mathilde Serpenoise retrouve la demeure familiale
quittée 15 ans auparavant. Elle est violemment accueillie par son frère,
dirigeant de fabrique et maître incontesté de la maison, qui l’accuse de fuir
la guerre et de revendiquer son héritage. Histoires d’une famille bourgeoise
sur fond de vendetta.
« J’étais à Metz en 1960. Mon père était officier, c’est à cette époque-là qu’il
est rentré d’Algérie. Le collège Saint-Clément était au cœur du quartier
arabe. J’ai vécu l’arrivée du général Massu, les explosions des cafés arabes,
tout cela de loin, sans opinion, et il ne m’en est resté que des impressions –
les opinions je les ai eues plus tard. J’ai tenu à ne pas écrire une pièce sur la
guerre d’Algérie, mais à montrer comment, à douze ans, on peut éprouver
des émotions à partir des événements qui se déroulent au dehors. »
Bernard-Marie Koltès, Le Républicain Lorrain, 27 octobre 1988
En coréalisation avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine
En partenariat avec l’association Quai Est et la Biennale Koltès
Rendez-vous à l’Espace BMK, nous vous emmenons gratuitement !
Tarif spécial: 10 euros (5 euros pour les étudiants)
Réservation obligatoire et informations horaire & départ du bus :
03 87 31 56 13 / [email protected]
compagnie La Comédie de Saint-Étienne - Centre dramatique national
mise en scène Arnaud Meunier / assistantes à la mise en scène Elsa Imbert, Émilie Capliez
Interprétation Catherine Hiegel, Didier Bezace, René Turquois, Nathalie Matter, Cédric Veschambre, Elisabeth Doll,
Isabelle Sadoyan, Kheireddine Lardjam, Adama Diop, Riad Gahmi, Louis Bonnet, Stéphane Piveteau, Philippe Durand
scénographie Damien Caille-Perret / lumière Nicolas Marie / son Benjamin Jaussaud / vidéo Pierre Nouvel
costumes Anne Autran / décors et costumes Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne
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Rendez-vous Texto Théâtre
SWING
DE Carole Fontaine
Jeudi 19 novembre À 20H
Un patron dilettante, une bonne au bord de la crise de nerfs, un médecin
accro au jeu : l’Hôtel des Dunes, géré à la va-comme-je-te-pousse, se prépare
à la venue du Président du Conseil. Entre une femme, Sol, avec pour tout
bagage les souvenirs d’un pique-nique à la plage.
Swing est une pièce musicale sur le sujet sensible de l’inceste. Quand la mémoire
charrie dans un raz-de-marée les fantôles fragiles de l’enfance, Pas si fragiles
que ça en fait... Parce que... Ça crie, ça mord, ça éructe, et ça cogne aussi.
« Une satire s’est imposée dans l’écriture, pour résister au tabou de l’inceste,
à l’enfermement mental qu’il induit. La ménagerie de Sol est l’expression
grotesque et distanciée de la famille quand elle devient le lieu de tous les
dangers. » Carole Fontaine
Compagnie Swing ! (nancy)
texte et lecture dirigée par Carole Fontaine
interprétation Claire Barrault, Anne Brionne, Réda Brissel, Barbara Chavey (violoncelle), RITA BENTO DOS REIS,
Hervé Lang, Nadine Ledru, Camille Perrin, Valéry Plancke
lumière Patrick Grandvuillemin
éléments de décor Isabelle Pierron
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Danse musique
exp.édition #2
biennale de danse en lorraine
À l’initiative des trois Scènes Nationales de Lorraine, du CCN-Ballet de
Lorraine, de l’Arsenal et en co-coordination avec Arteca, une quinzaine de
partenaires renforcent leur action en direction de la danse contemporaine.
Entre octobre et novembre, le public pourra profiter d’une programmation
exceptionnelle en danse sur plus de vingt lieux du territoire lorrain et
transfrontalier: projets d’artistes de renommée nationale et internationale
ainsi que la création chorégraphique régionale de compagnies lorraines.
Cette programmation sera complétée par des propositions destinées aux
plus jeunes, des ateliers, stages de formation, rencontres professionnelles,
expositions et projections. www.biennale-danse-lorraine.fr / [email protected]
COMBAT1,2,3
Jeudi 26 novembre à 18H30
prélude de soirée
Présentation publique du travail en cours de Lucile Guin et la compagnie
Des pieds & des Mains (Lorraine) après deux sessions de travail
1,2,3, à vos armes Mesdames ! Vous en avez assez d’être « transparente »?
Vous rêvez d’être de celles qui font tourner les têtes, d’être belle, jeune,
grande et mince? Venez, nous vous concocterons des recettes colorées pour
une métamorphose totale en 50 minutes seulement ! Finalement, rien de plus
simple, il vous suffit de quelques produits pour que le miracle opère.
Combat 1,2,3 c’est une satire de la femme dans la société du paraître.
Cette femme qui se soucie prioritairement de réussir à décupler son capital
séduction. Cette femme qui rêve d’un corps lisse, ferme et soyeux.
Cette femme qui craint la vieillesse parce qu’elle se sent, petit à petit, privée
de ses charmes de jeunesse, ceux qui font sa force dans notre société.
Entrée libre. Jauge limitée. Réservation conseillée.
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Danse musique / Création
WE KILLED
A CHEERLEADER 3.5
de Jean-Philippe Gross et Marie Cambois
jeudi 26 novembre À 20H
La chorégraphe Marie Cambois et le musicien Jean-Philippe Gross travaillent
ensemble depuis 2008 à creuser le concept de We killed a Cheerleader, une
série de pièces chorégraphique et sonore pour danseurs et haut-parleurs.
Emprunté à la populaire célébration sportive, le cheerleading est depuis le
commencement de ce projet, un simple prétexte d’écriture où la danse et la
musique sont envisagées par la réduction, la décomposition des signes et
signaux, exposés à l’épreuve du temps (dans sa durée) et à la répétition. Le
cheerleading pris comme un prétexte à générer du mouvement. Décortiquer
la musique pour ne garder que le son. Décortiquer le mouvement pour ne
garder que le geste. We killed a Cheerleader n’est la critique de rien, mais
le déclencheur d’une écriture débutée de manière empirique, avec un hautparleur et une danseuse.
Troisième volet de la série, We killed a Cheerleader 3.5 marque une nouvelle
étape. Sur le plateau: une combinaisons à trois corps. Écho du mouvement.
Les possibles se multiplient. Une phrase étalon, composée de mouvements
issus des deux précédentes pièces, sert de socle à la chorégraphie. Cette
phrase sera ralentie, scratchée, mise en vibration, pulsée, afin d’établir une
partition propre à chaque interprète.
Le dispositif sonore s’articule autour d’une diffusion en 4.1.
Dans le cadre de la Biennale de Danse Exp.édition # 2
compagnie La distillerie collective (Lorraine)
conception Jean-Philippe Gross, Marie Cambois
chorégraphie Marie Cambois
musique originale & diffusion Jean-Philippe Gross
Interprétation danse Marie Cambois, Morgan De Quellen, Lotus Edde Khouri
scénographie & lumière Hugo Roussel, Philippe Colin / Régie Philippe Colin
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Rendez-vous texto théâtre
TEXTES
SANS FRONTIèRE
mercredi 9 décembre à 20h
Chaque saison, le Théâtre du Centaure, la Kulturfabrik et des partenaires de la Grande
Région s’associent pour proposer un cycle de mise en voix de textes dramatiques
contemporains autour d’un pays. Cette année, l’Espagne. Pays de haute littérature,
l’Espagne est riche d’une facette souvent oubliée : l’écriture dramatique.
Le Principe d’Archimède de Josep Maria Miró
Dans l’ambiance chlorée d’une piscine municipale - parabole parfaite de notre
société aseptisée à l’excès - Josep Maria Miró construit une histoire à partir d’un fait
dont on ne sait s’il a réellement eu lieu : un enfant raconte à ses parents avoir vu un
maître nageur embrasser l’un de ses camarades sur la bouche.
S’agit-il d’un baiser innocent sur la joue, ou d’une intention malsaine ? Les faits
sont soumis à deux lectures parfaitement réfractaires l’une à l’autre, qui se
maintiennent d’un bout à l’autre de la pièce de sorte que c’est au spectateur que
revient en dernier lieu la difficile tâche de trancher.
Mise en voix Marja Leena Junker (Luxembourg)
interprétation maud galet-lalande, philippe maguin, olivier piechaczyk, stéphane robles
Théâtre dans la guerre de Miguel Hernández
Le théâtre comme une arme; exemple étonnamment émouvant du théâtre employé
à la prise de conscience du peuple. Témoignage de la guerre d’Espagne où le poète
ne lâche rien de sa grandeur et de son pouvoir créatif.
Mise en voix Carole Fontaine (Lorraine)
interprétation valérie bodson, anne brionne, sophie langevin, sonja neumann
Également mardi 8 décembre à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de
Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy
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Théâtre / CRéATION
L’AUTRE FILLE
DE Annie Ernaux
Mercredi 27 et jeudi 28 janvier À 20H
C’est par la description d’une photo de bébé que la narratrice commence cette
lettre. Avant sa naissance, ses parents avaient eu une autre fille. Jamais elle
n’entendra un mot de la bouche de ses parents sur cette sœur inconnue. Elle ne
leur posera jamais non plus une seule question. Ce secret de famille, surpris un
dimanche de l’été 1950 dans une conversation qui ne lui est pas destinée, est
bouleversant comme toute révélation mettant en jeu la mort, le silence, la place
d’une fillette de 10 ans qui s’est crue unique et se découvre deuxième, moins
parfaite puisque vivante, remplaçante de la petite sainte montée tout droit au
ciel. Dans cette conversation les mots de la mère «Elle était plus gentille que cellelà» resteront gravés à jamais dans sa mémoire, celle-là c’est elle, la narratrice.
Annie Ernaux revendique une écriture neutre, « sans jugement, sans métaphore,
sans comparaison romanesque ». Le propos contient pourtant un potentiel
de violence et de révolte que je veux révéler. Incarnés, sortis de la forme
autobiographique, les mots résonneront autrement...
Comédienne porte-parole ou personnage incarné, les mots sonnent tantôt
comme une confidence tantôt comme une partition musicale. J’ai voulu donner
une place essentielle à la prise de parole, comme une urgence à dire. Dans sa
solitude de fille unique elle s’adresse à sa sœur qui ne peut l’entendre, comme elle
s’adresserait à elle-même ou au Monde. Face à nous, non pas Annie Ernaux mais
une figure bien vivante qui nous livre ses interrogations.
Pourquoi n’avoir rien dit? N’a-t-elle dû vivre que parce que sa sœur est morte?
Comment être quitte? En écrivant? Creuser l’absence pour faire jaillir la présence,
écrire à une morte pour s’adresser aux vivants...
« Cette lettre destinée à une sœur qui ne la lira jamais, j’aimerais qu’elle dépasse
le cercle des lecteurs pour atteindre le cœur des spectateurs. Une mémoire
commune, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, un instant à vivre et à
partager ensemble. » Nadia Remita
Compagnie nutritive ! (Ile de France)
mise en scène Nadia Rémita
interprétation Laurence Mongeaud
Scénographie et lumière Pierre Pannetier
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Théâtre / CRéATION
JE T’éCRIS,
MON AMOUR
de Emmanuel Darley
Mercredi 10 / jeudi 11 / vendredi 12 février À 20h
Sur scène un homme, une femme et un écran racontent l’amour. Une passion bien
réelle, brûlante, mais des corps qui restent séparés. Ils sont à distance et en même
temps juste là, ils dialoguent en temps réel, du bout des doigts, sur un clavier.
Clavier d’ordinateur ou bien de téléphone portable. Chez eux, dans le train, dans
la rue, où ils veulent, oui. Ce qui s’écrit, oui, sur le clavier, et puis ce qui se vit à
côté, de chaque côté de la ligne, les envies qui naissent, les questions, les doutes,
les arrangements avec la vérité. Le rapport au quotidien. Le rapport au manque, à
l’absence, à la distance. À l’instar des correspondances conservées dans des boîtes
à chaussures, chaque Smartphone ou fil de discussion sur un réseau social est en
mesure de produire le récit d’une relation amoureuse. Récit fragmenté, plein de
trous, de ce qui se dit, s’échange, s’essaye à exprimer. Comme tout récit, il ne restitue
pas un témoignage objectif mais livre un point de vue original de « l’histoire» de la
relation. Celui-ci peut s’avérer d’autant plus surprenant qu’il regorge de ressorts
dramatiques. Et son rythme lui n’est pas soumis à celui de la Poste...
Je t’écris, mon amour se veut un regard sur l’expérience amoureuse telle qu’elle
peut se vivre en ce début du XXIe siècle.
Laboratoire d’écriture participatif : tentez l’expérience !
Les 19 / 20 / 21 et 22 janvier 2016 à partir de 17h
La compagnie Astrov, associée à l’Espace BMK, initie un projet inédit de création participatif ouvert à
toutes personnes désireuses de se confronter à l’écriture pour le théâtre. Pour l’année de préfiguration
de ce laboratoire, Emmanuel Darley, auteur invité, animera des ateliers d’écriture quatre soirs durant.
Avec le matériel produit par les participants, Emmanuel Darley composera un texte, qui sera mis en
espace la saison suivante par un metteur en scène invité. Vous avez envie d’écrire ? De participer à
l’élaboration collective d’un texte ? Contactez la compagnie Astrov : [email protected]
compagnie Astrov (Lorraine)
Mise en scène Jean de Pange, Ali Esmili Collaboration à la mise en scène Claire Cahen
Interprétation Céline Bodis, Jean de Pange / Scénographie Mathias Baudry
Lumière Nathalie Perrier / Son Benoît Faivre, Stephan Faerber / Vidéo Perceval Sanchez
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Théâtre
LE BUT DE
ROBERTO CARLOS
DE Michel Simonot
Jeudi 25 février À 20H
«Face à l’explosion des images de corps vivants cognés aux murs, aux barbelés, aux
rivages, il me fallait écrire. Écrire sur l’émigration. En inventer l’écriture, celle qui
rende compte d’une réalité insupportable.» Michel Simonot
Le but de Roberto Carlos est un récit. Celui du périple d’un jeune garçon, propulsé
par son rêve de devenir footballeur en Europe. Il fuit son pays. Le texte est écrit au
rythme des images, dans le souffle du voyage, de ses accélérations, de ses ruptures, de
ses allers et retours… Le but de Roberto Carlos est une dissection vivante de l’odyssée
moderne d’un émigré, racontant aussi bien les obstacles physiques franchis que
les espaces mentaux dévoilés par la peur, l’espérance, la solitude, l’enthousiasme,
l’abattement. Depuis le premier camion, c’est cette route de 11600 km qui est racontée
du dehors et du dedans, cette route passant par les déserts, les villes, débouchant
dans des camps et des cellules, obligeant au travail clandestin et à la charité, côtoyant
parfois les morts de faim, cette route monnayée toujours à coup de corruptions et de
bakchichs. On l’aura compris, à aucun moment, l’écriture n’est documentaire, ni ne
prend pour argent comptant un réel trop vite considéré comme connu et repéré.
La mise en scène de Pierre Longuenesse, comme pour répondre à un souhait d’abolition
des frontières, abat le quatrième mur, celui qui sépare virtuellement la scène de la salle.
Celui qui parle, est-ce tout à fait le protagoniste principal? Personnage-comédien, il
est d’abord là, au théâtre, avec nous. Et en même temps, il est secrètement au pied
des barbelés, dans les herbes hautes, dans le tunnel, dans le camion. Et la langue
puissante de Simonot, chargée d’une dimension à la fois poétique et organique, fait
que nous nous sentons inextricablement avec lui, solitaires-solidaires, et de manière
incontournable convoqués dans notre humanité.
Également mardi 23 février à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de
Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy
Compagnie du Samovar (Ile de France)
mise en scène Pierre Longuenesse / Interprétation Christian Luca, Pierre Longuenesse
création lumière Jean-Gabriel Valot / création musicale Franck Vigroux
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Théâtre classique
ANIMAL (S)
La Dame au petit chien / Un Mouton à l’entresol
deux pièces zoologiques en un acte
DE Eugène Labiche
Mercredi 9 et jeudi 10 mars À 20H
La Dame au petit chien et Un mouton à l’entresol explorent un même
motif: le parasite. Ces deux pièces de Labiche ne parlent pas seulement d’un
parasite extérieur, mais bien d’un parasite plus menaçant, plus inquiétant
encore : un parasite intérieur.
Dans La Dame au petit chien, Roquefavour, un jeune artiste plein de dettes,
décide de s’offrir, lui et ses meubles, en gage à son créancier stupide,
Monsieur Fontenage : il s’installe ainsi confortablement chez le bourgeois et
gagne un logement sans avoir à rembourser sa dette !
Dans Un mouton à l’entresol, Falingard, un pseudo-domestique, se fait
engager chez Fougallas, mais ce n’est pas pour le servir : il profite du logis
du maître pour mener de macabres expérimentations animales… Le débiteur
Roquefavour et l’inquiétant apprenti vétérinaire, Falingard, mettent ainsi en
place une véritable stratégie du coucou : ils font leur nid chez le bourgeois et
jouissent de ses biens jusqu’à prendre sa place !
À l’instar des fourmis qui logent dans la tête du mouton et qui le font tourner
sur place comme un sinistre pantin, les pulsions, les désirs, conscients ou
non, parasitent les personnages qui ne maîtrisent plus rien et sont incapables
de raisonner. Labiche nous donne ici à voir une image de l’Homme et de la
société résolument moderne.
En coréalisation avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine
mise en scène Jean Boillot (NEST – CDN de Thionville-Lorraine)
Interprétation Guillaume Fafiotte, Philippe Lardaud, David Maisse, Nathalie Lacroix, Isabelle Ronayette
dramaturgie Olivier Chapuis / scénographie Laurence Villerot
création lumières Ivan Mathis / régie lumière Emmanuel Nourdin
musique Jonathan Pontier / costumes Pauline Pô
collaboration chorégraphique Karine Ponties / assistante à la mise en scène Aurélie Alessandroni
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Théâtre
RETOUR À REIMS
D’après Didier Eribon
Mardi 22 et mercredi 23 mars À 20H
Retour à Reims est un « essai autobiographique ». Didier Éribon y raconte
comment, après la mort de son père, il retourne à Reims sa ville natale, et
retrouve sa mère… et son milieu d’origine, ouvrier, qu’il a connu communiste.
Le rejet de l’homosexualité dans sa famille lui avait servi de prétexte à un
éloignement radical. Il réalise alors que c’est plutôt la honte sociale qui aura
déterminé cet éloignement.
À l’opposé de ce contre quoi il a toujours lutté: la reproduction des élites et
la relégation des classes populaires, lui, le brillant intellectuel gay dont la
réussite parisienne est patente, aura eu honte de ses origines prolétaires…
Ce dévoilement fait théâtre quand le fils et la mère se retrouvent le temps
d’une journée autour d’un carton de vieilles photos et déroulent leurs vies,
leurs blessures, leurs incompréhensions ; notamment la dérive familiale vers
le racisme et l’extrême droite.
La puissance de l’adaptation théâtrale de Laurent Hatat nous fait vivre cette
« pensée en action », sobrement incarnée par deux acteurs dont l’intensité
du jeu met en partage ce fameux poids des origines.
S’interroger sur le déterminisme social se révèle d’une vibrante actualité.
En coréalisation avec le NEST, CDN de Thionville-Lorraine
Également lundi 21 mars à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de
Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy
compagnie anima motrix (Nord Pas-de-Calais)
d’après l’essai de Didier Eribon (éditions Fayard)
adaptation et mise en scène Laurent Hatat
Interprétation Sylvie Debrun, Antoine Mathieu
collaboration dramaturgique Laurent Caillon
création lumière Anna Sauvage en collaboration avec Dominique Fortin
création son Antoine Reibre
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Théâtre / Création
BIEDERMANN
et les incendiaires
( biedermann UND DIE BRANDSTIFTER )
DE Max Frisch
Jeudi 21 avril À 20H
La multiplication des incendies angoisse fortement M. Biedermann. Depuis
quelques temps, des incendiaires rôdent. Sa maison risque-t-elle, de flamber ? C’est
qu’il se sent un peu «coupable » Monsieur Biedermann. Il s’est grassement enrichi
par le commerce d’une lotion capillaire dont il a licencié sans scrupule l’inventeur…
et voilà que dès la première scène on sonne à sa porte…
Devant sa femme pétrifiée, Biedermann voit entrer chez lui un certain Niaff,
lutteur de foire ; Ferrassier, maitre d’hôtel ; deux lascars, évidemment incendiaires,
surveillés de loin par le chœur des pompiers sous le regard malicieux de la bonne.
Une comédie grinçante rythmée par une musique en direct, ou bourreau et
victimes se mélangent allégrement.
Cette farce de Max Frisch qui regroupe 25 comédiens professionnels et amateurs est
l’aboutissement d’une résidence de création de trois années, financée par la Drac
Lorraine et la ville de Saint-Dié-des-Vosges.
compagnie Les crieurs de nuit (Lorraine)
mise en scène Christian Magnani
nouvelle traduction Jean-Marc Chassard
Interprétation Etienne Guillot,Véronique Mangenot, Dominique Thomas, Félix Lobo, Nadine Ledru
musique René Le Borgne + un Chœur de Pompiers composé d’une quinzaine de comédiens, danseurs, amateurs locaux
scénographie Patrick Grandvuillemin / conception vidéo Régis Cael / création lumière Marc Laperrouze
chorégraphes Pascale Maniguaud, Aurore Gruel / décor Collectif Hama le castor / création costumes Françoise KlEin
construction des masques Crisanta Fernadez avec la collaboration de l’atelier « arrache clou » de Neufchâteau
l’arche est agent théâtral du texte représenté.
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VEILLéE DES ATELIERS
Théâtre universitaire
FESTIVAL
E.S.P.A.C.E.S.
festival TUM
« Grafiti »
Mercredi 11 /jeudi 12 / vendredi 13 mai
du mercredi 25 au samedi 28 mai
« L’Espace Bernard-Marie Koltès et la Compagnie des 4 coins s’associent
avec les Éditions Espaces 34 pour proposer ce temps fort autour des
écritures théâtrales contemporaines et de la création amateur.
Le Théâtre Universitaire de Metz organise cette année encore son festival, et
en 2016 la nouveauté s’appelle GrAFiTi !
Parce que nous souhaitons faire entendre et mettre en scène les auteurs
actuels, qui nous parlent de notre monde ; parce que nous souhaitons
inscrire au cœur de nos priorités l’encadrement des amateurs par des
professionnels ; parce que la jeunesse est notre grande préoccupation,
nous vous invitons à venir découvrir ces spectacles.
Ce temps fort sera l’occasion de rencontrer les œuvres théâtrales actuelles des
auteurs publiés aux Éditions Espaces 34 tels que Philippe Malone, Sébastien
Joanniez, Fabien Arca, Claudine Galéa et d’autres encore pour laisser carte
blanche aux enfants, collégiens, lycéens, étudiants et adultes amateurs.
Nous avons voulu que ces spectacles se donnent dans un décor unique, qui
est celui d’Oswald de nuit, de Samuel Gallet, un oratorio de la Compagnie
des 4 coins, déjà présenté sous forme de laboratoire, et définitivement
créé à l’automne 2016. Ce décor unique, un échafaudage représentant un
espace mental, une ville, le monde, sera le lieu de tous les possibles : une
contrainte scénographique à partir de laquelle penser une mise en scène
de ces textes divers, une variation poétique sur notre très vieux monde et la
recherche de nouvelles configurations. Métamorphoses… » Nadège Coste
Ce festival de théâtre étudiant de la Grande Région rassemble des troupes
venant du Luxembourg, de Belgique, de France et d‘Allemagne. Il débarque
à Metz du 25 au 28 mai pour quatre jours de festivités, avec des pièces jouées
dans différentes langues : allemand, français, anglais, espagnol...
Le programme offre des pièces classiques, connues mondialement, mais
aussi des pièces expérimentales ou encore des improvisations.
L’objectif du festival GrAFiTi est de rapprocher les langues et la culture,
l’université et la ville. Le sigle mélange les mots Grande Région et festival du
théâtre international. Il a été créé suite à une initiative d’étudiants.
Contact :[email protected]
Facebook : Théâtre Universitaire de Metz
E.S.P.A.C.E.S. est le festival des écritures actuelles et des productions amateur.
Programmation en cours, horaires à préciser.
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atelier
danse 1 & 2
Animé par Lucile GUIN
L’atelier est ouvert aux étudiants et personnels de l’université de tous âges et de
tous niveaux. L’atelier fait appel aux plus motivés par le travail de création, du
studio à la scène et nécessite un réel investissement de la part des pratiquants.
Il se divisera en deux temps de travail différents :
• Les lundis soirs de 18h à 19h30 pour les débutants en danse et de 19h30 à
21h30 pour les personnes ayant déjà pratiqué la danse contemporaine.
L’atelier débutera avec les bases techniques en danse contemporaine avec
un travail sur la conscience corporelle, les appuis, le centre et l’intention
dans les mouvements. Entre exercices d’échauffement plus dirigés et phases
d’improvisation, les séances permettront aux débutants de découvrir une
gestuelle propre à la danse contemporaine et aux danseurs plus aguerris de se
perfectionner en retraversant des éléments techniques élémentaires. L’objectif
sera la création de courtes séquences dansées présentées à la veillée des ateliers
sous forme « d’Impromptus poétiques ».
• Un week-end par mois, à partir du mois de janvier, sera abordé un travail
de recherche et de création qui mènera à la production d’une courte pièce
chorégraphique présentée lors de la veillée. L’objectif de ces week-ends sera
essentiellement de stimuler la création collective afin que la pièce finale soit
le réel résultat d’un travail de groupe.
La présence aux deux temps de travail n’est pas obligatoire mais fortement
recommandée.
Premier rendez-vous : lundi 5 octobre 2015 à 20h, où seront données les dates
des week-ends de création et un atelier commun aux deux niveaux pour une
première rencontre.
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atelier
atelier
ÉCRITURE SOUS CONTRAINTE
PRATIQUE théâtrale
Animé par Les ateliers du rat
Animé par Nadège Coste et Sylvie Pellegrini
Écrire ? Ça s’apprend, c’est comme la marche !
L’atelier s’adresse aux débutants et confirmés. On peut y être jeune, très
jeune, vieux, très vieux, voire sans âge, si on veut. Il suffit de vouloir écrire et
de vouloir le faire avec plaisir, avec ardeur et avec d’autres.
Depuis 5 ans, Nadège Coste, metteure en scène, anime et crée des spectacles
de théâtre au sein de l’université de Lorraine. Accompagnée de la comédienne
Sylvie Pellegrini et de Pauline Collet, son assistante, elle créera l’intégralité
d’une pièce de théâtre qui se jouera dans un premier temps dans le cadre
de la manifestation E.S.P.A.C.E.S. en mai 2016 et également la saison suivante
dans les festivals étudiants de la Région Alca, de France et d’Europe.
Accompagnés d’un animateur des Éditions Hiatus, les participants
expérimentent des contraintes inspirées de l’Ouvroir de Littérature
Potentielle (OuLiPo), un groupe de littéraires et de scientifiques qui se
définissent comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont
ils se proposent de sortir. » Les contraintes tantôt facilitent l’écriture : textes
à trous, anaphores, prose descriptive, tantôt la complexifient : poèmes à
formes fixes, figures de style, interdiction d’un certain nombre de lettres.
Hiatus, maison d’édition indépendante, publie une revue sur l’Homme et
ses sociétés. Le collectif anime depuis quatre années consécutives divers
événements culturels avec ses murs participatifs et développe des ateliers
d’écriture avec plusieurs publics (collégiens, étudiants, retraités). Un but
commun : rendre plus accessible l’écriture, une pratique encore trop souvent
sacralisée.
Au fil des séances s’organiseront les préparatifs en vue d’une restitution
collective au mois de mai 2015. Ce sera l’occasion de renforcer la cohésion du
groupe et de découvrir par différentes approches les métiers liés au secteur
de l’édition et plus globalement de la création artistique.
L’atelier se déroulera un samedi par mois, de 10h à 16h30, entre octobre 2015 et
mai 2016.
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Ainsi, à travers une initiation au jeu de l’acteur et la conception du spectacle,
l’atelier théâtre sera l’occasion pour chaque étudiant de se confronter au
plateau, à la fabrication théâtrale et au plaisir de jouer.
Cette saison, le travail se portera sur la construction et l’interprétation du
personnage en lien avec la question du chœur dans l’écriture contemporaine,
sur la compréhension de la situation de la scène, afin d’ancrer les personnages
dans leurs réalités et de penser la représentation dans le présent.
L’atelier se déroulera chaque mardi de 19h à 22h et certains samedis en fonction
du calendrier universitaire.
Premier rendez-vous : le mardi 6 octobre à 19h.
Informations et inscriptions aux différents ateliers :
Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy
Ile du Saulcy, BP 80794, 57012 Metz Cedex 1
03 87 31 56 13 / [email protected]
Tarifs :
30 euros (étudiant et personnel UL)
100 euros (public extérieur)
comprenant 3 spectacles de la saison au choix
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productions
brasserie
Production Goudu Théâtre
Coproduction Mairie de Paris (APJT), FSDIE Paris III - Sorbonne Nouvelle, CROUS de Paris
Coréalisation Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de la Loge
Résidences de création Parole Errante, Théâtre de la Girandole, Collectif 12,
CDN - Théâtre des Quartiers d’Ivry, Théâtre de l’Aquarium, Paris III - Sorbonne Nouvelle,
Moulin Fayvon, MIE, avec le soutien d’ARCADI Ile-de-France, dans le cadre des Plateaux Solidaires
L’îLE DES ESCLAVES
Partenariats : Université de Luxembourg, NEST - CDN de Thionville-Lorraine, Espace
BMK Théâtre du Saulcy - Metz, Théâtre du Centaure - Luxembourg, MJC – Villerupt
l’autre fillE
Production Compagnie nutritive !
Soutien de Réseau des Arts Vivants en Ile de France (soutenu par ARCADI) dans le
cadre du partage d’espaces de travail et de répétitions
JE T’ÉCRIS, MON AMOUR
Production Compagnie Mavra, ACB - scène nationale de Bar le Duc
Partenaires Conseil régional de Lorraine, DRAC Lorraine, Ville de Nancy
Coproduction Astrov, Espace Bernard Marie Koltès (Metz)
Avec le soutien de la Ville de Metz, du Conseil Général de la Moselle et de la Région
Lorraine (convention 2014-2016)
SANG SEXE
LE BUT DE ROBERTO CARLOS
Production Le Barbanchu, compagnie théâtrale messine
Avec le soutien technique et logistique de Fensch Toast Prod. , de l’association Point
Zéro, de l’Espace Bernard- Marie Koltès
Remerciements Alexandre Philippe, Kevin Megel, Sonia Chorew, Maria Di Blasi
Production Compagnie du Samovar en résidence à Anis-Gras/Le lieu de l’autre
(Arcueil - 94). La compagnie du Samovar est conventionnée par la Région Ile de
France et par le Conseil Général de l’Essonne
ENCORE PLUS DE GENS D’ICI
ANIMAL(S)
Production Coup de Théâtre Cie
Avec le soutien financier du Conseil Départemental 57, de la Région Lorraine
Production NEST - CDN de Thionville-Lorraine
Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg avec le soutien du TGP à SaintDenis et de l’ARCAL
LE RETOUR AU DÉSERT
RETOUR A REIMS
Production La Comédie de Saint-Étienne - Centre dramatique national
Coproduction Célestins - Théâtre de Lyon, Théâtre de la Ville - Paris, Scène nationale
d’Albi, Théâtre National Populaire
En coréalisation avec le NEST (Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine)
En partenariat avec l’association Quai Est
Production anima motrix.
Avec le soutien de la Maison des Métallos, la Région Nord-Pas de Calais et la DRAC
Nord-Pas de Calais / Ministère de la Culture et de la Communication
En coréalisation avec le NEST - CDN de Thionville-Lorraine
SWING
2014 Coproduction SWING !, Centre culturel Pablo Picasso de Blénod les Pont-à-Mousson
Swing ! est soutenue par la Ville de Nancy et le Conseil général de Meurthe-et-Moselle
we killed a cheerleader 3.5
Coproduction : CCAM - Scène nationale de Vandoeuvre, Espace Bernard-Marie Koltès - Metz
Soutien : Théâtre de Bouxwiller
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TEXTES SANS FRONTIèRE
BIEDERMANN et les incendiaires
Projet soutenu par la DRAC Lorraine dans le cadre d’un conventionnement de
résidence de création, la Ville de Saint Dié des Vosges, le Conseil Régional de
Lorraine, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, le Conseil Général des Vosges,
la Ville de Nancy, la Communauté de communes du pays de Neufchâteau, l’Espace
Bernard Marie Koltès à Metz / Théâtre du Saulcy / Université de Lorraine - Scène
conventionnée pour les écritures théâtrales contemporaines, l’Espace Molière à
Talange, le Trait d’Union à Neufchâteau, les ATP des Vosges à Epinal, le Goetheinstitut de Nancy, le Crédit Mutuel
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INFOrmationS
Pratiques
réservations
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h :
03 87 31 57 77 / 03 87 31 56 13
[email protected]
Dès le début de saison, il est possible de réserver les places, d’obtenir des informations sur les
spectacles, la durée et les rencontres avec les équipes artistiques.
Les portes sont ouvertes 30 minutes avant l’heure de la représentation; les tickets à
retirer à la billetterie de l’Espace Bernard-Marie Koltès dès 19h30 les soirs de spectacle.
La jauge du théâtre est de 144 places non numérotées (placement libre).
Afin de commencer à l’heure, les places réservées non retirées avant le début du
spectacle seront remises à disposition quelques minutes avant la représentation. Les
retardataires ne seront admis qu’en fonction des possibilités. Pour toute réservation
de groupes, vous pouvez nous contacter. Le Théâtre est situé sur le campus de l’Ile
du Saulcy, entre la Bibliothèque universitaire et la Maison de l’Etudiant, derrière la
Maison de l’Université.
Parking libre en soirée.
Retrouvez l’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy sur internet:
www.univ-lorraine.fr/culture/espacebmk
ainsi que sur Facebook...
Vous trouverez sur ces sites : des informations sur les spectacles, les événements
décentralisés, des photos. Pour recevoir des informations régulières par mail :
[email protected]
à l’accueil du théâtre
La billetterie est ouverte 30 minutes avant le début de la représentation.
Vente uniquement pour la représentation du soir. Les billets ne sont ni repris, ni
échangés, ni remboursés. Les réservations non retirées dix minutes avant le début
de la représentation sont remises en vente. Les justificatifs de réduction sont
demandés lors du paiement.
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billetterie
Public extérieur Personnel Université Abonnés structures partenaires Étudiants Demandeur d’emploi Résidents Crous Groupes scolaires et universitaires 12€
8€
8€
5€
5€
3€
3€
Spectacle amateur Veillées, Rendez-vous Texto Théâtre 5€
5€
Abonnements 5 spectacles
Public extérieur 50€
Personnel Université 32€
Étudiant, lycéen, demandeur d’emploi
20€
Pass’saison 80€
Inscription aux ateliers (+ 3 spectacles)
Étudiant et personnel UL
Public extérieur
30€
100€
Acteurs de l’éducation, du champ social et culturel, nous pouvons élaborer des actions
spécifiques autour des spectacles proposés et vous faire profiter de tarifs préférentiels.
N’hésitez pas à nous contacter pour envisager ces projets :
03 87 31 56 13 / [email protected]
personnes à mobilité réduite
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Pour faciliter l’accueil, vous pouvez nous le signaler au moment de votre réservation.
Accès de plain-pied depuis le parking situé en face du théâtre.
bar du théâtre
Vous pouvez prendre un verre au bar du théâtre ouvert 1/2 h avant le début de la
représentation, et une heure après le spectacle pour rencontrer les artistes.
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spectateurs
solidaires
nouveau !
partenariats
collèges et lycées
Le théâtre ouvre ses portes aux ateliers de pratique artistique des collèges et
lycées du département à travers des répétitions, des rencontres et la mise à
disposition du lieu pour les représentations des spectacles.
Collège Charles Péguy-Vigy, Collège Arsenal-Metz, Lycée La Miséricorde-Metz.
réseaux
Vous aimez le théâtre, et vous désirez partager ce plaisir, cette émotion, avec
ceux qui ne peuvent pas venir au théâtre ? Devenez spectateurs solidaires !
Le dispositif est simple : vous prenez votre place, et dans le même temps, vous
achetez un billet supplémentaire à 5€. Nous vous proposons de nous faire le
relais entre votre don et un futur spectateur. C’est un peu de rêve que vous
offrez à des personnes en difficulté. Vous prouvez ainsi que le mot Solidarité
est un mot bien vivant...
l’équipe
Directeur Alain Billon
03 87 31 50 70 - [email protected]
Relations publiques Fabrice Schmitt
03 87 31 56 13 - [email protected]
Administration Maria Di Blasi
03 87 31 57 77 - [email protected]
Régisseur Charles Antoine Bera
03 87 54 75 21 - [email protected]
Technicien Grégory Matias
[email protected]
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L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy s’inscrit dans un réseau
artistique et culturel tant à l’intérieur de la communauté universitaire qu’à
l’extérieur. C’est pourquoi les partenariats sont multiples et variés avec les
structures de Metz et de la région, les compagnies théâtrales, les associations
étudiantes de théâtre amateur, les enseignants ainsi qu’avec d’autres
institutions amies.
Bibliothèque universitaire
TUM - Théâtre Universitaire de Metz
Association fragment
Ville de Metz
Centre Pompidou-Metz
Association Quai Est
CLOUS Metz - CROUS Lorraine
Forum régional des Musiques Nouvelles
Maison de l’Étudiant
TUN - Théâtre Universitaire de Nancy
Biennale Exp.éditions
Arsenal - Metz en Scènes
CDN Lorraine - NEST Thionville
Cinémetz
MPM / Teksas (technique)
CC André Malraux - Scène nationale de Vandoeuvre
Autre lieu de programmation:
Théâtre Nancy Amphi Deleage - Campus Lettres et Sciences Humaines
23 boulevard Albert 1er - 54015 NANCY
Contact Théâtre Universitaire de Nancy (TUN) :
[email protected]
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nous rejoindre
L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy est Scène conventionnée
- Écritures théâtrales contemporaines (convention Ministère de la Culture DRAC Lorraine).
Il est subventionné par l’université de Lorraine, le Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche, le Ministère de la Culture (DRAC Lorraine), la
Ville de Metz, la Communauté d’Agglomération Metz Métropole, La Région
Lorraine, le Conseil Départemental de Moselle.
Licence d’entrepreneur de spectacles 57.0254/57.0255
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direction de la vie universitaire et de la culture
culture artistique et sociétale
espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy
Ile du Saulcy BP 80794
57012 Metz cedex 1
téléphone 33 (0)3 87 31 57 77
télécopie 33 (0)3 87 31 58 14
[email protected]
www.univ-lorraine.fr
Design graphique / illustration Mélanie Kochert
[email protected]
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