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TRAITEMENT MEDICAL D’UNE
RUPTURE DE LA COIFFE DES
ROTATEURS (CR)
Basse-Terre, le 23/10/2015
(Dr Alex RUART - CCMS )
INTRODUCTION
 La C.R. : Réunion des 4 muscles courts
et profonds :
- 2 muscles antérieurs :
* le sous scapulaire
* le supra-épineux.
- 2 muscles postérieurs :
* l’infra épineux
* le petit rond (teres minor).
 Le long biceps : rôle de stabilisation.
- Epaule douloureuse simple
PSH - Epaule hyperalgique
- Epaule pseudoparalytique
- Epaule bloquée
grâce aux techniques d’imagerie
(Echo,TDM et IRM) et à l’arthroscopie,
il est actuellement possible de
diagnostiquer une de ces 4 pathologies
et de mieux comprendre l’origine de la
douleur.
- 9000 patients, le pourcentage de patients
consultant pour une pathologie de l’épaule
est d’environ 25% (étude sur 1 trimestre).
- Le pourcentage de patients en congé de
longue maladie pour pathologie de coiffe de
l’épaule est d’environ 30 %.
« Le meilleur traitement » permettant la
reprise du travail, passage en ½ solde au
bout d’un an.
DEMARCHE
DIAGNOSTIQUE
Le traitement doit tenir compte des résultats
de :
 l’interrogatoire
 l’examen clinique
 l’imagerie.
1°) Interrogation soigneux :
- L’âge, l’intensité de la douleur, la nature du
geste pendant le travail, l’ancienneté, la
notion de traumatisme direct ou indirect.
- Facteurs psycho-sociaux :
conflit au travail, syndrome dépressif,
AT, MP, peuvent altérer la qualité du
résultat.
- Retentissement fonctionnel sur les gestes
de la vie quotidienne et sur le sommeil.
2°) L’examen physique comparatif de
qualité :
- Localisation aussi précise que possible
de la douleur.
- Mobilisation active, passive, active aidée,
active contre résistance par les différentes
manœuvres connues dans la littérature
internationale.
- Trophicité des muscles supra et infraépineux.
3°) L’imagerie :
- Rx standard des 2 épaules de face :
* mesure de l’espace AH
* articulation AC
* contours de la glène et de la tête
humérale
* aspect anatomique de l’acromion (dont
la saillie inférieure est estimée à 30 %
des cas du RPCR).
- Echographie comparative :
* Renseigner sur l’état de la coiffe
* Epaule douloureuse le plus souvent
associée à une bursite sous acromial
et T.S long biceps.
* Echo chez sujet asymptomatique > 40
ans: prévalence d’une tendinopathie supra
épineux dans 39%, celle d’une rupture
transfixiante jusqu’à 15% + épanchement
dans la BS dans 40% des cas ( congrès
SIMS, Juin 2013 Paris)
DEMARCHE THERAPEUTIQUE
- Information du patient : amélioration de
l’observance, langage différent selon
l’ âge et l’origine de la rupture.
- Traitement médical pour neutraliser la
douleur
- Rééducation fonctionnelle pour lutter
contre la raideur articulaire.
1°) Information du patient :
- Rupture dégénérative (> 60 ans ; travail
manuel, microtraumatismes répétés)
Rupture partielle de la face articulaire.
traitement = médicamenteux + RF +
économie articulaire.
- Rupture traumatique chez le sujet plus
jeune (chute violente sur l’épaule).
Evolution spontanée vers l’aggravation.
En cas d’échec du traitement médical bien
conduit. Avis CH.
2°) Traitement médical :
- Repos relatif de l’épaule
- Antalgique niveau 1 ou 2
- AINS (tenir compte de l’âge, des ATCD,
des comorbidité associées).
- Infiltrations de Corticoïde :
* bursite sous acromiale
* T.S long biceps.
3°) Rééducation fonctionnelle :
- 3 à 6 mois en fonction de l’évolution
- RF douce, progressive, sans dépasser les
limites de la douleur.
- Axée sur le renforcement des muscles
abaisseurs (gd dorsal et gd pectoral)
- Ultrasons, ionisation, onde de choc.
- Auto-rééducation (natation, bains de mer)
- Chez l’adulte jeune, en l’absence
d’amélioration, avis CH.
CONCLUSION
- La stratégie thérapeutique des ruptures de
coiffe partielles ou transfixiantes repose
avant tout sur un diagnostic lésionnel.
- Expliquer les possibilités thérapeutiques
dont la mise en œuvre est destinée :
* d’une part à soulager le patient par le
traitement médical.
* d’autre part à récupérer la souplesse de
l’épaule.
- L’objectif : récupération fonctionnelle
suffisante pour permettre un niveau
d’activité aussi normal que possible.
- Compte tenu de la fréquence et du coût
de la prise en charge de la pathologie de
la coiffe, mettre en place des mesures de
prévention primaire adaptées à l’age et
aux activités qui nécessitent des postures
bras l’air.
MERCI DE VOTRE ECOUTE !
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