Ecologie-Ecologisme-Enfer Vert PIERRE-CHARLES AUBRIT SAINT POL Quatrième partie LA CREATION, ŒUVRE D’AMOUR, DE LIBERTE ! « Il n’y a pas d’amour sans vérité. La vérité doit être portée par la charité. » VIOLETTES Le Créateur glorifiera la création tout entière, la transfigurera par l’intermédiaire de l’homme qui la résume en son corps, lui qui est en communion avec elle et en est le prince. C’est l’Incarnation de Dieu le Fils qui rend possible cette glorification à venir. Il l’a réalisé en l’Immaculée Conception mais elle se trouve déjà réalisée en l’Immaculée Conception : « La disparition du corps virginal de Marie montre l’Assomption, son mystère. Son corps, son âme, sa chair, son sang et la matière de son corps avaient eu le temps d’absorber tout ce qu’elle aimait de charité parfaite. Tout ce qui était l’amour en elle avait eu le temps de traverser, d’assimiler, de porter en elle en son corps toutes choses, de sorte qu’à partir d’elle un univers nouveau a été créé. C’est ce qu’il y a d’écrit dans le Livre de l’Apocalypse : « Voici que je crée un univers nouveau ». A partir d’elle un univers nouveau est créé et ce fut l’Assomption. Elle a disparu aux yeux de l’univers ancien. L’univers nouveau trouve son existence dans son Assomption. 1» C’est par son Action de Grâces que l’homme emporte avec lui la création à son Créateur. Elle entre avec lui dans sa vie d’union au Christ puisqu’il prie avec son corps et c’est encore avec son corps qu’il témoigne de la Gloire de Dieu « L’homme vivant est la Gloire de Dieu ». Dieu le Père reçoit la création de son Fils qui la reçoit de l’homme par son Incarnation et Il la reçoit 1 Sermon du Père de Vergeron : Marie Reine Immaculée du Ciel et de la Terre, paru aux Les cahiers de l’Alliance Chrétienne, Dif. Surleroc.org 2016 1 sacramentellement à chaque Eucharistie à laquelle le fidèle participe en tant que sacerdoce royal. Saint Joseph, pré-sanctifié en vue des mérites que Jésus acquière en tant que Rédempteur, est prémices de l’Evangile et de l’Eglise. Il est le premier à recouvrer sa totale liberté pour son Action de Grâces, liberté perdue depuis le péché originel. C’est cette liberté recouvrée en Saint Joseph qui permet à Dieu pour se donner à nous de nous donner l’Immaculée Conception. C’est dans l’union sponsale de Marie et de Joseph que jaillit leur commune Action de Grâces, condition pour que la création accueille ce Dieu qui se fait Homme dans le sein bénit et virginal de Marie. C’est la chasteté de Saint Joseph qui permet à l’Esprit Saint de féconder la Virginité de Marie, de la faire Mère, une maternité qui se déploiera dès son couronnement et qui dépend exclusivement de sa virginité. Marie est vierge avant la conception de Jésus, pendant la gestation et après sa naissance au monde ; dire qu’elle a accouché c’est la rabaisser et rabaisser la femme en général. Sans Saint Joseph, l’Immaculée Conception ne pouvait venir au monde des hommes, car il est l’archétype de ce que doit être le chrétien, le charpentier de la grâce, celui qui s’offre à être le pont entre la création et la divinité. Saint Joseph est le pont qui relie son peuple à l’Incarnation, à l’advenue du Salut, mais comme il est le premier chrétien masculin avec Jean-le-Baptiste, il est bien le charpentier qui abaisse un pont entre le Créateur et la création puisque celui qui existait en Adam et Eve a été brisé par le péché originel. C’est pourquoi le chrétien, jouissant de la plénitude des sacrements, doit vivre de la vie d’union au Christ et rejoindre, par son Action de Grâces2, l’Eglise Triomphante et tous les anges à l’unisson du Christ-Jésus, Unique Prêtre-Intercesseur, et atteindre dans la foi et par l’Immaculée la communion aux trois Personnes de la Trinité pour remonter à l’Un dans un acte libre d’adoration parfaite : cela nécessite la pratique de l’oraison. Nature des liens à l’intérieur de la création : Les liens qui relient entre eux tous les éléments de la création, soutenue par la Grâce d’Immensité, même s’ils sont d’une nature différente, œuvrent à l’harmonie universelle3. Les liens qui nous relient à la création subissent l’usage que nous faisons de notre volonté dans notre liberté ; nous ne pouvons pas ignorer ce fait quand nous abordons les problèmes liées à la défense de la création. Ils subissent la qualité de notre intention plus sûrement que celle de l’action, les qualités morale, spirituelle de notre intention interagissent tout autant que l’acte en soi, la pensée est en elle-même un acte : « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend impur, mais ce qui sort du cœur ». La création subit notre volonté, c’est une loi spirituelle, métaphysique indéniable et qui n’a pas à être singée par la métapsychique ; la gnose dissimule, défigure la simplicité et la vérité de la création. C’est pourquoi nous nous confessons de nos pensées, de nos omissions, de nos actions. Les maîtres spirituels nous l’enseignent : l’homme devient ce qu’il contemple et ce qu’il contemple est un agent qui agit sur l’usage de notre volonté L’Action de Grâces se fait à deux, elle abrite la présence de Jésus-Christ qui, par l’Esprit Saint s’unit à l’homme, à l’intérieur de sa prière afin qu’il n’y ait plus que le souffle de Dieu, du divin qui prie en lui. Il y a comme une fusion des deux priants, des deux orantes. 3 La notion de justice chez Platon. 2 2 et sur la qualité de notre liberté qui détermine le choix qualitatif de notre éternité au jugement personnel. L’homme n’est pas un acteur indifférencié de la consommation, c’est un immortel4 puisque son être est voué à l’immortalité malgré la disparition du corps ; ce qui devrait le guider dans l’usage de sa volonté, qu’il s’interroge sur la qualité qu’il veut pour lui-même de son éternité. L’homme est immortel, car dès le premier génome il reçoit son âme spirituelle créée par Dieu, présent à cet instant-là et dans ce lieu-là : le Saint des saints ! La Création visible et invisible réfléchit les attributs indépassables de Dieu Trine dans un mouvement perpétuel d’Action de Grâces. Dieu veut se contempler en l’homme, mais l’homme est, de toutes les créatures, le seul vivant à pouvoir s’interdire de réfléchir la gloire de son Créateur et donc de ne pas être dans l’Action de Grâces. Rien de ce qui existe et constitue la création est insignifiant, pas même un cheveu, car tout est manifestation de la Gloire de Dieu. Les ordres5 minéral, végétal, animal et humain interagissent sur la création, ils constituent les champs morphogénétiques qui donnent les formes aux interrelations à l’intérieur des ordres et entre eux, ils sont interdépendants et en dépendance avec la Loi Naturelle. Ils participent aux harmonies universelles. L’âme confère à tout vivant qu’il soit végétatif, sensitif et spirituel. La forme de l’homme est celle que Dieu le Père a décidé de donner à son Fils Unique de toute éternité pour son humanité, le Fils de Dieu est le modèle, la forme première projetée par Dieu le Père pour son Fils en vue d’assumer la condition humaine, et les trois puissances qui le configurent à la ressemblance du Créateur en plus de la forme sont : Memoria Dei, Intellect et Volonté. L’homme a la capacité de modifier les champs morphogénétiques et de les bouleverser. Dieu est si respectueux de la liberté de l’homme qu’Il le laisse intervenir jusqu’à la frontière de la matière et des mondes spirituels que l’on désigne aussi par mondes parallèles et qui sont les univers de Lucifer et des anges déchus que l’on nomme aussi l’antimatière qui est une sorte de sas par lequel on atteint les portes interdites qui donnent accès aux mondes de Lucifer celui des puissances destructrices. Il y a trois voies d’accès pour les atteindre : 1- La métapsychique ou parapsychologie ce qui inclut toutes les activités touchants aux puissances et univers préternaturels ; ce sont tous les rites et pseudo voies initiatiques dont l’objet est toujours la recherche de pouvoirs pour la satisfaction des orgueils. Les conséquences sont que le sujet se retrouve sous les puissances de Lucifer soit sous forme infestatoire et plus grave sous forme de possession. La mort physique n’est rien, elle ne supprime en rien la personne que nous étions sur terre, nous continuons de vivre dans l’état spirituel pour toute l’éternité. 5 Nous devons reconsidérer le tableau des ordres qui ne correspond plus aux connaissances acquises grâce à la génétique, biogénétique. L’homme n’est pas le résultat de l’évolution de l’ordre animal, nous savons maintenant que c’est génétiquement impossible. 4 3 2- La science génétique et la physique : a- La science génétique qui ouvre sur une vaste étendue de domaines : 1- La FIV, (procréation assistée) 2- L’avortement qui, en bien des domaines peut être considéré comme un sacrifice humain universel. 3- Les chimères (greffe de la semence animale sur celle de l’homme ou inverse) 4- Manipulations expérimentales sans intérêt thérapeutique évident des embryons surnuméraires sans autorisation des géniteurs. Les embryons sont des humains en voie d’accomplissement, ils ont leur âme. 5- Clonage reproductifs humains. b- La science physique qui est aussi étendue que la génétique : 1- Ce sont surtout les sciences de l’atome, et l’énergie nucléaire qui sont en cause. 2- Une équipe de chercheurs du CERN a déclaré vouloir intervenir dans les mondes parallèles pour modifier la structure de la création afin de la conformer à la volonté de l’homme et par là l’opposer à l’œuvre de Dieu. Nous sommes bien dans la montée des puissances lucifériennes avec le concours de l’homme d’iniquité, c’est une des raisons qui nous permettent d’annoncer la proximité de l’ouverture du Cinquième Sceau de l’Agneau et donc la proximité d’une grande purification ce qui n’est en rien la fin du monde, mais la fin de ces temps-ci. Considérations sur l’Acte Pur de Création de Dieu : 1- La création n’existe pas par elle-même : La création subsiste parce que Dieu ne cesse de la penser et sa pensé est acte, Il ne cesse de la vouloir dans un mouvement éternel d’Amour et de Justice. C’est le « JE » de l’unité des trois Personnes Divines qui la veut « JE SUIS ». La raison de la permanence de l’existence de la création, malgré le péché originel et l’état délabré de notre humanité, c’est que Dieu fera triompher la Charité et la Justice quoique fasse l’homme de sa liberté. Si Jésus a mis en échec le prince de ce monde par son sacrifice sur la Croix, cette victoire n’est pas accomplie puisque le 4 temps est encore la mesure du pas de l’homme. Le péché doit atteindre son comble. Dieu associe l’homme à l’accomplissement de son triomphe, et il n’y aura pas de salut pour lui s’il refuse de s’y laisser asseoir. Quoique le prince de ce monde fasse, il y aura toujours un juste, méprisé, persécuté mais un géant de sainteté pour le Ciel ! Cet unique juste sera suffisant pour que s’accomplisse la fin de toute chose6. C’est ainsi qu’il ne fallut qu’un seul Saint Joseph pour faire venir l’Immaculée Conception dans l’humanité. C’est le petit reste qui reconnut le Messie et qui reconnut en Lui le Serviteur Souffrant, et ce sera un petit reste qui fera revenir le Christ, le mystère de l’Immaculée Conception, de Marie, Mère d’adoption du genre humain sauvé, sera dévoilé et toute chose nouvelle en Elle sera créée. 2- De l’acte libre de Dieu et de la liberté de l’homme : Le « JE SUIS » par lequel Dieu se définit n’induit pas qu’Il supprime la liberté, non ! Et s’il est vrai que la liberté est limitée par sa Charité et sa Justice, Il n’intervient dans cet espace de liberté c’est que la création est en danger surtout pour le renouvellement des générations ; ce qui fut le cas au temps de Noé et c’est aujourd’hui le cas pour notre temps. Dieu peut suspendre l’usage de la liberté, le temps de son intervention et celui de rétablir l’espace initial de celle-ci puisque le péché est une réduction de notre liberté qui peut être fatale pour la qualité de notre éternité. Notre post-modernisme atteint sa pleine capacité pour s’autodétruire pas tant du point de vue physique, ce qui est banale, commun, que du point de vue spirituel puisque pour satisfaire son orgueil abyssale, il se donne les moyens d’empêcher la Charité ce que Dieu ne tolérera pas ; Il ne peut aller contre Lui-même, Il ne peut tolérer que la Charité disparaisse de l’humanité. Nous avons mis la création en danger de totale destruction. Il nous faut comprendre et admettre qu’il y a des esprits mauvais, incapables d’aimer ; Lucifer et ses anges déchus qui, avec l’aide des hommes d’iniquité, pourraient se trouver un passage direct pour venir dans notre espace-temps. C’est pourquoi l’Apocalypse sera prochainement ouverte et s’accomplira. Mais après que la purification soit opérée, Dieu laissera l’homme exercer sa souveraineté dans l’espace de liberté qui est le sien, renouvelé, il en usera avec plus de discernement et de puissance, sa responsabilité en sera accrue. Il n’est pas vrai que Dieu contraigne la liberté de l’homme à l’intérieur de son espace. Il ne sauvera Cf. le récit de Sodome et Gomorrhe dans le Livre de la Genèse, la seule différence c’est que le Messie est venu et qu’il y aura toujours un innocent pour le suivre. La survie de l’humanité est assurée, garantie. 6 5 jamais un sujet contre la volonté de celui-ci7. N’est-il pas le premier garant de nos libertés ? Saint Paul de Tarses pouvait refuser la grâce de Dieu qui sollicitait sa conversion, n’avons-nous pas l’exemple de Judas Iscariote ? Dieu a voulu les anges et les hommes libres. Il lui propose une relation d’amour et d’amitié : « Je ne vous appellerai plus serviteurs mais amis si vous faites ce que je vous demande ». Dieu est jaloux d’amour, mais ce n’est pas un despote. Il fait confiance en l’homme et lui délègue des pouvoirs qui le scellent à son image, à sa ressemblance et qui sont sans commune mesure avec ceux des anges. Dieu n’a conservé pour Lui seul que son Acte Pur de Création, que nul ne peut lui ravir. Les hommes et les anges d’iniquité envisagent et tentent de s’en accaparer. L’illustration en est donnée par des savants livrés au mal qui prétendent vouloir créer un nouvel ordre de la création8. Ils veulent imposer une nouvelle anthropologie bouleversant les champs morphogéniques. L’homme, ce prince de la création : Dieu confie à l’homme la charge de régent et de gérant de sa création. Il lui fait confiance. Il lui donne la souveraineté sur elle, il en assume toutes les responsabilités qui sont d’autant plus grandes que le Fils de Dieu par sa Passion a restauré sa suzeraineté. 1Il est contre-nature de séparer l’homme de la création au prétexte qu’il en serait le premier prédateur ni qu’il est concevable de l’ignorer quant aux décisions concernant la réduction de son activité industrieuse, car il n’est pas un accident de la création mais sa finalité. La création lui est ordonnée, rien ne justifie cette attitude et certainement pas au nom d’idéologies derrière lesquelles se dissimulent des intentions inavouables. Comme il me semble peu sérieux d’ignorer ses faiblesses de volonté puisqu’elles impactent l’univers. 2Une approche dialectique de la problématique de la défense de la création n’est pas appropriée sauf à vouloir ignorer la vérité du sujet dans son intégralité, attitude propre à l’idéologue. La défense ou la préservation de la création ne se réduit pas au 7 Il existe dans les milieux fondamentaux ce genre de proposition, elle est radicalement démentie par l’attitude de Jésus envers Judas Iscariote et envers ses premiers disciples lors du discours du pain de vie. 8 C’est l’une des conséquences pour le moment la moins visible, mais hélas bien réelle de la Troisième Grande Transgression : l’atteinte de l’homme contre la Paternité Incréée de Dieu au moyen des manipulations génétiques qui sont maintenant totalement libérées de toutes entraves par la loi dite « Loi de Libération » votée par la majorité actuelle à la faveur de la loi du « Mariage pour Tous ».Cf. « La Science Prométhéenne ». 6 concept réducteur de la nature9 ou de la verdure, le sujet ne peut être approché que dans sa globalité, de la même manière qu’on ne peut approcher l’homme que dans son entière unité. La défense de la création, comme tout autre sujet, exige de quitter la grille cartésienne et tout mécanisme idéologique. 3Les prétendus défenseurs de la nature sont si fixés dans leurs options idéologiques qu’ils ressemblent à des moulins abandonnés aux vents tournant sur eux-mêmes pour ne moudre que leur vanité et leur poussière. Considérons que la fécondité de l’acte humain dépend essentiellement de sa vie intérieure, car c’est à partir d’elle que les intentions se chargent de leur substance bonne ou mauvaise. Quelle portée peut avoir la défense de la création si la Vérité et l’Amour de Charité sont ignorés ? De l’usage de sa liberté : 4- L’homme doit accepter que l’espace de sa liberté soit limité et admettre qu’il n’en est ni la cause, ni l’origine. Combattre pour les libertés parce qu’elles sont étroitement liées à la dignité de la personne est légitime, mais prétende que la liberté est une conquête de l’homme au sens ontologique, c’est une faute d’ignorance et donc morale. L’homme peut-il avoir la volonté de combattre pour le respect de ses espaces de liberté s’il n’a en lui le mouvement intérieur pour l’entreprendre ? La volonté n’est-elle pas la preuve formelle et indiscutable que notre liberté est innée, ontologique et donc que nous la recevons ? Prenons l’exemple d’un petit enfant qui pleur de ne pouvoir atteindre un objet hors de sa portée, il y a en lui à cet instant le mouvement du : désire et du corps pour s’en saisir. Cette démarche requière de la volonté, c’est un mouvement intérieur libre. En quoi cet enfant de trois ans a-t-il quelque chose à voir avec la conquête de la liberté ? Son mouvement de la volonté et la tension du corps pour la concrétiser révèle que le sujet a reçu sa liberté qu’elle lui est innée. On ne défend que ce que l’on possède déjà. On se trompe de dénomination quand on dit se battre pour plus de liberté, on devrait dire que l’on se bat pour plus d’espace de liberté ce qui n’est pas infini sur Terre son usage est dans les limites de notre espacetemps. Ce n’est que dans l’éternité glorieuse qu’on jouira d’une totale liberté selon notre correspondance aux grâces reçues dans le temps et à notre nature de créature. L’espace de liberté sera sans limite, mais son emploi sera dépendant de notre état spirituel et c’est seulement dans la vision béatifique que nous rejoindrons l’unité de l’Un et donc sa liberté infinie. 9 Nature : Mot conceptualisé par les idéologues qui veulent éviter le rapprochement entre la Cause Première et l’homme ce qui explique l’exclusion du mot création de leur discours. 7 La qualité de liberté d’un saint François d’Assise, saint séraphique et la mienne ne seront pas identiques pour autant elles seront d’une pleine mesure. Elles dépendent de la qualité de notre amour de Charité que chacun aura eu envers Dieu et son prochain ce qui induit également envers la création. La liberté on la possède dès la création de l’âme spirituelle au premier génome. Et si c’est un devoir de lutter pour ses espaces de liberté, c’est que dans le cas d’une dictature les restrictions des espaces de liberté finissent toujours par atteindre la liberté de conscience, c’est ce qui rend la défense de nos espaces de liberté légitime dans la mesure où la Loi Naturelle est respectée. Mais il est nécessaire de discerner la liberté ontologique des espaces dans lesquels elle s’exerce ; il est des espaces qui se concluent par une restriction fatale de l’usage de la volonté au moment du jugement particulier. Si tous les hommes et les femmes avaient une conscience claire de leur liberté ontologique, il y aurait beaucoup de bonheur dans ce monde et les hommes d’iniquité n’auraient guère de puissance. La liberté est un don qui est le produit de la convergence des Trois Puissances apportées par la création de l’âme spirituelle au premier génome ; dès le premier génome nous sommes en présence d’une personne qui est en voie de réalisation et non un simple potentiel humain10. Nul ne peut prétendre sur cette Terre au même espace de liberté que son Créateur. Ma liberté est délimitée par sa Justice et sa Miséricorde. C’est-à-dire que mon mouvement de volonté est prévenu par la Charité, ce qui signifie qu’il me faut user de mes pouvoirs avec bienveillance et dans le respect de l’ordre voulu par Lui : la loi naturelle, car « il ne vit pas seulement de pain et d’eau ». Ma souveraineté est légitime, mais limitée de par ma condition de créature et par la nécessité incontournable du sens et de l’intelligence du Bien Commun qui réfléchit, dans l’ordre de la création, le Bien Souverain qui n’est autre que la volonté d’Amour et de Justice de Dieu Trine, le « JE SUIS » révélé à Moïse. Le Décalogue, la Thora sont incontournables même s’ils nous paraissent inhumains à réaliser, mais puisque par son Incarnation le Fils de l’Homme les réalise en Lui, nous pouvons les réaliser en nous dans un mouvement de pure liberté et d’offrande. De l’acte : 5- Considérons que l’acte n’est pas seulement le fait d’exécuter quelque chose, mais d’abord l’intention de faire… Penser sur une 10 Cf. « La Science Prométhéenne » disponible sur notre site. 8 intention c’est poser un acte en soi. Considérons aussi que le nonagir, le non-acte est en soi un acte posé puisqu’il est décidé de ne pas intervenir, ce qui induit une intention celle de ne pas entrer en action, une telle décision n’est pas neutre mais conforme à la nature humaine qui ne peut être ni immobile, ni statique. Décider d’une inaction est le produit d’une action, de l’agir. On peut déduire que l’intention est une action, c’est même la seule véritable action et que son exécution en est la conséquence seconde. Il n’y a que dans l’oraison que le sujet cesse tout mouvement physique et intérieur, car tout est alors suspendu pour laisser à Dieu une totale liberté de mouvement dans l’habitat de nous-même que nous lui disposons en Lui rendant grâce de notre liberté : Action de Grâces. Dieu nous rejoint à la fine pointe de l’âme et nous entretient d’amoureuses fiançailles en attendant les épousailles pour consommer une Vie d’Union. Nul ne peut se considérer à l’extérieur de la création, car toute intention a une implication sur l’univers, sur le prochain et sa communauté. Nous sommes tous liés et relation les uns aux autres et nous devrions atteindre la conscience non seulement de notre unité de genre, mais de notre communion puisque nous ne formons qu’un seul au corps avec pour tête le Christ. Nous sommes Coresponsables de notre souveraineté, ce qui conforte la légitimité d’organiser la société qui doit être configurée à la volonté de Dieu – les Dix Commandements – pour qu’elle soit pleinement ordonnée au bien commun et personnel de tous ses membres. Nos sociétés occidentales, plus que les autres, sont les premières victimes des dialectiques qui sont toutes issues de l’athéisme et du matérialisme dont l’effet le plus désastreux est de dresser les hommes les uns contre les autres en s’arc-boutant sur le mode accusateur, pratique qui finit par gagner toute l’humanité. On ne peut prétendre défendre la création et ignorer l’homme qui en est l’objet, la cause finale naturelle. Il est nécessaire de le regarder, de le contempler, de l’accueillir dans sa vérité, dans son unité ontologique. Accepter que le prochain soit un semblable, un être de chair, de sang, d’intelligence, d’amour, de sensibilité et de liberté tout en considérant qu’il est blessé par le péché originel : «Avant le péché originel, Adam et Eve étaient fort différents de ce que nous, misérables humains, sommes à présents mais à cause de l'usage qu'ils firent du fruit défendu. Ils reçurent un devenir formel et temporel, et tout ce qui en eux était spirituel se mua en chair, matière, instrumentalité et réceptivité. Auparavant, ils étaient un en Dieu, et leur volonté ne faisait qu'une avec celle de Dieu ; désormais, ils sont divisés en leur volonté propre, qui est égoïsme, concupiscence, impureté. En cueillant le fruit défendu, l'homme se détourna de Dieu, son Créateur, et ce fut comme s'il usurpait le pouvoir de créer. Dans l'être humain, toutes les forces, les actions et les qualités, et 9 leurs relations entre elles et avec la nature entière, sombrèrent au niveau de la matière, dans l'ordre corporel, et empruntèrent toutes sortes de formes et d'expressions. À l'origine, l'homme avait été établi par Dieu maître de toute la création désormais, tout se trouvait en lui rabaissé au niveau de la nature, il était comme un seigneur que ses esclaves eussent soumis et lié, et il devait à présent lutter et combattre contre ces esclaves. Je ne suis guère capable d'exprimer ces choses : c'est comme si l'homme avait possédé en Dieu l'origine et le centre de toutes choses, et comme s'il les avait ramenées à soi, si bien que ces choses étaient devenues ses maîtres. » (A. C. Emmerich Les révélations sur l’ancienne Alliance) L’homme blessé : 6Le péché originel a produit un grand désordre dans la création ainsi que dans tout ce qui compose l’homme si bien qu’il en oublia sa dignité et celle de la création. Considérons ses conséquences qui s’étendent sur chaque renouvellement de génération et aucune n’y échappe. Une transmission qui se fait par les géniteurs et certainement pas du côté du Père Eternel, de l’Acte Pur de Création, car Dieu est la Perfection, l’Innocence. Il n’y a pas de cause diminuante en Lui, Il n’est pas l’origine du péché. Dieu ne voit pas le mal puisqu’il n’a pas la capacité de le faire. Il ne sait du mal que ce qu’Il en voit par le Christ-Jésus et au moment du jugement particulier. Il ne voit pas le péché s’accomplir, mais seulement ses conséquences, une masse noire, c’est l’une des substances de son dialogue avec Adam et Eve sur les raisons de s’être cachés à son approche. Dieu n’est pas double, Il fait confiance. Dieu ne s’intéresse pas au mal, mais à l’amour, à la vérité, à la justice… Il ne s’intéresse qu’à la Charité. La création de l’âme spirituelle se fait à l’instant de la constitution du premier génome, c’est-à-dire dès que les deux hérédités des parents ont fusionné11. L’animation est immédiate. L’âme est parfaite, innocente, totalement libre. C’est du côté de l’homme que tout se détraque. C’est par l’hérédité que les conséquences du péché originel passent des géniteurs à l’enfant et c’est ce qui donne à Lucifer un droit sur le sujet tant qu’il n’a pas reçu le baptême. La nature de la transmission héréditaire concerne l’usage de la volonté, c’est la raison pour laquelle il fallait que le Fils Unique de Dieu, l’Innocent s’offrit en sacrifice, en immolation pour la satisfaction de la Justice de Dieu. Le Christ n’a pas enlevé la blessure originelle, mais par sa Passion et sa Résurrection Il restaure notre usage de la volonté dans les espaces de libertés impartis et restaurés. Qui 11 Cf. « La Science Prométhéenne » 10 suit le Christ n’a aucune crainte à avoir de Lucifer, il n’a plus aucune emprise sur nous. L’âme spirituelle dès qu’elle entre dans le premier génome subit le poids, la charge de cette blessure originelle, mais par la puissance « Memoria Dei » l’âme de la personne en voie d’accomplissement conserve son innocence et peut, en toute liberté, contempler Dieu et même s’offrir en holocauste parfait quand se présente l’intention de l’avortement qui produit une résonnance électrique chez l’embryon, bouleverse la maman, le papa et tout l’univers. Un avortement est l’équivalent de la bombe atomique, elle pollue la morale, l’affectif, le spirituel et le physique. Là, nous sommes devant l’une des plus graves pollutions qui soient. Il est complètement irresponsable et incohérent de défendre la création (que d’aucun préfèrent appeler nature) et défendre le droit à l’avortement ; est-ce vraiment un droit ? Les trois gravités du péché : 7Il n’y en a qu’un seul péché dans notre espace-temps, le péché originel qui est une Transgression de l’ordre du Créateur et qui s’oppose à l’Esprit-Saint puisqu’il s’agit d’un péché de curiosité. Mais cette première Transgression n’a été possible que parce qu’à un autre niveau il y a eu une Transgression plus grave, plus fondamentale qui n’appelle aucun pardon, aucun regret : « Non serviam » de Lucifer. Lucifer, figé dans sa révolte éternellement, veut faire obstacle au salut de l’humanité, ne veut surtout pas que se réalise les dernières étapes du projet de Dieu sur l’homme : la Résurrection de la chair, l’Assomption et le jugement général qui couronnera l’humanité de la couronne de l’Immaculée Conception. C’est la raison pour laquelle Lucifer et ses légions de démons empêchent le genre humain de faire son salut. Le mal et tout péché sont un manque, un vide qui a la puissance d’un siphon, une sorte de dévidoir. Lucifer en se révoltant contre Dieu a vu toutes ses qualités se pervertir avec une radicalité qui ne laisse aucune place au repentir ni au regret. Son intelligence est devenue puissance de destruction aussi puissante que le trou noir qui est la frontière matérielle ultime entre la matière et les mondes spirituels, ses royaumes. Nous sommes devant une bouche qui ne peut qu’engloutir, car le mal est un vide, une absence de bien comme s’en approche un peu la mythologie des « Tonneaux des Danaïdes ». Le vide n’a pas de fond, ce n’est pas un contenant, c’est une terrible absence de bien, d’amour, d’espérance qui se constitue par les états de conscience des damnés-anges et 11 damnés-hommes. Le mal ne l’asservissement-destructeur. connaît qu’une loi, celle de Il y a des degrés dans le concept de faute, de péché que l’on désigne par les qualificatifs de gravité. La gravité se définit par l’intention, la matière, la forme et la pleine connaissance de la valeur morale de l’acte posé. Mais il n’en demeure pas moins qu’un seul péché a fait tomber des anges, qu’un seul péché a fait tomber l’humanité. Il n’y a, in fine, qu’un seul péché. Il est toujours le même, c’est le refus de Dieu parce qu’on ne veut pas accepter de limites à nos espaces de liberté, on quitte alors l’Action de Grâces pour redire le « non serviam ». Le péché est introduit par la tentation avant de passer à l’intention qui déterminera (c’est là qu’intervient la liberté donc la responsabilité de l’acte) l’usage de notre volonté qui va aboutir à la consommation de l’intention, l’acte posé. Transgresser une loi écrite ou non, c’est retourner sa liberté contre Dieu et contre soi. Les Dix Commandements délimitent l’espace de l’usage de notre liberté en transfigurant la Loi Naturelle. La liberté n’est pas autorisée et n’a pas à l’être puisqu’elle a son propre mouvement, les Commandements sont là pour la préserver ; ils n’eurent pas été nécessaires si l’homme n’était blessé dans sa volonté. Transgresser – définition du péché – produit un désordre sur toute la création, dans tout l’univers et atteint radicalement et dans un même mouvement la victime et l’auteur du péché. L’enfoncement dans le mal peut rendre impossible l’usage ultime de notre volonté qui nous pousse à refuser la proposition du pardon. En effet, le pécheur au moment de son jugement particulier subit le fléau de son orgueil qui le persuade que son péché est plus grand, trop grand pour la Miséricorde, c’est le péché contre l’Esprit, l’écho exact de la faute implacable de Lucifer qui connaissait tout de l’amour de Dieu et qui pourtant le refuse. Comprenons qu’à cet instant de l’éternité Dieu se garde de forcer la main du sujet, quoique son Amour l’y pousse sa Justice le retient. La Miséricorde reste une proposition jamais elle ne s’impose. Dieu est une proposition d’amour et pour l’accueillir le sujet doit faire usage de sa volonté, doit faire un choix. Certes la prière des saints peut rendre la Miséricorde plus désirable que l’horreur du péché, mais elle ne se substituera pas à son libre-arbitre ultime d’où l’importance de la confession, ce sacrement de la réconciliation et de la pénitence. Et faisons attention de ne pas considérer Dieu comme un bonasse et l’Eglise comme un libre-service du sacrement. Dieu est indifférent à la bourse et Il ne possède que deux corbeilles pour la balance des âmes. Dieu ne dérogera pas à sa Loi que Lui impose sa Justice. Le péché est une privation de liberté, d’amour, de vérité, c’est un 12 appauvrissement de l’être, de la personne alors que l’amour est une plénitude de liberté, de vérité, de grandeur, d’honneur. La sainteté est la plénitude de la vie de l’homme et la plénitude de la vie divine en lui tandis que le péché en est l’exact opposé ; c’est toujours un manque, une réduction de soi en soi-même, une réduction de soi en vers la société des hommes. C’est une non-liberté. C’est l’enfer. Le péché véniel : 8C’est le péché de nature ; c’est le péché d’inclinaison, il est lié à l’hérédité, au caractère qui s’affine d’apports extérieurs. Il n’appartient qu’à nous de vouloir s’en corriger, demandez-le à Dieu, Il vous exaucera. On sait que des péchés graves commis par les ancêtres et jamais confessés ni réparés sur Terre, agissent sur le caractère des ascendants et peuvent être reproduits. La communion des saints est une profonde réalité qui englobe toute la communauté humaine. Il est dommage que ce sujet ne fasse pas l’objet d’un renouveau et d’une pédagogie. La communion des saints s’établit non pas seulement avec les âmes des défunts mais également avec les hommes et femmes foulant la poussière de cette Terre sans distance. N’oublions pas que nous descendons d’un couple unique : Adam et Eve et nous dépendons champs morphogénétiques d’origine et ceux constitutifs de nos actes. Le péché grave : 9Le péché grave désigne un acte de volonté, il engage son auteur dans une rupture immédiate de la grâce de sanctification et d’union à Dieu. L’auteur commet son acte qui engage toute sa volonté et réduit ses espaces de liberté avec une pleine conscience du mal qu’il commet. Une mère désespérée qui se fait avorté et une autre qui avorte par confort personnel, toutes les deux commettent un acte grave qui peut objectivement entraîner la perte du salut, mais la seconde et beaucoup plus responsable que la première ; il est rare que ce genre de mère revienne sur son acte, demande pardon. L’auteur d’un péché grave doit avoir une pleine connaissance de la gravité de l’intention, de la matière et de la forme. Tué par imprudence est certes grave, mais beaucoup moins si l’acte de tuer est volontaire et dans ce cas précis il y a des degrés de responsabilité. La considération de la gravité et de la responsabilité se mesure à l’importance de la réparation matérielle et spirituelle. On sait qu’après leur faute Adam et Eve vivaient dans la pénitence et la chasteté si bien qu’entre deux procréations, ils se séparaient l’un de l’autre pendant sept années12. 12 Cf. Anne Catherine Emmerich, « Les révélations sur l’ancienne Alliance » 13 Sainte Thérèse d’Avila en visitant l’enfer y découvre un enfant de sept à huit ans, elle interroge Jésus qui lui répond : « Ce n’est pas l’acte qui l’a perdu, mais son intention qu’il a mise dans l’acte. » Lucifer triomphe toujours par tromperie. Ici je vais sans doute en scandaliser beaucoup, mais il existe des cas où l’habitus du mal est si enraciné que Dieu sait que tel sujet ne pourra pas faire son salut, ce fut le cas pour Judas Iscariote et il y en a bien d’autres en notre triste époque, prions de ne pas en être… L’enfer existe, c’est le seul lieu spirituel où il n’y a pas de place pour l’Espérance, car il n’y a pas d’amour de Charité. Je reviens sur la notion du péché avant d’aborder la nature de la « Grande Transgression » car j’espère contribuer à arrêter la dévastation qu’active le foisonnement d’erreurs produites sur ce sujet par l’hérésie de la Réforme-Protestante toutes communautés ecclésiales confondues. La dévastation se poursuit à cause de la pratique du « libre examen » que renforce la sécularisation de la société et sa laïcité agressive, imbécile, éclairée par des meneurs incompétents quand ils ne sont pas membres d’une société occulte avec ses rites sataniques. La laïcité en Occident est devenue un enfermement aussi dangereux que peut être l’enfermement de l’islam. Notre laïcité est prétexte aux lois liberticides comme le « Mariage pour Tous » et l’homoparentalité, le clonage reproductif humain, l’avortement. Tout homme a besoin d’un salut, d’être reconnu socialement, n’estce pas le grand thème du roman de Dostoïevski « Crime et Châtiment » l’importance de l’aveu. L’aveu est le mouvement naturel de sa sociabilité. La Réforme-Protestante a la responsabilité d’une approche relativiste du péché et du concept de responsabilité qu’a aggravée la psychanalyse freudienne. Gardons-nous de nous dire : « qu’ai-je à faire de me confesser, d’aller solliciter la Miséricorde de Dieu par l’intercession d’un prêtre, il me suffit de m’adresser directement à Dieu et il me pardonnera. » Et bien non, ça ne marche pas comme cela ! Un chrétien qui a la grâce insigne d’appartenir à une Eglise instituée doit recourir aux sacrements et le premier devoir d’un prêtre est d’être toujours disponible à témoigner de la Miséricorde divine, rien ne doit passer avant pas même l’heure de fermeture des portes de l’église ni même le repos de la nuit. Un prêtre doit être capable de traverser le feu, les ténèbres, les océans tempétueux pour le secours d’une âme. S’il n’est pas cela c’est qu’il n’est pas de Dieu, il n’est pas au Golgotha, il n’est pas sur la Croix avec le Christ. Beaucoup seront jugés sur ces manquements-là. Le mauvais usage de la volonté exige que la réparation commence par une démarche libre, ce qui introduit le concept d’humilité, d’humiliation, car l’aveu est en soi une reconnaissance de ce que l’on est pauvre, fragile. 14 La Miséricorde passe toujours par la Vérité et il n’est pas conforme à la nature humaine d’être son propre juge. Le troisième niveau – la Grande Transgression : 10C’est un péché qui a pour intention d’atteindre l’un des attributs de Dieu et ce qui nous préoccupe le plus aujourd’hui, c’est qu’on soit parvenu à atteindre Dieu dans son Acte Pur de Création. C’est la dernière des Trois Grandes Transgressions annoncée par les prophètes Daniel, Ezéchiel et Jésus lui-même... La Paternité Incréée de Dieu est agressée13. Dieu le Père est l’objet de cette transgression qui a été précédée par l’attaque contre l’image du père, le chef de famille, l’homme virile, le guerrier, le chasseur-poète. Le père, au nom de la liberté de la femme, est mis en accusation par celle-ci selon l’augure désastreux de la femme de la Lune noire, Lilith, celle qui renverse sa nature et se lève au rang abominable de prêtresse, présidant à ce titre au sacrifice de ses entrailles. C’est le rite de l’ogresse, la castratrice du poète-guerrier. Elle tue le chef qui s’immole pour le salut de tous. L’atteinte de l’image du père a pour objet de tuer sa postérité, toute postérité, mettre un terme au renouvellement des générations. C’est la duplication de l’humanité avant le déluge noétique. 13 14 a- La Première Grande Transgression est : le péché originel. Le péché de curiosité. Adam et Eve décident de leur savoir, c’est l’Esprit Saint qui a été atteint. Ils ont préféré l’acquisition de la connaissance par accaparement plutôt que par induction par la grâce liée à la vie d’union à Dieu. Ils ont cessé d’être dans l’Action de Grâces immédiatement à la consommation de leur faute. b- La Seconde Grande Transgression est : le péché d’injustice. Il concerne le jugement inique contre Jésus. C’est contre la Vérité et l’Innocence. C’est la Seconde Personne de la Sainte Trinité qui fut visée. Il fallait que mourût Jésus pour notre salut, mais ceux qui le condamnèrent usèrent d’un procédé qui les condamne et seuls ceuxlà sont fautifs de ce procès inique. Et le fait qu’ils en n’ont été capables est la conclusion d’une vie détournée de Dieu quand bien même ils s’affirmaient les défenseurs et docteurs de la Loi14. c- La Troisième Grande Transgression est : le péché de paternité. Il concerne les manipulations génétiques avec le clonage reproductif humain à la clef. Il concerne l’attaque contre la Paternité Incréée de Dieu, il concerne la volonté de renverser l’ordre de la création, de Cf. « La Science Prométhéenne » disponible sur notre page boutique de notre site. Cf. l’œuvre des visions d’A. C. Emmerich sur le Nouveau Testament. 15 prétendre imposer une nouvelle anthropologie. Dieu le Père est directement visé15, car Il a la paternité de la création. C’est dans le projet de loi de bioéthique, validé par le Conseil d’Etat qu’est fait mention d’autoriser le « clonage reproductif humain ». C’est le Président Hollande qui, profitant de la Loi sur le Mariage pour Tous, fera voter la Loi dite de « Libération 2013 ». Elle lève tous les interdits de la Loi de Bioéthique précédente. La France porte seule la dimension universelle de cette loi. Elle en répondra devant Dieu et toute la création. La défense de la création ne peut ignorer l’incidence du péché sur elle, un évènement va venir étayer cette affirmation : Le 24 ou 25 décembre 1999 à midi, le premier ministre Jospin remettait au Président Chirac le projet de loi de bioéthique – rappelons que le Conseil d’Etat l’avait approuvé, c’est-à-dire la nation, tout le peuple – la réponse de la création ne se fit pas attendre, l’une des plus inattendues tempêtes se levait sans qu’elle fut annoncée. Le 26 décembre les ouragans Lothar et Martin, de type bombe, s’abattaient sur la France jusqu’au cœur de l’Europe. La vitesse des vents ne put être précisément relevée tant la violence était grande ce qui avait rendu les appareils de mesure inutilisables ou soit qu’ils étaient bloqués16. Elle était la réponse de la création à ce projet de loi, si Dieu ne l’a pas empêchée il n’en est pas la cause, elle est le résultat éclatant de l’impact de l’intention transgressive contre la Paternité Incréée du Père Eternel. Les atteintes contre la création sont toujours le fruit du péché. Cette tempête en est l’illustration. On ne peut prétendre défendre la création mot – création – qui ne fait pas partie de la sémantique des Verts et autres écologistes qui lui préfèrent « la défense de la nature » ce qui est plus rassurant, mais réducteur et favorable au reversement des ordres de la Création : à l’avortement, au « Mariage pour tous », aux chimère (greffe de la semence humaine avec celle de l’animal) – et le clonage reproductif humain… Ce n’est pas de l’incohérence, c’est un monstrueux mensonge. 15 Cf. « La Science Prométhéenne » disponible sur notre page boutique de notre site. Les deux tempêtes qui ont abordé la France en cette fin décembre 1999 ont été très violentes : Lothar et Martin ont provoqué 140 victimes en Europe dont 92 en France; 3,5 millions de foyers ont été privés d'électricité; de très nombreuses habitations et une partie de notre patrimoine historique (Château de Versailles, Moulin de Valmy, Cathédrale de Rouen) ont été endommagés ; 138 millions de mètres cubes de bois ont été abattus c'est-à-dire 17% de la forêt française. Les vitesses de vent atteintes sont sans équivalence par leur force à l'intérieur des terres : jusqu'à 170 km/h en région parisienne et des rafales supérieures à 140 km/h de manière généralisée. Enfin sur les côtes les rafales ont atteint quasiment 200 km/h en Charente-Maritime. Avec de telles vitesses de vents, de nombreux anémomètres ont été détruits ou bloqués à leur maximum ce qui ne permet souvent pas de reporter les valeurs réellement enregistrées. Enfin, la surface touchée par ces deux tempêtes est sans commune mesure avec les précédentes tempêtes remarquables du XXème siècle : http://www.infoclimat.fr/historic-details-evenement-143-tempetes-martin-et-lothar-de-decembre1999.html 16 16 Nos sociétés peuvent s’enorgueillir de leur progrès, leur vertige est un abîme d’orgueil… 17