Le domaine de ce Dictionnaire de la musique s’étend, en ce qui concerne
l’Occident, des origines à l’époque
contemporaine. Les expressions « savantes », en particulier pour l’art
occidental, ont tout naturellement fait
l’objet de notices, mais les expressions des arts dits « populaires » ou
« traditionnels » n’ont pas été délaissées
pour autant. Par ailleurs, une place non négligeable a été réservée à la
musique contemporaine et aux nou-
velles technologies, envisagées jusque dans leurs manifestations les
plus récentes, et, ici encore, d’un point de
vue international.
Ainsi défini dans le temps et dans l’espace, le Dictionnaire de la
musique est organisé selon plusieurs
rubriques.
Compositeurs.
Comme dans tous les dictionnaires traditionnels, figurent ici des
articles consacrés aux compositeurs connus par
leur nom, de Pérotin et Guillaume de Machaut à Brian Ferneyhough et à
Pascal Dusapin en passant par Dufay,
Lassus, Monteverdi, Mozart et Berlioz, pour n’en citer qu’un par siècle.
Les articles fournissent des informations
sur la carrière du compositeur, sur son style et ses oeuvres, et
précisent sa place dans l’histoire de la musique.
Chaque notice et l’importance qu’on lui a accordée a nécessairement fait
l’objet d’un choix, discutable comme
tous les choix. Disons, d’une part, que, pour la dimension des articles,
une place plus importante a été attribuée,
sauf exception, aux grands artistes à la célébrité incontestée ; et,
d’autre part, que, pour la présence ou non dans
le Dictionnaire de la musique de compositeurs d’importance très
secondaire, voire négligeable, préférence a
souvent été donnée à ceux dont on a toute chance d’entendre parler à
cause de leur place dans le sillage d’un
« grand ». Ainsi, Neukomm figure dans notre dictionnaire en tant
qu’élève de Haydn (également à cause du rôle
important qu’il joua dans l’introduction au Brésil de la musique
classique européenne). On n’a pas omis non plus
les compositeurs connus par une seule oeuvre, même si c’est pratiquement
aux effets du hasard qu’ils ont dû de
survivre (Addinsell, Ketelbey).
Historiens, musicologues et critiques.
Il a paru également nécessaire de faire connaître au lecteur les grandes
personnalités qui ont écrit sur la musique,
que ce soit comme historiens (Adler, Burney), comme critiques ou comme
musicologues, spécialistes ou non d’un
compositeur ou d’une époque (Deutsch, Einstein, Landon, Mongrédien,
Pincherle, Spitta, Thayer), étant entendu
que très rares sont ceux qui se sont limités à l’une ou l’autre de ces
activités.
Éditeurs, facteurs d’instruments.
Bénéficient aussi d’articles spéciaux des personnalités ayant oeuvré
pour que des partitions musicales puissent