QUIZ SUR LES CANCERS DE LA CAVITÉ ORALE :

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QUIZ SUR LES CANCERS DE LA CAVITÉ ORALE :
ANATOMIE RADIOLOGIQUE ET RÉPONSES À L'ORL
JF Groscarret,
Groscarret, K Dhahbi
Dhahbi,, I Mahjoubi
Mahjoubi,,
R Allani
Allani,, H Caugant
Caugant,, M Cymbalista
Centre hospitalier Le RaincyRaincy-Montfermeil
93370 MONTFERMEIL
Introduction
• Le but de ce poster est de vous faire réviser de
façon interactive :
– L’anatomie radiologique indispensable à la description des
extensions des cancers de la cavité orale.
– Comment répondre aux questions de l'ORL, du
cancérologue du radiothérapeute devant un cancer de la
cavité orale
• Des questions et quiz vous seront posées tout au
long de ce poster.
Plan
• Anatomie radiologique
– Atlas IRM
•
•
•
•
•
•
•
•
Techniques d’imagerie
Types histologiques
Classification TNM
Principes thérapeutiques
Extension ganglionnaire
Extension péri nerveuse
Check-list par localisation
Cas cliniques
Anatomie radiologique
Plan
Comment sépare t’on la cavité orale de l’oropharynx ?
•
•
* Palais mou
M. Palatoglosse
(pilier antérieur)
La cavité orale est séparé de
l’oropharynx par l’isthme du gosier.
L’isthme du gosier contient les
structures suivantes appartenant à
l’oropharynx :
– En haut : le palais mou
– Latéralement : les piliers antérieurs
des tonsilles palatines (muscles
palatoglosses))
palatoglosses
– En bas : les papilles circumvallées
Papilles circumvallées
Quelles espaces utiles en imagerie
distingue t’on au sein de la cavité orale ?
1. L’espace sublingual
2. L’espace sous mandibulaire
(Ces 2 espaces communiquent
librement en arrière du muscle
mylohyoïdien qui les sépare)
3. L’espace muqueux de la cavité
orale
4. On y rajoute l’espace buccal
ESPACE
SUB LINGUAL
ESPACE
SOUS MANDIBULAIRE
Définir les structures suivantes de la langue
• Langue mobile ou orale
2/3 antérieur de la langue. Appartient à la cavité orale. Elle s'étend en avant depuis la ligne des papilles
circumvallées jusqu'à la surface inférieure de la langue, à la jonction avec le plancher de bouche. Elle
comprend une pointe, un bord latéral ou libre, une face supérieure ou dorsale, une face ventrale ou
inférieure. La quasi totalité des carcinomes de la langue mobile siège sur son bord libre ou sa face
inférieure.
• Base de Langue
1/3 postérieur de la langue. Appartient à l’oropharynx. Elle est limitée en avant par les papilles
circumvallées = inspection clinique (V lingual) et en DH par les sillons glosso-tonsillaires). Presque
parallèle à la paroi pharyngée postérieure, sa musculature est continue avec celle de la langue
mobile et du plancher buccal . Elle est recouverte par les tonsilles linguales.
•
Muscles intrinsèques de langue
Muscles situés sous la muqueuse linguale (m. vertical, m. transverse, m. longitudinal inférieur, m.
longitudinal supérieur).
Seul le muscle longitudinal supérieur
Papilles circumvallées
est différentiable en IRM : muscle
impair immédiatement situé sous la
muqueuse linguale.
Langue mobile
Base de langue
Quels sont les muscles extrinsèques de la langue ?
Muscles
Origine
Terminaison
Génioglosse
Epine mentonnière de la mandibule
Aponévrose de la langue.
S’étend en éventail tout le long de la face inférieure de la langue
Hyoglosse
Corps + grande corne os hyoïde
Moitié postérieure et latérale de la langue
bord latéral de la langue.
Palato--glosse
Palato
Surface antérieur du palais mou
Partie latérale et dorsale de la langue
(se confond avec le styloglosse et la langue)
Styloglosse
Versant antérieur du processus
styloïde
Bord latéral de la langue (se mélange au palatoglosse et
hyoglosse)
Noter : La reconnaissance aisée
en IRM du muscle hyoglosse
permet de limiter le bord latéral
de la langue.
Point clé : le muscle génioglosse assure un continuum anatomique
entre cavité orale et oropharynx
Base de langue
Génioglosse
D’après Sobotta
Légender la coupe coronale suivante en précisant l’innervation
m. Buccinateur
(VII)
m. Intrinsèques (XII)
m. hyoglosse (XII)
Génioglosse (XII)
m. mylohydien (V3)
Géniohyoïdien (C1)
Platysma (VII)
v. ant . Digastrique V3
Mylohyoïdien (V3)
Quelles régions distingue t’on en cancérologie
au sein de l’espace muqueux de la cavité orale ?
•
•
•
•
•
•
•
•
Muqueuse des lèvres supérieure et
inférieure
Muqueuse buccale de la face interne des
Joues
Gencives supérieure et inférieure
La région rétro-molaire
Vestibules supérieurs et inférieurs
Palais dur
Langue mobile
(Face dorsale et bords latéraux
Langue mobile
jusqu’au V lingual,
face ventrale
face ventrale, pointe)
Plancher de la bouche.
Le vestibule est une région en
forme de fer à cheval situé entre les
joues et les lèvres en avant, les
arcades dentaires en arrière.
PLANCHER
VESTIBULE
inférieur
En IRM la différenciation entre gencive, sillon
gingivo-labial et gingivo-jugal, face interne de lèvre
et de joue, n’est pas réalisable : examen clinique
La surface muqueuse de la cavité orale
s’étend de la jonction peau-vermillion des
lèvres en avant jusqu’à en arrière la
jonction palais dur, palais mou en haut et
la ligne des papilles circumvallée en bas.
On distingue en cancérologie les régions
suivantes :
Définir le plancher de bouche
• Espace semi-lunaire recouvrant les muscles mylohyoïdiens et géniohyoïdien, s'étendant depuis la
surface inférieure du rebord alvéolaire inférieur à la surface inférieure de la langue. Son bord
postérieur est la base du pilier antérieur de l'amygdale. Il est divisé en 2 côtés par le frein de la
langue. Il contient les ostia des glandes sous maxillaires et sub-linguales. On distingue :
– Le plancher médian et antérieur : sous la langue mobile. 90 % des carcinomes du plancher siègent dans les 2
cm antérieurs du plancher médian. Ils peuvent se révéler par des sous maxillites.
– Le plancher latéral et postérieur : latéral et inférieur à la langue de chaque coté.
• La structure anatomique majeur du plancher est le muscle mylohyoïdien qui forme une sangle dont
le bord postérieur libre permet la communication entre les espaces sublingual (au dessus) et sous
maxillaire (en dessous)
– Sur la face orale du m. mylohyoïdien le muscle géniohyoïdien
–Sous le mylohoïdien : le ventre antérieur du digastrique.
–Le mylohyoidien peut présenter une fente à l’union de son 1/3 antérieur - 2/3 postérieur pouvant être
importante, laissant passer de la graisse et +/- des vaisseaux et des
glandes salivaires accessoires.
Langue mobile
face ventrale
E. sublingual
génioglosse
géniohyoïdien
E. Sous mandibulaire
PLANCHER
v.ant
digastrique
Sangle mylohyoïdienne
mylohyoïdien
Définir la commissure intermaxillaire,
le trigone rétromolaire,
rétromolaire, la région rétromolaire
La commissure intermaxillaire (CIM) est le relief muqueux tendu entre les dernières
molaires supérieures et inférieures , soulevé par le raphé ptérygoptérygo-mandibulaire
lorsque la bouche est ouverte. Cette région, définie par l’inspection clinique bouche
ouverte n’est donc pas individualisable en imagerie.
imagerie. La CIM n’est pas individualisée
dans la classification de l’AJCC. Elle est intégrée à la région rétromolaire
rétromolaire..
Le trigone rétromolaire est une dépression triangulaire à sommet inférieure délimité en
dedans par le le raphé ptérygo
ptérygo--mandibulaire et en dehors le bord antérieur du ramus
mandibulaire (branche montante de la mandibule). Elle est situé en dehors et en avant
du pilier antérieur de l’amygdale. Sa base supérieure se prolonge avec l’arcade
dentaire supérieure. Le sommet inférieur se perd en arrière de la dernière molaire
inférieure. Il est adjacent en avant avec la tubérosité maxillaire.
La région rétromolaire en cancérologie intègre le trigone rétromolaire
rétromolaire,, la CIM en
dedans et la muqueuse du bord antérieur du ramus mandibulaire en dehors.
Indiquer sur l’image la commissure intermaxillaire (CIM),
le trigone rétromolaire,
rétromolaire, la région rétromolaire
Commissure
intermaxillaire
soulevé par le RPM
trigone rétromolaire : dépression
limité en dehors par le ramus
ramus,, en
dedans par la CIM
Région rétromolaire
Saillie du bord
antérieur du
ramus
D’après Sobotta
Point clé concernant les tumeurs de commissure intermaxillaire
(CIM), du trigone rétromolaire et la région rétromolaire
Commissure
intermaxillaire
soulevé par le RPM
trigone rétromolaire : dépression
limité en dehors par le ramus
ramus,, en
dedans par la CIM
Région rétromolaire
Palais mou
M. Palatoglosse
(pilier antérieur)
Point clé : Noter la proximité de ces structures
appartenant à la cavité orale avec le pilier
antérieur de la tonsille palatine et le voile du
palais appartenant à l’oropharynx
l’oropharynx.. Ceci explique
que l’extension et les options thérapeutiques
des tumeurs de la région rétromolaire puissent
être identiques à celle de la région
amygdalienne..
amygdalienne
D’après Sobotta
Définir le raphé ptérygomandibulaire (RPM)
Raphe ptérygomandibulaire : Bande fibreuse tendue entre l'hamulus (crochet de l'aile
médiale) du processus ptérygoïde et la partie postérieure de la ligne mylo-hyoïdienne
mandibulaire (au niveau de la corticale interne de la mandibule, en arrière de la 3éme molaire).
Fascia
pharyngo-basilaire
hamulus du
processus
ptérygoïde
Muscle constricteur
supérieur du pharynx
Muscle buccinateur
Raphé
ptérygo-mandibulaire
Muscle mylo-hyoïdien
Muscle hyoglosse
Vue latérale
Raphé ptérygo
ptérygo--mandibulaire
Vue postérieure
Raphé ptérygo
ptérygo--mandibulaire
Modifié d’après Netter
Quelles sont les rapports anatomiques du raphé PM ?
•
•
Le RPM est un épaississement fibreux de la couche moyenne du fascia cervical profond qui
recouvre latéralement le muscle buccinateur en avant et le muscle constricteur supérieur du
pharynx en arrière. Il correspond à une ligne d’attache fibreuse entre ces 2 muscles.
Le RPM permet ainsi la jonction entre la cavité orale en avant et l’oropharynx en arrière par
la constitution d’un anneau musculo-aponévrotique complet .
Le RPM soulève un relief muqueux : la commissure intermaxillaire qui appartient à la
cavité orale. Le RPM est ainsi situé entre en avant le trigone rétromolaire appartenant à la
cavité orale et en arrière le pilier antérieur de l’amygdale (muscle palatoglosse) qui
appartient à l’oropharynx.
m. buccinateur
RPM
RPM
m. constricteur
supérieur du pharynx
Quelles sont les rapports anatomiques du RPM
au niveau de l’ogive tonsillaire ?
•
Les rapports supérieurs du RPM explique les possibles extensions des tumeurs de l’ogive tonsillaire :
–
–
–
L’attache du RPM sur l’hamulus
l’hamulus ptérygoïdien explique la possibilité d’extension des tumeurs de l’ogive
amygdalienne vers la fosse ptérygopalatine et la base du crane.
En arrière le RPM est uniquement avec le muscle ptérygoïdien médial. Le RPM est séparé du ramus par la partie
postérieure de l’espace buccal et l’espace graisseux ptérygo-mandibulaire (contient le nerf lingual et le nerf
alvéolaire inférieur, branches du V3).
En avant avec la tubérosité du maxillaire et l’os alvéolaire.
ESPACE
BUCCAL
Palais dur
Voile du palais
Anneau
buccinateur -RPM- constricteur
M. buccinateur
M.Masseter
Insertion inférieure
du m. temporal
Tubérosité
maxillaire
Raphé PM
M.ptérygoïdien
médial
Ramus
mandibulaire
M. Constricteur sup.
ESPACE
ptérygo--mandibulaire
ptérygo
Légender
la figure
Quelles sont les rapports anatomiques du RPM
au niveau de la tonsille palatine ?
•
Le RPM entre en contact avec la corticale antérieure du ramus et le m. ptérygoïdien
médial.
Légender
la figure
M.buccinateur
uvule
Raphé PM
Ramus
mandibulaire
M.Masseter
M. Ptérygoïdien
médial
Tonsille
palatine
M.styloglosse
m. constricteur sup
Ventre post.
Du digastrique
Pilier postérieur
(m.palatopharyngien)
Quelles sont les rapports anatomiques du RPM
au niveau du sillon glosso
glosso--tonsillaire?
tonsillaire?
•
Le RPM a un rapport direct avec le muscle mylohyoïdien
permettant une extension des tumeurs du sillon glossoglosso-tonsillaire
vers la cavité orale
orale..
Partie horysontale
de la mandibule
Espace sublingual
M. Génioglosse
RPM
M.mylo-hyoïdien
M. hyoglosse
M.constricteur
sup
Sillon glosso
tonsillaire
Base de langue
Glande
submandibulaire
Légender
la figure
Comment repérer en IRM
les éléments vasculovasculo-nerveux importants de la langue ?
•Les muscles hyoglosse et génioglosse permettent
de repérer les éléments vasculo-nerveux essentiels
de la langue
• L’artère linguale est plus difficile à repérer en IRM
qu’en scanner.
• Elle est repéré par son signal de « vide de flux »
en dedans du muscle hyoglosse. Elle chemine
immédiatement en dehors du muscle génioglosse.
• Le nerf hypoglosse émerge de la partie
postérieure de l’espace carotidien en décrivant une
boucle antérieure vers l’os hyoïde au bord inférieur
du ventre postérieur du muscle digastrique. Il
chemine dans l’espace sublingual postérieur en
dehors du muscle hyoglosse.
•Le nerf lingual (branche du V3) est également en
dehors de ce muscle
Artère linguale
génioglosse
géniohyoïdien
Nerf
lingual
Noter : le nerf hypoglosse innerve les muscles
intrinsèques de langue et tous les muscles
extrinsèques sauf le palatoglosse.
hyoglosse
mylohyoïdien
XII
v.ant
digastrique
ATLAS IRM :
Réviser l’anatomie radiologique
• Légendez les coupes suivantes :
– Sagittale médiane pondérée en T1 (patient
(patient sain)
sain)
– axiales pondérées en T2, réalisées de la base du crane à l’os hyoïde
parallèles au palais osseux (patient
(patient sain)
sain)
– Coronales perpendiculaire au plan osseux (patient
(patient pathologique)
pathologique)
Plan
Coupe sagittale T1
Nasopharynx
Palais mou
Palais dur
M. génioglosse
Oropharynx
M. Génio
hyoïdien
Corps de
lamandibule
M. Mylo
hyoïdien
Base de langue
Vallécule
Coupes axiales T2
Fosse Ptérygopalatine
Foramen ovale et V3
Canal du nerf
hypoglosse
Corps adipeux
de la joue
M temporal
Processus
ptérygoïde
Facia
PharyngoBasilaire
M ptérygoïdien lat
Récessus latéral
Fosse
ptérygo palatine
M.tenseur du
Voile du palais
Corps adipeux
de la joue
Lame médiale
du proc. Pt.
M temporal
Lame latérale
du proc. Pt.
M.Ptérygoïdien
latéral
M.ptérygoïdien
médial
M.Masseter
M.tenseur du
Voile du palais
Trompe
auditive
M.élévateur
du palais
torus
tubaire
Ramus
mandibulaire
CI
Récessus latéral
M.prévertébraux
Glande
parotide
mastoïde
Ventre post.
du digastrique
Condyle occipital
(naissant dans
l’incisure
mastoïdienne)
Processus
ptérygoïde
M temporal
M.Ptérygoïdien
latéral
M.ptérygoïdien
médial
M.Masseter
Ramus
mandibulaire
M.tenseur du
Voile du palais
M.élévateur
du palais
V. rétromandibulaire
Glande
parotide
M. prévertébraux
Masse latérale de C1
Ventre post.
Du digastrique
Palais dur
Raphé PM
M.Masseter
m. tenseur
du voile
tournant autour
de l’hamulus
ptérygoïdien
m. élévateur
du voile
M. Constricteur
sup.
Espace Para
pharyngé
Glande
parotide
Masse latérale de C1
Tubérosité
maxillaire
Hamulus
ptérygoidien
Espace graisseux
ptérygomandibulaire
Ramus
mandibulaire
M.ptérygoïdien
médial
Ventre post.
Du digastrique
M. prévertébraux
M. buccinateur
M.Masseter
Voile (palais mou)
M.ptérygoïdien
médial
Espace graisseux
ptérygomandibulaire
Canal alvéolaire
inférieur
m. constricteur
supérieur
EPP
Glande
parotide
Ramus
mandibulaire
Nerf alvéolaire
inférieur
m. élévateur
du voile
Uvule
Ventre post.
du digastrique
M.buccinateur
Raphé PM
(Région rétromolaire)
M. Masseter
M.ptérygoïdien
médial
Veine
rétromandibulaire
Ramus
mandibulaire
Tonsille
palatine
Pilier
post
Glande
parotide
Ventre post.
Du
digastrique
M.buccinateur
Uvule palatine
palatoglosse
M.masséter
Ramus
mandibulaire
M. Ptérygoïdien
médial
Tonsille
palatine
Pilier postérieur
m. constricteur sup
M.styloglosse
Glande
parotide
M. sternocléidomastoïdien
Ventre post.
Du digastrique
M.prévertébraux
M.buccinateur
Rebord alvéolaire
de la mandibule
Septum lingual
Sillon
glosso tonsillaire
M. Génio
glosse
Base de langue
M. masséter
m. Longitudinal sup.
de la langue
M. Ptérygoïdien
médial
M. constricteur
sup
Tonsille
palatine
M.styloglosse
Pilier postérieur
Glande
parotide
Ventre post.
Du digastrique
M.prévertébraux
SCM
Rebord alvéolaire
de la mandibule
Espace sublingual
Septum lingual
M. Génio
glosse
M. hyoglosse
Tonsille
palatine
M.constricteur
sup
Pilier postérieur
Glande
parotide
SCM
M.mylo-hyoïdien
Glande
submandibulaire
M.styloglosse
Ventre post.
Du digastrique
Espace sublingual
Base de langue
Sillon glosso
tonsillaire
Tonsille
palatine
M. Génio
glosse
M. hyoglosse
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
Pilier postérieur
Ventre post.
Du digastrique
ADP IIa
SCM
ADP IIa
Espace sublingual
Base de langue
Sillon glosso
tonsillaire
M. Génio
glosse
M. hyoglosse
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
Pilier postérieur
Ventre post.
Du digastrique
ADP IIa
SCM
ADP IIa
Espace sublingual
Base de langue
M. Génio
glosse
Sillon glosso
tonsillaire
M. hyoglosse
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
Ventre post.
Du digastrique
ADP IIa
ADP IIa
Pilier postérieur
SCM
M.prévertébraux
Tonsilles
linguales
Base de langue
M. Génio
glosse
Sillon glosso
tonsillaire
M. hyoglosse
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
Ventre post.
du digastrique
ADP IIa
Pilier postérieur
SCM
M.prévertébraux
Tonsilles linguales
Ventre ant
du digastrique
Base de langue
M. GénioGlosse
+ Géniohyoïdien
M. hyoglosse
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
Pilier postérieur
SCM
M.prévertébraux
Tonsilles linguales
Ventre ant
du digastrique
M. Géniohyoïdien
M. hyoglosse
Vallécule
M.mylo-hyoïdien
M.constricteur
sup
Glande
submandibulaire
pli glossoépiglottique
médian
Bord libre de
l’épiglotte
SCM
M.prévertébraux
Coupes coronales T2
(autre patient)
M. Longitudinal sup.
Palais dur
M. Génioglosse
Glande
sublinguale
M. buccinateur
Branche horizontale
de la mandibule
M. Mylo
hyoïdien
M. Génio
hyoïdien
M.platysma
M.digastrique
(ventre antérieur)
Aider vous de la coupe scanner
au même niveau (diapo suivante)
M. temporal
Palais dur
Maxillaire
Processus
zygomatique
M. masseter
M. Génioglosse
M. buccinateur
Branche horizontale
de la mandibule
m. mylohyoïdien
M. GénioHyoïdien
Glande
sublinguale
M.platysma
Ventre ant.
digastrique
Processus
zygomatique
Aider vous de la coupe scanner
au même niveau (diapo suivante)
Palais dur
M. temporal
Processus
zygomatique
Processus
coronoïde
Foramen
grand palatin
M. masseter
M. Longitudinal sup
M. buccinateur
M. Génioglosse
Branche horizontale
de la mandibule
M. Mylohyoïdien
M.digastrique
(ventre antérieur)
M.platysma
M. hyoglosse
M. Géniohyoïdien
Foramen grand palatin
Processus
zygomatique
Processus
coronoïde
Canal ptérygoïdien
M. Ptérygoïde
latéral
M élévateur
du voile
Ramus
mandibulaire
uvule
M. masséter
M.ptérygoïdien
médial
angle
mandibulaire
Aider vous de la coupe scanner
au même niveau (diapo suivante)
Foramen ovale
M. Ptérygoïde
latéral
M élévateur
du voile
M.ptérygoïdien
médial
Condyle
mandibulaire
Ramus
mandibulaire
Foramen ovale
Condyle
mandibulaire
Ramus
mandibulaire
Avez-vous vu la pathologie
Avezsur les coupes coronales T2 ?
• Réponse : cf. cas clinique 1
Techniques d’imagerie (1)
1. L’IRM est plus performante que le scanner qui sous estime l’extension de ces
tumeurs qui sont peu vascularisées :
–
–
–
–
–
–
–
–
Elle doit être réalisée avant toute biopsie et toute extraction dentaire +++
Antenne « tête et cou » permettant l’étude ganglionnaire « de la base du crâne (recherche
d’adénopathies rétro pharyngées), à la base du cou (recherche d’adénopathies sus
claviculaires)..
claviculaires)
Séquence axiale pondérée T2 pour l’étude ganglionnaire
Séquences Spin écho T1 avant injection de gadolinium
et T2 (avec ou sans saturation de graisse selon les équipes) en coupes axiales dans le
plan du palais osseux de 3 mm (si possible) à 4 mm
Séquence axiale T1 après injection de gadolinium et saturation de graisse *
(*sauf si artéfacts dentaires importants)
L’étude dans un deuxième plan orthogonal est systématique
L’étude tri
tri--planaire peut être nécessaire (cf
(cf.. tableau)
Plan complémentaire indispensable
Plan complémentaire parfois utile
Palais dur
Coronal
Sagittal
Langue mobile
- bord libre
- face inf
Coronal
Sagittal
Sagittal si extension profonde
Coronal si extension profonde
Plancher buccal
Coronal
Sagittal si extension à la langue
mobile
Muqueuse jugale
Coronal
Plan
Techniques d’imagerie (2)
Séméiologie IRM en ORL
Muscle sains
Muqueuse
Sous - muqueuse
Formations
lymphoïdes
Glandes
salivaires
Tumeur
Signal T2
Hyposignal
Hyper +++
Hyper++
Hyper +
Hyper +
Signal T1
avant
gadolinium
- Hyposignal constant pour
* mylo-hyoïdien,
* génio-hyoïdien
*ventre ant. du digastrique
Iso à hyper
ISOSIGNAL
Iso à hyper
HYPOSIGNAL
Hyper +++
Hyper++
Hyper ++
Hyper ++
-Hypo ou isosignal pour les
autres muscles selon
transformation graisseuse
Signal T1
après
gadolinium
Hypo faiblement rehaussé
Intérêt de comparer les séquences T2 et T1
pour différencier les formations lymphoïdes normales d’une tumeur
Modifié d’après C. Aleaddinne et al.
al. JFR 2004, FMC N°29.
Quels sont les signes IRM d’extension osseuses en IRM ?
•
•
•
•
Hyposignal sur la séquence en pondération T1 sans saturation de graisse
Hypersignal en pondération T2 avec saturation de graisse
Rehaussement de la graisse sur la séquence T1 avec saturation de graisse après
injection de gadolinium
Lyse corticale osseuse (perte de l’
l’hyposignal
hyposignal cortical en IRM nécessitant un
complément par scanner)
•
L’hyposignal en pondération T1 sans saturation de graisse, à une sensibilité 80 à
100 %
•
La spécificité de l’hyposignal en pondération T1 est variable :
–
Spécificité de 50 à 80 % au niveau de la branche horizontale, compte tenu d’une
éventuelle inflammation d'origine dentaire. Elle peut durer jusqu’à 6 mois après une
extraction dentaire.
–
Spécificité proche de 100% au niveau du ramus (pas d’inflammation d'origine dentaire à
ce niveau contrairement à la branche horizontale)
Point clé : l’atteinte de la spongieuse
osseuse se fait volontiers sans lyse corticale
associée, par extension sous muqueuse via
le rebord alvéolaire chez ces patients au
mauvais état dentaire
dentaire..
Quels sont les types histologiques
rencontrés dans les cancers de la cavité orale ?
•
La grande majorité des cancers de la cavité orale correspond à des
carcinomes épidermoïdes développés sur la muqueuse.
•
Les tumeurs malignes des glandes salivaires sont moins fréquentes et se
développent à partir des glandes salivaires accessoires situées dans la
sous muqueuse de la cavité orale. Ces glandes sont plus nombreuses au
niveau de la bouche, du palais et de la langue.
Plan
CLASSIFICATION TNM
•
•
•
•
•
•
•
Tis : carcinome in situ
T1 : grand axe inférieur ou égal à 2 cm
T2 : grand axe supérieur à 2 cm et inférieur ou égal à 4 cm
T3 : grand axe supérieur à 4 cm
T4a (lèvres) : la tumeur traverse la corticale osseuse, atteint le
nerf dentaire inférieur, le plancher de la bouche ou la peau
(menton ou nez)
T4a (cavité orale) : la tumeur s’étend à travers la corticale
osseuse, vers les muscles profonds/extrinsèques de la langue
(génioglosse,
génioglosse, hyoglosse, palatoglosse et styloglosse
styloglosse),
), le sinus
maxillaire ou la peau de la face
T4b (lèvres et cavité orale) : la tumeur envahit l’espace
masticateur l’apophyse ptérygoïde ou la base du crâne ou
englobe l’artère carotide interne
Cette classification de l’AJCC va être modifiée fin
2009, en particulier pour le staging de l’atteinte
des muscles extrinsèques.
AJCC 6ème édition 2002
Plan
CLASSIFICATION « N » de l’AJCC
•
•
•
•
Nx : évaluation ganglionnaire régionale impossible
N0 : pas d’adénopathie
N1 : adénopathie unique homolatérale ≤ 3 cm de grand axe
N2 :
– N2a : adénopathie unique homolatérale > 3 cm et ≤ 6 cm
– N2b : multiples adénopathies homolatérales ≤ 6 cm
– N2c : adénopathies bilatérales ou controlatérale ≤ 6 cm
• N3 : adénopathie > 6 cm
L’atteinte ganglionnaire constitue un élément majeur
du pronostic de ces patients
AJCC 6ème édition 2002
Principes thérapeutiques
•
Pour une même tumeur, la place de la chirurgie, de la radiothérapie, de la curithérapie et de la
chimiothérapie varie d'une institution à l'autre et évolue au cours du temps.
temps.
•
Le radiologue doit donc connaître les recommandations thérapeutiques utilisées par ses
correspondants ORL et radiothérapeutes afin de pouvoir répondre précisément aux questions
qu’ils se posent
posent..
•
Le traitement chirurgical est fonction du siège et du stade de la tumeur : exérèse tumorale avec
ou sans exérèse osseuse (mandibulectomie interruptrice ou non, exérèse de l’infrastructure du
maxillaire), glossectomie,
glossectomie, pelvectomie ou pelviglossectomie,
pelviglossectomie, voie d’abord endobuccal ou mixte
endobuccal et cervical avec résection des muscles du plancher (« pullpull-through » pour certaines
tumeurs du plancher), buccopharyngectomie par voie trans mandibulaire (BPTM) dans les T3 de
la région rétromolaire
rétromolaire..
•
Certaines équipes considèrent qu’une atteinte osseuse constituent une contre indication à la
radiothérapie..
radiothérapie
•
Le curage ganglionnaire dépend du siège et du stade de la lésion et des adénopathies et des
recommandations institutionnelles
institutionnelles.. Il est souvent recommandé de façon systématique pour les
T1-T2 de la cavité orale qui sont très lymphophiles
lymphophiles.. Quand il est pratiqué, il sera bilatéral, non
seulement en cas d’atteinte ganglionnaire bilatérale (N2
(N2c) mais également si la tumeur dépasse
la ligne médiane et/ou si les adénopathies sont : unique et > à 3 cm (N
(N2
2a) et/ou sont
homolatérales multiples (N2
(N2b)
b).. Il sera suivi de radiothérapie en cas d’effraction capsulaire et /ou
si les adénopathies sont multiples
multiples..
Plan
Types de glossectomies.
a) Glossectomie partielle latérale.
b) Glossectomie partielle antérieure.
c) Hémi-glossectomie de langue mobile.
d) Glossectomie de langue mobile.
e) Hémi-glossectomie de langue mobile et de base de langue.
f) Glossectomie totale.
CANCERS DE LA CAVITÉ ORALE : Chirurgie pelvilinguale
(plancher latéral)
a.
b.
c.
Hémiglosso
Hémiglosso--pelvipelvi-mandibulectomie interruptrice
Hémiglosso
Hémiglosso--pelvectomie avec mandibulectomie non interruptrice
Hémiglosso
Hémiglosso--pelvectomie sans mandibulectomie
traité de technique chirurgicale ORL et cervicofaciale, Tome 4 – Y. GUERRIER, 2e éd Masson 1987
CANCERS DE LA CAVITÉ ORALE : Chirurgie pelvilinguale
(plancher antérieur)
Pelvi--glossoPelvi
glosso-symphysectomie non interruptrice
Types de mandibulectomies :
a) Mandibulectomie partielle non interruptrice.
b) Mandibulectomie partielle interruptrice.
c) Hémi-mandibulectomie
(le ramus mandibulaire est ici réséqué, la limite antérieure
de la résection dépend de l'extension tumorale).
Bucco--pharyngectomie transmandibulaire (BPTM)
Bucco
traité de technique chirurgicale ORL et cervicofaciale, Tome 3 pharyngolarynx – Y. GUERRIER, 2e éd Masson 1987
Contre--indication chirurgicale de la BPTM
Contre
•
•
•
Vers le haut
– Extension massive à l'espace masticateur avec atteinte de la base du crâne
(fosse ptérygo-palatine). L’extension au muscle temporal en particulier va être
responsable de récidive dans la fosse sous temporale compte tenu de sa
rétraction supérieure post-opératoire.
– Extension à la totalité du voile du palais
– Envahissement du nasopharynx
En arrière
– masse tumorale englobant l'axe carotidien en continuité ou non avec des
ganglions fixés sous-digastriques.
– L'atteinte de la ligne médiane sur la paroi pharyngée postérieure.
– Atteinte de l'aponévrose prévertébrale.
En bas et en dedans extension trop importante *
– à la loge sous-amygdalienne,
– la région des trois replis
– ou de l'épiglotte sus-hyoïdienne
*nécessitant une résection basi-linguale supérieure à 75% (La perte de substance ne pouvant être réparée,
elle expose au risque de fausse route alimentaire). Discussion d’une pharyngolaryngectomie totale pour
protéger les voies respiratoires.
•
En dedans extension trop importante *
– à la langue mobile
– ou à la base de langue
* Envahissement des deux pédicules linguaux.
*Traité de technique chirurgicale ORL et cervicofaciale, Tome 3 – Y. GUERRIER, 2e éd Masson 1987
Quels sont les types de curage ganglionnaire ?
• Evidement complet radical : deux types
– Evidement complet radical classique
Enlève l'ensemble du tissu cellulo-ganglionnaire de toutes les aires du cou
ainsi que le sternocléïdo-mastoïdien (SCM), la jugulaire interne (JI), le nerf
spinal (XI)(I + IIA + IIB + III + IV + V).
– Evidement complet radical modifié = évidement complet conservateur
Enlève le tissu cellulo-ganglionnaire de toutes les aires du cou en conservant
le SCM, JI et le XI.
• Evidement sélectif : évidement partiel.
– On distingue l'évidement sélectif sous maxillaire (I) + sous digastrique (IIA) +
sus omohyoïdien (III)
– Evidement sélectif sous digastrique (IIA) + sus omohyoïdien (III)
Check list extension ganglionnaire
1.
2.
Utiliser la numérotation internationale AJCC
AJCC--UICC pour décrire les
adénopathies
Décrire les critères en faveur de la malignité des ganglions *
1.
2.
3.
4.
5.
3.
4.
5.
6.
7.
TAILLE classiquement : Petit axe > 12
12mm
mm (jugulaire haute), ≥ 9 mm (rétropharyngé),
rétropharyngé),
> 10mm
10mm (autre siège)
FORME : arrondie = grand axe / petit axe <2
NECROSE CENTRALE : indépendamment de la taille (centre hypodense au
scanner, hypersignal T2 en IRM)
NOMBRE : 3 ganglions dans un même site de drainage
SUSPICION DE RUPTURE CAPSULAIRE : Contours irréguliers, Infiltration de la
graisse péri
péri--ganglionnaire
Préciser le contact de l’ADP avec la carotide interne en %
Préciser le rapport avec la veine jugulaire interne : importance moindre
car elle peut être réséquée.
réséquée.
Signaler impérativement si il existe un drainage veineux jugulaire interne
exclusif pouvant contre indiquer un curage radical sous peine d’ischémie
cérébrale veineuse +++
Préciser si les adénopathies sont situées sous le cricoïde (moins bon
pronostic car cela témoigne d’une extension au delà du premier relais
GG)
Donner la classification TNM ganglionnaire suspectée par l’imagerie
Plan
Sigal et al European radiology 2002
Classification ganglionnaire internationale
No
I
Définition
• Au dessus de l‘os hyoïde
• Sous le mylohyoidien
• En avant de la partie postérieure de la glande sous mandibulaire
• Anciennement dénommées chaînes sous-mentale et sous-maxillaire
Ia
• Entre les berges internes des ventres antérieurs des digastriques
• Anciennement dénommée chaîne sous mentale
Ib
• De chaque coté, en DH de Ia et en avant de la partie postérieure de la glande
sous mandibulaire
• Anciennement dénommées chaîne sous-mandibulaire
II
De la base du crâne jusqu’au niveau de la partie inférieure de l’os hyoïde
• En arrière de la partie postérieure de la glande sous-mandibulaire
• En avant de la partie postérieure du SCM
IIA
• En avant, en DD, en DH ou postérieur à la veine jugulaire interne
• Au contact de la VJI (si postérieure à la veine)
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire jugulaire interne supérieure
(sous-digastrique)
IIB:
•Postérieur à la veine jugulaire interne dont il est séparé par un plan graisseux
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire spinale accessoire supérieure
(rétro-spinale)
III
•Entre partie basse du corps de l’os hyoïde et partie basse du cartilage cricoïde
•En avant de la partie postérieure du SCM
•Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire jugulaire moyenne (sus-omohyoidiennne).
(NB jonction III et IV à hauteur du cricoïde = gg jugulo-omohyoïdien :
lymphatiques de la langue +++)
Plan
Classification ganglionnaire internationale
No
Définition
IV
•Entre la partie basse du cartilage cricoïde et au dessus des
clavicules
• antérieurs à une ligne reliant la partie postérieure du SCM et le bord
postéro-latéral du scalène antérieur
• En DH de la carotide
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire jugulaire inférieure
sous-omo-hyoidiennne.
V
• En arrière de la partie postérieure du SCM, depuis la base du crâne
jusqu’au niveau de la partie inférieure du cartilage cricoïde
• Depuis le niveau de la partie inférieure du cartilage cricoïde
jusqu’au niveau des clavicules
• D’une ligne reliant la partie postérieure du SCM et le bord postérolatéral du scalène antérieur
• En avant du bord antérieur du trapèze.
VA
•Base du crâne jusqu’ à partie inf. du cartilage cricoïde
• En arrière de la partie postérieure du SCM
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire V supérieure
VB
• Partie basse du cartilage cricoïde jusqu’au niveau des clavicules
• Postérieure à une ligne reliant la partie postérieure du SCM et le
bord
postéro-latéral du scalène antérieur
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire V inférieure
VI
• Compartiment ganglionnaire antérieur central depuis la partie
inférieure du corps de l’os hyoïde jusqu’à la fourchette
sternale
• Limité en DH par le bord interne de chaque carotide
• Anciennement dénommée chaîne ganglionnaire viscérale
VII
Entre les artères carotides, en dessous de la fourchette sternale
• Au dessus du niveau de la veine innominée.
• Anciennement classé chaîne ganglionnaire médiastinale supérieure
Classification ganglionnaire internationale
Sus claviculaire
• Depuis la partie supérieure de la clavicule
• En dehors de la carotide
• Au dessus et à la face interne des côtes
Autres groupes
Ganglions rétro-pharyngés : dans la zone
des 2 cm en dessous de la base du crâne,
en dedans des carotides internes.
GG sous-occipital,
parapharyngé,
buccinateur (facial),
préauriculaire,
périparotidien et intraparotidien
Adp rétropharyngé
Adénopathie rétropharyngé gauche
(T1 du cavum)
Atlas ganglionnaire scanographique
• Cf. le poster :
QUIZ SUR LES CANCERS DE L'OROPHARYNX :
ANATOMIE RADIOLOGIQUE ET RÉPONSES À
L'ORL
K Zaag
Zaag,, A Laifi
Laifi,, M Bacha, F Bouhafs
Bouhafs,, R Lescure,
M Cymbalista
Montfermeil - France
L’extension tumorale péri nerveuse :
ce qu’il ne faut pas oublier
•
L’extension tumorale péri-nerveuse est fréquente dans les cylindromes (carcinome
adénoïde kystique) mais est également non rare dans les carcinomes épidermoïdes*
•
L’extension péri-nerveuse des tumeurs ORL se fait le plus souvent le long du nerf trijumeau
et du nerf facial. Elle peut se faire de façon antégrade ou rétrograde ou les deux.
•
Elle peut se faire de façon discontinue avec des intervalles de nerf sain (« skip metastatis »)
•
L’atteinte du sinus caverneux peut être isolée.
•
Les anastomoses nerveuses ne doivent pas être oubliées afin de ne pas méconnaitre une
diffusion tumorale sur un autre nerf (cf. tableau diapo suivante).
•
La symptomatologie clinique est souvent aspécifique ou absente. L’extension périnerveuse doit donc être systématiquement recherchée car elle modifie la stratégie
thérapeutique et le pronostic.
•
L’atteinte perinerveuse habituelle dépend du site tumoral initial :
– Tumeurs voisines de la base du crâne ou infiltrant les espaces profonds de la face :
extension rétrograde le long du nerf mandibulaire (V3), du nerf maxillaire (V2) ou de la
carotide vers le sinus caverneux et les autres régions endocrâniennes.
– Pour les tumeurs oro-bucco-pharyngées : extension le long du pédicule lingual et du
nerf alvéolaire inférieur (branche du V3) et du nerf hypoglosse.
* Caldemeyer et al, Radiographics 1998 : 97-110).
Plan
Quelles sont les voies de diffusion périnerveuse
des tumeurs du palais ?
Innervation sensitive : V
Innervation viscérale parasympathique
Nerf grand pétreux (issu du VII bis)
Canaux grand
et petit palatins
Canal ptérygoïdien
(nerf ptérygoïdien ou vidien)
vidien)
Fosse
ptérygopalatine
Foramen
Rotundum
Ganglion
géniculé
Sinus
Caverneux
VII tympanique
+ mastoïdien
Anastomoses nerveuses
Nerfs
Branches du :
Anastomose avec
Siège de l’anastomose
Lingual
V3
Corde du tympan
(VII sensoriel)
Fosse infratemporale
Auriculo-temporal
V3
VII sécrétoire
Parotide
V2
V2
Nerf vidien
Ganglion Ptérygo-palatin
(à la face interne et légèrement inférieure
du V2, situé dans la partie haute de la fosse
ptérygopalatine,, en regard du foramen
sphéno-palatin, juste en avant de l’orifice
antérieur du canal ptérygoïdien )
(constitué du :
- nerf grand pétreux, branche du VII
- et du rameau communicant du IX
(collatéral du nerf tympanique, branche
du IX))
Ganglion Otique
(situé à la face
médiale du nerf
mandibulaire
immédiatement au
dessous du
foramen ovale)
V3
Nerf pétreux profond
(collatéral du nerf tympanique,
branche du IX )
Nerf petit pétreux
(collatéral du VII
né au niveau du ganglion géniculé)
Fosse infratemporale
(ancienne fosse ptérygo-maxillaire)
D. Doyon et al, Nerfs crâniens, Masson 2002
Nb : grand nerf pétreux superficiel = grand nerf pétreux
Nb :nerf petit pétreux superficiel = nerf petit pétreux
Quels sont les signes d’infiltration péri neurale
et le rôle respectif du scanner et de l’IRM dans leur identification ?
•
•
•
•
•
•
Élargissement d’un foramen (TDM, IRM)
Destruction de la paroi du foramen (TDM>IRM)
Comblement de la graisse péri-neurale (IRM>TDM)
Augmentation de la taille d’un segment nerveux (IRM>TDM)
Rehaussement d’un nerf (IRM>>TDM)
Atrophie neurogène (IRM>>TDM) : 3 phases
– Atteinte aiguë : muscles épaissis en hyper signal T2
– Atteinte subaigu : muscles épaissis rehaussés par le gadolinium
– Atteinte chronique avec atrophie musculaire et infiltration graisseuse des
muscles (hyper signal T1)
•
Atteinte intracrânienne (augmentation de la taille du sinus caverneux
rehaussement du VII intracisternal (IRM>>TDM)
Marsot Dupuch Savoir faire en imagerie ORL 2005
Quelles sont les voies de communication
de la fosse ptérygo
ptérygo--palatine ?
fissure orbitaire inf
Orbite
Foramen sphéno
sphéno--palatin
fissure
ptérygo--maxillaire
ptérygo
fissure orbitaire inf
FPP
FPP
Canal grand palatin
Fosse infratempotale
(anc. fosse ptérygomaxillaire)
Fosse ptérygo-palatine:
Communique :
En latéral : à la FIT par la fissure ptérygoptérygo-maxillaire
En médial : à la FN par le foramen sphénosphéno-palatin
En Inf. : au palais
par lesles
canaux
grand et
Légender
images
petit palatins
En post. : au foramen lacérum par le canal vidien
FIT
au toit du cavum par les canaux
vomero--vaginal et palatovomero
palato-vaginal
En ant. : à la région sous orbitaire par le canal
sous orbitaire
à l’orbite par la fissure orbitaire inf.
En sup. : à la loge caverneuse par le foramen
rond
fissure ptérygoptérygo-maxillaire
sommaire
Foramen sphéno
sphéno--palatin
FPP
Canal vidien
Canal vidien
FPP
Canal vidien :
Fait communiquer la FPP au F. lacérum
Légender les images
FPP
Canal vidien
sommaire
F. lacérum
FPP
Canal grand palatin
Canal petit palatin
Canal grand palatin
Légender les images
Canal grand palatin
Canal petit palatin
Check--list par localisation
Check
Plan
Check-list : tumeurs de la région rétromolaire
Check(commissure intermaxillaire, trigone rétrorétro-molaire)
•
•
•
•
•
•
Localisation précise de la lésion
Taille de la lésion (classification de T1 à T3).
Extension dans le ramus mandibulaire*
Extension vers le muscle buccinateur*
Extension vers l’insertion du muscle temporal*
Extension vers la fosse infra-temporale*
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Extension vers le voile : la lésion dépasse t'elle la ligne médiane (inopérable) ?
Extension vers le palais dur = T4b
Extension le naso-pharynx
Extension vers la base du crâne , vers la fosse ptérygo-palatine, processus ptérygoïdes (T4a)
Extension vers l'espace ptérygo-mandibulaire.
Extension para-pharyngée.
Extension la base de langue (ligne médiane ?).
Extension dans la cavité orale (langue mobile, plancher latéral).
Extension vers le corps de la mandibule (partie horizontale).
Extension inférieure vers l’hypopharynx (via l'attache inférieure du muscle palato-pharyngien).
Englobement de la carotide par la tumeur ou les adénopathies
Extension sur la paroi pharyngée postérieure ( ligne médiane ?)
Envahissement de l’espace prévertébral et des muscles prévertébraux
Extension péri-nerveuse associée.
Extension ganglionnaire (cf. check -list extension ganglionnaire)
¾Donner une classification T du TNM prévisible par l'imagerie.
¾Donner une classification N du TNM prévisible par l'imagerie.
* Extensions antérolatérales et supérieures
à particulièrement rechercher en cas d’atteinte
de la région rétromolaire.
Noter que cette check-list est similaire à
celle utilisée dans le CR d’une tumeur
de la région amygdalienne
Check--list : Tumeurs de la langue mobile
Check
•
•
Siège de la lésion et taille.
Distance avec le pédicule lingual homolatéral
•
Distance par rapport à la ligne médiane.
•
Si franchissement, préciser la distance avec le pédicule vasculaire controlatéral.
•
Atteinte des muscles extrinsèques de langue
•
Atteinte de la zone de jonction et de la base de langue
•
Invasion du sillon pelvilingual, plancher de bouche (m geniohyoïdien et mylohyoïdien)
•
Atteinte osseuse associée, préciser s'il s'agit :
* d'une atteinte isolée de la corticale linguale (mandibulectomie non interruptrice)
* ou d'une lyse franche et/ou d'une infiltration médullaire mandibulaire ( mandibulectomie interruptrice).
•
•
Englobement de la carotide par la tumeur ou les adénopathies
Extension péri-nerveuse associée.
•
Extension ganglionnaire (cf. check-list extension ganglionnaire)
¾
Donner une classification T du TNM prévisible par l'imagerie.
¾
Donner une classification N du TNM prévisible par l'imagerie.
Check--list : tumeurs du plancher buccal
Check
•
•
Siège de la lésion et taille.
Distance avec le pédicule lingual homolatéral
•
Distance par rapport à la ligne médiane.
•
Si franchissement, préciser la distance avec le pédicule vasculaire controlatéral.
•
Profondeur de l’atteinte (franchissement de la sangle mylohyoidienne, extension aux régions
sublinguale et submandibulaire )
•
Atteinte des muscles extrinsèques de langue
•
Extension vers le sillon pelvilingual et la face ventrale de la langue mobile
•
Extension vers la base de langue
•
Atteinte osseuse au ramus et à la branche horizontale. Préciser si :
* d'une atteinte isolée de la corticale linguale (mandibulectomie non interruptrice, à compléter par un scanner)
* ou d'une lyse franche et/ou d'une infiltration médullaire ( mandibulectomie interruptrice).
•
Englobement de la carotide par la tumeur ou les adp
•
Extension péri-nerveuse associée.
•
Extension ganglionnaire (classification AJCC , cf chapitre extension ganglionnaire)
¾
¾
L’appréciation de l’extension sur la
Donner une classification T du TNM prévisible par l'imagerie. muqueuse gingivale du coté
lingual est difficile en imagerie.
Donner une classification N du TNM prévisible par l'imagerie. La différenciation entre gencive,
sillon gingivo-labial et gingivojugal, face interne de lèvres et de
joue n’est pas réalisable en
imagerie : Clinique +++
CAS CLINIQUES
Plan
Cas 1
(Cas correspondant aux coupes coronales de l’atlas anatomique)
T1
T1 FS gado
T2
T2
Femme de 50 ans, non
alcoolo-tabagique
Siège et extension de la
lésion ?
Hypothèse diagnostique ?
Cas 1 : REPONSE
(Cas correspondant aux coupes coronales de l’atlas anatomique)
T1
T2
Tumeur de la partie haute
de la commissure
intermaxillaire Gauche
T1 FS gado
T2
Envahissant le m. buccinateur
via le RPM et l’espace buccal
Extension à la partie inférieure
du muscle temporal
Adénopathie Ib
Tumeur maligne des glandes
salivaires accessoires :
adénocarcinome moyennement
Différencié.
Cas 2 : Ulcération suspecte du plancher buccal
alcoolo--tabagique
alcoolo
Coupe axiale T2 fat sat
Coupe axiale T1
Coupe axiale T1 fat sat gadolinium
•Ou se situe la lésion ?
Carcinome épidermoïde du plancher buccal antérieur gauche
d’aspect ulcérée (centre nécrotique non rehaussé).
•Extension ?
Atteinte osseuse mandibulaire en hyposignal T1
et réhaussée après injection
(bien visible sur les coupes coronales avec une lyse corticale).
.
Absence de franchissement de la ligne médiane
Envahissement de la caroncule du canal de Wharton (dilaté).
Coupe coronale T1 fat sat gadolinium
CAS 3 : Lésion linguale. alcooloalcoolo-tabagisme
T1
T2 FS
T1 FS gado
T2
•Ou se situe la lésion ?
Carcinome épidermoide de la zone de jonction
linguale droite
•Extension ?
Envahissement du muscle hyohyo-glosse droit (extension dans le
plancher postérolatéral droit)
Ne franchit pas le muscle myloyoïdien)
myloyoïdien)
Pas d’extension importante en base de langue
Absence de dépassement de la ligne médiane.
T1 FS gado
Cas 4 : Douleurs buccales et dysphagie évoluant depuis
plusieurs mois. Ethylo
Ethylo--tabagisme
T1
T2
•Ou se situe la lésion?
Carcinome épidermoïde du plancher buccal antérieur droit
•Extension?
En restant à distance du pédicule lingual contro-latéral
Atteinte des 2 caroncules des canaux de Wharton qui sont dilatés
Atteinte sous muqueuse par le rebord alvéolaire de la spongieuse
de la mandibule et extension vers le vestibule
T1 FS gado
Cas 5 : Patient de 70 ans, alcoloo
alcoloo--tabagique
douleurs buccales droites
1
2
T1
T1
3
Coupes axiales de haut en bas
Quels sont les 2 problèmes techniques de l’examen ?
Artéfact : enlever le dentier !
Mauvaise inclinaison des coupes
qui ne sont pas parallèle au plan du palais osseux !
T1
1
Cas 4 : suite
3
2
T2 FS
T2 FS
T2 FS
4
T2 FS
6
5
T2 FS
Coupes 1 à 5 axiales de haut en bas
T1 FS gado
Siège et extension de la lésion ?
Cas 4 : réponse
1
2
Carcinome épidermoïde
de la commissure intermaxillaire
3
Étendue au ramus
Étendue au buccinateur (extension à la
joue importante cliniquement)
T1
1
T1
T1
étendu au voile
3
2
Étendue en dedans à l’ensemble
de la loge amygdalienne
T2 FS
T2 FS
T2 FS
4
Insertion du m. temporal et FIT : normales
6
5
T2 FS
T2 FS
Quelle extension importante
doit on également regarder ? :
T1 FS gado
Bibliographie
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•Bonfils P, Chevalier JM. Anatomie ORL. Médecine-Sciences 2ème ed. 2005
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