R12 = LE SIDA R12 = LE SIDA I. DEFINITION : Syndrome d`Immuno

R12 = LE SIDA
R12 = LE SIDA
I. DEFINITION :
Syndrome d'Immuno Déficience Acquise, provoquée par un virus, le VIH (virus
d'immunodéficience humaine) qui pénètre dans l'organisme et s'attaque aux lymphocytes T,
composant essentiellement le système immunitaire.
→ Déficit immunitaire qui rend l'organisme inapte à lutter contre les infections.
Leurs évolutions sont différentes pour chaque personne (multiplication et vitesse).
- Il se transmet par les liquides corporels : sang, sperme, sécrétions vaginales et lait maternel.
- La polythérapie (association de plusieurs médicaments) permet de ralentir l'infection et de
rallonger
l'espérance de vie en limitant la prolifération du virus.
- Le VIH fait parti des rétrovirus (la contamination passe inaperçue).
- Le sida est la 1ère cause de mortalité en Afrique.
- Le Sida est considéré comme une pandémie (épidémie susceptible de toucher toute la
population)
Et une endémie (maladie durablement présente et persistante).
II. EVOLUTION DE LA MALADIE :
• Plusieurs phases entre le VIH et le sida.
1 : Primo-infection : Symptômes semblables à ceux de la grippe ou de la mononucléose
→ Fièvre, maux de tête, de gorge, rougeurs sur la peau, fatigue, douleurs
musculaires...
2 : Infection asymptomatique : Le virus peut vivre des années sans se provoquer de symptôme.
La personne devient séropositive (anticorps dans le sang) 1 à 3 mois après l'infection.
3 : Infection symptomatique : fatigue, fièvre, diarrhée, gonflements des ganglions, pertes de poids
...
Les symptômes apparaissent.
4 : Syndrome d'Immuno Déficience Acquise = SIDA : nombre de cellule immunitaires trop bas.
Symptômes alors apparents et constants, et les infections opportunistes peuvent causer de
nombreux
problème de santé (fièvre, diarrhées persistantes, amaigrissement de 10%, fatigue anormale
et intense).
• CAUSES (public, transmission…) :
Public le plus touché :
Migrants, homosexuels, Afrique.
Transmission :
Le virus est présent dans les liquides biologiques (sang, sperme et liquide séminal pour les
hommes, sécrétions vaginales et lait maternel pour les femmes).
Pour pénétrer l'organisme, il lui faut une porte d'entrée (muqueuses dans rapport non protégé ;
voie sanguine avec seringue ; mère/enfant pendant la grossesse ; voie cutanée en cas de
blessure et de contact avec un objet souillé).
III. CONSEQUENCES :
Les défenses naturelles de l'organisme sont alors fragilisées et le corps n'est plus capable de
lutter contre certains virus, bactéries, tumeurs. Le développement de ces maladies opportunistes
finit par entrainer la mort de la personne infectée.
Discrimination.
IV. PENELISATION DE LA TRANSMISSION DU SIDA :
• Depuis quelques années dans certains pays, des personnes porteuses de la maladie ont été
condamnées pour l'avoir caché et transmis à leur partenaire.
→ Il semble judicieux de faire reconnaître la responsabilité des personnes ayant transmis leur
virus en toute connaissance de cause puisqu'il y a préjudice sur autrui, qui sont alors des
victimes.
La démarche de procédure judiciaire est compréhensible.
Cependant, pour les opposants, les partenaires doivent assumer autant l'un que l'autre les
risques dans leur relation. De plus, condamner une personne atteinte reviendrait à stigmatiser la
maladie, faisant de tous les séropositifs des criminels potentiels aux yeux de l'opinion publique.
Une image négative des malades empêcherait sans doute les gens de se faire dépister.
→ Certaines associations proposent que les malades ayant transmis leur virus n'aillent pas en
prison, mais qu'ils soient soumis à une injonction de soins et une prise en charge sociale et
psychologique.
Améliorer l'accès aux soins pour les personnes atteintes du sida.
- Urgence sanitaire mondiale : près de 50 millions de personne vivent avec le sida dans le
monde.
- Les traitements antirétroviraux qui ont fait chuter la mortalité due au sida dans les pays riches
sont
inaccessibles aux pays pauvres sans une prise en charge caritative de très grande ampleur,
impliquant ONG,
OMS et les grands laboratoires qui déterminent le coût des médicaments.
- Le recours aux médicaments génériques.
→ L'expérience brésilienne : 1er pays à avoir fait plier les puissantes entreprises
pharmaceutiques quant à la production de médicaments génériques. Il est en tête d'un réseau
mondial d'experts sur l'accès aux soins et il produit ses propres médicaments génériques
(marché international uniquement). Il a réussit à faire baisser le prix des traitement de 50%.
→ le problème africain : négociations très difficiles, malgré l'aide d grandes puissances et
organisations internationales. ONU-Sida a mis en évidence que la compétition entre les
producteurs de médicaments (Brésil, Inde) est le moyen le plus efficace de faire baisser les prix
du marché.
→ Accords entre Afrique du Sud et grands laboratoires : traitements génériques à $200/an et par
patient. Beaucoup de pays d'Afrique subsaharienne ont ainsi accès aux génériques.
• L'amélioration des systèmes de santé :
→ De nombreuses analyses doivent être faites avant de permettre l'accès aux antirétroviraux
(ARV), notamment pour mesurer la charge virale des patients. Équipement de labo cher et peu
répandu même dans les pays riches, trop cher également par rapport aux revenus des malades.
→ Risque d'effets secondaires importants qui rend indispensable le suivi médical, notamment
pour surveiller une alimentation équilibrée et adaptée. Adaptation thérapeutique possible en cas
de résistance au traitement.
•Développement du dépistage :
Il est important de travailler sur la baisse du prix des dépistages, la diffusion des médicaments à
dosage pédiatrique et les traitement pour lutter contre les maladies opportunistes qui
accompagnent le sida.
• Lien Sida – Toxicomanie :
Les usagers de drogues par voie intraveineuse sont un groupe à risque pour le VIH et l'Hépatite
C.
Prévention des risques de transmission virale :
→ Information : Presse, pubs... pour les dépistages et les modes de transmission des virus.
→ Accès aux matériels d'injections : Distribution de seringues, préservatifs et trousses de
prévention stéribox.
→ Aide à la survie : Assistance auprès des personnes sans abris ou clandestines, plus touchées
par la prise de drogue.
→ Protection des usagers de drogues : Salle de shoot depuis Juin 2013.
Prise en charge de la toxicomanie :
→ Traitement de substitution
→ Réduction des risques en milieu carcéral
→ Création de centre de toxicomanie.
V. PREVENTION-LUTTE :
Il n’existe aucun traitement pour éliminer le VIH alors prévention :
Prévention :
- Information dans les écoles, à la TV, au planning familial… (Sidaction + campagne "free hugs",
affiches...)
- Distribution de préservatifs, mise à disposition de trousses de prévention pour toxicomanes et
vente libre de seringue stériles en pharmacie
- Contrôle lors de dons (organes, sang, sperme…)
- Gratuité et anonymat du dépistage Il existe plusieurs de moyens de prévenir la transmission du
VIH.
• Principaux moyens :
- Avoir des rapports sexuels à moindre risque, par exemple en utilisant des préservatifs
- Se soumettre à un dépistage des infections sexuellement transmissibles, y compris l’infection à
VIH,
et se faire traiter le cas échéant (gratuit et anonyme)
- Eviter de prendre des drogues injectables ou, si on le fait, toujours utiliser des aiguilles
et des seringues jetables neuves;
- Veiller à ce que le sang et les produits sanguins dont on pourrait avoir besoin aient été testés
pour y détecter la présence éventuelle du VIH.
- Lutte par traitement : maladie chronique traitée par multithérapie (plusieurs médicaments
associés)
= aide à mieux vivre mais contraignant.
- Vaccin contre le Sida en test aux USA et en France.
VI. ACTUALITES - ORGANISMES :
• Téléphone : Sida Info service et Sida Info Droit
• CRIPS (centre régional information et prévention sida)
• Sidaction, Sol en si, Act up, Solidarité sida
• Campagne "free hugs" de l'INPES
VII. CHIFFRES CLES :
• En 2012 :
34 millions de personnes infectées par VIH dans le monde (60% hétéros, 38 % homos, 2%
toxicos)
= 7 000 nouvelles infections par jour dans le monde !
• 1.8 million de décès des suites du sida dans le monde en 2010
• 150 000 personnes infectées par le VIH en France
• 6 300 nouveaux cas en 2010 en France
• 50 000 français infectés qui l'ignorent
• 1978 : 1er cas
• 1985 : dépistage obligatoire pour don du sang
• 1987 : dépistage gratuit et anonyme
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