Les muscles sont les organes actifs du mouvement. Très élastiques, et dotés d'une tonicité toute
particulière, les muscles du chat sont contractiles, et donc capables de se raccourcir
temporairement sous l'effet d'un stimulus. Ils peuvent ainsi intervenir sur les parties anatomiques
des os sur lesquels ils sont fixés. Ce sont ces particularités qui donnent au chat sa conformation et
ses attitudes caractéristiques.
Plus de 500 muscles sont rattachés au squelette extrêmement flexible du chat. Les muscles du dos
sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à
l'animal une grande souplesse.
On peut classer les muscles en 3 catégories :
• Muscles à contraction volontaire (conformation striée squelettique).
• Muscles à contraction rythmique, sans intervention de stimuli (conformation striée cardiaque).
• Muscles sympathiques et parasympathiques, sous contrôle du système nerveux végétatif
(muscles viscéraux).
La masse musculaire est de couleur rouge foncé et possède une odeur forte caractéristique.
Les tendons fins et délicats, de couleur nacrée, se montrent particulièrement résistants. Les
muscles de la tête sont caractérisés par le grand développement, la complexité et
l'enchevêtrement des peauciers, la puissance des muscles masticateurs. La région cervicale
comprend des masses musculaires épaisses superposées en 4 plans. La paroi abdominale est
constituée de muscles très développés, qui lui donnent son épaisseur et sa consistance charnue. La
croupe et la cuisse sont dotées de muscles importants.
Les muscles des membres tirent leurs caractères particuliers du nombre des doigts de la main et du
pied. Présence de muscles rotateurs (de la pronation et de la supination : mouvement de rotation
de 180
° de la face palmaire ou plantaire de la main et du pied).
Le membre postérieur, plus puissant que le membre antérieur, est toujours prêt à la détente et à la
propulsion de l'animal.
Grâce à sa musculature particulièrement développée de ses membres postérieurs, le chat peut
courir à très vive allure (environ 48 km/h) et réaliser des sauts spectaculaires. C'est un sprinter, et
non un coureur de fond. Sa musculature et ses griffes lui permettent d'escalader, de grimper avec
facilité. Il saute très haut et sait se rétablir sur ses pattes lors d'une chute suffisamment haute.