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On suppose que la force de frottement F est constante durant le mouvement (frottement de type
solide). A l’aide des lois du mouvement donner l’accélération attendue lorsque le mobile monte (
)
ou descend (a). Montrer alors qu’une meilleure estimation de
g
sin s’obtient en calculant la
moyenne (
+a)/2.
2.3.3. VERIFICATION DU THEOREME DE L’ENERGIE CINETIQUE : MESURE INDIRECTE
DE L’ACCELERATION
On lâche le mobile sans vitesse initiale d’une abscisse xi. On
mesure sa vitesse vi au niveau du capteur situé à l’abscisse xc.
Montrer, en utilisant le théorème de l’énergie cinétique, que
la vitesse vi vérifie la relation :
ii sav 2
2
avec a l’accélération et si = xc – xi la distance parcourue par le
mobile.
Lâcher le mobile sans vitesse initiale de différentes positions xi (xi désigne le milieu de la réglette)
et mesurer la vitesse i
v au niveau du capteur. Reporter xi, la distance parcourue i
ixxs et i
v
dans un tableau. On fera au moins 10 mesures, bien espacées le long du banc.
On veut déterminer graphiquement, en utilisant ces mesures, si le théorème de l’énergie cinétique
est bien vérifié au cours du mouvement.
Quelles sont les « bonnes » variables à utiliser en abscisse et en ordonnée qui permettent de tracer
une courbe simple ? Faire le graphique sur une feuille de papier millimétré et en déduire la valeur
de l’accélération a. L’ordonnée à l’origine est-elle nulle ? Si ce n’est pas le cas, quelle peut en être
la cause ?
La valeur de a obtenue par cette méthode indirecte est-elle cohérente avec celle du 4.1.? Le
théorème de l’énergie cinétique est-il vérifié ?
3. COLLISIONS
3.1. INTRODUCTION
La conservation de la quantité de mouvement ( vmp ), déduite des lois de Newton, a
révolutionné l’aéronautique au XXème siècle. En effet, jusqu’en 1940, les avions étaient équipés de
moteur à piston actionnant des hélices, celles – ci en brassant l’air créent une portance permettant
à l’avion de voler. Cette propulsion limitait la vitesse des avions ainsi que les altitudes atteintes,
sans parler des quantités énormes de carburant qu’exigeait ce type de moteur. Durant la seconde
guerre mondiale, et au moment où les britanniques mettaient au point le radar (système qui utilise
les ondes radio pour détecter et déterminer la distance et/ou la vitesse d'objets), les allemands
s’intéressaient à la propulsion par réaction ; à la fin de la guerre l’avion propulsé par des moteurs à
réaction était né. Le principe de ces moteurs consiste à éjecter des gaz à très grande vitesse. Mais
comment un gaz éjecté peut il lancer un avion ou une fusée ?
C’est là qu’intervient l’incontournable « principe » de la conservation de la quantité de
mouvement : dans le cas d’un avion (ou d’une fusée) éjectant un gaz, les molécules sortantes
emportent une certaine quantité de mouvement dans une direction, l’avion acquérant alors de la
quantité de mouvement dans la direction opposée (c’est ce que l’on appelle la poussée) ; au final, le
bilan global de la quantité de mouvement totale du système {gaz + avion} est conservée.
Quelques exemples de la vie courante pour mieux illustrer la conservation de la quantité de
mouvement :
Un enfant, sur une planche à roulette, qui lance un ballon dans un sens, va reculer en sens
inverse ;
Un homme qui tire une balle avec un fusil : quand la balle sort, l’homme à un mouvement de
recul ;
- Le ballon de baudruche qui se dégonfle : le ballon prend un sens inverse du sens d’expulsion
de l’air.
v=0
i v=
i
xc
si
x