INFORMATION PRESSE
Journée mondiale d’Alzheimer le 21 septembre 2009
La recherche en imagerie médicale au cœur de la prise en charge
du patient
Véritable priorité de santé publique, la maladie d’Alzheimer reste sous-diagnostiquée et sous-traitée.
Les progrès de l’imagerie cérébrale devraient permettre de diagnostiquer plus tôt la maladie et de
mieux en comprendre le mécanisme, pour une prise en charge plus précoce des patients et des
traitements mieux adaptés.
Villepinte, le 14 septembre 2009
Avec plus de 860 000 patients et 225 000 nouveaux cas chaque année en France1, la maladie
d’Alzheimer est un véritable fléau sanitaire qui représente une charge économique et sociale
importante. Le coût global de la prise en charge des patients atteints de cette maladie est évalué à 10
milliards d'euros par an2. On estime à 3 millions le nombre d’aidants familiaux3. Selon les statistiques,
qui s’appuient notamment sur l’allongement de l’espérance de vie et l’absence de traitement, la
prévalence de la maladie devrait atteindre près de 2 millions de cas d’ici 20404.
Un des aspects de cette maladie est la difficulté à poser un diagnostic précoce fiable, les signes
cliniques au tout début étant communs avec d’autres pathologies cérébrales. Or, ce diagnostic
précoce est un élément majeur pour mettre en place le traitement le plus adapté, mais aussi pour une
meilleure prise en charge globale des malades et de leur entourage. La Haute Autorité de Santé
souligne d’ailleurs dans ses recommandations relatives au diagnostic de la maladie d’Alzheimer,
qu’« un diagnostic précoce permet de prévenir l’épuisement familial par la mise en place précoce et
progressive des aides et soutiens nécessaires »5.
En pratique, le diagnostic de maladie d'Alzheimer est évoqué chez un patient présentant des troubles
cognitifs (perte de mémoire, troubles du langage, difficultés à se situer dans l’espace, etc.), pour
lesquels les autres causes ont été éliminées. Il est confirmé lorsque le seuil de la démence, définie par
les médecins comme la perte de l'autonomie, est atteint.
Selon une étude publiée en Juillet 2007 dans la revue « Lancet Neurology »6, de nouveaux critères
permettraient un repérage plus précoce de la maladie d'Alzheimer. Les travaux du Pr. Bruno Dubois et
de ses collègues (Pitié-Salpêtrière, Paris) montrent en effet que les récents progrès en biologie du
cerveau et en imagerie cérébrale pourraient permettre de détecter plus tôt cette maladie.
Plus récemment, l’équipe du Pr Pierre Celsis (Inserm Toulouse)7 a mis en évidence que l’IRM
permettait d’identifier parmi les personnes présentant des troubles de la mémoire celles qui allaient
développer la maladie d’Alzheimer dans les 2 ans à venir. Leurs travaux chez des personnes
1 http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i2454.asp
2 http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i2454.asp
3 http://www.airma.org/chiffres.html
4 http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-off/i2454.asp
5 http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-06/maladie_dalzheimer_-
_recommandations.pdf
6 Dubois B., Feldman H.H. et al. (2007). Research criteria for the diagnosis of AD: revising the NINCDS-ADRDA
criteria. Lancet Neurol.; 6 (8): p 734-746.
7 Celsis P., Querbes O. et al. Early diagnosis of Alzheimer’s disease using cortical thickness: impact of cognitive
reserve. Brain, doi:10.1093/brain/awp105 (édition en ligne accélérée)
indemnes de troubles cognitifs, qui sont en phase de démarrage, pourraient montrer que la capacité
prédictive de l’IRM s’applique à une population saine, ouvrant ainsi des perspectives inouïes en
termes de dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer.
De grands espoirs reposent donc sur la neuro-imagerie, qui se retrouve au cœur des recherches pour
faire progresser le diagnostic de cette pathologie.
Quelles sont les actions menées par Guerbet dans ce contexte?
Pour mieux comprendre les stratégies mises en place, il est nécessaire de définir quelques
caractéristiques importantes de la maladie d’Alzheimer. Sur le plan biologique, elle se distingue, entre
autres, par des lésions spécifiques au niveau du cerveau, connues sous le terme de plaques séniles
ou plaques béta-amyloïdes, accompagnées d’une perte de neurones. Autour de ces lésions, on
observe également une forte inflammation. Sur le plan physiologique, les patients présentent des
troubles de la mémoire, des modifications de l’humeur et du comportement, qui vont en s’aggravant.
Avec le développement de produits de contraste particulièrement performants, la recherche Guerbet
mise sur l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour visualiser les plaques béta-amyloïdes à un
stade très prématuré de développement, et rendre ainsi possible un diagnostic fiable et précoce de la
maladie d’Alzheimer. Plus précisément, l’objectif est de poser le diagnostic de la maladie d’Alzheimer
avant le stade de la démence et d’initier rapidement une prise en charge. Sur le plan de la recherche,
ces progrès en imagerie devraient éclairer les chercheurs sur le mécanisme de la maladie et leur
ouvrir de nouvelles voies en termes d’approches thérapeutiques.
La recherche Guerbet est intégrée au projet franco-allemand Iseult, visant le développement de l’IRM
à très haut champ associée à une nouvelle génération d’agents de contraste. Iseult, financé en partie
par Oséo, est réalisé en partenariat avec le CEA et Siemens. Une équipe Guerbet est installée dans
les locaux du centre d'imagerie IRM Neurospin (CEA-Saclay).
A propos de Guerbet
Guerbet est le seul groupe pharmaceutique totalement dédié à l’imagerie médicale. Il dispose de la
gamme de produits de contraste Rayons X et IRM la plus complète sur le marché mondial. Ses
produits aident les spécialistes du corps médical (radiologues, cardiologues, oncologues, etc.) à mieux
diagnostiquer et soigner les pathologies de leurs patients (cardiovasculaires, cancers, inflammatoires
et dégénératives).
Pour découvrir de nouveaux produits et assurer son développement futur, Guerbet mobilise chaque
année d’importantes ressources pour la R&D : 170 personnes et une somme équivalente à environ
10 % de ses ventes. La Recherche Guerbet focalise ses programmes sur les modalités IRM et
médecine nucléaire.
Guerbet dispose d’une très forte implantation européenne avec une part de marché de 25 % et
développe sa présence aux Etats-Unis et au Japon.
Guerbet, coté sur le marché Eurolist d’Euronext Paris au compartiment B, a réalisé en 2008 un chiffre
d’affaires de 321 millions d’euros, avec un effectif total de 1 270 personnes.
Pour plus d'informations sur Guerbet, merci de consulter www.guerbet.com.
Contacts presse :
Amélie Pelletier, Thomas Doron
3d Communication, 01 46 05 87 87
apelletier@3dcommunication.fr, [email protected]
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