ENTIERS NATURELS
On appelle entiers naturels les nombres entiers positifs. On dit que ces entiers sont naturels car ce sont
ceux que l'on utilise naturellement dans la vie de tous les jours.
Ils forment un ensemble noté ℕ (comme naturel) : ℕ = {0; 1; 2; 3; ...}.
Par exemple, le nombre 37 appartient à l'ensemble ℕ : on note cela : 37 ∈ ℕ.
Par contre, le nombre 74,3 n’appartient pas à l'ensemble ℕ : on note cela : 74,3 ∉ ℕ.
Remarques : a) Si on additionne deux entiers naturels, on obtient toujours un entier naturel (si a ∈ℕ et
b ∈ ℕ alors a + b ∈ ℕ : par exemple, 2 + 3 = 5 et 5 ∈ ℕ) : on dit que ℕ est stable pour l'addition.
ℕ est également stable pour la multiplication (si a ∈ℕ et b ∈ ℕ alors a × b ∈ ℕ).
b) Si on soustrait deux entiers naturels, on n'obtient pas toujours un entier naturel (par
exemple 2 – 5 = -3 et -3 ∉ ℕ); si on divise deux entiers naturels, on n'obtient pas toujours un entier naturel
(par exemple, 3 ÷ 2 = 1,5 et 1,5 ∉ ℕ) : ℕ n'est stable ni pour la soustraction ni pour la division.
c) On note ℕ* l'ensemble ℕ privé de 0 : ℕ* = {1; 2; 3; ...}.
ENTIERS RELATIFS
Afin de pallier aux problèmes de stabilité de l'ensemble ℕ, on a construit l'ensemble des entiers relatifs.
On appelle entiers relatifs les nombres entiers positifs ou négatifs. Ils forment un ensemble noté ℤ
(comme l'allemand zahl, nombre) : ℤ = {...;-3;-2;-1;0;1;2;3;4;...}.
Remarques : a) ℤ est stable pour l'addition, la soustraction et la multiplication.
b) Si on divise deux entiers relatifs, on n'obtient pas toujours un entier relatif (par
exemple, -3 ÷ 2 = -1,5 et -1,5 ∉ ℤ) : ℤ n'est pas stable pour la division.
c) L'ensemble ℕ fait partie de l'ensemble ℤ puisque tous les entiers naturels sont des entiers
relatifs : on dit que ℕ est inclus dans ℤ et on note ℕ ⊂ ℤ.
d) On note ℤ* l'ensemble ℤ privé de 0 : ℤ* = {...; -3; -2; -1; 1; 2; 3; 4; ...}.
DÉCIMAUX
Afin de pallier aux problèmes de stabilité de l'ensemble ℤ, on a construit l'ensemble des décimaux.
On appelle décimaux les nombres ayant une écriture décimale finie (c'est à dire que, excepté les zéros
inutiles, il y a un nombre fini de chiffres après la virgule). Ces nombres peuvent donc s'écrire sous la
forme du quotient d'un entier relatif par une puissance de 10.
Exemple : 2,345 est un décimal puisque il y a trois chiffres après la virgule. On peut l'écrire sous la forme
avec a = 2345 et n = 3 puisque
.
Contre-exemple : par contre, le nombre 0,3333... (avec une infinité de 3 après la virgule) n'est pas un
décimal puisqu'il y a une infinité de chiffres non nuls après la virgule.
Les nombres décimaux forment un ensemble noté ID (comme décimal): ID = {
; a ∈ ℤ , n ∈ℕ}.
Remarques : a) ID est stable pour l'addition, la soustraction et la multiplication.
b) Si on divise deux décimaux, on n'obtient pas toujours un décimal (par exemple,
1,3 ÷ 3,9 = 0,3333... et 0,3333... ∉ ID) : ID n'est pas stable pour la division.
c) L'ensemble est inclus dans l'ensemble ℤID puisque tous les entiers et relatifs peuvent
s'écrire sous la forme
avec a ∈ ℤ (par exemple -7 =
) : ℤ ⊂ID. De même, vu que les
entiers naturels sont des entiers relatifs, on a donc : ℕ ⊂ ℤ ⊂ ID.
Lycée Victor Hugo M. CHAPON
Comme le biologiste qui classe les animaux en plusieurs espèces, le mathématicien classe les
nombres dans différents ensembles. Mais attention, les nombres peuvent s'écrire sous
différentes formes et il faut parfois simplifier leur écriture pour déterminer leur nature...
2e
E
ENSEMBLES
NSEMBLES
DE
DE N
NOMBRES
OMBRES