Jeudi 7 janvier 2016
Newcap pour Nanobiotix
Cancer : des nanoparticules pour optimiser
la radiothérapie
| 06 janv. 2016 | par Caducee.net
Depuis 2003, Nanobiotix développe une approche innovante dans le traitement local du
cancer. Elle a mis au point une gamme de produits baptisés NanoXray dont le principe
repose sur des nanoparticules, qui sous l'action de la radiothérapie, permettent
d'optimiser l'absorption des rayons X à l'intérieur des cellules cancéreuses. Les essais
cliniques se multiplient et la FDA vient d'en autoriser un nouveau dans le cancer de la
Prostate, avec le produit NBTXR3.
Selon l'OMS, on dénombrera en 2020 plus de 15 millions de nouveaux cas de cancer. Plus de
la moitié d'entre eux recevront un traitement à base de radiothérapie. Même si la radiothérapie
a contribué à améliorer le pronostic vital de nombreux patients, elle présente certaines limites
inhérentes à son mode d'administration qui peuvent réduire de façon significative son efficacité.
Ainsi certains patients ne reçoivent pas la dose de rayonnement requise pour la destruction
tumorale par crainte de trop endommager les tissus sains autour de la tumeur cancéreuse et pour
limiter les effets secondaires.
C'est pour dépasser ces limites et permettre l'élimination des tumeurs sans augmenter la dose
de rayonnement que Nanobiotix propose de mettre sur le marché les nanoparticules NonoXray.
Composé d'oxyde d'Hafnium, d'une taille de 50 nm, ces nanoparticules présentent une densité
électronique élevée qui permet de potentialiser les effets de la radiothérapie en amplifiant la
dose d'énergie létale dans la tumeur.
3 modes d'administration sont prévus selon la localisation et la typologie des tumeurs visées :
- Par injection directe dans la tumeur pour le cancer primaire du foie, le glioblastome , le cancer
rectal, le cancer de la prostate ou encore les cancers tête et cou.
- Par injection intraveineuse pour des tumeurs au stade avancé et qui ont envahi les ganglions
régionaux comme des cancers rectaux et de la prostate localement avancées ou encore aux
carcinomes pulmonaires.
- Par dépot direct sous forme de gel pendant une opération chirurgicale pour quelques types de
cancer du sein, des tumeurs cérébrales et les sarcomes des tissus mous à localisation
retropéritonéale.