SVT :: La tectonique des plaques : l`histoire d`un modèle
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Lycée Saint Martin 5 Cloître Saint Martin - BP 32209 49022 Angers cedex 02 Tel:02 41 88 09 00 [email protected] SVT BILAN 1 NOM : Prénom : Classe : 1ere S1 :: La tectonique des plaques : l’histoire d’un modèle :: TECTONIQUE A. − Étude des déformations de l'écorce terrestre dues à des forces internes, et de la structure des roches qui en résulte. B. − 1. Ensemble des mouvements, des déformations de l'écorce terrestre ayant affecté des terrains géologiques postérieurement à leur formation. Tectonique des plaques. 2. Structure, disposition de terrains résultant de ces déformations. Tectonique de failles, de plissements; tectonique alpine. D'après http://www.cnrtl.fr/ Au cours du 19eme siècle, des théories ont tenté d'apporter une réponse à la question de la distribution des continents à la surface du globe, de leur morcellement et de l'origine des chaînes de montagnes. 1 - Certains auteurs comme E. Suess, mettent en avant une mobilité verticale (effondrement, affaissement) de bassins continentaux et océaniques dans leur modèle explicatif. Ils expliquent ainsi : • la complémentarité géographiques des bordures continentales de part et d'autre d'un océan comme c'est le cas entre les côtes africaines et les côtes sud-américaines ; • les similitudes paléontologiques observées au niveau de territoires continentaux aujourd'hui séparés par un milieu océanique ; • des continuités géologiques – pétrologiques (nature des roches) et structurales (déformation des roches) – entre masses continentales aujourd'hui disjointes. 2 - Mais ce modèle est mis en défaut au début du XXème siècle par la découverte de l'équilibre isostatique des continents. Composés d'un matériau peu dense appelé alors Sial (contraction de Silicium et Aluminium), les continents seraient en équilibre sur une couche plus dense d'un matériau nommé Sima (pour silicium et magnésium). 3 – Pour tenter de résoudre les incohérences des théories précédentes, un autre auteur, Alfred Wegener, propose, à partir de 1912, une explication fondée sur une mobilité horizontale des masses continentales. Selon lui les continents, autrefois réunis en une seule masse continentale nommée Pangée, se sont dispersés pour atteindre leur position actuelle en fendant le sima qui les entoure. Il explique la formation des chaînes de montagnes par le déplacement des continents. Il s'appuie notamment sur une répartition bimodale des altitudes et profondeurs à la surface du globe. Cette répartition est pour lui le signe de l'existence d'un domaine continental bien distinct du domaine océanique. Il s'appuie également sur la correspondance géométrique entre les formes des continents mais aussi sur une continuité géologique au niveau stratigraphique, lithologique, paléontologique (analogies des faunes et des flores fossiles), tectonique, volcanique. Et enfin il s'appuie sur des indices paléoclimatiques et en particulier des traces glaciaires présentes sur tous les continents de l'hémisphère Sud. Sa théorie de la « dérive des continents » ne sera pourtant pas admise par la communauté scientifique de son époque pour deux raisons principales : • une étude sismologique, qui a démontré au début du XXe siècle que le globe est entièrement solide jusqu'à une profondeur de 2900 km : comment les continents pourraient-ils se déplacer au sein d'un milieu solide ? • L'absence de réponse apportée par Wegener à la question : quelles sont les forces qui déplacent les continents ? © JMH 12/12/2012 - http://ent.sapiens-jmh.planethoster.org 01S-1B_01_TP01.odt page 2 / 6
