CONFEDERATE HISTORICAL ASSOCIATION OF BELGIUM
MOBILE ET LA BAIE DE MOBILE
Mobile est situé à l’extrême sud de l’Etat de l’Alabama, en lisière de la baie qui porte
son nom. C’est un port naturel sur le golfe du Mexique. La baie de Mobile mesure 53
kilomètres de profondeur sur 37 kilomètres de largeur. Elle se prolonge vers l’est par la
baie de Bon Secours. Elle est fermée par l’île Dauphin à l’Ouest et une autre bande de
terre, le Mobile Point à l’est. Entre ces deux sites, une passe de trois miles (5 km)
permet l’entrée dans la baie. La ville portuaire de Mobile est barrée par une ligne de
hauts-fonds, la Dog River Bar, qui empêche les navires à fort tirant d’eau de s’en
approcher à portée de canon.
Mobile avait été fondée par les Français en 1702 pour devenir la capitale de la
Louisiane jusqu’en 1720. En 1763, aux termes du traité de Paris, la partie de la
Louisiane à l’est du Mississipi fut cédée par la France à l’Angleterre, dont Mobile. En
1780, les Espagnols, alliés des Continentaux américains et des Français, s’emparèrent
de la ville. Ils assuraient ainsi la jonction entre la Louisiane à l’ouest du Mississippi, ex-
française devenue espagnole en 1762, et leur colonie de Floride
1
.
En 1813, le général américain Wilkinson enleva sans grande difficulté la place aux
Espagnols, devenus alliés - quoique fort passifs - des Anglais durant la guerre de 1812.
A cette époque, Mobile était un village de 300 habitants ! En 1819, l’Alabama devint le
1
La Floride, initialement possession espagnole, avait été cédée à l’Angleterre aux termes du traité de Paris de
1763, pour être rétrocédée à l’Espagne aux termes du traité de Paris (!!) de 1783. Elle deviendra définitivement
américaine en 1819, pour obtenir le statut de 27
e
Etat de l’Union en 1845.
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22
e
Etat de l’Union. Mobile ne comptait encore que 809 habitants. La ville de Mobile
devint plus tard très prospère grâce au commerce du coton, des esclaves et des activités
portuaires diverses. En ville et sur les bateaux confortables sillonnant la rivière Mobile,
l’argent circulait en masse et le whisky, les vins fins et la bière coulaient à flot. Aux
tables de poker, il arrivait que certaines plantations changeassent de mains ! Au
recensement de 1860, la ville était peuplée de 29.258 habitants, dont 69 % de blancs,
3 % de noirs affranchis et 28 % esclaves. Elle se classait 27
e
ville la plus peuplée des
Etats-Unis, ce qui, à l’échelon sudiste, était considérable. En effet, la capitale
confédérée Richmond, Virginie, en comptait alors moins de 40.000. Au recensement de
2.000, la population de Mobile s’élevait à 198.000 habitants.
L’Alabama fit sécession le 11 janvier 1861 et fut le quatrième Etat du Deep South à
rejoindre la Confédération
2
. Le drapeau confédéré flottait dès lors sur Mobile. Comme
partout, la population masculine s’engagea en masse dans les armées confédérées. Les
milices d’avant guerre furent réactivées, telles que les Creole Guards, Southern Guards,
Mobile Cadets et autres Pelham Cadets. Mobile occupait également une place
déterminante dans le système ferroviaire du sud de la Confédération. En effet, de la cité
portuaire filaient vers le Nord-Ouest la ligne Mobile & Ohio, vers le Nord-Est, la ligne
Mobile & Grand Northern et, vers l’Est, pour faire jonction avec la ligne Alabama &
Florida, la ligne Mobile & Pensacola.
A Mobile, on construisait également des navires en tout genre pour la marine
confédérée, dont le fameux sous-marin CSS
3
Hunley. En juillet 1863, sous les yeux de
l’amiral Buchanan en personne, le submersible simula avec succès une attaque contre
une barge chargée de charbon. Ce qui augurait des meilleurs auspices pour le combat
contre les navires en bois de la flotte de l’Union
4
. Les canonnières cuirassées CSS
Gaines et Morgan sortirent également des chantiers navals locaux. Mobile ne subit
aucune attaque durant les trois premières années de la guerre. La cité constituait un rare
havre de tranquillité et de relative prospérité dans une Confédération sudiste partout en
ébullition et en détresse. Des milliers de civils et de militaires blessés ou malades seront
soignés confortablement à Mobile dans les Civil et Marine Hospitals qui existent
toujours aujourd’hui. Cependant, en 1862 et 1863, à toutes fins utiles, trois lignes de
retranchements furent établies côté terre. De plus, l’obsolète fort espagnol de 1780
5
,
ancien comptoir français de 1712, était réhabilité à l’est tandis que le nouveau Fort
Blakely était édifié au nord-est de la place.
Entre-temps, le blocus nordiste finit par toucher les couches défavorisées de la
population. En avril et septembre 1863, le manque chronique de produits de base
provoqua des émeutes, comme à Richmond, Virginie, à la même époque. A partir de
1862, la défense navale de Mobile était assurée par le seul CSS Baltic, remorqueur
fluvial à aubes construit à Philadelphie en 1860 et reconverti en cuirassé avec les
moyens du bord. Il ressemblait plus à un monstre marin sorti d’un autre âge qu’à un
navire de guerre ! En 1863, il fut déclaré hors service. L’année suivante, il fut démantelé
2
Après la Caroline du Sud, le 20 décembre 1860, le Floride, le 9 janvier 1861 et le Mississippi le lendemain 10
janvier.
3
CSS pour "Confederate States Ship", en français : "navire des Etats confédérés", désignant officiellement les
bâtiments de la marine sudiste.
4
Le CSS Hunley sera transféré ultérieurement à Charleston, Caroline du Sud. Il y trouvera son tragique destin
aux termes de son unique engagement, le 17 février 1864, après avoir coulé le sloop USS Housatonic.
5
Le bien nommé "Spanish Fort".
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et son blindage servit à cuirasser le CSS Nashville. Le 10 mai 1865, la carcasse du
Baltic fut finalement récupérée sur la rivière Tombigbee en Alabama.
Le 19 avril 1861, le président Lincoln décréta le blocus des côtes rebelles. Il ne sera
levé que le 23 juin 1865
6
. Le 29 octobre 1861, fut créé le Gulf Blockade Squadron
7
. Le
20 février 1862, le dédoublement de l’escadre donna naissance à un nouveau West Gulf
Blockade Squadron
8
. Sa mission consistait à surveiller et bloquer la côte de Pensacola
en Floride jusqu’au Rio Grande au Texas. Mobile était inclus dans son secteur. La
nouvelle escadre était commandée par David Farragut.
Le gouvernement de Richmond décida judicieusement de ne pas défendre la totalité
de ses milliers de kilomètres de côtes. Ce qui était de toute manière matériellement
impossible et en tout cas une pure folie. Il concentra ses efforts sur la défense de ses
principaux ports de mer. Malgré ces logiques dispositions, le 25 avril 1862, l’importante
place portuaire de New Orleans en Louisiane tomba aux mains du flag-officer
9
David
Farragut. Mobile devint alors le port confédéré le plus important sur le golfe du
Mexique
10
. La majeure partie du trafic entre la Confédération et Cuba et les Caraïbes
passait par Mobile. Des dizaines de navires forçant de blocus y débarquaient quantité de
marchandises civiles ou militaires bien nécessaires à l’effort de guerre. Sans oublier les
produits de luxe : parfums et cognacs français et autres cigares cubains, tout aussi
nécessaires au moral des états-majors et surtout, nettement plus rentables que les
uniformes et les fusils Enfield importés d’Angleterre pour le soldat de base ! Pour la
durée de la guerre, on recensa 2.500 entrées réussies par les forceurs de blocus
11
dans
les ports du golfe du Mexique contre seulement 500 échecs.
Le 4 septembre 1862, le croiseur CSS Florida
12
, fortement endommagé par les tirs de
la marine de l’Union, parvint de justesse à entrer dans la baie de Mobile. Réparé, il
reprit la mer dès le 16 janvier 1863 et accrocha à son tableau de chasse 38 bateaux
ennemis capturés ou détruits ! Dès la chute de New Orleans, Farragut considéra avec
clairvoyance que Mobile devait être l’objectif suivant. Les autorités fédérales à
Washington en décidèrent autrement et expédièrent leur marin de choc le long du fleuve
Mississippi pour aller harceler Vicksburg. L’union devra immanquablement s’intéresser
un jour à Mobile et la place devra obligatoirement être défendue.
Entre le 18 mai et le 26 juillet 1862, le déjà célèbre David Farragut s’offrit en effet le
luxe de bombarder Vicksburg, aussi baptisé le « Gibraltar confédéré »
13
du Mississippi
6
Ce même 23 juin 1865, dans le Territoire Indien (Oklahoma), l’Indien Cherokee Stand Watie fut le tout dernier
général confédéré à déposer les armes.
7
L’escadre de blocus du Golfe … du Mexique, bien entendu !
8
L’escadre de blocus de la partie occidentale du même golfe.
9
Grade utilisé aux Etats-Unis entre 1857 et 1862, époque de l’apparition du grade d’amiral dans la marine de
l’Union (nordiste). Sans correspondance dans les marines européennes, il était attribué au capitaine le plus ancien
commandant une escadre en plus de son propre bâtiment, sur lequel un pavillon spécifique (flag) flottait afin que tout
un chacun puisse le reconnaître comme tel.
10
Galveston, Texas, de moindre importance, rendit également de bons services.
11
En Anglais : blockade runners.
12
Le CSS Florida fut commandé par le capitaine John Mafitt, surnommé le "Prince des Corsaires", du 17 août
1862 jusqu’au 12 vrier 1864. Le 7 octobre 1864, le navire fut capturé illégalement dans le port brésilien de Bahia
par l’USS Wachusett.
13
La comparaison entre Vicksburg et le vrai Gibraltar, enclave britannique située à l’extrême sud de l’Espagne,
est largement exagérée ! Les Anglais avaient pris la place aux Espagnols en 1704. Ces derniers ont vainement tenté
de récupérer militairement la position en 1727 et 1779. Pendant, la seconde guerre mondiale, une opération hispano-
allemande fut envisagée pour s’emparer de la place et resta sans suite. A l’heure actuelle Gibraltar est toujours une
importante base navale britannique particulièrement fortifiée et les petits singes gnent en maîtres ! L’Espagne
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encore faiblement défendu. Le 4 juillet 1863, Vicksburg capitula finalement dans les
mains du général Grant
14
. Le 9 juillet, ce fut le tour de Port Hudson, dernière place
confédérée sur le fleuve Mississippi, entre Vicksburg, Etat du même nom, et New
Orleans, Louisiane. L’Union contrôlait désormais sans partage le « Grand Fleuve » et la
Confédération était définitivement coupée en deux. A partir de ce moment, David
Farragut allait à nouveau porter son attention sur Mobile. Il savait, en plus du reste, que
les Confédérés construisaient, dans ce port et en amont de celui-ci, leurs redoutables
cuirassés à éperon
15
contre lesquels les navires en bois classiques n’avaient
théoriquement que peu de chance d’en sortir indemne. Il fallait donc en finir au plus vite
avec ce très gênant port sudiste. Mais Farragut allait devoir faire preuve de patience.
En août 1863, il rentra chez lui à New York il resta six mois pour profiter d’une
permission bien ritée. En janvier 1864, de retour dans le Golfe, il effectua une
reconnaissance en règle et étudia en détail les forts gardant la passe. Il estimait que
5.000 fantassins devraient suffire à neutraliser l’obstacle terrestre. Il prépara alors
soigneusement son opération. Farragut partait du principe que, pour bloquer
définitivement un port ennemi, il faut l’occuper. Pour cela, des troupes d’infanterie sont
nécessaires. Cependant, au printemps 1864, l’Union amorçait ses grandes offensives
terrestres finales en Louisiane, en Géorgie et en Virginie. Le généralissime Grant
ratissait large. Les effectifs disponibles de l’Union en Louisiane pour un coup de force
sur Mobile s’effritèrent d’autant et l’armée n’était apparemment plus en mesure de
fournir l’infanterie nécessaire.
En mai 1864, le général William Sherman entamait sa campagne contre Atlanta. Il
avait imaginé de s’emparer de Mobile pour lui servir de base arrière. Ce projet n’aura
pas de suite. Le 20 mai 1864, le cuirassé CSS Tennessee fit son apparition dans la baie.
Farragut craignit quelque peu pour sa flotte en bois et la levée du blocus de Mobile. En
juin 1864, le général Edward Canby
16
élabora un plan pour débarquer sur l’île Dauphin
et s’emparer de Fort Gaines. Mais le projet ne passa pas le stade de l’esquisse.
Finalement, la période s’étalant de janvier à août 1864 sera nécessaire pour rassembler
des moyens et mettre au point une opération offensive de grand style.
MOBILE ET SA BAIE DANS LA TOURMENTE
Pour assurer une défense quelque peu cohérente de Mobile, les Confédérés
disposaient malgré tout de quelques éléments. Mobile était situé dans le district du
Golfe, composante du département confédéré de l’Alabama, Mississippi et Louisiane
orientale placé sous la responsabilité du très efficace général Richard « Dick » Taylor
17
.
Le district du Golfe était commandé depuis le 27 avril 1863 par le major général
tente de longue date d’obtenir la rétrocession de son ancien territoire par la voie diplomatique, mais sans succès à ce
jour !
14
Le même jour, Robert Lee abandonnait le site de Gettysburg. Triste "Independance Day" (fête nationale en
Amérique du Nord) 1863 chez les Confédérés !
15
En Anglais : ram ironclads.
16
Edward R. Canby (1817-1873), promu de l’Académie de West Point de 1839 (30/31). Au printemps 1862, il
mit à mal la force d’invasion texane confédérée du Nouveau-Mexique commandée par son beau-frère Henry Sibley.
17
Richard Taylor (1826-1879) avait de qui tenir : il était le fils du général Zachary Taylor, grand vainqueur des
Mexicains durant la guerre de 1846-1848. Etrangement, il ne fréquenta pas l’académie militaire de West Point, mais
étudia à Edinburgh, Ecosse, en France et à Harvard et Yale. En 1862, il avait commandé avec brio des troupes
louisianaises dans la Vallée virginienne de la Shenandoah sous les ordres de Stonewall Jackson. En 1863 et 1864, il
se distingua le long de la Red River, Louisiane, battant l’ennemi à Mansfield, le 8 avril 1864.
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Dabney Maury. Maury était un militaire professionnel expérimenté
18
. Il était
malheureusement doté de peu de moyens.
La baie de Mobile était défendue par trois forts. A l’est, on trouvait le petit fort
Powell, armé de 18 canons avec une garnison de 140 hommes. Il avait déjà été
copieusement bombardé par les canonnières de Farragut en février 1864. Sur l’île
Dauphin était établi le Fort Gaines, armé de 26 canons et occupé par 600 hommes. Il
était trop éloigné pour fermer complètement la passe ou de croiser ses tirs avec ceux du
fort Morgan. Sur Mobile Point, de l’autre côté de la passe, était érile plus important
ouvrage : le fort Morgan, tenu par 600 hommes. En 1813, dans le cadre de la guerre de
1812, une redoute en terre et bois avait éconstruite à cet endroit par les Américains.
En 1834, l’armée construisit un fort plus conséquent en briques, bastionné « à la
Vauban ». En 1861, les Confédérés reprirent évidemment la position à leur compte. En
1864, l’ouvrage était armé de 46 canons calibres 32 livres, soit 15 kg (poids du
projectile), 10 pouces (254 mm) du type Columbiad
19
, 7 et 8 pouces du type Brooke
20
,
(respectivement 178 et 203 mm). Bizarrement, seules les sept pièces de la nouvelle
Water Battery (batterie installée au bord de l’eau) étaient dirigées directement vers la
passe !
Le 1
er
giment d’infanterie du Tennessee, le 21
e
régiment d’infanterie de l’Alabama,
les Pelham Cadets, des marines et des réservistes, composaient l’infanterie des
garnisons. Les pièces étaient servies par les hommes du 1
er
bataillon d’artillerie de
l’Alabama. Le moral des défenseurs était au plus bas car chaque homme sentait la
défaite finale du Sud approcher irrémédiablement. Il ne fallait donc pas s’attendre à des
miracles d’héroïsme. La défense des forts était confiée au général de brigade Richard
Lucian Page
21
. Confiné jusqu’alors dans des charges administratives, on ne l’avait
jamais vu sur un champ de bataille. Il installa son quartier général au fort Morgan.
La marine n’était pas restée inactive. Dans un premier temps, elle avait posé de
nombreuses obstructions et le CSS Baltic avait mouillé 180 mines sur trois lignes à l’est
de la passe. Un étroit passage de 200 m à l’est avait été laissé libre pour les forceurs de
blocus et autres navires confédérés. La fin du champ de mines était clairement signalé
par une bouée rouge. Le nordiste Farragut était lui aussi tout autant renseigné sur le
dispositif ennemi. L’idée était d’attirer l’assaillant sous le feu des canons du fort
Morgan. Si l’ennemi allait s’empêtrer malgré tout dans le champ de mines, c’était tant
mieux !
Pour ce qui était des bâtiments, la marine confédérée disposait d’abord de trois
petites canonnières cuirassées à aube. Le CSS Selma, initialement baptisée Florida, était
au départ un caboteur construit en 1856 à Mobile pour le compte de la compagnie
Mobile Mail Line. La canonnière fut incorporée dans la marine confédérée dés juin
1861. En juillet 1862, elle fut rebaptisée Selma après le lancement du croiseur CSS
Florida. L’équipage s’élevait à 100 hommes. Son armement consistait en deux canons
lisses calibre 9 pouces (228 mm), un canon lisse calibre 8 pouces (203 mm) et un canon
18
Dabney H. Maury (1822-1900), promu de l’Académie de West Point en 1846 (37/59). Officier de cavalerie, il
fut chef d’état-major du général Earl Van Dorn et combattit dans le département du Trans-Mississippi.
19
Le canon à âme lisse Columbiad avait été développé dès 1811. Amélioré dans les années 1850 par le capitaine
Thomas J. Rodman, il fut en 1860 le canon lourd par excellence de la défense côtière aux Etats-Unis. Il fut produit en
calibres 8, 10 et 15 pouces (203 mm, 254 mm et 381 mm). Le canon Rodman-Columbiad calibre 15 pouces tirait un
projectile de 320 livres (145 kg) à 5.730 yards (4.240 m) !
20
Le canon rayé Brooke était - à peu de chose près - la copie confédérée du très britannique canon Parrott.
21
Richard L. Page (1807-1901). Neveu du général Robert Lee, ancien officier de la marine des Etats-Unis et de la
marine confédérée, promu brigadier général le 1
er
mars 1864.
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