RECUEIL DES ABSTRACTS Xe JIC (en pdf)

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Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Journal
de la
N° 6 - Octobre 2014
Société Algérienne d’Oncologie Médicale
Publication officielle de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale ISSN 2392-5027
Tél/Fax 021 235 096 S.A.O.Mhttp // www.SAOMDZ.org
XesJICC
Oncogériatrie
10-12 Octobre 2014
INESMC, Faculté de médecine,
Université 3, Constantine,
Algérie
RECUEIL DES ABSTRACTS
Communications orales et posters
Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale
Édité par le Fascicule de la Santé
Copyright © 2014-10 Editions Les Fascicules de la Santé
Cité des 95 logements, 1 Bis, Bt D, Dely Ibrahim - Alger
[email protected]
www.lesfasciculesdelasante.org
023 25 43 41 /023 25 43 42
10e JICC
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Sous le haut patronage de Monsieur le Ministre
De la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière
La Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM)
En collaboration avec La Faculté de Médecine de Constantine
Le Centre Hospitalo - Universitaire Docteur BEN BADIS
L'Etablissement Hospitalier Didouche Mourad
& La Société Francophone d'OncoGériatrie (SoFOG)
es
X JICC
Les 10es Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Oncogériatrie
10-12 Octobre 2014
INESMC, Faculté de médecine,
Université 3, Constantine,
Algérie
Comité scientifique
K. Bouzid
H. Cure
A. Bensalem
M. Sadouki
H. Chaouche
R. Ferhat
H. Mahfouf
Comité d'organisation
K. Bouzid
A. Bensalem
A. Djemaa
S. Khelifi touhami
O.n. Belhadj mostefa
S. Djeghim
A. Ammari
N. Ferdi
A. Boulacel
H. Mahfouf
M. Oukkal
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Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
RECUEIL DES ABSTRACTS
Communications orales (CO) P5-P11
Communications posters (P) P12-P82
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
CO1 Chirurgie des cancers colorectaux par
laparoscopie chez les patients de plus de 70
ans : pourquoi pas ?
Abid M, Mansouri MA, Ouragui S.
Introduction : La chirurgie laparoscopique pour cancer a été va-
lidée par plusieurs études randomisée. Ces études ont néanmoins pris parmi les critères d’exclusion, un âge supérieur à
70 ans à cause des co-morbidités fréquemment rencontrées.
Objectif : Evaluer la faisabilité de la chirurgie laparoscopique
colorectale chez des patients âgés de plus de 70 ans.
Matériel et méthode : De novembre 2011 à juin 2014, cinquante
résection colorectale par laparoscopie ont été réalisées au service de chirurgie de la clinique Debussy (H=28 ; F=22 avec un
âge moyen de 55 ans). Dix patients (20%) avaient un âge supérieur ou égal à 70 ans (H=6 ; F=4). Six patients avaient une localisation colique gauche et 4 localisations rectales. Aucun patient
ne présentés de métastases à distance. Huit patients été classés
ASA1, 1 patient ASA 2 et 1 patient ASA3. Le taux de résécabilité
été de 100% (6résections segmentaires, 1 résection antérieure et
enfin 4 exérèses totales du mesorectum avec anastomose coloanale). Une iléostomie de protection a été réalisée dans 3 cas. La
mortalité postopératoire été de 0% et la morbidité globale été de
10% (1 cas d’occlusion intestinale au 7è jour postopératoire). La
durée de séjour postopératoire été de 4 jours en moyenne et l’alimentation autorisée des le 1er jour post-post opératoire.
Conclusion : La chirurgie laparoscopique pour cancer colorectal
doit être proposée chez des patients sélectionnés, âgés de plus
de 70 ans. Elle permet d’améliorer les suites postopératoires
avec un faible risque de morbi-mortalité postopératoire.
CO2 Le cancer chez la personne âgée : Etat
des lieux.
A. Bensalem
SOM EHDM Constantine
L’oncogériatrie clinique s’adresse à une population à la fois atteinte d’un cancer et âgée.
La collaboration entre oncologues et gériatriques doit permettre
de répondre à un certain nombre de questions: Quels patients
traiter ? Comment ne pas “traiter suffisamment” des patients par
peur des toxicités des médicaments ? Quelle qualité de vie pour
les patients âgés atteints de cancer ?
Ce qui est sûr, il est important de connaitre les caractéristiques
du cancer mais aussi celles du patient âgé atteint de cancer afin
d’élaborer le programme personnalisé de prise en charge du
malade et de son cancer.
Il faudrait définir, à la réception du patient :
- Les conditions socio-économiques du patient.
- La nature et les modalités de prise en charge des différentes
pathologies cancéreuses et leur degré de gravité, les thérapeutiques à prévoir.
- Le retentissement du cancer sur le statut fonctionnel
- Un suivi régulier afin d’avoir la meilleure qualité de vie possible
Ce ne sont pas tous les patients âgés qui nécessitent une évaluation gériatrique approfondie. Ce sont ceux qui présentent des
co-morbidités et des problèmes gériatriques qui nécessitent toute
l’attention possible. L’oncogériatrie est un vrai exemple de pluridisciplinarité et impose un dispositif particulier afin de garantir aux
patients et à leur entourage une prise en charge optimale.
CO3 Liver resections in advanced age patients.
K. Boudjema
Service de chirurgie hépatobiliaire et digestive. CHU de Rennes. France
As the general population is aging, surgery in elderly patients
has become a major public health issue. This basic question is
especially true for liver resection (LR). We retrospectively analyzed the operative risks in the elderly patients operated in our
unit while liver surgery technique has dramatically improved.
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Retrospective analysis of a large recent and monocentric database of LR was performed between January 1, 2005 and May
31, 2011. Patients were categorized into three groups (<60, 6074, and ≥75 years old) to analyze postoperative outcomes and
1-year mortality. Clinicopathologic factors likely to influence outcomes were assessed by univariate and multivariate analysis.
Altogether, 1,001 consecutive LRs were performed in 912 patients (mean age 62 ± 13 years). The distribution of the LR by age
was 372 (37.2%), 477 (47.6 %), and 152 (15.2%) in patients <60,
60-74, and ≥75 years, respectively. The overall morbidity and
mortality rates were 33.3 and 2.5 %, respectively. Age ≥75 years
was independently associated with postoperative mortality [odds
ratio (OR) 4.75, 95% confidence interval (CI) 1.5-15.1; p = 0.008]
and 1-year mortality (OR 2.8, 95 % CI 1.2-6.6; p = 0.015). The
postoperative complication rate (p = 0.216) was not increased,
even for major complications (p = 0.09). The other independent
risk factors for mortality were a cirrhotic liver (p = 0.017), preoperative arterial chemoembolization (p = 0.001), caval vein clamping
(p = 0.001), and intraoperative blood transfusion (p = 0.044).
Age beyond 75 years represent a risk factor of death after LR
and should be avoided after chemoembolization or in cirrhotic
patients. A specific assessment using geriatric indexes might be
the key to success in this population.
CO4 Spécificités oncogériatriques de la prise
en charge des cancers urologiques.
K. Chettibi ; M.M. Atoui ; K. Atoui ; M. Nouacer ; H. Chouakria ;
M. Nedjar ; A. Khenniche ; A. Kadi
Objectifs : Identifier les spécificités oncogériatriques de la prise
en charge des cancers urologiques.
Comment assurer une approche oncogériatrique pour une évaluation optimale et offrir un traitement individualisé optimal
Matériels et méthodes : Revue de la littérature par une recherche bibliographique avancée sur les 10 dernières années
Conclusion : L’oncologie gériatrique n’est pas une sous-spécialité en soi, mais un concept qui devient une pratique.
Les cancers urologiques chez les sujets âgés présentent des
spécificités qui méritent d’être considérées dans la prise en
charge de cette catégorie de patients.
CO5 PEC du cancer bronchique non a petites
cellules au stade avancé chez le sujet âgé.
Romain CORRE
L’augmentation de l’espérance de vie dans la population générale associée à l’augmentation du risque de survenue d’un cancer avec l’âge ont conduit à une augmentation de l’incidence du
cancer bronchique dans la population âgée. Environ 50% des
nouveaux cas de CBNPC sont diagnostiqués chez des patients
de plus de 65 ans et 30 à 40% chez des patients de plus de 70
ans. Aux vues de la pyramide des âges, cette situation est amenée à se pérenniser voire à s’aggraver.
Une mono-chimiothérapie par une drogue de troisième génération a longtemps été le standard de traitement du cancer bronchique non à petites cellules au stade avancé. Mais la
supériorité en survie globale d’une bithérapie à base de carboplatine sur une monothérapie chez les sujets âgés indépendants a été récemment démontrée par l’étude IFCT 05-01. Les
biothérapies constituent également un réel progrès dans certaines situations. La difficulté principale réside dans la sélection
des patients qui vont réellement bénéficier de ces avancées thérapeutiques. La réalisation d’une évaluation gériatrique est actuellement recommandée par la SIOG, l’EORTC et le NCCN
afin de détecter la vulnérabilité et la tolérance aux traitements.
L’étude GFPC-GECP ESOGIA a comparé, à travers une étude
de phase III randomisée, un algorithme d’attribution des traitements (bithérapie à base de carboplatine, monothérapie par docetaxel) basé sur les critères usuels que sont le PS et l’âge, à
un algorithme expérimental d’attribution des traitements (bithé-
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Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
rapie à base de carboplatine, monothérapie par docétaxel ou
meilleurs soins de support) basé sur les résultats d’une évaluation gériatrique standardisée. Cette étude n’a pas démontré
d’amélioration de son critère principal qui était le temps jusqu’à
échec du traitement. Par contre, l’utilisation de l’évaluation gériatrique a permis de significativement diminuer le nombre
d’échec du traitement par toxicité, le nombre d’effets secondaires tous grades confondus. De plus, elle a permis d’identifier
un groupe de patients (56/243 (23%)) dont le pronostic spontané est particulièrement sombre avec une médiane de survie
de 2.8 mois. D’autres études sont nécessaires en particulier
pour mieux définir la stratégie de traitement chez les patients
âgés fragiles mais aussi afin d’affiner les outils gériatriques les
plus pertinents pour détecter la fragilité des patients.
CO6 Temporalité et cancer.
Martine Derzelle
Psychologue-psychanalyste, docteur en psychanalyse, HDR-REIMS
- La psycho-oncologie, cadre de l’intervention. A l’interface de
l’oncologie d’une part, de la psychiatrie et de la psychologie
d’autre part, la psycho-oncologie a pour objet la prise en compte
des dimensions psychologiques, comportementales, psychiatriques, familiales et sociales en relation avec un cancer. Désignant à la fois une discipline scientifique et un ensemble de
pratiques cliniques s’exerçant au cœur de la médecine oncologique, elle est une des applications de la multidisciplinarité en
cancérologie. Son développement relativement récent (premier
manuel de référence paru en 1989 sous la plume de Jimmie
Holland) répond essentiellement à la nécessité de prévenir et de
traiter les répercussions négatives de la maladie cancéreuse et
des traitements sur le psychisme du patient et de son entourage,mais aussi d’aider le patient à garder une certaine qualité
de vie en proposant un accompagnement adapté aux besoins
de la personne malade et de ses proches. Exercée par des psychiatres et des psychologues cliniciens auprès de patients de
tous âges atteints de cancer, la psycho-oncologie a été rendue
nécessaire par les progrès de l’oncologie tant pendant les traitements qu’après les traitements (réinsertion, séquelles éventuelles, psychopathologie de la rémission).
- Spécificités du champ de la psycho-oncologie :
1. Etrangeté d’une spécialité médicale apposée au préfixe «psycho». Pourquoi ?
2. Etrangeté d’un champ qui s’adresse à un patient dont les difficultés psychologiques ne dépendent pas forcément d’un trouble psychopathologique mais sont engendrés par la situation
«traumatisante» de la maladie compte tenu de son fonctionnement psychique.
3. Deux modèles culturels avec des outils et des objectifs bien
distincts :
-modèle anglo-saxon (comportementalisme surtout) : faire que
«tout se passe bien», «avoir le moral», idéologie du «combat».
-modèle européen (psychanalyse) : faire que la dynamique existentielle persévère (deuils, élaboration).
- Temporalité et cancer (modèle français) : trois problématiques.
1. L’expérience subjective du temps dans le cancer : Les cancers ont un effet spécifique sur l’expérience subjective du temps.
Les repères sur lesquels le sujet s’appuie usuellement pour rendre compte de son existence sont totalement modifiés : risque
d’hémorragie identitaire et de confusion. La souplesse de l’habituel mouvement certitude/incertitude vole en éclats. La temporalité est une variable abstraite du cancer qui joue un rôle
fondamental dans l’état psychique du patient. Elle est habituellement repérée par ses avatars : l’angoisse, la dépression.
2. L’âge n’intervient pas en termes de vie psychique : Parce que
la vieillesse et la maladie grave passent pour être des crises
psychiques identiques, les représentations subjectives associées à leur sommation et à leurs chevauchements ne manquent pas de dire une mort redondante : du point de vue des
familles, du point de vue des soignants, généralement plus
jeunes que la personne âgée. Ce sont bien entendu les propres
projections des uns et des autres qui sont ici en cause, plaquant
des idées fausses, préjugés et images sur un «autre». De l’importance de repérer le contre-transfert en (onco) gériatrie.
3) Le temps du sujet n’est pas superposable au temps médical.
Exemple de l’annonce : déploiement de l’annonce sur deux registres, conscient et inconscient ; traumatisme «conscient» spécifique à l’annonce et dimension traumatique «profonde» sur
fond d’histoire ; sidération inaugurale et mise en branle d’une
véritable mise à feu de l’histoire du patient, sans véritable fin.
Exemple de l’état psychique en cours de traitement : temps essentiellement post-diagnostic : choc existentiel qui dure, pas de
logique à cette chronologie, ambivalence vis-à-vis du dispensateur de soins. Entre métabolisation de la «mauvaise nouvelle»,
compliance aux traitements et mise en place de mécanismes
de défense, il reste souvent que «ce n’est pas possible».
Exemple de la rémission ou de l’après-traitement : que le temps du
sujet ne soit pas superposable au temps médical, le temps de la rémission le dit sans doute suffisamment. Si l’annonce de celle-ci est
manifestement une « bonne nouvelle » au plan médical, annonce
de la suspension thérapeutique et d’un défi contre la maladie relevé
et temporairement gagné, la fin des traitements qui s’y associe
constitue en effet pour les patients un stress tout à fait particulier lié
à la perte de « l’effet cadre» des traitements et de la structure. Car
nous savons à peu près ce que c’est qu’être malade ou non, mais
que savons-nous de celui qui «a eu un cancer» ?
La question de la temporalité et du cancer est bien propre à illustrer que la psycho-oncologie a vocation à intervenir autant auprès des équipes soignantes que des patients atteints de cancer
: les situations sont en effet nombreuses où les «dysfonctionnements de la communication» sont particulièrement difficiles pour
tous les acteurs de la scène de soins et peuvent recevoir un
éclairage des pratiques et des concepts de la psycho-oncologie.
CO7 Place et intérêt de l’onco psychologie
dans le plan cancer Algérien naissant 2015 2019 et propositions de recommandations.
Z. Oukkal Fettouchi, Pr K. Bouzid
Unité d’onco psychologie. Oncologie médicale. CPMC
Dans le monde, des plans cancers de référence pour certains,
comme ceux des Etats unis, du Canada et de France, ont été
mis en œuvres régulièrement depuis les années 70, dans le
cadre de l’organisation de la politique de soin en cancérologie.
En Algérie, depuis 2010, les autorités politiques et sanitaires ont
commencé à y penser et travailler sous l’encadrement salutaire
du Pr M. Zitouni. En 2014, les premières recommandations ont
été présentées lors du colloque international sur les politiques
de santé à l’hôtel El Aurassi, les 18 et 19 Janvier 2014, qui vont
être discutées pour être fignolées et finalisées pour 2015.
Notre intervention et requête s’inscrit dans cette optique, essayer de palier au vide observé en matière d’onco psychologie
ou de psychologie tout court,dans les premières recommandations présentées lors des journées de janvier 2014 de ce plan
Algérien naissant ou les Intérêts généraux étaient comme dans
le monde : Promouvoir la recherche, promouvoir la prévention et
dépistage, promouvoir la prise en charge de tous, en évitant les
inégalités, pendant et après cancer, promouvoir la qualité de vie.
Nous rajouterons, a notre niveau, la promotion de l’accompagnement onco psychologique (le social était présent) car après une
lutte de 22 ans en tant que psychologue, affiliée aux soins psychiques des patients qui ont le cancer et leur entourage : soignants et parents, avec mes collègues au fur et a mesure, ayant
commencée a deux avec la première promotion d’oncologues Algériens en fin 1992, encouragée dans cette lutte par le Pr K. Bouzid en 1994, nous percevons tout l’intérêt de ce volet non encore
officiel en Algérie, et nous nous proposons modestement quelques
propositions en ce qui le concerne pour ce premier plan cancer algérien, sous forme de 10 recommandations, que nous avons déjà
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
émises a la fin de notre présentation lors de notre 7è journée d’oncopsychologie, le 24 Avril 2014 avec la présence du Pr M. Zitouni
qui a présidé au côté du Pr K.Bouzid la séance du matin ainsi que
les débats : voici les deux premières recommandations :
1. Prévoir une unité d’onco psychologie, affiliée a une unité de
soins de support par exemple, dans tous les centres de lutte
contre le cancer.
2. Prévoir impérativement une Formation en onco psychologie
complète en D.U ou séminaires multiples par un formateur oncopsychologue étranger au début pour officialiser les psychologues
déjà en place, qui formeront par la suite les nouvelles recrues.
CO8 Spécificités de la radiothérapie et de la
curiethérapie en oncogériatrie.
Alain Gerbaulet Le Gaonach1 ; Catherine Durdux2
1
(Gustave Roussy). 2(Hôpital Européen Georges Pompidou)
Introduction : Les cancers sont fréquents chez les patients de 70
ans et plus. Le nombre de personnes âgées va doubler au cours
des prochaines décennies créant un véritable problème de société incluant le domaine de la cancérologie. Parmi les traitements anti cancéreux la radiothérapie (RTE) et la Curiethérapie
(CT) ont-t-elles un rôle spécifique à jouer ? Les patients âgés
sont-ils plus vulnérables ? Comment doit-on organiser une irradiation ? (Durdux C.) De Gaulle disait «vieillir est un naufrage»
mais tous ces naufragés aussi différents soient-ils méritent
d’être aidés. Le prix à payer face à la maladie est le même pour
tous, l’âge ne devant pas être, à lui tout seul, un critère pour définir un patient en oncogériatrie. (Horiot JC)
Organisation de l’irradiation : Le bilan pré-thérapeutique consiste
en une consultation d’information, une évaluation de la faisabilité
du traitement. Sont évalués : les antécédents, les comorbidités,
l’indice de performance, les aspects logistiques. Puis viennent la
mise en place du patient, le choix des systèmes de contention.
Pour les paramètres techniques trois questions se posent pour
le patient âgé : Diminution de la dose totale ? Réduction du volume traité ? Choix de l’étalement et du fractionnement ?
a) La dose totale est fonction de l’anatomopathologie, de la qualité
de la résection chirurgicale, de l’atteinte ganglionnaire, de la réponse
à la chimiothérapie. Plusieurs études comparatives incluant des sujets âgés montrent l’absence de toxicité rédhibitoire en oncogériatrie,
la dose délivrée à visée curative ne doit donc pas être diminuée.
b) Comment définir le volume cible : Volume tumoral macroscopique ? Extensions microscopiques ? Marges de sécurité ? Les
données de la littérature ne fournissent pas toujours des réponses précises pour l’oncogériatrie. (Horiot JC)
c) L’hypofractionnement a souvent été réservé aux traitements à
visée palliative, mais actuellement ses indications augmentent
pour certaines localisations ; présentées ultérieurement.
Evolution des techniques : En RTE comme en CT d’énormes
progrès techniques ont été réalisés au cours des dernières décennies : RT-3D, RCMI++, RT stéréotaxique, protons, RT/PetScan, asservissement respiratoire pour la RT ; en CT : dosimétrie
3D, choix possible entre différents débits de dose (LDR, MDR,
HDR, PDR). L’apport de l’imagerie, de l’informatique, de la radiobiologie, de l’amélioration du matériel, ont largement participé à ces progrès techniques.(Haie-Meder C., Pötter R.,
Gerbaulet A.). Deux exemples illustreront ces progrès techniques ; cancer ducol, cancer de la prostate. Quel que soit l’âge
des patients ces nouvelles techniques permettent un meilleur
contrôle local, une diminution de la toxicité mais elles ne sont
pas possibles dans tous les services et parfois, même si c’est
éthiquement discutable, elles sont réservées aux patients moins
âgés. Le concept d’âge limite a été rétrospectivement étudié à
partir de 31 protocoles de RT exclusive ou combinée, comportant 11 023 patients divisés en tranches d’âge soulignant la difficulté d’établir des protocoles adaptés aux différentes tranches
d’âge, particulièrement pour les malades âgés (Horiot JC).
Exemples cliniques, données de la littérature : A partir des
exemples cliniques et d’éléments de la littérature, qui dans les
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deux cas ne peuvent pas être exhaustifs, nous essaierons de
mieux préciser le rôle de la RTE et de la CT sen oncogériatrie.
- Cancer bronchique : 6 essais analysés par Pignon ont montré
une baisse de poids chez les sujets âgés, mais les résultats
étaient parfois contradictoires. Les résultats publiés par Sibley QS.
Pour des patients de 67à 76 ans porteurs de T1-T2 inopérables,
montrent une OS de10 à 15% avec un CL allant de 52 à 75%.
- Cancer du sein : En postopératoire la comparaison Tamoxifène
vs Tamoxifène chez des patientes présentant des T1-T2, les RL
sont de 7.7%/O.6%, les DFS de 84%/91% L’irradiation de la totalité du sein, en particulier chez la patiente âgée, est-t-elle indispensable après une chirurgie conservatrice ? L’irradiation
partielle du sein peut-elle supplanter l’irradiation totale ? Quelle
est la place l’hypofractionnement ? La RTE postopératoire fait
diminuer le taux de récidives à 5ans et à 12 ans (16% vs 3%, et
28% vs- 6%) ; la majorité des récidives apparaissent dans le site
tumoral primitif. L’IPS (RTE, CT) est donc possible pour des cas
sélectionnés, son intérêt est de n’irradier qu’un plus petit volume,
de raccourcir la durée du traitement. Pour la CT plusieurs publications seront présentées pour illustrer les différentes possibilités CT per ou post-opératoire, différents débits de dose
(Hennequin C ; Hammer J, Martinez A.) L’hypofractionnement a
été évalué par plusieurs auteurs, leurs critères de sélection des
patientes âgées, leurs paramètres techniques d’irradiation, et
leurs résultats permettent de considérer ce type d’irradiation est
applicable en oncogériatrie. Ainsi Courdi A pour des patientes
avec T localement avancées sans chirurgie observe une SSV
de 71% et un CL de 78%. Kirova YM et Chargari C comparent
les résultats RT classique et RT hypofractionnée après BCS, ces
résultats sont pratiquement superposables.
- Cancers pelviens : L’étude rétrospective de 9 essais de
l’OERTC (Pignon T.) regroupant 1 619 patients âgés (utérus,
rectum, canal, prostate, vessie) montre pour les patients âgés
irradiés comparés aux patients plus jeunes : une SV comparable (sauf pour le rectum), un taux de complications non influencé par l’âge. Pour le cancer du col deux études centrées
sur la curiethérapie (bas débit, haut débit) sont détaillées :
L’étude IGR (Magné N), 113 patientes >70 ans, CT LDR : SSV
88.8%, DFS 81%, l’âge n’influence pas l’efficacité de la CT chez
les malades âgées. Pour Chen SW. qui utilise l’association RTE
+ CT HDR et compares des sujets de + et – de 70 ans, les résultats sont comparables pour les 2 groupes sauf pour les
formes localement avancées Pour le cancer de l’endomètre le
traitement essentiel est la chirurgie (Gerbaulet A.) En fonction
de l’anatomopathologie l’hystérectomie est suivie d’une CT vaginale le plus souvent de haut débit. Enfin pour les malades inopérables le traitement consiste en une association RTE + CT,
voire CT exclusive ; 3 tableaux sont présentés indiquant les
schémas d’irradiation en fonction du débit de CT, les résultats
en terme de récidive pour les malades opérées sans irradiation
postopératoire (Jereczek-Fossa B.), enfin ceux obtenus par irradiation exclusive.Le cancer du vagin,cancer rare mais touchant le plus souvent la femme âgée, a un traitement
comparable à celui du cancer du col en soulignant la place prédominante de la RTE et plus encore la CT associant la CT endocavitaire et la CT interstitielle (Gerbaulet A.) Enfin si le traitement
du cancer de la vulve est avant tout chirurgical, en fonction de
l’extension locorégionale, de la qualité de l’exérèse, de l’âge de
la patiente, sont alors indiquées : RTE +/- CT, voire CT exclusive
(pour les T1, N0) (Gerbaulet A.). Les indications d’irradiation
augmentent avec l’âge alors que le risque de décès s’accroit :
x par 2 pour les 50-64 ans, x par 4 pour les 65-79, x par 7 pour
les > 80 (Rauh-Hain JA). Pour le cancer de la prostate la première question est en fonction de la T et de l’espérance de vie
du patient, faut-il traiter ou surveiller ? La RTE garde ses indications en fonction du stade, des impossibilités chirurgicales et
bien sûr del’âgeLa publication de Nguyen TD indique pour des
T1-T2 de + de 80 ans une SV à 5 ans sans récidive biochimique
de 73%. Les indications de CT ont énormément cru au cours
des 20 dernières années passant en France de quelques cas à
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Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
+ de 3000 cas : implants permanents, CT haut débit. Sur deux
tableaux, revue de la littérature, totalisant plusieurs milliers de
malades traités par implants permanents retenons les résultats
de Zielewski : DFS 89% ; pour la CT HDR (Zamboglou) rapporte
également des résultats tout à fait positifs. Pour les cancers de
l’urèthre la CT a encore une place privilégiée (Gerbaulet A.) Pour
les cancers de la verge la CT est une excellente alternative à la
chirurgie d’amputation (Gerbaulet A) Si les cancers du canal
anal, cancer plus fréquent chez la femme âgée, peuvent être
traités par association RTE+ CTvoire CT exclusive (Gérard JP,
Peiffert D), le traitement du cancer du rectum est avant tout pluri
disciplinaire. La publication de Eindoven analyse, en fonction de
l’âge et de la comorbidité, l’impact sur le pronostic pour différente
localisations chez des patients de + de 70 ans ; pour le rectum
la SV à 5 ans baisse de 62 à 51%. Martinj H. réalise une revue
de la littérature concernant les cancers opérables pour apprécier
les différentes options thérapeutiques en fonction de l’âge : la
RTE préopératoire améliore le contrôle local quel que soit l’âge.
- Cancers ORL : Bien que la tolérance à l’irradiation soit souvent
médiocre l’étude rétrospective comparative réalisée par Pignon
Tdans le cadre de l’OERTC montre que : la SV, la perte de poids,
les séquelles sont peu influencées par l’âge, la toxicité fonctionnelle
aigüe est plus importante chez les sujets âgés. Enfin si l’intérêt de
la chimiothérapie concomitante a été clairement démontré (Métaanalyse Mach-NC), cet intérêt diminue avec l’âge et n’est plus significatif au-delà de 70 ans. Rivoirard R obtient pour les malades
de + de 90ans une SV de 20% et souligne la nécessité d’un support intensif et d’une RTE adaptée (dose totale, fractionnement).
Conclusion : L’âge moyen de la population augmente, le nombre de
cancers également, notre capacité à détecter des tumeurs asymptomatiques doivent nous inciter à comparer différents traitements.
Comme l’ont démontré plusieurs études, dont d’importants essais
de l’OERTC, l’âge ne constitue pas un critère d’exclusion pour les
malades irradiés. Pour beaucoup de localisations des études rétrospectives ont montré que, pour une irradiation bien conduite qu’il
s’agisse de RTE comme de CT, les résultats sont souvent comparables. La RTE et la CT font partie intégrante, et peut-être plus encore chez le patient âgé, de l’arsenal thérapeutique pluridisciplinaire
incluant l’oncogériatre. Enfin rappelons en deux diapos ce que nécessitent une RTE et une CT «modernes», ces techniques devraient pouvoir être utilisées pour tous les malades, y compris bien
sûr les malades âgés, mais est-ce toujours possible ?
CO9 Elderly cancer patients receiving chemotherapy benefit from first-cycle Pegfilgrastim.
Hafez Halawani
KFSH –D, SAUDI ARABIA.
Background. There is a misconception that elderly cancer patients cannot tolerate standard doses of chemotherapy because
of the frequency and severity of myelosuppressive complications. The reactive use of colony-stimulating factors (i.e., in response to severe neutropenia) commonly observed in this setting
contributes to the frequency and severity of these complications.
This study evaluated the incidence of febrile neutropenia and
related events in elderly cancer patients receiving pegfilgrastim
beginning with cycle 1 (proactive) in comparison with pegfilgrastim initiated after cycle 1 at the physician's discretion (reactive).
Methods. Patients (≥65 years of age) with either solid tumors or
non-Hodgkin's lymphoma (NHL) were randomly assigned to receive
pegfilgrastim either proactively or reactively. The primary endpoint
was the proportion of patients experiencing febrile neutropenia.
Results. There were 852 patients enrolled (median age, 72
years). Proactive pegfilgrastim use resulted in a significantly
lower incidence of febrile neutropenia for both solid tumor and
NHL patients compared with reactive use. Proactive pegfilgrastim use also led to fewer hospitalizations resulting from neutropenia and febrile neutropenia by approximately 50%. Antibiotic
use was lower for solid tumor patients receiving proactive pegfilgrastim and equivalent in the two NHL groups.
Conclusions. This is the largest, randomized, prospective trial
evaluating growth factor support in typical elderly cancer patients. Proactive pegfilgrastim use effectively produced a lower
incidence of febrile neutropenia and related events in elderly patients with either solid tumors or NHL receiving an array of mild
to moderately neutropenic chemotherapy regimens. Pegfilgrastim should be used proactively in elderly cancer patients to support the optimal delivery of standard chemotherapy.
CO10 L’enseignement de la gériatrie : un besoin et une nécessité.
A. Kadi, K. Chettibi, M.M. Atoui, K. Atoui, M. Nouacer, H. Chouakria,
B. Mokhtari, Ghit
Ce travail vise à défendre la place de l’enseignement de la gériatrie dans le cursus gradué. Nous exposons un ensemble d’arguments pour justifier l’intérêt d’introduire l’enseignement de la
gériatrie, nous proposons également une stratégie d’intégrer ses
objectifs au programme actuel.
CO11 Traitement du cancer du poumon par vinorelbine per os chez le sujet âgé. Expérience
du Centre Pierre et Marie Curie.
E. Kerboua, R.M. Hadjam, F. Kara, K. Bouzid.
Service d’oncologie médicale CPMC. Alger
Introduction : la vinorelbine appartient à la famille des alcaloïdes
de la pervenche. La forme orale existe en capsule molle dosée
à 20 et 30 mg, la dose recommandée est de 60à 80mg/m2/semaine. Elle a l’AMM dan le cancer du poumon non a petite cellules et le cancer du sein métastatique.
Malades et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de janvier 2008 à Décembre 2013 nous avons recensé 12 patients
(pts) de sexe masculin. L’âge moyen est de 70 ans (65 ans -81
ans). Le délai entre l’apparition du premier symptôme et la prise
en charge dans le service est de 7 mois (2 mois-12 mois).
La symptomatologie révélatrice est dominée par la toux sèche
n=8 (66.66%), douleur thoracique n=2 (11.11%), amaigrissement n=1 (11.11%), métastase cérébrale n=1 (11.11%). Les antécédents on retrouve : le tabagisme actif n=9(100%).
L’imagerie (téléthorax et TDM du thorax) a été faite chez tous nos
pts, selon la classification TNM 4 pts sont au stade IV (44.44%), 3
pts au stade IIIb (33.33%), 1 pts au stade IIIa (11.11%), et un pts
au stade Ib (11.11%). La biopsie a été faite chez tous nos patients,
elle a été contributive dans tous les cas. Sur le plan histologique :
carcinome épidermoïde n=8 ; adénocarcinome n=3.
Le traitement : 3 pts sont traités par chirurgie (Lobectomie inferieur
gauche + curage ganglionnaire, résection atypique+biopsie de l
adénopathie hilaire). Chirurgie des métastases cérébrales n=1.
Radiothérapie a visée palliative antalgique chez 3pts, sur l’encéphale 3 pts également. Tous nos patients ont bénéficié d’une
chimiothérapie : En première ligne, vinorelbine en monothérapie
n=9, en 2è chez 3 pts.
Résultats : Pour la vinorelbine en première ligne : un bénéfice sur
la qualité de vie chez 7 pts stables avec amélioration clinique nette.
6 pts ont progressé après une durée moyenne de stabilisation de
3 à 6 mois et un décédé. Pour la vinorelbine en 2è ligne un pt a progressé, un autre est en cours du traitement et le 3è est en réponse
partielle. Pas de toxicité garde 3 ou 4 de L’ OMS chez nos pts.
Conclusion : Ces résultats démontrent l’amélioration de la qualité de vie par la navelbine chez le sujet âgé porteur de cancer
du poumon à un stade avancé. D’autres pts sont à inclure pour
une meilleure évaluation.
CO12 Oncogériatrie (Expérience du SOMUR)
H. Mahfouf, A. Recioui, S. Belhadef
Service d’Oncologie Médicale Rouiba, Alger, Algérie
Introduction : l’incidence des cancers augmente particulièrement
chez les personnes âgées qui demeurent souvent sous traitées
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
d’où l’intérêt d’une évaluation gériatrique pour une meilleure
prise en charge, en leur assurant une bonne qualité de vie.
Méthode et matériels : étude rétrospective regroupant 287 patientsâgés plus de 70 ans sur l’ensemble de 3 430 patients atteints du cancer (toutes localisations confondus), suivis et traités
de 2010 à décembre 2013 au service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba.
But :déterminer les caractéristiques épidémiologiques (analytique et descriptive) de la population étudiée.
Résultats préliminaires : le pourcentage des patients âgés de plus
de 70 ans atteints du cancer est de 8.36%, avec un sex ratio de
1.08 ; les extrêmes d’âges sont (70-90) ans ; les localisations les
plus prédominantes sont : le cancer du sein 18.8%, le cancer colorectal 17.7%, le cancer broncho-pulmonaire 14.3% ;une comorbidité a été retrouvée dans 47% des cas ; 53% des patients
sont classé BALDUCCI 2; 47.9% des patients ont un bon état général (OMS 0) ; 42.8% des malades étaient d’emblés métastatiquesdont les sites les plus fréquents sont le foie 31.6%, os 18%
et poumon 17% ; 64% des patients ont reçus un traitement spécifique : chimiothérapie (38.8%), hormonothérapie (11.33%),thérapie ciblée (8.5%), radiothérapie (5.4%) ; la prise en charge en
soins de support a été associée dans la majorité des cas.
CO13 Traitement des gliomes du sujet âgé
Jean-Jacques Mazeron
Université Paris VI, AP-HP, Service de Radiothérapie Oncologique, Groupe
Hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83, Boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris
cedex, France
Les gliomes sont les tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes. Leur traitement est difficile en raison de la proximité
des organes à risque, de leur nature infiltrante et de leur faible
radiosensiblilté. Le pronostic est défavorable. Les glioblastomes
représentent environ les deux-tiers des gliomes, il s’agit des tumeurs cérébrales primitives les plus fréquentes et leur incidence
est en augmentation. Il y a 2000 nouveaux cas par an en France.
Le traitement standard comprend une chirurgie la plus large raisonnablement possible (ou une biopsie si la tumeur n’est pas résécable), puis une chimioradiothérapie selon le protocole de
Stupp et al. (radiothérapie focale de 60 Gy en 30 fractions et six
semaines, associée à du témozolomide à la dose de 75mg/m²/j
pendant 42 jours consécutifs, puis six cycles de 150-200mg/m²/j
de j1-j5 débutant tous les 28 jours) [1]. La durée médiane de survie a été allongée avec le témozolomide de 2,5 mois avec l’ajout
du témozolamide et la probabilité de survie à 5 ans était de 9,8%
contre 1,9% en cas de traitement uniquement par irradiation [1].
Cet essai a inclus des patients de moins de 70 ans. L’âge est un
facteur pronostique, avec une diminution de la probabilité de survie très significative avec l’âge. La quasi-totalité des gliomes du
sujet âgé sont des glioblastomes. L’intérêt d’une résection par
rapport à la biopsie fait actuellement l’objet d’une étude randomisée de l’Anocef chez les patients de 70 ans et plus. Des facteurs pronostiques défavorables peuvent inciter à l’abstention
chirurgicale : indice de Karnofsky de moins de 80%, bronchopneumopathie chronique obstructive, déficit moteur ou cognitif,
troubles phasiques, taille tumorale supérieure à 4 cm, etc. En
fonction de l’état général des patients, plusieurs possibilités sont
envisageables : un traitement standard en suivant le protocole
de Stupp et al., une chimioradiothérapie accélérée, la radiothérapie seule ou le témozolomide seul [2]. L’intérêt de la radiothérapie a était démontré par une étude incluant 85 patients ayant
un indice de Karnofsky d’au moins 70 %, randomisés entre soins
de confort et une radiothérapie de 50 Gy par fractions de 1,8 Gy
[3]. La durée médiane de survie était plus longue avec la radiothérapie (29,1 contre 16,9 semaines) et il n’y avait pas de différence de qualité de vie ni d’atteinte des fonctions cognitives.
L’étude NOA-08 (30) a comparé une chimiothérapie par témozolomide (100mg/m² une semaine sur deux) et une radiothérapie
de 60 Gy en 30 fractions chez 373 patients atteints d’un astrocytome anaplasique ou d’un glioblastome. Les durées médianes
de survie étaient respectivement de 8,6 et 9,6 mois (Hazard
9
Ratio : 1,09 ; intervalle de confiance à 95% : 0,84-1,42 ; p =
0,033). La chimiothérapie n’était pas statistiquement inferieure à
la radiothérapie [4]. Dans l’essai randomisé de Roa et al. une radiothérapie accélérée de 40 Gy en 15 fractions a permis une
survie similaire à celle observée après une radiothérapie standard : 5,6 mois contre 5,1 mois (p = 0,57) [5]. La dose optimale
n’est pas déterminée. L’essai de phase 3 de Malmström et al. a
randomisé 291 patients de plus de 60 ans en trois groupes : témozolomide (200mg /m² de j1 à j5 tous les 28 jours pendant six
cycles), radiothérapie hypofractionnée de 34 Gy en dix fractions
et radiothérapie de 60 Gy en 30 fractions [6]. La durée médiane
de survie était plus longue avec le témozolomide (8,3 mois)
qu’avec la radiothérapie standard (6 mois). La survie globale et
la qualité de vie étaient similaires entre le groupe le témozolomide et la radiothérapie hypofractionnée. On peut considérer à
l’heure actuelle qu’une radiothérapie hypofractionnée doit être
préférée à une radiothérapie normofractionnée. La recherche
d’une méthylation de la MGMT peut aider à choisir entre chimiothérapie et radiothérapie, mais sa recherche n’est pas sans soulever des difficultés techniques. Il y avait en cas de méthylation
des durées médianes de survie sans progression [4] et de survie
globale [6] plus longues avec la chimiothérapie (9,7 contre 6,8
mois ; HR : 0,56 ; IC : 95% 0,69-1,38; p = 0,02). En l’absence de
méthylation, la probabilité de survie sans progression était meilleure en cas de radiothérapie dans l’étude NOA-08, mais ceci
n’était pas retrouvé dans l’essai de Malmström et al. Le bénéfice
d’une chimiothérapie concomitante d’une radiothérapie hypofractionnée par le témozolomide fait l’objet de l’une étude de
phase 3 de l’EORTC 26062-22061, comparant une radiothérapie
de 40 Gy en 15 fractions avec et sans témozomide, les inclusions sont terminées et les résultats attendus. La délivrance
d’une radiothérapie, même hypofractionnée, s’avère délicate et
discutable lorsque l’indice de Karnofsky est faible. L’essai en
cours ATAG de phase 2 cherche à évaluer l’efficacité de l’association du témozolomide et du bévacizumab chez les patients
avec un indice de Karnofsky de moins de 70%.
Réferences :
1. Stupp R, E Hegi M, Mason MP, Martin J van den Bent, Martin JB Taphoorn, Robert C
Janzer, Samuel K Ludwin, et al. “Effects of Radiotherapy with Concomitant and Adjuvant
Temozolomide versus Radiotherapy Alone on Survival in Glioblastoma in a Randomised
Phase III Study: 5-Year Analysis of the EORTC-NCIC Trial. Lancet Oncol. 2009;5:459-66.
2. Chinot, OL., Barrie M, Frauger E, Dufour H, Figarella-BrangerD, Palmari J, D, et al.
Phase II Study of Temozolomide without Radiotherapy in Newly Diagnosed Glioblastoma
Multiforme in an Elderly Populations. Cancer 2004;10:2208–14.
3. Keime-Guibert F, Chinot O, Taillandier L, Cartalat-Carel S, Frenay M, Kantor G, et al. Radiotherapy for Glioblastoma in the Elderly. New Engl J Med 2007;356, no. 15 (2007): 1527–35.
4. Wick W, Platten M, Meisner C, Felsberg J, Tabatabai G, Simon M, et al. Temozolomide
Chemotherapy Alone versus Radiotherapy Alone for Malignant Astrocytoma in the Elderly:
The NOA-08 Randomised, Phase 3 Trial. Lancet Oncol. 2012;13: 707-15
5. Roa W, Brasher PM, Bauman G, Anthes M, Bruera E, Chan A,. et al. Abbreviated Course
of Radiation Therapy in Older Patients With Glioblastoma Multiforme: A Prospective Randomized Clinical Trial. J Clin Oncol. 2004;22:1583–88.
6. Malmström A, Grønberg BH, Marosi C, Stupp R, Frappaz D, Schultz H, et al. Temozolomide versus Standard 6-Week Radiotherapy versus Hypofractionated Radiotherapy in
Patients Older than 60 Years with Glioblastoma: The Nordic Randomised, Phase 3 Trial.
Lancet Oncol. 2012;9:916–26.
CO14 Cancer du sein métastatique chez la
femme âgée.
A. Mazouz, L. Boudahna, L. Amaadour, Z. Benbrahim,S. Arifi,
N. Mellas
Service d’oncologie médicale, CHU Hassan II Fès.
Introduction : Le cancer du sein est le 1er cancer de la femme et
son incidence augmente considérablement avec l’âge. Cependant, lesprincipes de traitementne sont pasbien établis chez les
femmes âgées. Il est donc important d’étudier et de distinguer
la prise en charge du cancer du sein chez la femme âgée dont
les préférences, l’état clinique, l’état psycho-social et la tolérance de la chimiothérapie diffèrent de ceux de la femme jeune.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective incluant 50 patientes suivies pour cancer du sein métastatique colligées au
service d’oncologie médical du CHU Hassan II de Fès entre janvier 2009 et décembre 2013. Les patientes incluses sont âgées
de plus de 65ans. Nous rapportons les caractéristiques cli-
10
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
niques, histologiques, pronostiques et thérapeutiques de ces
patientes âgées.
Résultats : L’âge moyen des patientes est de 72 ans (67 - 84),
27% ont une comorbidité type HTA et/ou diabète et 67% sont
obèses avec un IMC≥30 Kg/m2. La tumeur du sein est classée
cT4 dans 51% des cas avec envahissement ganglionnaire clinique dans 62%. Elle est de type CCI dans 95% des cas avec
un grade II de SBR dans 54% des cas versus 40% SBR
III.L’étude immunohistochimique révèle une expression des RH
(RE et/ou RP > 1%) dans 90% des cas et de l’oncoprotéine
HER2 dans 30% des cas. Les patientes sont dans 80,5% en
bon état général avec un OMS ≤ 1. Le bilan d’extension révèle
une maladie multi métastatique avec plus de 2 sites métastatiques dans 27% des cas. Les sites métastatiques sont respectivement osseux (71,5%), pulmonaires (54%), hépatiques
(24%), pleurales (16%) et cérébrales (5%). Le taux du marqueur
sérique CA15-3 élevé chez 32% des patientes. Le traitement
de 1ère ligne est la chimiothérapie dans 72% des cas versus
soins de support exclusifs chez 10% des patientes. Le schéma
séquentiel programmé à base d’anthracyclines 3 FEC100 puis
taxanes dans 38% des cas. Le protocole FEC50 utilisé chez
20% des patientes et le recours aux facteurs de croissance en
prévention primaire dans seulement 24% des cas.Le Trastuzumab prescrit en association à la chimiothérapie dans 13% des
cas. La toxicité grade ¾ rapportée chez seulement 11% des patientessurtout hématologique type neutropénie. Les biphosphonates prescrites chez 52% des patientes.
L’hormonothérapiesurtout prescrite en consolidation après réponse
à la chimiothérapie dans 25 % des cas à base detamoxifène dans
56% des cas versus 44% de prescription d’anti-aromatases. Un
contrôle tumoral de la maladie métastatique noté dans 55,6% des
cas versus 21,8% de progression.Après un suivi médian de 19
mois [4-60], les médianes de SSP et SG de nos patientes sont respectivement de 7 mois (DS : 3,50) et de 11 mois (DS : 5,20).
Conclusion : Le cancer du sein métastatique chez la femme
âgéeest fréquent et sa prise en charge thérapeutique représente
un vrai défi. Notre étude vient donc soulignerl’intérêt de mener
des études de stratégie thérapeutique et d’intégrer l’oncogériatrie
afin de ne pas entraver la qualité de vie de ces patientes âgées.
CO15 La chirurgie du cancer broncho pulmonaires chez le sujet âgé : y a-t-il une limite ?
Y.M. Medjdoub, S. Bousensla, K. Ghebouli, I. Chibane, K. Meskouri,
H. Chaouche
Service de chirurgie thoracique et cardio vasculaire C.H.U. Mustapha
But : L’objectif de cette étude est d’évaluer le risque chirurgical
chez le sujet âgé porteur d’un cancer broncho-pulmonaire non
à petites cellules au stade chirurgical et d’apprécier les résultats
pour comparer le pronostic avec celui du sujet plus jeune.
Méthodes : Sur une période allant de 2005 à 2010, 6,5% des patients opérés dans notre structure pour cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules étaient des sujets de plus de 65 ans.
Résultats : La chirurgie à ciel ouvert a été la méthode exclusive
utilisée. L’exploration pré- opératoire était plus approfondie que
dans la population d’âge moyen. Elle comprenait systématiquement une examen cardio-vasculaire, une exploration fonctionnelle respiratoire exhaustive avec scintigraphie ainsi qu’une
évaluation de la fonction post opératoire prédictive pouvant,
éventuellement, contre-indiquer le geste opératoire.
Les patients ont bénéficié le plus souvent d’une lobectomie, ailleurs d’une bi lobectomie, d’une pneumonectomie et d’une thoracotomie exploratrice avec biopsie dans deux cas.
Conclusion : L’amélioration des méthodes d’exploration devrait
nous pousser à opérer des patients de plus en plus âgés avec
comme seule limite les contre indications médicales à l’anesthésie et ce malgré les résultats de morbi-mortalité plus élevés
que ceux retrouvés chez la population plus jeune le cancer
broncho-pulmonaire du sujet âgé doit bénéficier de la chirurgie
qui permet d’obtenir des résultats de plus en plus optimisés.
Cette amélioration doit passer par la détection des stades précoces de la maladie.
CO16 Prostate cancer in the elderly who to treat.
M. Mokhtar
Cairo University
As our life expectancy in the Middle East and Africa rises, and
our awareness and diagnostic tools get better, unfortunately so
too will our cancer incidence rise. Prostate cancer which is one
of the leading male cancers is now a very important issue. In
the past five years the number of effective drugs in prostate cancer has more than doubled and the treatment algorithm has
changed several times make the choice more of an art rather
than just pure science.
The last ASCO 2014 has made several game changers that
really impact the patient outcome, these too will need further
clarification on the appropriate setting.
In choosing the right timing and medication even weather to treat
or not should always be dictated by the patient, his age , comorbidities, symptoms as well as availability all play a role. In this session the frame work of defining who is elderly to start off with, who
will need treatment as well as which line to follow will be set out.
CO17 Adénocarcinome du pancréas du sujet
âgé.
M. Oukkal1, L. Mouhoubi1, N. Smail2, K. Bouzid3
Clinique d’oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ) – CHU Béni-Messous
Service d’épidémiologie et de prévention, CHU Mustapha.
3Service d’Oncologie Médicale, EHS Pierre et Marie Curie d’Alger.
1
2
Le cancer du pancréas est une affection grave avec une médiane de survie tous stades confondus aux alentours de 12
mois. Le diagnostic souvent tardif avec plus de 80% de formes
évoluées et métastatiques au moment du diagnostic.Le traitement à visée «curative» s’adresse aux formes localisées qui ne
représentent que 10 à 20% des cas.
Il touche principalement le sujet âgé avec une moyenne d’âge
aux alentours de 60 ans. La symptomatologie est dominée par
les douleurs abdominales et l’ictère nécessitant le plus souvent
un geste de dérivation biliaire qui peut être chirurgical ou endoscopique (mise en place de prothèse). En plus de l’âge avancé
des patients on note l’association à des comorbidités notamment le diabète qui peut survenir avant, pendant ou après le
diagnostic du cancer du pancréas. Le traitement des formes
métastatiques est essentiellement médical avec une chimiothérapie de 1è ligne à base de gemcitabine en mono ou bithérapie
et 2è ligne selon une trithérapie à base d’oxaliplatine, irinotecan
et de 5 fluorouracil (Folfirinox). Le traitement symptomatique
reste essentiel dans la prise en charge de ces patients.
Dans ce travail nous rapportons l’expérience de la clinique d’oncologie médicale Amine Zirout (COMAZ) dans la prise en charge
du cancer du pancréas évolué ou métastatique en particulier
chez les sujets de plus de 70 ans.
CO18 Multidisciplinary approach of head and
neck cancer in the elderly.
M. Rahal, KFSH-D, Saudi Arabia.
Background: The percentage of elderly people with head and
neck cancers (HNCA) is rising due to increasing average lifespan. The biological, not the chronological, age should be defined
individually based on co-morbidities and performance status. A
comprehensive geriatric assessment represents the first and essential step for selecting further treatment options.
Methods: The CGA is a multidimensional assessment of general
health status, using validated scales. It produces an inventory of
problems which can then serve to develop an individualized geriatric intervention plan of care and follow-up
Major improvements have been accomplished in surgical
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
techniques and radiotherapy delivery. Several chemotherapeutic agents and targeted therapies with different toxicity profile are also available. However, an increase in acute effects
or a lowered functional tolerance has also been reported in
elderly patients.
Results: The survival of elderly patients with head and neck cancer is greatly reduced compared to younger subjects. Several
explanations have been proposed: a competitive comorbidity, a
more frequent refusal of standard therapy or the choice of a suboptimal treatment due to fear of toxicities.
The SEER data established comorbidity as a predictor of survival in an elderly HNCA population and lends support to the
inclusion of comorbidity assessment in prognostic staging of
patients with HNCA diagnosed after 65 years of age.
A meta-analysis of published trials comparing concurrent chemotherapy with Cetuximab showed better 2 year survival for
the chemotherapy arm.
At ASCO this year, Lee showed that weekly regimen of Cisplatin
as CCRT is well tolerated and shows similar treatment efficacy
compared with 3 weekly schedule.
A recent phase III trial showed that induction TPF followed
by CCRT or Cetuximab /RT significantly improved OS independently from the type of concomitant strategy in LASCCHN
patients without compromising compliance to the concomitant
treatments.
In the MACH-NS meta-analysis, for patients older than age
70, the hazard ratio for concomitant chemoradiotherapy increased to 0.97. These findings suggest that the toxicity of
chemoradiotherapy potentially offset the benefits of such
treatments in older patients.
Conclusion: Only specifically designed prospective studies can
define the role of radiation treatment in elderly patients with different physiological status.
CO19 Cancer du sein chez la femme âgée
Expérience du service d’Oncologie Médicale
du CPMC
S. Sami, A. Ladjeroud, K. Bouzid
Introduction : Dans les pays développés, l’incidence du cancer
du sein augmente avec l’âge. En Algérie, c’est un cancer qui
touche essentiellement la femme jeune, mais devant l’augmentation de l’espérance de vie et l’amélioration de la qualité de
vie des sujets âgées, le cancer du sein chez la femme âgée
peut devenir un problème de santé publique.
Notre étude a été menée dans le but de décrire les caractéristiques du cancer du sein chez la femme âgée en Algérie.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude descriptive rétrospective portant sur la totalité des cas de cancer du
sein des femmes âgées d’au moins 65 ans et traités au service
d’Oncologie Médicale du centre Pierre et Marie Curie d’Alger
entre 2010 et 2012.
Résultats : Entre 2010 et 2012, 65 patientes âgées de plus de
65 ans ont été traitées en oncologie médicale. L’âge médian a
été de 70 ans, avec des extrémités allant de 65 à 87 ans.
Concernant le terrain, l’HTA a été notée chez 74,4% des patientes et le diabète chez 52,9%. Des antécédents familiaux de
cancer du sein ont été notés dans 7,23% des cas. L’âge moyen
à la puberté a été de 11,1 ans. Le nombre moyen de grossesses
a été de 6,4. La nulliparité a été notée dans 13% des cas. L’âge
moyen à la première grossesse a été de 20,5 ans avec un âge
supérieur à35 ans dans 1,7% des cas. La notion d’allaitement
a été notée chez 80% des patientes ayant eudes enfants. L’âge
moyen à la ménopause a été de 49,2 ans.
Le motif de consultation a été la découverte d’un nodule du sein
à l’autopalpation dans 77,9% des cas, Le délai moyen de
consultation a été de 11,2 mois. La taille tumorale moyenne estimée à l’examen clinique a été de 40 mm avec.
Selon la classification TNM-UICC, la majorité des tumeurs (47,8%)
11
ont été classées stade II. Les formes métastatiques stade IV ont
représenté 23,2% des tumeurs. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant (84% des cas).
38% des patientes étaient triple négatives, 16% HER2 positives
et 46 % de type luminal.
Sur le plan thérapeutique, deux tiers des patientes ont eu une
mastectomie avec curage ganglionnaire.
La chimiothérapie a été indiquée dans 50% des cas. Trastuzumab a été administré à toutes les patientes HER2 positives et
une l’hormonothérapie à toutes celles qui ont des RH positifs.
Conclusion : L’examen clinique annuel des seins et une mammographie de dépistage tous les 02 ans sont nécessaires
même chez les femmes âgées. Le facteur âge ne doit pas être
à lui seul un critère de décision thérapeutique. L’état de santé
physique et psychologique de la patiente, son environnement
médical, social et familial doivent être pris en compte.
CO19 Une urgence chirurgicale du sujet âgé :
le cancer colique gauche en occlusion. Stratégie thérapeutique
A. Tayebi, M. Maaoui
Introduction : les cancers colorectaux sont en nette augmentation avec l’âge en corrélation avec l’augmentation de l’espérance de vie de la population. Chez l’homme âgé, le cancer
colorectal se place en seconde position après le cancer de la
prostate mais devant le cancer du poumon et, chez la femme
âgée, il est plus fréquent que le cancer du sein. Le but de notre
essai est de comparer 2 techniques chirurgicales du point de
vue faisabilité et carcinologie.
Matériel et Méthode : Tous les patients opérés dans le cadre
de l’urgence pour cancer colique gauche en occlusion dans
un but curateur, ont été inclus dans un essai prospectif randomisé comparant la résection-anastomose première associée
à une décompression manuelle et rétablissement immédiat
versus colostomie première suivie d’une résection secondaire
dans les 10 à 15 jours.
Résultats : Nous avons colligé 36 patients de la période d’octobre 2010 à octobre 2013. Cent vingt patients ont consulté
dans le cadre de l’urgence pour occlusion intestinale aiguë, 46
patients présentaient une occlusion intestinale sur néoplasie
colique gauche, 10 d’entre eux n’étaient pas inclus (tumeur
perforée, irrésécable ou en carcinose péritonéale). 50% des
patients avaient un âge supérieur à 70 ans. Il y avait 20
femmes et 16 hommes. 61.1% des patients étaient classés
ASA II et 55.6% avaient un BMI entre 20 et 25.
Vingt-trois patients ont eu un scanner confirmant le caractère
occlusif de la néoplasie. 10 patients avaient des métastases
hépatiques au moment de l’occlusion. La durée d’intervention
était moindre dans le bras résection-anastomose première :
103 minutes versus 182 minutes pour le bras colostomie première. Il y a eu un décès dans chaque bras.
Nous avons eu 2 sepsis pariétaux dans le bras résection-première versus 13 dans le bras colostomie première. Une péritonite post opératoire dans le bras résection première versus
3 péritonites suite à la résection succédant à la colostomie.
Vingt patients étaient au stade III de leur pathologie tumorale,
4 au stade IV, et 11 au stade II. Il n’y avait pas de différence
entre la moyenne de ganglions prélevés, 19 vs 17, de même
que le ratio ganglionnaire 0.11 vs 0.12. Nous avons eu 2 résections R1 dans le bras résection première vs 1 résection
R1 dans le bras résection secondaire.
Conclusion : le traitement chirurgical du cancer colique gauche
en occlusion est toujours sujet à controverse. L’âge avancé du
patient ne présente pas une contre indication au traitement curateur et oncologique, seuls les comorbidités et l’âge physiologique comptent.
Mots clés : cancer du colon gauche, occlusion, technique chirurgicale, sujet
âgé, traitement curateur
12
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P1 Cancer bronchique chez la femme.
N. abbou ; Dj. Terfani ; S. Lellou
EHU d’Oran. Service de pneumo-phtisiologie
Le cancer primitif des bronches est le cancer le plus fréquent et
le plus grave de l’homme et le devient chez la femme, chez laquelle il et en train de détrôner le cancer du sein.
- Si la clinique reste un élément fondamental pour suspecter
son diagnostic, l’imagerie thoracique en est la clé de voûte avec
maintenant ses nombreuses variantes techniques (TDM, IRM,
PET-SCAN). L’endoscopie bronchique viendra ensuite en apporter la confirmation visuelle et anatomo-pathologique.
Dans cette étude, nous proposons d’étudier le cancer bronchique
chez les femmes hospitalisées dans notre service de pneumo-phtisiologie de l’établissement hospitalo-universitaire d’Oran de Janvier
2010 au Décembre 2012 elle concerne15 femmes suivi à notre niveau. L’objectif de cette étude rétrospective est de déterminer l’aspect clinique et épidémiologique de la maladie, estimer une
prévalence, déterminer les caractéristiques cliniques (motif de
consultation, délai moyen entre l’apparition des symptômes et la première consultation) et les modalités thérapeutique et pronostique.
P2 Conduite de l’orthopédiste devant une
fracture pathologique secondaire à un cancer
du poumon chez une personne âgée.
Abdelouahed A.1, MaghraouiT.1, Bordji Y.2,3, Rezk-kallah B.3
Service de Traumatologie Orthopédie, EH Ain El-Turck, Oran.
Service de Médecine du Travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain-Témouchent.
3Laboratoire de Recherche Santé Environnement, Université d’Oran.
1
2
Objectif : La fracture de l’extrémité proximale du fémur est la lésion
la plus fréquemment rencontrée en traumatologie. Elle survient
surtout chez le vieillard ostéoporotique à la suite d’un traumatisme
mineur engageant son pronostic vital. Elle se voie rarement chez
le sujet jeune consécutif à des traumatismes violents.
Présentation du cas clinique : Un homme de 70 ans, retraité,
orienté par le médecin du travail en consultationde traumatologie orthopédie pour prise en charge d’une douleur, un
œdème,une impotence fonctionnelle du membre inférieur droit
et un retentissement néfaste sur ces activités domestiques.
On note dans les antécédents personnel le patient est suivi en
oncologie pour des cures d’un cancer du poumon.Après un interrogatoire et un examen clinique, une radiographie standard
de la hanche à été demandée révélant une fracture pathologique du massif trochantérien droit.
Notre conduite a été basée sur le traitement orthopédique, immobilisation du membre atteint avec botte de dérotation, traitement symptomatique a base d’antalgique, anti-inflammatoireet
anticoagulants. Un contrôl et un suivi radioclinique mensuel régulier en consultation externe d’orthopédique pendant une année
en collaboration avec nos confrères oncologues et médecins du
travail pour une éventuelle réparation en maladie professionnelle.
Conclusion : Le but du traitement est de rendre aux patients, souvent âgés, une fonction et une autonomie préfracturaires tout en
étant le moins agressif possible, et ce dans les plus brefs délais et
au moindre coût, la prise en charge de ces fractures comprend les
trois mesures fondamentales suivantes ; traitement précoce et bien
conduit, rééducation bien menée et réinsertion sociale précoce.
P3 Les métastases hépatiques d’origine indéterminée
S. Abed ; G.B. Chehad ; A. Ramdani ; A. Ammari
CHU Annaba
Les métastases hépatiques d’origine indéterminée posent beaucoup de problèmes : l’utilité d’un bilan exhaustive, les explorations
nécessaires, l’efficacité d’une chimiothérapie probabiliste.
Matériel et méthodes : Nous rapportons une sériehospitalièrerétrospective de 19 cas de métastases hépatiques d’origine indéterminée, hospitalisé durant l’année 2013 au niveau du
service de gastro entérologie de Annaba.
Résultats : l’âge au moment du diagnostic est souvent au delà
de 60 ans, une prédominance féminine (2F/1H), aucun antécédents particulier dans la majorité des cas, les symptômes
les plus fréquents sont : les douleurs abdominales et l’altération de l’état général, les marqueurs tumoraux sont élevés
dans 90% des cas, l’histologie : 75% adénocarcinome, 25%
tumeur neuro endocrine.
Discussion : peu d’études qui s’intéressent aux métastases hépatiques d’origine indéterminée. Nos données sont proches de
la littérature sauf pour la prédominance féminine.
P4 Cancers digestifs chez le sujet âgé.
S. Abed ; A. Ammari ; G.B. Chehad ; A. Ramdani
CHU Annaba
Les cancers digestifs sont fréquents au cours de la vieillesse.
Les sujets âgés constituent une population hétérogène et posent
des problèmes spécifiques, ils sont caractérisés par la fréquence
des comorbidités diminuant l’espérance de vie, les modifications
pharmacologiquespouvant modifier la tolérance et l’efficacité des
thérapeutiques, la fréquence des complications post opératoires
rendant parfois l’âge avancé un critère d’exclusion. Une attention
particulière doit être apportée aux soins de support en particulier
la dénutrition, la douleur et l’anémie. Les données varient en
fonction de la néoplasie et du traitement choisi.
P5 Dépistage du carcinome hépatocellulaire
chez le cirrhotique.
S. Abed ; G.B. Chehad ; A. Ramdani ; A. Ammari
CHU Annaba
Le carcinome hépatocellulaire est une complication classique de la
cirrhose du foie, la survie est inversement proportionnelle à la taille
du carcinome hépatocellulaire au moment du diagnostic et au stade
évolutif de la cirrhose. Une stratégie de dépistage est justifiée vue
la fréquence du cancer du foie, l’amélioration. significative du pronostic, l’utilisation d’une méthode simple et peu onéreuse, le ratio
coût/efficacité positif, et la possibilité thérapeutiques disponibles.
Les moyens : l’échographie et le dosage de l’alpha fœtoprotéine
tous les 6 mois. De nouveaux marqueurs prometteurs sont encours d’évaluation.
P6 Thérapie ciblée en oncogériatrie.
A. Aberkane
Assistante en pharmacie galénique
L’apport des thérapies ciblées a nettement permis d’améliorer
les médianes de survie globale pour de nombreux patients atteints de cancers, en particulier dans le cas du cancer du sein, du
cancer colorectal, du cancer bronchique non à petites cellules et
encore plus récemment du cancer du rein. Cependant, alors que
ces principaux cancers affectent de manière importante les sujets
âgés, la plupart des essais les ont exclus, tout comme les patients
ayant un état général précaire, rendant ainsi difficile l’application
des recommandations habituelles dans cette population.
Nous disposons de très peu de données sur l’utilisation des thérapies ciblées, la plupart portant chez les sujets âgés atteints
de cancer colorectal ou du sein. La lecture de littérature nous
apporte néanmoins des analyses des sous groupes de patients
les plus âgés ayant participé aux études confirmant l’intérêt de
ces traitements. Ces analyses montrent que d’une manière globale, leur efficacité n’est pas influencée par l’âge
Cependant, il est clairement défini que bien que l’âge ne soit
pas un critère principal pour définir si un patient est candidat
ou non à une chimiothérapie, l’hétérogénéité de la population
âgée, associée à la considération de chance individuelle de
survie et leur autonomie, nous obligent à considérer chaque
cas à part entière avant toute décision thérapeutique, la plus
optimale fût elle.
Mots clé : thérapie ciblée, cancer, sujets âgés
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P7 Nitrates dans l’eau potable et cancer thyroïdien chez les femmes âgées.
D. Miloud Abid1, B. Alamir2, R. Abtroun1, M. Reggabi3
1 : Laboratoire de toxicologie, CHUBab El Oued, Alger. 2 : Centre National de
Toxicologie, Dely-Brahim Alger. 3 : Laboratoire de biologie-toxicologie, AitIdir, Alger.
Les nitrates sont présents dans le sol et à l’état naturel, comme
résidus de la vie des végétaux, des animaux et des hommes.
Les nitrates sont extrêmement solubles ; ils contaminent les
eaux destinées à la consommation humaine. Plusieurs études
ont montré que l’exposition répétée aux nitrates par l'eau ou les
aliments peut accroitre le risque de maladies de la thyroïde chez
la femme âgée, dont le cancer de la thyroïde. Selon les chercheurs du "National Health Institute", le risque du cancer thyroïdien est multiplié par trois pour les femmes âgéesqui
consomment une eau à 5 mg/l, ou plus, de nitrates. Les auteurs
suggèrent que les nitrates inhibent le métabolisme de l'hormone
thyroïdienne et notamment la fixation de l'iode. Nous examinons
ici les sources de contaminations de l’eau par les nitrates, la
toxicité thyroïdienne des nitrates et la vulnérabilité des femmes
âgées. Nous proposons également des mesures de préventions
et des recommandations pour la qualité de l’eau potable.
Mots clés : nitrates, eau potable, cancer thyroïdien, femmes âgées.
P8 L’oncogériatrie et l’éthique
A. Addou ; O. Hadjazi ; M. Noun ; L. Belhadj ; A. Boublenza
Service de Médecine Légale - CHU Sidi Belabbes
Toute prise en charge oncogériatrique doit respecter les quatre
principes éthiques fondamentaux :
Bienfaisance ; non malfaisance ; autonomie ; équité et justice.
Mais vu la complexité de cette pratique ; on a beaucoup de problèmes qui nécessitent une réflexion éthique approfondie :
- Bienfaisance : Les essais cliniques se font sur des populations
pures de pathologies autres que celle pour laquelle ils sont soignés (généralement âgée de 40 ans). Ces médicaments sont
ensuite donnés à des patients âgés qui ont souvent de multiples pathologies. Donc il n’y a pas de données scientifiques
concernant cette population.
- Non malfaisance : C’est le fait de ne pas infliger un préjudice
intentionnellement ce qui ramène à la question d’euthanasie ?
- Autonomie : Le consentement est à la base de ce principe. Cependant l’oncogériatrie peine à recueillir le consentement des
personnes âgées vu leur vulnérabilité à la fois du fait de leur
cancer, de leur âge.
- Equité et justice : La question est : «comment répartir les ressources de santé, distribuer équitablement bénéfices et coûts? ».
L’objectif de cette Communication Affichée (Poster) est d’analyser ces situations.
P9 A propos d’un cas de Suicide Complexe
chez une Personne Agée
A. Addou ; M. Noun ; O. Hadjazi ; L. Belhadj ; A. Boublenza
Service de Médecine Légale - CHU Sidi Belabbes
Le suicide se voit presque à tous les âges. L’avancée en âge ne
protège pas de la mort par suicide, parfois c’est l’inverse.
Le troisième âge est une période généralement riche en événements vitaux stressants ; c’est l’âge des pertes (perte sociale, altération de l’aspect et des capacités physiques, altération de la
santé comme la survenu d’un cancer et la perte des êtres chers)
et le suicidant âgé est souvent très déterminé.
Dans notre observation ; on va rapporter le cas d’un suicide
complexe (C’est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie en
utilisant plusieurs méthodes) d’un septuagénaire qui a commis
cet acte en utilisant deux modes de suicide simultanément associés : «Artériotomie avec Pendaison».
L’objectif de cette communication affichée (poster) est de répondre à ces questions :
- Dans quel contexte l’acte s’est fait ?
13
- Cause(s) de suicide ?
- Signes spécifiques qui pouvaient orienter vers un passage à
l’acte ?
- Pourquoi le suicide complexe ?
- Possibilité de prévenir ce passage à l’acte ?
- Rôle de l’entourage ?
P10 Caractéristiques épidémio-cliniques et profil moléculaire du cancer du sein inflammatoire
M. Affane, S. Aloulou, M. Eroui, A. Elomran, M. Khouchani
Service d’oncologie-radiothérapie de Marrakech. Maroc
Introduction : Le cancer du sein inflammatoire (CSI) est caractérisé par sa présentation clinique et son extrême gravité. C’est
une forme fréquente en Afrique du nord mais elle est relativement rare en Europe et aux Etats-Unis.
Objectif de l’étude : décrire les caractéristiques épidémiologique, clinique et moléculaire du CSI.
Patients et méthodes : Etude rétrospective de 43 cas de CSI
traités au service d’oncologie-radiothérapie en 2013. Toutes les
patientes avaient un érythème diffus avec une durée d’évolution
inférieure à 6 mois.
Résultats : Le CSI a présenté 13% de l’ensemble des néoplasies mammaires traitées en 2013. L’âge moyen était de 45,45
ans (29-70). Plus de 51% des cas avaient un âge inférieur à 45
ans. 40% des patientes étaient ménopausées et 60% étaient
des multipares. Le délai de consultation moyen était de 5
mois.66% des patientes avaient un aspect de peau d’orange.
La grande majorité de patientes ont présenté une masse tumorale supérieure à 5 cm. Les patientes sans envahissement
ganglionnaire clinique représentaient 33%. Les métastases au
moment du diagnostic représentaient 44% des cas. Le type histologique le plus fréquent était le carcinome canalaire infiltrant
(94% des cas). Le grade II de SBR était prédominant : 64,5%
des cas. Les embols vasculaires étaient retrouvés chez 53,8%
des patientes.Les récepteurs hormonaux étaient négatifs chez
50% des patientes. Ils étaient fortement positifs chez 20% des
cas. L’HER2 était positif chez 53% des cas. Le profil moléculaire HER2+ était prédominant : 31%, le luminal A : 27%, le triple
négatif : 21%, le profil luminal B : 21% des patientes.
Conclusion : Le CSI est plus fréquent dans notre pays, il nécessite une sensibilisation accrue et un dépistage précoce. Son
pronostic reste sombre à cause de sa tendance à la récidive locale, son évolution métastatique rapide.
P11 La réalité de la pathologie cancéreuse
dans le CHU de Sidi Bel Abbes, Algérie.
N. Agher, A. Tou.
Objectif : Le but de notre travail est d’effectuer une étude descriptive, épidémiologiquen histopathologique et immunohistochimique pour mettre en valeur l’ampleur de la morbidité des cancers
dans la région et la précision de leurs types histopathologique.
Patients et méthodes ; La série étudiée intéresse 3705 cas de
cancers sur une période s’étalant de Janvier 2002 jusqu'à Décembre 2013, au niveau du service de pathologie du Centre
Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, Algérie. L’étude est
basée sur la corrélation des données cliniques par traitement
des dossiers médicaux avec les aspects anatomopathologiques
de l’ensemble des cancers, analysées par EXCEL 2010.
Résultats : Au cours de notre période d'étude, nous avons colligé
3 705 de cancers dont 7% étaient des tumeurs secondaires avec
une prédominance des tumeurs épithéliales malignes 88%. La
répartition selon le sexe a montré une prédominance féminine de
63% vs 37% chez les hommes. Les cancers ont été diagnostiqué
à partir de 1 ans jusqu’à 96 ans. Le pic de fréquence se retrouve
entre 51 ans et 61 ans chez les hommes et entre 41 ans et 50 ans
chez les femmes. Les enfants représentent 1% de l’effectif global.
Les cancers le plus fréquent chez les femmes sont le cancer du
sein, le cancer du col utérin, le cancer colo rectum.
14
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Les cancers le plus fréquent chez les hommes sont le cancer
colo rectum, le cancer de l’estomac, le cancer du poumon.
Conclusion : Cette étude donne un aperçu sur la répartition des
cancers dans la région entre 2002 et 2013. Les cancers appariaient à un âge jeune, souvent à un stade avancé, un programme
de contrôle épidémiologique est nécessaire. Il serait souhaitable
de se baser sur la recherche des lésions précancéreuses et de
nouvelles approches thérapeutiques doivent être appliquées.
Mots - clés : Les cancers, épidémiologique, type histopathologique.
P12 Intérêt de l’immunohistochimie dans le
diagnostique des tumeurs stromales gastro
intestinales (GIST).
Agher. N1,2 ; Bessayh.A,2 ; Belkhaladi.H1, 2 ; Tazi. A1, 2 ; Tou. A 1, 2.
Service de pathologie, CHU, Sidi Bel Abbes, 22000, Algérie.
Laboratoire de Cancer et Environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel
Abbes, 22000, Algérie.
1
2
Correspondance : Nawel AGHER. Mail :[email protected].
Les tumeurs stromales gastro intestinales (GIST) sont des tumeurs mésenchymateuses les plus fréquentes du tube digestif.
Les GIST siègent le plus souvent au niveau de l’estomac (50%
des cas).Le diagnostic est histo ,immuno-histochimique (C-KIT,
CD34,DOG1). Les GIST présentent plusieurs variantes histologiques ; fusiformes, épithéloїdes, mixtes.
Le but de ce travail est d’analyser les caractéristiques morphologiques,immunohistochimiques et établir les facteurs histopronostiques des GIST.
Nous rapportons une série de 15 cas de GIST diagnostiqués dans
le laboratoire d’anatomie-pathologie de CHU de sidi bel abbès sur
une période de 10 ans allant de janvier 2004 au décembre 2013.
Mots clés : GIST, C-KIT
P13 L’expression et/ou l’amplification (HER2)
dans les cancers de : Sein, l’estomac, l’ovaire
et de la vessie.
N. Agher 1, 4*, A. Tou 1, 4*, F. Kermas1, 4*, M. Lebid1, 4*, A. Bentouati 2, 4*,
B. Arbaoui 2, 4*, F. Aboubakhar3, 4*, S. Moulessehoul4
Service d’Anatomo-Cyto-Pathologiques, Centre Hospitalo-universitaire de
Sidi Bel Abbés, 22000, Algérie. 2Service d’Oncologie médicale, Centre Hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbés, 22000, Algérie. 3Service de Gynécologie-obstétrique, établissement hospitalier spécialisé,de Sidi Bel Abbés,
22000, Algérie. 4Universitaire de Djilali Liabès, Sidi Bel Abbes, 22000, Algérie.
*Laboratoire de Cancer et Environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel
Abbès, 22000, Algérie.
1
Objectif : Les cancers constituent actuellement en Algérie un
des problèmes majeurs de santé publique, en raison de la nette
augmentation de leurs taux d’indice et de leurs morbidités.
Ces dernières années, le cancer du sein, de l’estomac, de l’ovaire et de la vessie, demeurent toutefois parmi les cancers les
plus meurtriers, à cause de leur diagnostique tardif. Malgré de
nouveaux traitements de chimiothérapie, peu de patients survivent pendant plus de 2 années, ce qu’il suggère le besoin de
nouvelles approches thérapeutiques. L’objectif de notre travail
consiste à étudier la surexpression et/ ou l’amplification du gène
HER2 dans ces types de cancer.
Matériel et méthodes : Nous avons étudié la surexpression et
/ou l’amplification du gène HER2par le biais des techniques immunohistochimiques et l’hybridation in situ par fluorescence
(FISH), dans 292 cas de cancer du sein, 41 cas de cancer de
l’estomac, dans 57 cas de cancer de l’ovaire et dans 26 cas de
cancer de la vessie. Ces cancers sont métastatiques ou localement avancés recensés au niveau du laboratoire d’anatomie et
cytologie pathologiques du CHU de Sidi Bel Abbes, Algérie.
Résultats : La protéine HER2 était surexprimée dans 30% des
cas de cancer du sein. La protéine HER2 était surexprimée
dans 16% des cas de cancer de l’estomac. La protéine HER2
était surexprimée dans 34% des cas de cancer de l’ovaire.
Le taux global de la surexpression de la protéine HER2 (score
+3) dans les carcinomes de la vessie représente 42% cas.
Des corrélations ont été effectuées entre la surexpression de
l’HER2 dans ces cancers et le type histopathologique, le grade
et le stade anatomocliniqueet le statut des récepteurs hormonaux pour le siège mammaire.
Conclusion : Ces cancers sont fréquents dans notre payé spécialement dans notre région, de nouvelles approches thérapeutiques doivent être appliquées pourcontrôler les symptômes,
améliorer la qualité de vie et d’augmenter la survie basé sur les
récepteurs épidermiques de facteur de croissance.
Mots clés : Cancer du sein, cancer de l’estomac, cancer de l’ovaire, cancer
de la vessie, HER2, immunohistochimie, FISH.
P14 Place de la radiothérapie dans les métastases osseuses du sujet âg : Expérience du
service de radiothérapie du CHU d’Oran.
Aissaoui K1, Boukerche A1,2, Menaouar B1, Dali youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Les métastases osseuses sont les plus fréquentes des métastases. Elles ont pour origine principalement le cancer du sein,
du poumon, et de la prostate. Elles sont responsables de douleur, d’impotence fonctionnelle et d’altération de la qualité de
vie.Leur prise en charge chez le sujet âgé fait appel à la chimiothérapie, la radiothérapie, ainsi qu’auxsoins de support, et ce
ci-après une évaluation gériatrique.
L’objectif de notre étude est de rapporter notre expérience en ce
qui concerne la prise en charge des métastases osseuses des
sujets âgés en déterminant le profil épidémiologique, clinique
ainsi que les résultats thérapeutiques à partir d’une série de patients âgés de plus de 70 ans pris en charge au service de radiothérapie du CHUO d’ORAN entre 2012 et 2014.
P15 L’intérêt de l’évaluation gériatrique en radiothérapie.
Aissaoui K1, Boukerche A1,2, Benatta O1, Boutira F 1, Dali Youcef
AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Le cancer du sujet âgé représente un problème de santé publique. Le pronostic de ces cancers est plus péjoratif que chez
les sujets jeunes, d’une part du diagnostic souvent tardif et des
tares souvent associées et d’autre part de la mauvaise tolérance aux différentes thérapeutiques. D’où l’intérêt d’intégrer
l’évaluation oncogériatrique multidimensionnelle avant d’entamer toute stratégie thérapeutique anticancéreuse. Cette évaluation doit comporter 5 composantes : médicale, fonctionnelle,
psychologique, sociale et environnementale. En radiothérapie
elle est liée principalement aux difficultés de tolérances et d’observance de ce traitement mais aussi à son efficacité. L’objectif
de cette communication est de faire le point sur les indications
et les aspects techniques (dose, volume d’irradiation, fractionnement) de la radiothérapie propre à l’oncogériatrie.
P16 Prise en charge des lymphomes des sujets âgés au service de radiothérapie CHU
d’Oran : état des lieux.
Aissaoui K1, Boukerche A1,2, Benatta O1, Menaouar B1, Dali Youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d’Oran
Les lymphomes malins constituent un groupe de cancer du tissu
lymphoïde ganglionnaire et extra ganglionnaire.
On distingue classiquement deux types : les lymphomes Hodgkinien ou maladie d’Hodgkin (MDH) qui sont fréquents entre 20
et 30 ans et après 70 ans, et les lymphomes non Hodgkinien
(LNH) qui s’observent à tout âge, y compris chez l’enfant et
l’adolescent, mais avec une fréquence accrue après 60-65 ans.
L’âgeconstitue un facteur de mauvais pronostic, et la prise en
charge des lymphomes du sujet âgé est complexe en raison de la
toxicité médicamenteuse et la fréquence des affections associées.
L’objectif de notre étude est de déterminer le profil épidémiologique, clinique, et thérapeutique, des patients âgés de plus de
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
60 ans atteints de lymphomes (Hodgkiniens et non Hodgkiniens) traités au niveau du service de radiothérapie du CHU
d’Oran entre 2007 et 2012.
P17 La nutrition en oncogériatrie.
Aissaoui K1, Boukerche A1,2, Benatta O1, Boutira F1, Dali Youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d’Oran.
En oncogériatrie la dénutrition sévère est associée à : une augmentation de la morbidité et de la mortalité, de la toxicité de la
radiothérapie ou de la chimiothérapie, des infections nosocomiales, et à une altération de la qualité de vie. Le dépistage de
la dénutrition doit être systématique afin d’adapter la prise en
charge nutritionnelle. Actuellement un conseil diététique doit
être proposé systématiquement lorsqu’un patient est dénutri, et
en cas de radiothérapie ou de chimiothérapie. En cas de dénutrition sévère ou d’échec du conseil diététique, une nutrition entérale peut être recommandée. La nutrition parentérale utilisée
pendant la radiothérapie ou la chimiothérapie doit être déconseillée en raison de l’augmentation des complications infectieuses. Pour tous les patients dont l’indice de Karnovsky est
inferieur à 50%, avec une espérance de vie moins de 3 mois la
nutrition artificielle n’apporte aucun bénéfice.
P18 Les traitements de support en oncogériatrie : point de vue du radiothérapeute.
Aissaoui K1, Boutira F1, Boukerche A1,2, Dali Youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2 Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Pour tous les malades du cancer, et plus particulièrement les
personnes âgées, les soins de support sont une aide considérable en matière de qualité de vie. La maladie elle même mais
aussi son traitement peuvent en effet avoir des conséquences
très lourdes. Il convient donc de les prendre en charge de diverses manières. Les soins de support rassemblent toutes les
approches, médicamenteuses ou non, qui permettent de garantir
la qualité de vie du malade pendant le traitement de son cancer
et par la suite. Il vise notamment à réduire ou supprimer les effets
secondaires des traitements, et sont donc particulièrement importants chez les personnes âgées qui sont fragiles. Les soins
de support doivent s’articuler en fonction de l’état général du patient, et d’éventuels facteurs de comorbidité. Ils doivent être évalués au fur et à mesure de la mise en place du traitement et
adaptés à chaque étape afin de minimiser d’éventuelles complications. Ils ne peuvent être envisagés que dans une vision globale du patient et non pas uniquement de sa maladie.
P19 Facteurs liés au diagnostic tardif du cancer du sein experience du service oncoradiotherapie CHU Marrakech.
S. Aloulou, M Affane, A Elmahfoudi,A. Elomrani, M. Khouchani
Service D’oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech.
Le cancer du sein est le premier cancer feminin en terme d’incidence et de mortalité. Au Maroc, il vient au premier rang des cancers de la femme avant celui du col uterin, il constitue un probleme
de santépublique. Son pronostic est étroitement liéau stade auquel le diagnostic est posé .Il s’agit d’une pathologie dont les
moyens diagnostiques sont de nos jours developpés, allant de la
detection precoce àla mise enevidence de lésions infracliniques,
ce qui a nettement ameliorélepronostic dans les pays developpés.
Objectif du travail : Ce travail que nous présentons a pour objectif d’identifier dans notre pratique quotidienne, les facteurs
qui amenent les patientesà consulter à des stades tardifs.
Patientes et méthodes : Une étude rétrospective aété menée de
janvier 2012 à janvier 2013 portant sur 130 patientes porteuses
d’un cancer du sein au sein du service d’onco-radiotherapie CHU
Mohammed VI Marrakech. Un questionnaire a été élaboré et dument renseigné en ayant recours aux dossiers des malades.
Résultats : Ainsi 63,07% des patientes consultaient au-delà de six
mois avec un délai moyen de consultation de 8,47 mois avec
15
comme motif de consultation des lésions classées T4 dans 27,69%,
des lésions classées T3 dans 21,53% et des tumeurs d’embée métastatiques dans 13,84%. Les facteurs retrouvés àl’interrogatoire
étaient le manque de moyens financiers 40%, l’éloignement des
structures sanitaires dans 23,07%, les habitudes socioculturelles
avec les traitements traditionnels en premiereintention 20%, et
l’insuffisance de prise en charge thérapeutique7%. Cependant,
pris individuellement, aucune concordance significative n’etait retrouvée entre ces facteurs et le long délai diagnostique.
Discussion et Conclusion : Dans notre pratique, c’est la
conjonction de la triade ignorance, indigence et habitudessocioculturelles qui constituent le facteur essentiel du diagnostic
tardif des cancers du sein.
P20 Le sarcome de kaposi : A propos de cinq
cas et revue de la littérature
S. Aloulou, M Affane, A. Elomrani, M. Khouchani
Service D’oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech.
Le sarcome de kaposi est une acroangiomatose néoplasique
multifocale. Il peut se présenter sous quatre tableaux cliniques
différents : la forme classique dite européenne, la forme africaine, la forme survenant après transplantation d’organes et
thérapie immunodépressive et la forme épidémique associée
au syndrome d’immunodéficit acquis (sida) qui reste la plus fréquente actuellement.
L’objectif de ce travail est de rapporter cinq nouveaux cas de sarcome de Kaposi cutané classique de dresser le profil épidémioclinique et évolutif de ces patients, et de souligner l’importance de
la radiothérapie dans le traitement de cette rare affection.
Materiels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur cinq patients atteints d’un sarcome de Kaposi entre janvier 2011 et decembre 2013 traités dans le service d’oncologie-radiothérapie
du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI Marrakech.
Résultats : L’âge était compris entre 19 et 77 ans avec une
moyenne de 49,75 ans, tous nos patients étaient de sexe masculin. Le diagnostic positif était basé sur la clinique et la biopsie.
La maladie se présentait sous forme d’une atteinte cutanée nodulaire et/ou érythématoangiomateuse. L’ensemble des lésions
prédominait aux membres inférieurs. Deux patients avaient un
sarcome de kaposi associé au sida. Quatre patients ont été traités en première intention par une chimiothérapie à base de
taxanes et par chimiothérapie suivie de radiothérapie externe
dans un cas. La réponse clinique précoce a été jugée très satisfaisante avec une rémission complete chez trois cas et une
rémission partielle dans un cas. Quelque soit la forme clinique,
la radiosensibilité du sarcome de kaposi est identique, mais les
indications sont fonction de la gravité des lésions.
Discussion et Conclusion : La radiothérapie permet le contrôle
des formes classiques du sarcome de Kaposi et représente un
traitement palliatif valable des formes épidémiques avec un rapport bénéfice/coût plus élevé que les autres thérapeutiques à
cause de la rapidité d’évolution, la dissémination cutanée,
l’échappement aux traitements médicaux et la fragilité des patients. Les différents protocoles de chimiothérapie employés
dans la forme épidémique pour obtenir une réponse clinique,
sont sans différence significative en terme de survie. Cependant,
les infections opportunistes restent la principale cause de décès.
P21 Le profil épidemio-clinique, HER2 et évolutif du cancer de l’estomac métastatique : expérience du service onco-radiotheapie CHU
Mohammed VI Marrakech.
S. Aloulou, M Affane, A. Elomrani, M. Khouchani
Service D’oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech.
Le cancer gastrique représente 2% des cancers et 15% de cancers digestifs, Le diagnostic est souvent tardif. Le pronostic du
cancer gastrique est mauvais, actuellement il reste la deuxième
cause de décès par cancer dans le monde. Les formes poten-
16
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
tiellement curatives, c’est-à-dire accessibles à un traitement chirurgical, ne représentent que moins de la moitié des cas au
diagnostic, la maladie étant le plus souvent asymptomatique au
stade précoce et l’incidence ne justifiant pas de dépistage systématique. Ainsi les formes métastatiques restent encore majoritaires et leur pronostic marqué par une médiane de survie
spontanée de l’ordre de 3 à 6 mois.
Le but de notre travail était d'illustrer le profil épidémioclinique,
HER2, et évolutif du cancer de l'estomac métastatique.
Patients et méthodes : Analyse rétrospective menée au service
d'onco-radiotherapie CHU Mohamed-VI de Marrakech entre janvier 2012 et décembre 2013. 61 cas d’estomacs métastatiques
ont été colligés durant cette période, confirmés a l’histologie, le
statut HER2 a été évalué d’abord par immuno-histochimie (IHC)
puis plus ou moins par hybridation in situ si 2+ en IHC.
Résultats : L'âge moyen des patients est de 57,16 ans (27-87
ans), le délai moyen de diagnostic de sept mois, 72% des patients étaient d'origine urbaine, 20% tabagiques alors que la notion d'ulcère ou de reflux gastro-oesophagien n'a été retrouvée
que dans 14% des cas. Le tableau clinique était dominé par les
épigastralgies atypiques et les vomissements. La fibroscopie
oesogastroduodénale réalisée chez tous les patients, a montré
un aspect ulcérobourgeonnant dans 48% des cas, la localisation antopylorique était la plus fréquente 52%. L'étude anatomopathologique a révélé un adénocarcinome chez tous nos
patients, dont 51% étaient peu différenciés ou indifférenciés.
Quatre patients présentaient un statut HER2 positif soit 6,55%.
Une chimiothérapie palliative a été décidée chez 72% des patients et 28% n'ont eu qu'un traitement symptomatique. La
durée moyenne de survi était de 6 mois.
Discussion et Conclusion : Malgré d'énormes progrès en terme
de diagnostic et thérapeutique, le pronostic du cancer de l'estomac reste défavorable et seul un diagnostic précoce peut l'améliorer. Le traitement spécifique du cancer gastrique métastatique
repose sur la chimiothérapie systémique qui permet un allongement de survie et une amélioration de la qualité de vie sous réserve de certaines conditions de sélection clinique. La place des
thérapies ciblées est actuellement limitée au trastuzumab en association avec les 5-FU-cisplatine dans le sous-groupe des cancers gastriques surexprimant HER2. De nombreux essais en
cours nous apporteront peut être d’autres choix thérapeutiques
dans les années à venir. Néanmoins, une meilleure compréhension des différents mécanismes moléculaires d’oncogenèse du
cancer gastrique reste indispensable à la réalisation de progrès
thérapeutiques. En effet, la classification morphologique reste
insuffisante pour prédire les caractéristiques cliniques et évolutives et identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
P22 Les tumeurs germinales malignes : expérience du service onco-radiothapie du CHU
Mohamed VI Marrakech.
S. Aloulou, M Affane,S Belgadi, A. Elomrani, M. Khouchani
Service D’oncologie Radiothérapie Chu Mohammed VI Marrakech.
Introduction : Les tumeurs germinales malignes sont rares (4 %
des tumeurs solides), la localisation gonadique est la plus fréquente (66 %).
L’objectif de cette étude est de dresser le profil épidémioclinique, thérapeutique et évolutif de cette affection à travers une
série de 35 cas.
Patients et Méthodes : Étude rétrospective menée de Janvier
2011 à janvier 2014, au sein du service d’oncologie-radiothérapie du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI Marrakech
.35 patients ont été pris en charge, le diagnostic a été confirmé
par l’histologie de la pièce opératoire, les marqueurs tumoraux
(AFP et BHCG) ont été réalisés chez tous les patients.
Résultats : l’âge moyen est de 32,37 ans avec des extremes
entre 16 et 73 ans, 14,3% des patients avaient un antécédant de
cryptorchidie, le délai moyen entre les 1ers symptômes et le
diagnostic est de 2 mois et demi. La localisation testiculaire re-
presentait 68,6%, il s’agissait de 62,85% de séminomes (22
cas), 22,85% de tératomes (8 cas), 14,28% de tumeurs vitellines (5 cas). La classification TNM retrouve 20% stade I, 57,14%
stade III et 5,7% stade IV. Pour les TGS de stade I, le choix de
la prise en charge se fait entre une surveillance 57,14%, une chimiothéraoie (1 cycle de carboplatine) 14,28% ou une radiothérapie lombo- aortique 28,57% .La prise en charge des tumeurs
métastatiques est dominée par une chimiothérapie par 3 ou 4
cycles de BEP en fonction du groupe pronostique. Sur le plan
évolutif 40% des patients sont en rémission complète, 8,6% en
rechute sur un délai moyen de 9 mois, et 5,7% de décés.
Discussion et Conclusion : Les progrès thérapeutiques réalisés
dans la prise en charge des tumeurs germinales malignes ont
permis d’améliorer le pronostic. Ces résultats pourront être meilleurs si le diagnostic est posé plus précocement.
P23 Carcinome médullaire de la thyroïde : A
propos de 3 cas.
A. Setti, Chenak,
Endocinologie-diabétologie; HMRU d'Oran
Il représente de 5 à 10 % de tous les cancers de la thyroïde. il
se manifeste autant chez les femmes que chez les hommes, il
apparaît habituellement chez les personnes âgées de plus de
50 ans et se développe dans les cellules parafolliculaires (cellules C) de la thyroïde. Le CMT sécrète plusieurs substances
chimiques : l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) et la calcitonine qui servent de marqueurs tumoraux et dans une certaine
mesure, aident à déterminer l’étendue de la tumeur et même le
suivi après le traitement. Le CMT peut se développer de façon
sporadique ou en raison d’une mutation génétique héréditaire
(familiale). Le traitement est essentiellement chirurgical, et son
pronostic est essentiellement lié au stade anatomclinique.
Nous rapportant 3 cas cliniques de CMT, dont le diagnostic et le
suivi ont été effectués à notre niveau.
• 1e cas :patient âgé de 73 ans, dont le diagnostic de CMT a été
posé en per opératoire suite à un examen extemporané, le suivi
est marqué par un envahissement ganglionnaire cervico-médiastinale, en l’absence d’une thérapie ciblée, une radio-chimiothérapie a été indiquée chez lui.
• 2è cas : patient âgé de 63 ans, dont le diagnostic a été posé
en post opératoire, l’évolution était marquée par l’installation rapide de métastases médiastinales, pulmonaires, et hépatiques,
le patient est décédé suite à une détresse respiratoire suite à
une lymphangite carcinomateuse.
• 3è cas : un autre cas de CMT réfractaire diagnostiqué chez un
suet jeune de 40 ans, le diagnostic a été fait en post opératoire,
les suites post opératoires ont été marquées par l’installation
rapide de métastases ganglionnaire et cérébrales, ayant bénéficié de plusieurs séances de radiothérapie.
P24 Synovialosarcome du muscle gastronemien médial chez un praticien psychiatre :
(A propos d’un cas).
L. Amirat, R. Guernine, N. Atallah, B. Immoune, Y. Melbouci.
Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice - CHU de
Tizi-Ouzou - Algérie.
Introduction : Le Synovialosarcomeest une tumeur rare et
agressive des tissus mous représentant 7 à 8% des sarcomes
malins chez l'homme.
Nous rapportons un cas de synovialosarcome du muscle gastronemien médial chez un praticien psychiatre.
Matériels et méthodes : Mr B.H, 32 ans, psychiatre, sans antécédents personnels particuliers a consulté pour une masse du
mollet gauche remontant à 4 mois, augmentant progressivement
de volume ne le gênant pas dans les activités quotidiennes.
Examen clinique : Une masse de 12 cm de grand axe, chaude,
indolore, fixe, la peau en regard était très distendue. Absence de
signe de compression vasculo- nerveuse ni d’ADP inguinales.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Le reste de l’examen clinique avait retrouvé plusieurs masses lipomateuses disséminées aux membres inférieures et au tronc,
dans le compte desquelles, le malade avait mis cette masse,
vu qu’il est médecin. IRM : Processus tumoral du muscle gastronemien médial sans envahissement vasculaire ou infiltration
des autres loges musculaires.
Traitement : Le malade avait bénéficié le 29.11.2011 d’une exérèse totale du muscle gastronemien médial emportant la masse
tumorale en son sein (sans effraction tumorale) avec ses insertions tendineuses proximale et distale. Le plus délicat c’était la
prise en charge sur le plan psychologique : un praticien psychiatre dans la place d’un malade atteint d’un sarcome !
Résultats : Anatomopathologie : aspect de synovialosarcome
biphasiqe grade 3 de la FNCLCC avec marges de résection
seines et effraction aponévrotique antérieur et postérieure.
Chimio-radiothérapie : Une cure de chimiothérapie suivie de 33
séances de radiothérapie de 2 Grey.
Actuellement : Absence de récidive ou de métastases à 2 ans
et 3 mois.
Discussion : Le synovialosarcome est une tumeur rare des tissus mous. Il atteint comme dans notre observation l’adulte jeune
entre 15 et 40 ans. Il siège préférentiellement au niveau dumembre inférieur (63 % des cas), le plus souvent au niveau du
genou en péri articulaire mais dans notre observation la localisation est distale. Le synovialosarcome est une tumeur généralement de grade intermédiaire ce qui correspond à notre cas.
Une chirurgie première adéquate, qu’elle soit réalisée avant ou
après traitement par chimiothérapie néo-adjuvante, semble représenter le facteur pronostic le plus significatif dans la prévention des récidives locales.
Conclusion : Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs
rares. Toute tumeur profonde sous aponévrotique nécessite une
IRM et une biopsie avant d'en faire l'exérèse. La chirurgie large
est l'élément capital du traitement qui nécessite en outre une
équipe pluridisciplinaire.
P25 Enorme ostéochondrome du 3e métacarpien : (A propos d’un cas)
L. Amirat, R. Guernine, A. Houali*, Y. Melbouci.
Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice, CHU de TiziOuzou - Algérie. * Service d’imagerie médicale, CHU de Tizi-Ouzou - Algérie.
Introduction : Le chondrome ou ostéochondrome est une tumeur
bénigne très fréquente mais exceptionnelle au niveau de la main.
Nous rapportons dans cette observation le cas d’un ostéochondrome du 3e métacarpien laissé évoluer pour son propre compte.
Matériels et méthodes : Mme B.D, 81 ans, hospitalisée au pavillon des urgences pour abcès de la fosse iliaque droite avec
altération de l’état général et c’est à cette occasion qu’on a
constaté une masse siégeant au niveau de la main gauche.
L’examen clinique : Une masse de 5X5 cm, sur le dos de la main
gauche, dure, indolore, fixe, la peau en regard était très distendue
et fine sans signe de compression vasculo- nerveuse ou de conflit
tendineux. L’apparition de la masse remonte au jeune âge, augmentée progressivement de volume, la malade n’a pas consulté
et a refusé son ablation car pour elle : «vue qu’elle est sur la
main gauche, elle est vascularisée par les vaisseaux du cœur».
Radiologie : Masse arrondie à limites nettes de 5 cm de grand
axe se projetant sur la région métaphysaire distale du 3e métacarpien avec une base d’implantation cécile bien limitée.
La corticale de la masse est en continuité avec celle du 3e métacarpien. Son contenu est hétérogène avec un aspect en flocons
de neige. Le 3e métacarpien ne présente pas d’anomalies de
contour ou de structure. Absence de signes de dégénérescence.
Le tout évoque un ostéochondrome.
Traitement : La malade a refusé l’ablation de la masse.
Résultats : On a attendu son rétablissement après l’intervention
sur l’abdomen pour proposer une biopsie mais la malade est
décédée à 1mois post opératoire.
Discussion : Notre malade a présenté une tumeur très fré-
17
quente, l’ostéochondrome, qui représente 20 à 50% des tumeurs bénignes de l’os et 10 à 15% de toutes les tumeurs osseuses. La localisation métacarpienne est exceptionnellement
rapportée dans la littérature, Uni a rapporté uniquement 4 cas
dans une série de 1 024 ostéochondromes, soit 0,39%.
Dans notre pratique quotidienne, parfois il est très difficile de
convaincre les malades en proposant un traitement chirurgical
et surtout de changer certaines croyances qui sont encrées.
L’évolution de la masse et son aspect clinique et radiologique
évoque fortement un chondrome. On aurait aimé faire une biopsie pour avoir le diagnostic de certitude
Conclusion : L’ostéochondrome est la plus fréquente des tumeurs bénignes de l’os mais la localisation métacarpienne est
exceptionnelle.
P26 TCG de localisation exceptionnelle « l’extrémité distale de l’ulna» : (A propos d’un cas)
L. Amirat, Y. Meriane, M. Dahmane, M.A. Oualid, Y. Melbouci.
Service de chirurgie Orthopédique Traumatologique et Réparatrice, CHU de
Tizi-Ouzou - ALGERIE.
Objectifs : Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont des tumeurs bénignes à agressivité locale.Elles siègent préférentiellement en zone métaphyso-épiphysairedes os longs. Il s’agit de
tumeurs relativement fréquentes (4 -5% des tumeurs osseuses,
21% des tumeurs bénignes de l’os) avec une prédominance féminine.Ce sont des tumeurs du sujet jeune (20-40 ans) et leur
origine demeure incertaine.Par ordre de préférence, les TCG
siègent à l’extrémité distale du fémur, l’extrémité proximale du
tibia puis l’extrémité distale du radius.La localisation au niveau
distal de l’ulna est exceptionnelle. Nous rapportons dans ce travail l’observation exceptionnelle d’une malade âgé de 34 ans,
qui a présenté une TCG de l’extrémité distale de l’ulna gauche.
Matériels et méthodes : Examen clinique : Mme S.M, 34 ans
sans antécédents particuliers a présenté 8 mois auparavant des
douleurs au poignet gauche traitées médicalement, devant la
persistance de la douleur et l’apparition d’une tuméfaction à la
face médiale, une radiographie du poignet a été faite objectivant
une masse ostéolytique de l’extrémité distale de l’ulna pour laquelle elle a bénéficié d’un curetage. 3 mois plus tard, la symptomatologie réapparait. La patiente était en bon état général.
Le poignet gauche est le siège d’une tuméfaction douloureuse
à sa face médiale, de 5 cm de grand axe, ferme, adhérente au
plan profond sans atteinte vasculo-nerveuse.
Examen radiologique standard : Large plage d’ostéolyse avec
pseudo-cloisons en nid-d’abeilles de la région métaphyso-épiphysaire de l’extrémité distale de l’ulna gauche (4 cm de grand axe),
excentrique, rompant la corticale médiale, arrivant jusqu’à la corticale latérale emportant le cartilage articulaire.La lésion a envahi
les parties molles en médiale. Le télé-thorax est sans anomalies.
Traitement : L’indication d’un traitement radical a été posée vu
la rapidité de la récidive (en 3 mois) et l’envahissement des parties molles. La patiente a été admise au bloc opératoire le
31/01/2013 pour une résection du quart distal de l’ulna (8cm) emportant toutes les structures avoisinantes infiltrées et embrochage
radio-luno-capital. A la coupe, la masse était pleine et blanchâtre.
Résultats : L’étude anatomopathologique a conclue à une TCG
de l’extrémité distale de l’ulna gauche avec limites de résection
saines. Actuellement on ne note pas de douleur ni de récidive.
La malade utilise sa main dans les activités quotidiennes. La
TDM de contrôle n’objective pas de récidive.
Discussion : Notre malade a présenté une tumeur de l’extrémité distale de l’ulna dont la radiologie a évoqué une TCG que l’anatomopathologie a confirmé. Les TCG sont des tumeurs bénignes localement agressives avec une tendance à la récidive localequi siègent
préférentiellement en zone métaphyso-épiphysaire des os longs
(75%-90%), classiquement c’est près du genou et loin du coude.
Il s’agit de tumeurs relativement fréquentes, puisqu’elles représentent 4 à 5% des tumeurs osseuses, 21% des tumeurs bénignes de
l’os.Il y a une prédominance féminine : sex-ratio 1,3-1,5/1.
18
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Ce sont des tumeurs du sujet jeune entre 20 et 40 ans et leur origine demeure incertaine. La localisation au niveau distal de l’ulna
est exceptionnelle, sur 1 414 des TCG de la littérature il n’y a que
28 cas situés au niveau de l’ulna, sur 248 TCG de la série du Pr
B.Tomeno il ya que 2 cas (0,8%) de l’extrémité distale de l’ulna.
Pour la prise en charge de la malade, initialement a bénéficié d’un
curetage seul, ce qui a favorisé la récidive à 3 mois seulement,
d’où l’intérêt du cimentage qui a un effet cytotoxique diminuant
ainsi le taux de récidive. A notre niveau, vu la récidive jugée très
précoce, on a procédé à un traitement radical surtout que l’exploration per opératoire avait trouvé une infiltration des structures adjacentes. La transformation maligne d’une TCG est rarissime.
Conclusion : Les tumeurs à cellules géantes sont des tumeurs bénignes du sujet jeune, ostéolytiques métaphyso-épiphysaires des
os longs.Relativement fréquentes, récidivantes. La surveillance radiologique est de mise devant les récidives locales après traitement.
P27 Carcinome mixte du pancréas. A propos
d’un cas.
A. Ammi1 ; K. Benahsene2 ; M. Mounir1
1Laboratoire d’Anatomopathologie CHU Ben badis, Faculté de médecine de
Constantine. 2Laboratoire de recherche LR2M, Faculté de Médecine Constantine.
Introduction : Plus de 90% des cancers du pancréas sont des
adénocarcinomes canalaires. Le carcinome mixte canalaire et
endocrine est très rare voir exceptionnel. Il secaractérise par un
mélange intime de deux composantes : la composante mucosecrétante et la composante endocrine, cette dernière occupe plus
de 1/3 de la surface tumorale aussi bien dans la tumeur primitive
que dans les métastases.
Matériels et méthodes : nous rapportons le cas d’une femme
âgée de 49 ans,sans antécédents particuliers, admise au service de chirurgie pour la prise en charge d’un ictère cutanéomuqueux avec des selles décolorées et des urines foncées.
Examens complémentaires : La biologie est en faveur d’une cholestase. L’IRM révèle une dilatation de la voie biliaire principale sur
un obstacle de la tête du pancréas de 17mm suspect de malignité.
Conduite à tenir : Dudéno-pancréatectomie céphalique (DPC)
selon Whipple avec un montage selon Childe.
Résultats : Macroscopie : L'examen macroscopique de la pièce
de DPC objective une tête du pancréas de 9 x 7 x 3cm. Une dilatation du canal de Wirsung (0,8 cm), comblée par un matériel
hémorragique. Une induration du canal Pancréatique, mais
sans véritable masse tumorale individualisable. L'ampoule de
Vater est le sièged’une formation tumorale de 1,5cm, solide lobulée jaunâtre plus ou moins remaniée. Microscopie : L'étude
histopathologique conclue à une tumeur ampullaire infiltrant le
pancréas, mixte à double composante canalaire bien différenciée et neuroendocrine occupant 45% de la surface tumorale.
L'étude immunohistochimique montre une forte positivité des
cellules épithéliales tumorales avec l'anticorps anti-cytokératine
7 (CK7) et une négativité des cellules tumorales avec l'anticorps
anti-cytokératine 20 (CK20). Il existe un marquage de la quasitotalité des cellules tumorales endocriniennes par l’antichromogranine, le Ki67 est estimé à 45%.
Discussion : Pour porter le diagnostic de tumeur mixte on a toujours recours à l’immunohistochimie dont le marqueur le plus
sensible et le plus spécifique est la chromogranine A.
Cette catégorie doit être différenciée de l’adénocarcinome associé
àdes cellules endocrines éparpillées, ainsi que des tumeurs ductulo-insulaires qui sont d’origine endocrine avec un contingent de
ductules non néoplasiques, les petits canaux ne présentent pas
les modifications génétiques observées dans les carcinomes pancréatiques (DPC4, p53, ERBb2, codon 12 de Ki-ras). Ces critères
ont permis l’exclusion des tumeurs acinaires et des pancréatoblastomes de cette définition, car ces dernières comportent fréquemment une composante endocrine sous forme de cellules isolées.
Conclusion : Le carcinome mixte du pancréas est une entité rare,
deux cas seulement ont été rapportés dans la littérature. La problématique est d’ordre diagnostique, thérapeutique etpronostique vue
l’association des deux contingents et surtout la présence de cellules
G qui peuvent provoquer un syndrome de Zollinger-Ellison.
P28 Classification Anatomo-chirurgicale des
lymphatiques dans les cancers de la glande
thyroïde. Revue de la littérature.
Amrane CY, Henider N, Grine I, Boukabache L, Benleghib N
Les cancers papillaires et vésiculaires de la glande thyroïde sont
les plus fréquents. L’envahissement ganglionnaire majore les
risques de récidive locorégionale et de métastases à distance. Les
voies de drainage lymphatique de la thyroïde ont été décrites par
différents auteurs dont Testut et Rouviere. Actuellement, la classification antomo-chirurgicale décrite par Robbins, détermine un drainage lymphatique cervicale par niveau ganglionnaire et a ainsi
permis d’améliorer de façon incontournable la prise en charge de
l’envahissement métastatique dans les cancers thyroïdiens.
P29 La classification Anatomo-chirurgicale
des lymphatique dans les cancers du larynx.
Amrane CY, Grine I, Henider N, Benleghib N, Boukabache L,
Bousba EL.
Le cancer du larynx le plus fréquent est le carcinome épidermoide. Les tumeurs malignes du larynx peuvent siéger à différents niveaux : cordes vocales, région ventriculaire, vestibule
laryngé ou étage sous glottique. La classification anatomo-chirurgicale du drainage lymphatique permet de déterminer les métastases ganglionnaires selon l’étage considéré; elle oriente la
prise en charge thérapeutique et détermine le bilan d’extension.
P30 Chirurgie du cancer du tube digestif chez
le sujet âgé.
N. Annane, K. Haddad, F. Chafi, F. Ali Benamara, S. Berkane, L. Abid
Service de Chirurgie Viscérale & Oncologique. EPH Bologhine Ibn Ziri
Introduction : La population actuelle est soumise à un vieillissementrégulier. L’âgereprésente un facteur important de risque de
cancer. La prise en charge des sujets âgés atteint de cancer est
difficile et représente un défi pour le chirurgien et l’oncologue.
Les principes thérapeutiques des cancers après 70 ans sont les
mêmes que ceux des sujets plus jeunes.
Méthodes : Il s’agit d’une étuderétrospective s’étalant sur dix ans
entre 2000 et 2010, des patients âgés de plus de 70 ans présentant un cancer du tube digestive creux et traité dans notre service.
Résultats : Nous avons colligé dans cette période 1267 patient atteint de cancer digestif dont 259 soit (20%) de sujet âgés de plus
de 70 ans et parmi les sujets âgée 96 patients (27%) présente un
cancer du tube digestif creux ; 37cas (39%) de cancer gastrique,
27(28%) de cancer colique, 29cancer rectale et 3 autres. L’âge
moyen des patients est de 77 ans avec des extrêmes [70 à 90
ans], représenté par 55 hommes (57%) et 41 femmes (43%) ; 35
patients (36%) ne présentaient aucune tares, 43 cas (45%) une
tares et 16 patients étaient classés ASA III. 50 patients présentaient une ou deux tares. Chez 15 patients le diagnostic étaient
fait en urgence et le patient a était opéré en urgence il s’agissait
chez 14 cas de cancer colorectaux. L’opérabilité dans notre série
était de 72% et la respectabilité de 54% ; chez 53 patients, le
geste d’exérèse était curateur et chez 16 patient palliatif.
Conclusion : les cancers chez le sujet âgé sont souvent diagnostiquésà un stade avancé. Unemeilleure formation médicale en oncogériatriedevra permettre une prise en charge thérapeutique optimale.
P31 Apport de la radiofréquence dans les tumeurs hépatique du sujet âgé
N. Annane, K. Haddad, F. Lachouri, F. Ali Benamara, S. Berkane, L. Abid
Service de Chirurgie Viscérale & Oncologique. EPH Bologhine Ibn Ziri
Introduction : La population actuelle est soumise à un vieillissement régulier. L’âge représente un facteur important de risque de
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
cancer. La prise en charge des sujets âgés atteint de cancer hépatique secondaire ou primitif est difficile et représente un défi
pour le chirurgien et l’oncologue. Les principes thérapeutiques
des cancers après 70 ans sont les mêmes que ceux des sujets
plus jeunes. Qu’en est-il pour les tumeurs hépatiques.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur six ans
entre 2008 et 2014, des patients âgés de plus de 70 ans présentant
un cancer primitif et secondaire hépatique traité dans notre service.
Résultats : Nous avons colligé dans cette période 07 patients atteint de cancer hépatique qui ont bénéficié une radiofréquence
associé ou non à la resection hépatique à minima.ces patients
avaient un âge égal ou supérieur à 70 ans avec un âge moyen
de 73 ans et des extrêmes (70 ans -78 ans). Cinq patients
avaient une tare. Trois patients présentaient un carcinome hépatocellulaire,quatre patients des métastases hépatiques (deux
pour cancer colorectale, un cancer gastrique et un cancer de la
vésicule biliaire. 05 patients avaient une métastase unique, un
patient trois métastase et un 07 métastases. Trois patients
avaient bénéficié d’une radiofréquence per cutanée et quatre
patients une radiofréquence per opératoire seul ou associé à
des resection tumorale. Les suites post opératoire étaient simples chez 04 patients, un épanchement pleural minime dans un
cas, une brulure au niveau des plaques de dispersion chez un
patient et une insuffisancehépatocellulaire chez un patient du
plus au geste associé bisegmentectomie IVb, V.
Conclusion : les cancers chez le sujet âgé sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Une meilleure formation médicale
en onco-gériatrie devra permettre une prise en charge thérapeutique optimale. La radiofréquence est une technique à faible
risque par rapport à la résection chirurgicale c’est un traitement
curateur des tumeurs inferieur ou égale à 3cm. Les résultats
après RF per opératoire est le même que l’exérèse chirurgicale.
P32 Morbi-mortalité chez le sujet âgé opéré
pour cancer colorectal.
A. Anou, A. Zemmouri, S. Allouda, A. Boumahdi1, N. Smail2
Faculté de Médecine d’Alger, Université Alger I
1Clinique Chirurgicale B CHU Mustapha Bacha Alger
2Service d’Epidémiologie et de médecine préventive CHU Mustapha
Introduction : La progression de l’espérance de vie de la population laisse présager une augmentation du nombre des cancers
colorectaux à un âge encore plus élevé.
Il existe des particularités propres aux patients âgés atteints
d’un cancer colorectal : le retard diagnostic du fait des symptômes sous-estimés par le patient et son entourage, des facteurs de risque de morbidité et de mortalité péri-opératoire
Matériel et Méthodes : notre travail consiste en une étude rétrospective, qui a colligé 95 dossiers de malades âgés de plus
de 65 ans, opérés pour un cancer colorectal entre 2007 et 2013.
L’objectif de notre étude, est la recherche de facteurs associés
à la morbi-mortalité post-opératoire (0-30 Jours) et ressortir
parmi eux les facteurs prédictifs indépendants. Pour cela la
morbi-mortalité a été étudiée statistiquement avec neuf autres
paramètres, les tests statistiques utilisés sont ; le test X2 et le
test t pour l’étude univariée et le test de régression logistique
pour l’étude multivariée, les résultats sont donnés avec un
risque d’erreur de 5% (p=0,05).
Résultats : l’âge moyen de nos patients est de 74 ans, on note
une prédominance du sexe masculin avec un sex-ratio de 1,7.
17 patients étaient classés ASA III (18%), 22 malades était opéré
dans le cadre de l’urgence (23%). Près de la moitié des malades
(45/47%) présentaient un amaigrissement de plus de 5 Kg. 34
patients ont été transfusés (36%) et chez 52 la durée d’intervention était supérieur à 120 minutes (55%). Un taux de morbidité
de 34% était enregistré, le taux de mortalité était de 12%. Etaient
associés à la morbidité les paramètres : le sexe (p=0,03), le caractère urgent de l’intervention (p=0,001), les cancers de siège
distal (p=0,01), la transfusion sanguine(p=0,003) ; en multivarié,
le sexe, le caractère urgent de l’intervention, le siège distal du
19
cancer et la transfusion sanguine étaient des facteurs indépendants de morbidité postopératoire de manière très significative
avec respectivement (p=0,01) , (p=0,001), (0,01) et (0,001).
Etaient associés à la mortalité postopératoire les paramètres : le
sexe (p=0,04), l’anastomose (p=0,04), la morbidité (p=0,001) ; en
multivarié seule la morbidité était un facteur indépendant de
mortalité de façon très significative (p=0,002).
Conclusion : pour réduire la morbi-mortalité chez les sujets âgés
opérés pour un cancer colorectal, il est nécessaire de réaliser
chez ces patients une bonne évaluation préopératoire qui seule
permettra d'’apprécier le risque opératoire et d’adapter le traitement en conséquence.
P33 La problématique du cancer du rectum
chez le sujet âgé.
N. Arbaoui, M. Maaoui
Service de chirurgie Générale, EPH Kouba, Alger
Introduction : la chirurgie est le seul traitement curatif des cancers
du rectum. La proctectomie avec exérèse totale du mésorectum
précédée ou non d’une radio (chimio) thérapie en représente le
traitement optimal. Cependant, il n’existe pas de consensus
concernant la prise en charge optimaledes cancers du rectum chez
les sujets âgés 70 ans tellement cette population est hétérogène
(espérance de vie, comorbidités, état nutritionnel et physique).
Objectif : établir un état des lieux de la prise en charge des cancers du rectum chez les sujets de 70 ans.
Problématique : Peu de littérature sur le sujet. Ce que l’on sait :
c’est qu’il n’existe pas de recommandations pratiques, les patients 70ans sont moins souvent opérés,sous-traitéspar rapport
aux sujets jeunes: le pourcentage de patients traités curativement
est substantiellement plus bas, sont plus souvent opérés dans
l’urgence et lorsqu’une chirurgie radicale est possible, la radiothérapie ou la radio chimiothérapie néo adjuvante est moins souvent discutée et réalisée, sur le plan chirurgical, la conservation
sphinctérienne dans les cancers distauxcède volontiers la place
à l’amputation abdominopérinéale ou à l’intervention de Hartmann, enfin, la survie globale est moins bonne que celle des sujets jeunes mais la survie spécifique ne diminue pas avec l’âge.
Conclusions : l’âge 70 ans ne semble pas représenter un facteur
prohibitif pour un traitement chirurgical radical. Plus que l’âge
lui-même, c’est l’état et la condition du patient, l’état préopératoire de la fonction sphinctériennequi déterminent l’indication
opératoire et le type de chirurgie. Si la conservation sphinctérienne est rarement possible, actuellement, grâce à la très bonne
réponse tumorale observée après radio chimiothérapie (yT0T1N0), on peut envisager dans les petites tumeurs (3 cm) la préservation d’organe par exérèse locale.
P34 Leucémie lymphoblastique : effet de
l’huile d’argan (étude in vitro).
Boutheyna Aribi1, Sakina Zerizer1 and Zahia Kabouche2
1Département of Animal Biology, University of Constantine1, Algeria). 2 Laboratoire de substances thérapeutiques LOST, University of Constantine 1, Algeria.
L’arganier (Arganiaspinosa) est un arbre endémique de l’Algérie
(région de Tindouf) et du Maroc, il fournit une huile consommable extraite de ces amandons qui présente différentes activités
biologiques : anti-inflammatoire, analgésique et anti-œdémateux, hypoglycémique, anti-radicalaire et anti-oxydante.
Notre travail a porté sur le test de l’activité antiproliférative de
l’huile d’argan sur des lignées de cellules cancéreuses MOLT3
et DND41 (Leucémie Lymphoblastique Humaine). L’extrait a
montré une activité cytotoxique intéressante vis-à-vis les lignées
cellulaires et qui augmente en augmentant la dose.
Nous avons également évalué l’activité de l’huile d’argan sur
l’expression de deux protéines impliquées dans la prolifération
et la différentiation cellulaire (ERK et NOTCH). L’expression de
ces deux protéines a été inhibée par l’huile d’argan.
En conclusion, Arganiaspinosa est une plante à caractère mé-
20
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
dicinale qui justifie sa place de choix dans le traitement et la
prévention anti-tumorale.
Mot clés : Arganiaspinosa, antiproliférative, huile d’argan, protéine ERK, protéine NOTCH.
P35 Qu’y a-t-il dans la fumée de cigarette ?
Athamnia H ; Djedi. H
Unité d’oncologie médicale CHU DORBAN Annaba
La fumée de cigarette contient plus de 4 000 substances chimiques et produits toxiques, y compris plus de 70 agents carcinogènes connus. Parmi les substances chimiques et poisons
présents dans la fumée de la cigarette.
- le monoxyde de carbone (le même gaz que celui qui est émis
par le tuyau d’échappement de votre voiture);
- l’ammoniac (qu’on retrouve dans le nettoie-vitres) ;
- le cadmium (présent dans les piles) ;
- l’arsenic (utilisé dans le poison à rats).
Lorsqu’on fume, plusieurs de ces substances chimiques se mélangent pour former un amalgame collant de goudron. Ce goudron adhère aux cils vibratiles qui tapissent l’intérieur des
poumons. Le rôle de ces minuscules poils est de balayer la
poussière et les germes hors des poumons pour les garder propres, mais s'ils sont couverts de goudron, ils ne peuvent effectuer leur travail adéquatement. Cela provoque alors la fameuse
«tous des fumeurs», qui se déclenche pour expulser le mucus
coincé dans les poumons. De nombreux autres problèmes de
santé peuvent également s’ensuivre.
Nicotine : C'est à cause de la nicotine que la cigarette entraîne
une telle dépendance. C'est cette drogue qui crée le besoin de
fumer encore et encore, c’est-à-dire d'inhaler toutes les substances chimiques contenues dans la cigarette. Plusieurs utilisateurs de ces produits à faible teneur en goudron et en nicotine
sont tentés de croire qu’ils sont moins dommageables pour leur
santé. Ils pensent qu’ils inhalent ainsi moins de goudron que
s’ils fumaient des cigarettes ordinaires. Ce n’est pas le cas. Les
fumeurs qui changent de marque en faveur de ces cigarettes
supposément légères ont tendance à inhaler la fumée plus profondément et plus longuement, ou à obstruer les trous de ventilation afin de ressentir davantage les effets de la nicotine. Ce
faisant, ils inhalent davantage de substances chimiques et de
goudron. Ne vous laissez pas tromper par les cigarettes dites
«légères» ou «douces».
P36 Le tabagisme.
Athamnia H ; Djedi H
Unité d’oncologie médicale - CHU Annaba
Introduction : Première cause évitable de mortalité, le tabagisme
est responsable de plus de 60 000 morts par an dont 37 000 par
cancer. Le tabac est responsable de cancers, de maladies respiratoires et de maladies cardiovasculaires. En se consumant,
le tabac dégage de nombreuses substances toxiques, dont les
goudrons, qui provoquent des cancers. Ce sont notamment les
cancers du larynx, des bronches et de la bouche qui sont directement imputables à l'action du tabac. Pour d'autres cancers
(voies digestives, vessie, voies urinaires, rein, œsophage, col
de l'utérus), le tabac est un facteur favorisant certain. Globalement, on considère que plus de 30 % de l'ensemble des cancers dépendent du tabac.
Dépendance à la nicotine : La nicotine agit sur le système nerveux, dans une zone du cerveau dite "de récompense", tout
comme le fait l'héroïne. Elle produit, quelques secondes après
l'inhalation de la fumée de cigarette, des sensations de plaisir
auxquelles il est difficile de résister, créant ainsi la dépendance.
Rôle du tabagisme passif : L'inhalation régulière, par un non-fumeur, de la fumée de tabac provenant d'un fumeur (au domicile
ou sur le lieu de travail), ce que l'on appelle le tabagisme passif,
est un facteur de risque reconnu pour le développement d'un cancer du poumon. Le «fumeur passif» augmente ainsi de 30% son
risque de développer la maladie par rapport à un non-fumeur.
Durée d'exposition et dose quotidienne : Autre fait notable : la
durée de l'exposition (nombre d'années pendant lesquelles on
a fumé) et donc l'âge auquel on a commencé à fumer, sont quatre fois plus déterminants que la quantité de cigarettes fumées.
Inversement, avec l'arrêt du tabagisme, le risque de survenue
d'un cancer du poumon diminue régulièrement avec le temps
Moyens et aides possibles : Les tentatives de sevrage doivent
s'appuyer sur des moyens thérapeutiques et psychologiques
adaptés à l'intensité de la dépendance. Lorsque cette dépendance est forte, une aide médicale est nécessaire.
Quelques conseils pour arrêter de fumer : La veille du jour. Les
jours suivants. A chaque envie de fumer.
P37 Association de 2 cancers : Vessie et
prostate chez un homme de 74 ans.
H. Athamnia ; H. Djedi
Unité d’oncologie médicale Annaba
Paient L.R âgé de 74 ans originaire et demeurant à Souk Ahras,
ex fermier de profession, père de 10 EVBP, tabagique (40 p/an),
sans antécédents personnels et familiaux particuliers.
Histoire de la maladie : semble remonte à Mars 2013 marquée
par des douleurs pelviennes persistantes et des troubles mictionnels (dysurie) le motif de consultation à plusieurs reprises.
Un uro-scanner a été fait le 19/05/2013 revenant en faveur d’un
processus tumoral vésical, urétéro-hydronéphrose bilatérale
avec une prostate augmentée de volume (53 g). Une biopsie
vésicale évoquant un Cancer urothélial papillaire de haut grade
G3 associe à une différenciation épidermoide infiltrante pT2
Le patient a été opéré le 29.05.13 : cysto-prostatectomie totale
avec dérivation urinaire type BRICKER Anatomopathologie : Cancer urothélial infiltrant le muscle superficiel grade 3 (pT2) associe
à un ADK prostatique bilatéral score 6 (3+3) de Gleason infiltrant
la capsule, curage ganglionnaire ilio-obturateur Dt et Ghe négatif.
Une TDM abdomino pelvienne faite le 21.10.13 (sans aucun
traitement adjuvant) a montré un processus tumoral rénal droit
(03 masses parenchymateuses) sans effraction capsulaire avec
une masse lobulée prostato-vésicale (séquellaire ou récidive)
Patient réopéré le 07.11.13 : néphrectomie droite élargie, l’anapath : métastase d’un cancer urothélial de haut grade G3 de la
vessie infiltrant la graisse péri-rénale avec 03N+/03N.
Malade envoyé à notre niveau d’où un bilan complémentaire a
été demandé : une échographie endo-rectale et prostatique
avec biopsie faite le 12/12/13 : masse pelvienne tissulaire de
46/55 mm évoquant une récidive urothéliale, échographie abdominopelvienne + scintigraphie osseuse+ téléthorax : RAS, taux
PSA normal. Une chimiothérapie type carboplatine+gemcitabine, une réduction de la taille tumorale a été objectivée après
04 cures orientation à la radiothérapie.
P38 Cancer du sujet âgé.
F. Atif ; K. Bouzid
Centre Pierre et Marie Curie, Alger
Le cancer est depuis peu reconnu comme un problème majeur
de santé dans la population âgée. En effet l’augmentation de
son incidence est le premier fait marquant en raison du vieillissement progressif et continu de ces populations.
Les patients cancéreux âgés se distinguent des patients plus
jeunes par plusieurs particularités. Cette population est en effet
très hétérogène avec des désordres pathologiques qui rendent
plus compliquée la tâche du thérapeute. Ces patients semblent
souffrir d’un retard au diagnostic et parfois d’un traitement suboptimal. La stratégie thérapeutique habituelle apparaît plus souvent fondée sur l’obtention d’une toxicité minimale que sur celle
d’une efficacité optimale. La conservation d’un statut fonctionnel
et d’une qualité de vie satisfaisante devient fréquemment une
préoccupation dominante. L’âge peut enfin être source de problèmes sociaux particuliers qui viennent interférer avec la prise
en charge thérapeutique.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Tous ces éléments rendent compte de la nécessité d’une approche multidisciplinaire. Il nous a donc paru intéressant de
condenser dans ce travail une approche oncologique à défaut
d’une approche gériatrique, afin d’offrir au praticien les éléments
essentiels d’une prise en charge optimisée des cancers du sujet
âgé. Un accent particulier est mis sur la thérapeutique symptomatique et l’approche palliative.
P39 Facteurs de risque nutritionnels des cancers colorectaux dans la région de l’Algérois.
Etude cas-témoins.
F. Atif ; K. Bouzid
Centre Pierre et Marie Curie, Alger
Introduction : Le cancer colorectal est parmi les cancers les plus
répandus dans le monde. Parmi les facteurs de risque existent
des facteurs environnementaux comme le régime alimentaire. En
Algérie, parallèlement aux phases de transition démographique
et épidémiologique nous assistons à des changements de style
de vie, et on peut évoquer une véritable transition alimentaire.
Objectifs : Nous nous proposons à travers cette étude de rechercher une association entre le mode d’alimentation et la survenue du cancer colorectal chez les patients recrutés au service
d’Oncologie du Centre Pierre et Marie Curie d’Alger.
Malades et méthodes : C’est une étude réalisée en collaboration
avec l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene domaine « sciences de la nature et de la vie ».Il s’agit
d’une étude cas-témoins. Les critères d’inclusion étaient l’âge
supérieur ou égal à 18 ans au moment du diagnostic, l’absence
de chimiothérapie, de radiothérapie ou d’hormonothérapie en
cours, l’absence de régime spécifique pour une pathologie quelconque, l’absence de trouble cognitif, l’absence de trouble alimentaire, un patient non grabataire et non confiné dans sa
chaise ou dans son lit, l’absence de traitement palliatif exclusif,
le diagnostic d’un cancer colique ou rectal pour les cas et l’absence de cancer colorectal ou autre pour les témoins . Le recueil
des données s’est fait à l’aide de questionnaires pour chaque
cas et pour son témoin (questionnaire général et questionnaire
alimentaire). Tous les dossiers sont ensuite analysés pour une
étude épidémiologique à l’aide du logiciel SPSS V17.0.
Résultats : Cinquante deux cas et 52 témoins ont été recrutés
pour notre étude avec une légère prédominance masculine
pour chaque groupe. La moyenne d’âge était de 58,19 ± 14,68
ans pour les cas contre 58,48 ± 14,64 ans pour les témoins.
Les cas étaient analphabètes dans 57,1% des cas contre 69%
pour les témoins et d’un niveau socioéconomique moyen dans
les deux cas. L’intoxication alcoolo-tabagique est retrouvée
dans les mêmes proportions chez les cas et chez les témoins.
L’indice de masse corporelle avant le diagnostic était meilleur
pour les témoins. Des antécédents personnels et familiaux de
cancers colorectaux sont retrouvés plus chez les patients.
Une consommation quotidienne de plusieurs aliments était recherchée avec des résultats variables.
Conclusion : Les résultats dont nous disposons manquent de
force statistique, faute d’effectif et doivent s’inscrire dans le
cadre d’une étude cas-témoins multicentrique nationale, afin de
pouvoir en tirer des conclusions statistiquement significatives permettant dans le futur de rechercher les facteurs nutritionnels des
cancers colorectaux propres à notre régime alimentaire Algérien.
P40 Gliome malin du sujet âgé.
F. Atif ; K. Bouzid
Centre Pierre et Marie Curie, Alger
L‘incidence réelle de tumeurs cérébrales glialesdu sujet âgé est
inconnue dans notre pays .Ces tumeurs sont essentiellement
représentées par les gliomes (glioblastomes et astrocytomes
anaplasiques). Aucune symptomatologie clinique n‘est spécifique et le diagnostic a été complètement modifié par les méthodes neuroradiologiques modernes. Ces tumeurs malignes
21
ont en général une évolution défavorable cependant certaines
lésions sont accessibles à un traitement dont l’objectif principal
est d’assurer une qualité de vie, un état de bien-être physique,
psychologique et social et le contrôle des symptômes spécifiques à la tumeur cérébrale.
Le traitement est essentiellement chirurgical et doit être envisagé
en fonction du rapport risque‐ bénéfice dans chaque cas. En effet,
le pronostic tient d‘abord à l‘état physiologique général et à la difficulté technique, permettant de prévoir raisonnablement l‘état
post‐ opératoire. Le traitement classique associe à l'exérèse chirurgicale la plus complète possible une radiothérapie fractionnée
(en moyenne, 55 Gy avec une dose quotidienne de 1,8 à 2 Gy)
qui reste le standard. L'adjonction d'une chimiothérapie est rarement proposée du fait d'une hémato-toxicité particulièrement élevée chez le sujet âgé. Le temozolomide en alternative à la
radiothérapie est discuté et constitue une option pertinente, chez
le sujet âgé avec un mauvais état fonctionnel et permet une meilleure réponse si méthylation du promoteur du MGMT
Mots-clés : sujet âgé, tumeur cérébrale, chirurgie, radiothérapie, temozolomide, méthylation du MGMT
P41 Particularités du cancer du nasopharynx
du sujet âgé. Expérience du Centre Pierre et
Marie Curie.
F. Atif ; K. Bouzid
Centre Pierre et Marie Curie, Alger
Les cancers du nasopharynx (CNP) font partie d’un groupe très
hétérogène de tumeurs malignes agressives. Chez le sujet âgé,
la symptomatologie est souvent banalisée aussi bien par le médecin que par le patient et l'agressivité au plan histologique ne
diffère pas, quel que soit l'âge.
Le type de traitement chez le sujet âgé doit peser le bénéfice
attendu face aux risques encourus grâce à une évaluation préthérapeutique précise et un suivi particulier et doit être pris en
charge avec autant de rigueur que celui de l'adulte plus jeune. Il
doit être décidé dans le cadre d'une concertation multidisciplinaire, ne dépendant pas seulement du bilan oncologique (type
tumoral, bilan d'extension…), mais également duterrain. Plusieurs facteurs liés à l'âge des patients vont cependant intervenir
dans la décisionthérapeutique : outre leur pathologie tumorale,
ces patients présentent souventdes comorbidités associées (pathologie cardio-vasculaire, troubles des fonctionssupérieures…)
qui pourront majorer les risques d'une chimiothérapie. Les
risques sont de traiter insuffisamment le patient par risque des
complications ou, à l’inverse, de traiter par excès en surestimant
le risque de décès par cancer.
Notre travail a pour objectif de mettre en évidence les particularités spécifiques de ce type de cancer comparé à une population plus jeune et son impact sur la prise en charge globale.
P42 Dénutrition et cancer du sujet âgé : Diagnostic et prise en charge.
F. Atif ; K. Bouzid
Centre Pierre et Marie Curie, Alger
La prévalence de la malnutrition dans la population âgée atteinte d’un cancer est un facteur de mauvais pronostic. Une
perte de poids supérieure à 15% et une albuminémie inférieure
à 35 g/L sont associéesà une altération du pronostic indépendamment de la maladie tumorale.
La prévalence globale est de l’ordre de 40% aumoment du diagnostic. Elle est si communément associée àla maladie tumorale
qu’elle est considéréecomme partie intégrante de l’évolution des
cancers. Les paramètres permettant d’en faire le diagnostic
etd’en préciser le mécanisme sont désormais simples et peu
coûteux : poids, index de Quetelet (P/T2), albumine et protéine
C réactive plasmatiques, éventuellement complétés de mesures
d’une circonférencede bras et de l’épaisseur d’un pli cutané.
Du fait de sa fréquence et de ses effets sur lamortalité et la mor-
22
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
bidité des sujets âgés, lamalnutrition est un problème desanté
publique dans notre pays.
En cours de traitement, de radiothérapie, de chimiothérapie ou
après une chirurgie, il est nécessaire de conserver un bon état
nutritionnel et de proposer une stratégie de prise en charge nutritionnelle intégrée dans le schéma thérapeutique des malades.
P43 Cancer du poumon chez le sujet âgé dans
le CAC de Batna.
W. Benbrahim ; S. Ayachi
CAC de Batna
Introduction : Le cancer bronchique du sujet âgé constitue un
véritable problème de santé publique vue le vieillissement de la
population générale dont les indications et les recommandations
sont peu codifiées vue la rareté des études impliquant des sujets âgés dans la prise en charge de ce cancer.
Matériels et méthodes : C’est une étude descriptive, rétrospective basée sur l’analyse des données recueillies à partir des
dossiers des malades du centre anti-cancer de la wilaya de
Batna présentant un cancer broncho-pulmonaire, dont l’âge est
supérieur ou égal à 75 ans, sur une période de 4 ans de l’année
2011 jusqu’au juin 2014.
Résultats : Notre étude faite sur 27 patients sur une période de 4
ans (13.3% de tous les patients présentant cancer broncho-pulmonaire recrutés durant ces 4 ans) objective que37.5% des patient
sont des grands fumeurs avec tare associé dans 50% des cas.
Dans 62.5% des cas, il s’agit de carcinome épidermoïde, adénocarcinome dans 25% et CPC dans 12.5% des cas. Le motif de
consultation le plus fréquent été la toux qu’on retrouve dans 50%
des cas, la maladie a été diagnostiquéé à un stade métastatique
dans 87.5% dont les métastases osseuses représentent 56.25%.
Sur le plan thérapeutique 50% des patients ont bénéficié d’une chimiothérapie type paclitaxel+carboplatine en 1e ligne et malheureusement une chirurgie n’était possible que chez 3.7% des patients.
P44 Dégénérescence inaugurale d’un polype
au cours d’un syndrome de Peutz-Jeghers :
quelle surveillance ? A propos d’un cas et
revue de la littérature.
N. Azzi, T. Saib, E. Meziane, Z. Kordjani, O. Bouchouika, F. Soltana,
S.Lahmar, M. Amalou, H.B. Bekada
Service de Chirurgie Général CHU de Bab El Oued – Alger
Introduction : La dégénérescence du polype de Peutz-Jeghers
a été considérée pendant longtemps comme étant improbable,
et ce n’est que récemment que les mécanismes de la filiation
hamartome-dysplasie-cancer ont été élucidés par des études
moléculaires démontrant l’existence d’un gène suppresseur de
tumeur (LKB1/ STK11), lorsqu’il est inactivé par le déséquilibre
allélique celui-ci entraine le développement de polypes hamartomateux et la survenue d’une mutation somatique particulière
serait à l’origine de sa dégénérescence.
Objectif : Nous rapportons à travers une observation et revue de
la littérature le cas d’une polypose de Peutz-Jeghers grêlique
cancérisée (adénocarcinome bien différencié).
Observation : La patiente M.R âgée de 21 ans, célibataire ayant
présenté des signes cliniques à type d’invagination intestinale
aigue ainsi que la constatation d’une lentiginose péribuccale ; et
c’est dans ce contexte urgent que la patiente a été opérée (résection intestinale emportant trois polypes dont l’un est dégénéré) et
le diagnostic de cette dégénérescence a été confirmé (ADK bien
différencié) et c’est dans ce cadre que la patiente bénéficie d’une
triple surveillance : La 1e consiste à rechercher une récidive cancéreuse, la 2e consiste à détecter une dégénérescence au niveau
des autres polypes et la 3éme surveillance recherche d’autres
cancers associés (sein, col de l’utérus, l’ovaire, pancréas etc.).
Discussion : Les personnes atteintes de SPJ présentent un
risque cumulatif de cancers qui est estimé à 3%, les organes
les plus fréquemment touchés sont le tractus gastro intestinal,
ainsi que le poumon, le pancréas et les organes de l’appareil
reproducteur d’où une prise en charge basée principalement sur
la surveillance et le traitement des polypes.
Conclusion : Cette jeune patiente porteuse d’une polypose dégénérée inaugurale de l’intestin grêle suggère une surveillance
à vie faisant appel à des bilans radiologiques divers et endoscopiques guettant la récidive cancéreuse, la dégénérescence
des polypes et le dépistage des autres cancers.
P45 Caractéristiques du cancer colorectal
chez le sujet âgé dans la CAC de Batna
W. Benbrahim ; S. Ayachi
CAC de Batna
Introduction : L’augmentation de l’espérance de vie de la population laisse présager une augmentation de l’incidence du cancer à
un âge encore plus élevé dont le cancer colorectale représente le
2e cancer chez ces patients dans tout le monde, a savoir qu’il y a
peu d’études ayant étudier la prise en charge du cancer chez le
sujet âgé (en générale études phase II ou analyse rétrospective).
Matériels et méthodes : C’est une étude descriptive, rétrospective basée sur l’analyse des données recueillies à partir des
dossiers des malades du centre anti-cancer de la wilaya de
Batna présentant un cancer colorectale, dont l’âge est supérieur
ou égal à 75 ans, sur une période de 4 ans de l’année 2011
jusqu’au juin 2014.
Résultats : Dans notre série faite de 37 patients sur une période
de 4 ans (13.75% des patients présentant cancer colorectale )
le sexe ratio est de 2H/1F avec tare associé dans 37% des cas,
il s’agit d’adénocarcinome bien différencié dans 74% des cas,
découvert a un stade localement avancé ou métastatique dans
plus de 50% des cas dont 58.31% sont des métastases hépatiques synchrones. Sur le plan thérapeutique, 70.9% des patients ont bénéficié d’une chirurgie suivie d’une chimiothérapie
type xeloda dans 36.84%, xelox dans 31.57% et xeliri dans
31.57% des cas associé a une thérapie ciblé type bévacizumab
dans 7.4% des cas et cétuximab dans 3.7% des cas avec une
rémission dans plus de 50% des cas.
P46 Profil du cancer du sein chez la femme
âgée dans le CAC de Batna
W. Benbrahim ; S. Ayachi
CAC de Batna
Introduction : Les progrès et les avancées dans le domaine médicale ont été marqué par l’augmentation de l’espérance de vie
et par conséquence une augmentation de l’incidence du cancer
chez le sujet âgé et plus spécialement du cancer du sein qui représente actuellement un sérieux problème chez la femme âgée
vue la rareté des études impliquant cette catégorie et l’absence
des recommandations internationales codifiant la prise en
charge optimale du cancer du sein de la femme âgée.
Matériels et méthodes : C’est une étude descriptive, rétrospective basée sur l’analyse des données recueillies à partir des
dossiers des malades du centre anti-cancer de la wilaya de
Batna présentant un cancer du sein, dont l’âge est supérieur ou
égal à 75 ans, sur une période de 4 ans, de l’année 2011
jusqu’au juin 2014.
Résultats : Dans notre étude faite sur 50 patientes recrutés sur
une période de 4 ans (13.66% de l’ensemble des patientes recrutées durant cette période) il y a une nette prédominance féminine avec sexe ratio 1H/16F, plus de 50% de cette population
sont de grandes multipares dont 26% ont des antécédents de
néoplasie du sein dans la famille, plus de 45% des patientes
découvrent leur maladie a l’occasion d’un nodule ou d’une
masse du sein a noté que dans 56% des cas il s’agit d’un sein
gauche, droit dans 42% des cas et bilatérale dans 2%, a savoir
que 66% des cas c’est des CCI avec un grade SBR II et III dans
58% et un Her 2 négatif dans 64% des cas et RH positif chez
72% des patientes, a noter qu’il s’agit d’un stade localement
avancé ou métastatique dans 57% des cas avec nette prédomi-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
nance des métastases osseuses (67% des cas).
Sur le plan thérapeutique 88% des patientes ont bénéficiées d’une
chimiothérapie dont 40% adjuvante 57% palliative, le protocole le
plus utilisé été le CMF chez 58% des patientes puis le schéma séquentielle chez 16.66% des cas, l’hormonothérapie a été prescrite
chez 72% des patiente et le trastuzumab chez 4% des patientes.
P47 Place de la chirurgie dans le traitement
des carcinomes de prostates métastatiques :
à propos d'un cas
Azgagh S ; Younsi Z ; Dekkoumi AD
Service d’Oncologie Médicale - Hôpital Militaire Régional Universitaire de
Constantine (HMRUC)
La privation androgénique par agonistes de la LHRH reste le
traitement de référence de première intention du cancer de
prostate à métastatique. Compte tenudes conséquences sur la
perte osseuse, une mesure de la densité osseuse après 1 an
d’hormonothérapie peut être conseillée afin d’évaluer la perte
osseuse. Un traitement par bisphosphonate est recommandé en
cas de métastase lors de l’hormono-résistance afin de diminuer
le risque d’événement osseux. La place des traitements préventifs etles schémas thérapeutiques sont encore mal définis. La radiothérapie conformationelle multi-fractionnée est le traitement
de choix des métastases osseuses symptomatiquespeu nombreuses. L’association d’un scanner et d’une IRM permet d’évaluer de manière optimale le risque fracturaire des métastases
osseuses. La chirurgie des métastasesosseuses est une chirurgie fonctionnelle qui doit être réalisée avant l’installation d’undéficit neurologique important. Enfin la radiothérapie métabolique
peut être proposée encas de localisation multifocale. Nous rapportons un cas d’un patient de 62 ans, jardinier de profession.
EnJanvier 2009, son PSA était à 28 ng/ml, d'emblée avec métastases osseuses occasionnant déficit fonctionnelle.
P48 Carcinome prostatique métastatique résistent à la castration (mCRPC), séquençage avec
cabazitaxel et abiraterone après docetaxel.
Azgagh S ; Younsi Z ; Dekkoumi AD
Service d’Oncologie Médicale - Hôpital Militaire Régional Universitaire de
Constantine (HMRUC)
A l’instar du docetaxel (D), de nouvelles options thérapeutiques
pour le mCRPC incluant le cabazitaxel (C), l’abiraterone acétate
(A) et enzalutamide, ont tous démontré un gain en survie dans
des essaies cliniques randomisés. Avec l’introduction de ces
nouveaux agents, la séquence optimale de leurs introductions
dans le traitement du mCRPC se pose.
Nous rapportons une évaluation de la prévalence et des caractéristiques de bases des patients recevant : A et C après D
dans une étude cohorte ciblant une large communauté US,
dans un but de démontrer la prévalence des différentes séquences de traitement actuel et de développer une hypothèse
sur le modèle thérapeutique optimal.
P49 Carcinome peu différencié de type neuro
endocrine de siège vésical. A propos d’un cas
M.A. Baghli, Z. Boukli Hacène, M. Kalaidji
Service d’anatomie pathologique - CHU Tlemcen. Université de Tlemcen
Nous rapportons un cas d’un carcinome peu différencié de
type neuro endocrine de siège vésical chez un homme de 65
ans révélé sur une résection trans urétrale vésicale, qui présente des antécédents d’un carcinome prostatique, ainsi
qu’une insuffisance rénale aigue et une dilatation des cavités
pyélo-calicielles. Une étude histopathologique a objectivé une
prolifération tumoralepeu différenciée, formée principalement
de larges plages de cellules carcinomateuses a cytoplasme
peu abondant et à noyau atypique. Une activité mitotique éle-
23
vée, des atypies cyto-nucléaires. Une étude immunohistochimique a été effectuée (chromogranine A, synptophysine, et CD
56 positifs, et négativité de plusieurs autres marqueurs «PSA,
PAP, CK34bétaE12»). Un diagnostic de carcinome peu différencié de type neuro endocrine de siège vésical a été finalement
retenu. Une discussion avec revue de littérature est effectuée.
P50 Une tumeur fibreuse solitaire de siège
méningé. A propos d’un cas.
M.A. Baghli, Z. Boukli Hacène, M. Kalaidji
Service d’anatomie pathologique - CHU Tlemcen. Université de Tlemcen
Introduction : Décrire la prise en charge diagnostique d’une tumeur particulière : tumeur fibreuse solitaire de siège méningé.
Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas d’unefemmeprésentant une tumeur méningée.
Résultats : Unepatiente âgée de 29 ans a été adressée pour
prise en charge d’une tumeur méningée. Le diagnostic après
exérèse chirurgicale a été celui d’une tumeur fibreuse solitaire
de siège méningé. L’étude immunohistochimique a objectivé :
les marqueurs CD34, positif, EMA négatif.
Discussion : La tumeur fibreuse solitaire est une entité lésionnelle de siège méningérare, une étude histologique et immunohistochimique est faite, ainsi qu’une revue de littérature.
P51 Une récidive d’un lymphome cutané de
type T, CD 30 +. A propos d’un cas.
M.A. Baghli1, Z. Boukli Hacène1, L. Kalai Bouatia2, M. Kalaidji1
1Service d’anatomie pathologique. 2 ; Service de dermatologie. CHU Tlemcen.
Université de Tlemcen
Introduction : Décrire la prise en charge diagnostique d’une récidive d’un lymphome T 08 ans après.
Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas d’un homme
présentant une lésion cutané récidivante.
Résultats : Un patient âgé de 57 ans a été adressé pour prise en
charge d’une lésion cutané aux antécédent d’un lymphome cutané
de type T traité. Le diagnostic après exérèse chirurgicale a été celui
d’une récidive de son lymphome cutané. L’étude immunohistochimique a objectivé : les marqueurs CD3, CD 8, CD30 positif.
Discussion : Le lymphome cutané de type T CD30 positif est
une lésion assez complexe. Le cas d’un patient ayant été traité
et subit une guérison. Ce patient présente une récidive 08 ans
après. Une étude histologique et immunohistochimique est faite,
ainsi qu’une revue de littérature.
P52 Traitement hormonal de la post-ménopause et risque de cancer du sein.
Beddek F ; Demmouche A.
Département de Biologie-Faculté des Sciences de la Nature et de la vie-Université Djillali Liabès-Sidi Bel Abbès.
La majorité des études et méta-analyses récentes mettent en
évidence une discrète augmentation des cancers du sein sous
traitement hormonal de substitution. Cette discrète augmentation est probablement attribuable à un meilleur dépistage des
femmes traitées et à un effet promoteur sur des cancers préexistants. On attend les résultats d’études épidémiologiques
prospectives actuellement en cours aussi bien en Europe
qu’aux Etats-Unis. Le risque modéré de cancer du sein, mis en
évidence dans ces études d’origine américaine, ne justifie pas
que les cliniciens modifient leur pratique, particulièrement en ce
qui concerne la durée du traitement. Par contre, une sélection
minutieuse des femmes à traiter et du type de traitement doit
être à chaque fois prise individuellement.
En dépit de dizaines d'années de recherche et d'accumulation
d'enquête épidémiologique, les relations entre l'hormonothérapie de la post-ménopause et le risque du cancer de sein demeurent une source d'intenses controverses et discussions.
24
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P53 L’incidence du carcinome hépatocellulaire lié au VHB
1
H. Bellour ; A. Tamaloussi ; L. Genfoud
Laboratoire de microbiologie EPH MILA . Email: [email protected]
1
Introduction : Le carcinome hépatocellulaire (CHC), ou hépatocarcinome, est un cancer primitif du foie.
C'est le 8e cancer dans le monde par ordre de fréquence et le
plus fréquent des cancers primitifs du foie. L'incidence annuelle
mondiale est d'environ 500 000 nouveaux cas/an.
Objectifs :déterminer :
- L’incidence du CHC lie au virus de l’hépatite B en fonction des
régions géographiques, sexe, âge.
- La relation entre différents marqueurs spécifiques de l’infection
par le virus de l’hépatite B et le risque du CHC.
Méthode d’étude : recherche à partir de plusieurs articles publiés.
Résultats : Incidence du CHC dans différents pays par exemple:
selon une étude à Alaska est de 1.9/1000 porteurs/année (2,3
chez l’homme et 1,2 chez la femme). Son incidence varie beaucoup d'un continent à l'autre : de 5.8 cas pour 100.000 hommes
en Europe, à plus de 35 pour 100.000 en Asie de l'Est (notamment au Japon). Une autre région très atteinte est l'Afrique subsaharienne (article France : 2009).
Chez les sujets infectés à la naissance, le risque à long terme
d'hépatocarcinome est de 50% pour les hommes et de 20%
pour les femmes, par contre en cas d’infection à l’âge adulte
«3-5%/an (étude à Toulouse).
Un homme atteint d'hépatite chronique virale B a cinq à sept
fois plus de risquequ'une femme de déclarer un carcinome hépatocellulaire (selon une étude à Toulouse).
Ag HBe et risque du CHC:incidence après environ 8 ans de la
contamination est : de 11% si Ag HBe + et Ag HBs+, 2,5% si Ag
HBe – et Ag HBs +, le risque est presque nul si les 2 Ag sont négatifs (selon une étude à Taiwan).
Charge virale (CV) et incidence du CHC: elle est variable selon
la charge virale et pour une même charge virale elle est différente
en fonction du temps (Actualités Hépatite chronique B 2011) :
- CV<300 copies/ml : risque nul avant 2 ans et augmente à environ 1% après 12ans.
- Puis l’incidence augmente de façon proportionnelle avec la
CV et le temps après la contamination.
- Jusqu’à une CV>1million copie/ml : risque de 1% après 2 ans
de l’infection et 14% après 12ans.
Ag HBs et le risque relatif (RR) du CHC selon une étude à Taiwan : le RR est de :
- 1: si Ag HBs-, AgHBe- et ALAT normales et de 5: si ALAT élevées (avec même profil).
-10: si Ag HBs +, Ag HBe- et ALAT normales et de 30 : si ALAT
élevées (avec même profil).
- 60 : si Ag HBs+, Ag HBe+ et ALAT normales et de 110 : si ALAT
élevées (avec même profil).
Conclusion : L’hépathocarcinome lié au VHB est une complication grave dont le risque et l’incidence sont variables en fonction
de plusieurs paramètres:région géographique, sexe, âge et les
marqueurs virologiques de l’hépatite B. Actuellement ont dispose
d’un vaccin et d’un traitement qui diminuent l’incidence du CHC.
P54 Le mélanome de Dubreuilh à propos
d’une observation
K. Benahsene1 ; F. Bouledjnib2 ; N. Bougherra2 ; M. Albane2;
S. Hamdouche3; R. Boussaid4
Faculté de Médecine Constantine, laboratoire de recherche LR2M
CHU Dr Benbadis Constantine
3Faculté de Médecine, CHU Benbadis Constantine
2
2
Introduction : Le mélanome de Dubreuilh est le plus rare des
mélanomes, quelques cas seulement ont été décrits dans la littérature. Il survient le plus souvent sur une peau sénile, son pronostic est excellent à la phase de début.
Objectif : dans notre observation, nous rapportons le cas d'un
homme de 81 ans, suivit depuis plusieurs années pour des lésions
actiniques sévères, venu consulter pour une tache sous orbitaire
droite arrondie brunâtre de 30 mm de diamètre, centrée par un nodule noirâtre avec ulcération de 05 mm, évoluant depuis 06 mois.
Méthode : Il a été adressé une biopsie cutanée d’une tache sous
orbitairedroite arrondie d’aspect brunâtrede 03 cm de diamètre,
centrée par un nodule noirâtre avec ulcération de 0,5cm. Après
fixation au formol à 10%, Le prélèvement a été inclus dans sa totalité en paraffine, coupé au microtome à 4µ d’épaisseur et coloré
à l’hémateïne éosine. L’étude histopathologique objective un épiderme atrophique et ulcéré par endroit, siège d'une lésion lentigineuse intra-épidermique, faite de cellules rondes à noyaux
atypiques. Il s'y associe au niveau du derme réticulaire des cellules allongées, peu mitotiques. Le derme présente une élastose
sénile importante, ainsi que des dépôts mélaniques.
Un immuno-marquage (MelanA et PS100) a été réalisé afin de
confirmer le diagnostic.
Résultat : Devant l'aspect microscopique d'un nodule fusocellaire,
associé à des lésions lentigineuses sur les bords, survenant dans
un contexte de peau sénile et confirmé à l'immuno-histochimie
par un le melanA + et la PS100 +, il ne faut pas hésiter à penser
à un mélanome de dubreuilh.
Discussion : Cette forme de mélanome mérite d'être connue car
son pronostic est habituellement bon, surtout lorsqu'elle est peu
invasive.le diagnostic différentiel est difficile, particulièrement à
la phase verticale à cause des aspects cellulaires achromiques
et fusiformes et peut se poser avec certaines tumeurs à cellules
fusiformes, tels que : le sarcome fusocellulaire, le mélanome
malin desmoplastique, le carcinome malpighien pseudo-sarcomateux. l'immuno-histochimie est d'une grande aide pour redresser le diagnostic.
Conclusion : Le pronostic de mélanome de Dubreuilh est généralement favorable. La prévention primaire est possible du fait
de sa survenue sur une peau sénile et chroniquement exposée
au soleil, cependant dans notre pays à ensoleillement intense,
le diagnostic est souvent tardif, posé au stade d’ulcération et
d'hémorragie. Devant l'aspect microscopique d'un nodule fusocellaire, associé à des lésions lentigineuses sur les bords, survenant dans un contexte de peau sénile et confirmé à
l'immuno-histochimie par un le melanA + et la PS100 +, il ne
faut pas hésiter à penser à un mélanome de dubreuilh.
P55 Complications occlusives révélatrices
des cancers coliques
D. Benaibouche ; M. Bouzida ; A. Fellah ; O. Bouchouika ; H.B. Bekada
CHU Bab El Oued. Alger
Occlusions intestinale aigue est souvent révélatrice du néoplasie
colique dans prés de 30% des cas le colon gauche est le siège
de prédilection. C’est une complication qui impose souvent une
prise en charge chirurgicale qui reste non consensuelle dans le
cadre de l'urgence chez ces patients souvent âgés qui présentent une tare augmentant la morbi mortalité. La prise en charge
de cette complication est parfois médicale mais plus souvent chirurgicale peut se faire en un, deux ou trois temps selon les données lésionnelle et l'étatgénérale du patient.
Le but de notre étude est d'évaluer la morbi mortalité de nos méthodesthérapeutiques concernant ces cancers colique gauches
en occlusion dans le cadre de l'urgence.
Notre étude est rétrospective, on a colligé 31 malades sur une
période allant de janvier 2003 au 31janvier 2014 avec un âge
moyen de 56 ans, seulement 8 (25%) patients étaient suivi pour
tumeur colique, chez 75% des patients opérés le diagnostic de
néoplasie colique a été fait en per opératoire.
La localisation sigmoïdienne est retrouvé chez 20 patients
(64%) ; La majorité de nos patient ont bénéficié d'une intervention
de Hartmann (18:58%); 5 (16%) hemicolectomies gauches, 5
(16%) résections segmentaires gauche avec double stomies, 3
(9%) colectomies segmentaires basses idéales. On a noté dans
notre série 4 (13%) décès : 3 par défaillances des tares préexis-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
tantes, 1 dans les suites opératoires d'un lâchage anastomotique.
On a retrouvé 21(67%) complications post opératoires marquées
essentiellement par les sepsis de parois (13) qui ont évolué favorablement sous traitement médical, 4 lâchages anastomotiques
qui ont bénéficié d'une reprise opératoire avec toilette péritonéale
et stomie un de ces malades est décédé au 4eme jour post opératoire par défaillance poly viscérale ; 3 abcès sous phrénique,
une complication thromboembolique.
Conclusion : Nos résultats plaident en faveur d’une utilisation courante d’une chirurgie séquentielle dans les cancers du colon gauche
en occlusion. Seules des études randomisées multicentriques permettront de comparer les différentes stratégies de prise en charge.
P56 La tuberculose du colon gauche dans sa
forme pseudo tumorale.
D. Benaibouche, M. Bouzida, A. Fellah, O. Bouchouika, H.B Bekada
Service de chirurgie générale - CHU Mohamed Lamine Debaghine. Alger, Algérie
Introduction : La tuberculose digestive est fréquente, elle
touche le plussouvent la région iléo-caecale. Cependant la localisationau niveau du côlon transverse est exceptionnelle.
Elle poseun problème de diagnostic différentiel avec le cancer. Letraitement repose sur les anti-bacillaires. La place de
lachirurgie reste incontournable dans les formes sténosantes
et dans les formes où les moyens préopératoires n’ont paspu
éliminer un cancer colique. But de cette observation : de montrer les difficultés diagnostic de la tuberculose colique.
Observation : Nous rapportons un cas d’une patiente de 53 ans,
qui consultait pour des troubles du transit à type de constipation
et des douleurs abdominales de l’hypochondre gauche. L’ensemble évoluait dans un contexte de fléchissement de l’état général, anorexie et un amaigrissement de dix kilos en deux mois.
La coloscopie révélait une lésion ulcéro-bourgeonnante et sténosante de l’angle colique gauche. Les biopsies étaient non
concluantes en faveur d’une colite non spécifique. Le lavement
baryté objectivait un arrêtbrutal du produit de contraste au niveau de l’angle colique gauche avec dilatation en amont de laSténose. La TDM abdominale montrait un processus tumoral du
colon gauche au niveau de l’angle splénique avec envahissement de la séreuse et des adénopathies mésentériques.
La radiographie duthorax était normale.Une colectomie segmentaire haute était réaliséeavec une anastomose colo-colique termino-terminale. Les suites opératoires étaient simples.L’étude
microscopique de la pièce de résection retrouvait des granulomes
épithélio-giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse, sans signes
histologiques de malignité. La patiente était mise sous traitement
antituberculeux (isoniazide, rifampicine, éthambutol) pendant 3
mois suivie d’une bithérapie (isoniazide, rifampicine) pendant 6
mois avec une guérison clinique et une reprise pondérale.
Conclusion : La tuberculose colique est une affection rare. Son
diagnostic est particulièrement difficile en raison de non spécificité du tableau clinique et des examens complémentaires. Le
traitement est essentiellement médical etaccessoirement chirurgical. En fait, le meilleur traitement est préventif basé sur la
vaccination par le BCG et l'éducation sanitaire de la population.
Mots clés : Tuberculose, sténose colique, forme pseudo-tumorale
P57 Les cancers ORL chez le sujet âgé : Etat des
lieux au service de radiothérapie du CHU Oran
Benarbia M1 ; Boukerche A1,2, Bennaoum A1, Farsi A1, Dali youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2Faculté de Médecine, Université d’Oran.
La survenue de cancer ORL chez un sujet âgé pose un problème
de choix thérapeutique. Les différents types de traitements n’ont
pas montré de supériorité d’une stratégie thérapeutique par rapport à une autre, d’où la nécessité de proposer un plan de soins
personnalisé (PSP) pour chaque patient. L’objectif de notre travail est une analyse rétrospective des aspects épidémiologiques,
cliniques, thérapeutiques et évolutifs des cancers ORL chez le
sujet âgé de 60 ans ou plus pris en charge au service de radio-
thérapie du CHU Oran au cours de l’année 2012.
25
P58 La dénutrition chez le sujet âgé atteint de
cancer
Benatta O. S ; Aissaoui k ; Boukerche A ; Dali youcef
La dénutrition chez le sujet âgé atteint de cancer est une complication fréquente et grave ; les co-morbidité nombreuses et souvent méconnues fragilisent les patients âgés et perturbent le bien
fondé de la prise en charge. Environ 40% à 80% de malades
selon le type de cancer développent un état de dénutrition ; la prévalence de la dénutrition est supérieure à 80% surtout dans les
cancers digestifs la perte de poids est de 14% au moment du
diagnostic est de 24% au moment du décès.
Objectif : Il est indispensable de rechercher systématiquement
une dénutrition chez tous les patients âgés atteints de cancer :
le traitement de la dénutrition doit donc prendre en compte les
dimensions éthiques en fonction des possibilités alimentaires et
du choix du support nutritionnel sa tolérance et son efficacité
qui est indispensable.
P59 La prise en charge du cancer du sein de
la femme ménopausée expérience du service
d’oncologie médicale (ORAN)
A. Bendaoud1 ; B. Kelkoul2 ; S. Moulessehoul1 ; L. Addou-Klouche1
Laboratoire de Biotoxicologie. Université Djillali Liabès de Sidi-Bel-Abbès. Algérie
Laboratoire d’Anotomo-pathologie. Hopital militaire régional d’Oran. Algérie
1
2
Introduction : Le cancer du sein est une maladie fréquente et
grave, la littérature rapporte une incidence variable des cancers
du sein chez les femmes ménopausées en relation avec l'imprégnation oestrogénique, La survenue d’un cancer du sein a
cet âge risque de poser des problèmes psychologiques, mais
aussi d’autres complications en lien avec les traitements agressifs délivrés. La chimiothérapie première améliore significativement la survie associée à la chirurgie et la radiothérapie.
Objectif : L’objectif de notre étude est de décrire le profil, clinique, étiopathologique et thérapeutique du cancer du sein de
la femme ménopausée dans le but d’apporter une amélioration
du diagnostic et l’évaluation du pronostic individuelainsi que la
survie des patientes.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive réalisée sur une période de 4 ans (janvier 2009-décembre
2012), sur une série de 200 cas de cancer du sein diagnostiqués et
traités a l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran (HMRUO). 128
femmes ménopausées ont été incluses dans cette étude.
Résultats : L’étude épidémiologique rétrospective effectuée sur des
patientes ménopausées entre 2009 et 2012 suggère que : Le cancer mammaire enregistre un pic entre 45 et 55 ans ,La taille de la
tumeur au diagnostic était de [20-50 mm] et a été classée cliniquement T1-T2 (51.78 %),T3-T4 (32.56 %) et Tx (13,6%).Le statut axillaire clinique correspondait a N0(26,7%), N1 (48,3 %), N2 (11.5 %)
,N3(13.28 %) et N4(0.78%). L’étude histologique de la pièce opératoire a retrouve(92.75%) carcinomes canalaires infiltrants (4.34%)
carcinomes lobulaires (2.9% )formes rares avec un grade histologique SBR souvent élevé (grade II et III : 54 %,45%), selon les résultats de IHC Les récepteurs hormonaux étaientpositifs dans, 8%,
La tumeur du sein surexprimaitle récepteur erbb2 dans 24,3% des
cas 77% des patientes ont subit une chirurgie de type patey.
(72.75%) des patientes ont bénéficie d’une chimiothérapie adjuvante et (24.31%) ont subie une chimiothérapie neoadjuvante et
adjuvante. (56.75%) des cas ont été orienté vers une radiothérapie.
Conclusion : La prise en charge des cancers du sein est bien codifiée, le diagnostic a un stade précoce et l’analyse systématique
en vue de sélectionner d’une manière objective les patientes
candidates a une chimiothérapie (néoadjuvante/adjuvante). Une
hormonothérapie, une thérapie ciblée, permettant d’améliorer significativement le pronostic.
Mots clés : cancer du sein ; femme ménopausée ; chirurgie ; chimiothérapie
; radiothérapie.
26
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P60 Evaluation de l’immuno-marquage du récepteur HER2 dans les cancers mammaires
A. Bendaoud1 ; B. Kelkoul2 ; S. Moulessehoul1 ; L. Addou-Klouche1
Laboratoire de Biotoxicologie. Université Djillali Liabès de Sidi-Bel-Abbès. Algérie
Laboratoire d’Anotomo-pathologie. Hopital militaire régional d’Oran. Algérie
1
2
Introduction : Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent dans le monde et en Algérie, 15-25% de ces tumeurs sont
HER2positif. Ce qui représente a la fois un facteur de mauvais
pronostic mais aussi un facteur prédictif d’une réponse aux thérapies ciblées anti HER2.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée sur des patientes HER2 +diagnostiquées et traitées
au niveau de l’ l’hôpital militaire régional universitaire d’Oran
(HMRUO), sur une période de 6 ans (janvier 2009-décembre2012).l’évaluation de l’expression des récepteurs hormonaux
et HER2 était réalisée par méthode immunohistochimie.
Résultats et discussion : Parmi les 200 patientes prises en
charge entre 2009-2012, 15% des tumeurs surexprimaient le
récepteur HER2. L’âge médian des patientes était de 48ans
(28-80 ans). Les résultats relatifs à la taille tumorale correspondent à T1-T2 (51.78%), T3-T4 (32.56%) et Tx (13,6%). L’envahissement ganglionnaire était présent dans 63%. L’étude
histologique de la pièce opératoire a retrouvé dans 92.75% des
cas des carcinomes canalaires infiltrants et 4.34% des carcinomes lobulaires avec un grade histologique SBR souvent
élevé (grade II et III : 54 %,45%). 77% des patientes ont subit
une chirurgie de type patey, (72.75%) des patientes ont bénéficie d’une chimiothérapie adjuvante et (24.31%) ont subie une
chimiothérapie néoadjuvante et adjuvante .10% des patientes
ont reçu une thérapie ciblée anti-HER2 (Transtuzumab).
56.75% des patientes ont été orienté vers une radiothérapie.
Conclusion : Le profil des patientes présentant un cancer du
sein avec un statut HER2 positif concorde avec les données de
la littérature, il reste a évaluer les taux de survie des patientes
sous traitement adjuvant par Transtuzumab et de survie sans
progression pour les patientes recevant du Transtuzumab puis
du Lapatinib en situation secondaire.
Mots clés : cancer du sein, HER2, Transtuzumab, Lapatinib, Thérapie ciblée
P61 Le cancer de la thyroïde : à propos de 80 cas
Bendaoud A
Laboratoire de Biotoxicologie. Université Djillali Liabès de Sidi-Bel-Abbès. Algérie
Introduction : Le cancer de la tyroïde est l’ensemble des proliférations tumorales malignes primitives qui se développent à
partir des constituants du parenchyme thyroïdien, c’est un cancer rare mais ces derniers décennies on constate une augmentation de l’incidence de ces cancers qui est liée à l’augmentation
du diagnostic de cancer micro papillaire.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective sur 80 pièces de thyroïdectomies dont 45 thyroïdectomies
totales et 35 subtotales présentant à l’étude microscopique une
tumeur maligne sur une période allant du (01/01/2010) au
(31/12/2013), les paramètres qui ont été relevés et analysés
(âge, sexe, l’origine, le type histologique, siège, stade tumoral,
l’examen extemporané et ses résultats).
Résultats et discussion : Dans la distribution par fréquence pour
les années allant de (2010 à2013) on constate une augmentation
significative du nombre d’observations recueillies cette augmentation de l’incidence diffère selon les régions, notre série présente
une moyenne d’âge de 55 ans avec des extrêmes allant de (2081ans) et une prédominance féminine (78.75) femmes et(21.25
)hommes et un sexe ratio de 3.7, selon le type histologique on observe 60 à 90 de forme papillaire et 5 à 10 de forme vésiculaire,
dans 40 des cas la tumeur se situe dans le lobe droit et 31.25 des
cas dans le lobe gauche, l’extension locorégionale et à distance
est plus importante pour les tumeurs de grande taille et c’est généralement le critère le plus important.
Conclusion : La prise en charge globale du cancer thyroïdien basé
sur l’élaboration de critères pronostiques doit être multidisciplinaire
compte tenu des implications chirurgicales, histologiques et endocriniennes .Des progrès récents ont été effectués dans de nombreux domaines tels que l’échographie, scanner et la cytoponction
à l’aiguille fine qui ont permis d’affiner le diagnostique d’aidant de
nouvelles techniques immunohistochimique et génétiques.
P62 Evaluation des pratiques : Antigène spécifique prostatique (PSA)
K. Benembarek
Laboratoire de Biochimie, CHUC
Introduction : Le cancer de la prostate, exclusivement masculin,
touche principalement les hommes âgés de plus de 50 ans. De 50
à 70% des personnes diagnostiquées par ce cancer sont déjà à
un stade avancé d'où l'intérêt de faire régulièrement un dépistage.
Le PSA, découvert il ya déjà une trentaine d’années s’est imposé comme marqueur de dépistage et est toujours d’utilité clinique avec des limites diagnostiques surtout chez les patients
ayant des taux de PSA total compris entre 4 et 20 ng/ml.
Au laboratoire, nous dosons PSA total, PSA libre et nous calculons le Ratio, les seuils d’interprétation restent très discutés,
c’est pourquoi, il nous a paru utile de nous intéresser aux profils
de ces marqueurs pour notre population.
Matériels et Méthodes : Etude prospective observationnelle des
dosages de PSA total et PSA libre et valeurs de ratio obtenus
sur automate Architect sur une période d’une année : Juin 2013
à Juin2014. Valeur normale utilisée, proposée par le fournisseur
pour le PSA Total : < 4ng/ml.
Nous avons procédé à une analyse de prescriptions et divisé nos
patients en groupes en fonction des taux de PSA total et des ratios.
Résultats : L’analyse de la demande montre pour l’année suivie
un nombre de 1006 dosages de PSA Total réalisés pour 556 dosages de PSA libre. Cette demande correspond à des traitements ambulatoires dans 85% des cas, le dosage de PSA libre
n’est pas systématique, il représente une fréquence de 46%
pour notre population. Pour ce qui est des renseignements indispensables pour un bon usage de ce marqueur :
- L’âge du patient est mentionné une fois sur deux sur le document de prescription.
- L’affichage de l’antériorité du dosage du PSA T avec rappel du
résultat permettant de prendre en compte la vélocité du marqueur n’est jamais retrouvé.
- Diagnostic ou expression du dépistage du cancer de la prostate très rarement mentionnés.
La plage de mesure retrouvée variait de 0,40 à 100 ng/ml avec
42% de patients < à 2 ng/ml de PSA Total, 53% entre 2-10
ng/ml et 29% entre 4-10 ng/ml.
Les ratios pour notre population variaient de 0,10 à 0,65.
La fréquence des taux de PSA Total < à 2ng/ml avec PSA libre
représentait 19% dans notre échantillon.
Discussion : A travers notre analyse de prescription, il ressort que
le PSA est fortement imposé comme marqueur de dépistage.
Nous avons toujours interprété nos taux de PSA par rapport à
un seuil < à 4ng/ml, alors que 42% de nos patients avaient un
taux < à 2 ng/ml, ce seuil devrait peut être revu à la baisse, ce
qui est aussi encouragé par les données de l’étude prostate
cancer prévention trial (PCPT) où 26,9 % des patients ayant un
taux de PSA entre 3,1 et 4 ng/ml avaient un cancer de prostate
détecté sur les biopsies.
Le résultat du Ratio PSA L/T reste l’élément le plus soumis à
controverse quand à son interprétation. Il est diminué en cas de
cancer mais quel seuil utiliser? Raison pour la quelle nous limitons
notre interprétation à une simple communication de résultats.
La large utilisation clinique de ce dosage en pratique devrait
conduire à proposer certaines règles dans la prescription et la communication des résultats évitant des interprétations souvent difficiles pour le praticien et parfois source d’anxiété pour les patients.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P63 Apport de la biologie moléculaire dans le
diagnostic du chromosome Philadelphie : Cas
de patients atteints de lmc en phase chronique
F. Bengueraichi1, M. Bouras2, K. Mohammedi1, I. Smatti1,
S. Chaira2, M. Saidi3
1Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences
Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie, Université Mohamed Khider, Biskra.
2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université El Hadj Lakhdar,
Batna. 3Service d’hématologie, CHU Benflis Touhami, Batna.
La LMC (Leucémie Myéloïde Chronique) est une maladie clonale, caractérisée par la présence d’une translocation chromosomique, chromosome Philadelphie, qui conduit à la formation
du gène chimère Bcr-Abl. L’oncoprotéine BCR-ABL présente
une activité tyrosine kinase constitutive, qui perturbe de nombreuses voies de signalisation cellulaire.
Dans ce travail, nous présentons une mise au point de la technique de RT-PCR et les résultats de son application au sein
d’une population de patients Algériens, atteints de LMC en
phase chronique et traités par l’Imatinib mésylate.
Les transcrits du gène Bcr-Abl obtenus sont analysés par RTPCR, après une étape préalable de transcription reverse (ou
RT) à partir de l’ARNm, en utilisant des couples d’amorces choisies et spécifiques pour la détection des transcrits b2a2 et b3a2.
La configuration moléculaire de la jonction Bcr-Abl détectée au
sein de l’ARNm de nos patients Algériens, est de type: b2a2 et
b3a2, avec une prédominance pour b3a2. Ces résultats permettent, d’une part, la confirmation du diagnostic par des outils moléculaires très sensibles et fiables et, d’autre part, et par
conséquent, une prise en charge thérapeutique adaptée pour
chaque patient dans le suivi de la maladie.
Mots clés : LMC, chromosome Philadelphie, BCR-ABL, RT-PCR.
P64 Le myelome multiple chez le sujet âgé >
65 ans
M. Benhalilou, N. Sidi Mansour
Service d’hematologie.CHU de Constantine
Introduction : Le myelome multiple ou maladie de kahler est une hémopathie maligne caractérisée par une prolifération plasmocytaire
avec la sécrétion d’une immunoglobuline monoclonale. Il représente 1% de tous les cancers et 10% des hémopathies malignes.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, sur
une période de 7 ans, allant de 2007 à 2013.
Nous avons étudié le profil clinique, para clinique et évolutif du
myelome chez le sujet âgé de plus de 65 ans.
Résultats : Sur une série de 116 malades atteints de myelome,
nous avons colligé 66 patients d’âge > 65 ans (56%), avec des
extrêmes allant de 66 à 89 ans et un âge moyen de 73 ans.il
s’agit de 37 hommes et de 29 femmes (sex ratio : 1.27). sur le
plan clinique : l’ECOG est supérieur à 2 dans 30% des cas, les
douleurs osseuses sont présentes dans les 2/3 des cas et l’atteinte rénale dans un 1/3 des cas. Dans plus de 50% des cas
l’immunoglobuline est de type IgG. le traitement spécifique repose essentiellement sur le protocole classique melphalan
+prednisone. La survie moyenne de nos patients est de 13 mois
avec des extrêmes allant de 1 à 50 mois.
Conclusion : L’histoire naturelle de la maladie myélomateuse chez
les sujets âgés est beaucoup plus complexe car il s’agit d’un
groupe très hétérogène.La présence de comorbidité et de fragilité
doivent être mis en considération avant de décider un traitement.
P65 Données récentes sur l’anatomie fonctionnelle du drainage lymphatique du sein :
apport de la technique du ganglion sentinelle
Benleghib N, Boukaabache L, Benmohamed K, Boulacel A.
Laboratoire d’Anatomie Normale CHU Constantine. Service d’endocrinologie,
CHU Constantine.
L'anatomie lymphatique du sein a été décrite depuis plus d'un
siècle à partir de travaux menés sur des sujets cadavériques.
27
Des travaux récents, réalisés au cours des interventions de prélèvement duganglionsentinelle, ont enrichi ces données descriptives de nouvelles données anatomiques fonctionnelles sur
le drainage lymphatique de la glande mammaire.
Objectifs de l'étude : Faire une mise au point sur les données récentes de la littérature concernant l'anatomie fonctionnelle du drainage lymphatique mammaire, observée au cours des interventions
de prélèvementduganglion sentinelle. Comparer ces nouveaux résultats avec les données anatomiques stables depuis des siècles.
P66 Bases anatomiques des lymphatiques du
cou : intérêt en chirurgie cancérologique.
Benleghib N, Boukaabache L, Amrane Y. C., Boulacel A.
Laboratoire d’Anatomie Normale CHU Constantine
Les cancers de la sphère ORL sont en grande partie lymphophiles. L’extension de ces cancers aux chaines ganglionnaires
cervicales est un facteur pronostic majeur.
La connaissance de l’anatomie du système lymphatique cervical
est indispensable pour un curage ganglionnaire cervical efficace
ce qui permet de stériliser ses métastases assurant ainsi aux
patients une qualité de vie meilleure .
Objectifs : Etablir une cartographie des groupes ganglionnaire
du cou ce qui permet au chirurgien d’amélioré le traitement chirurgical des métastases cervical.
P67 Nutrition en oncogériatrie.
A. Benmerzouk, S. Khelifi Touhami, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
En oncogériatrie, la dénutrition sévère est associée à une augmentation de la morbidité et de la mortalité, de la toxicité de la
radiothérapie ou de la chimiothérapie, des infections nosocomiales et à une altération de la qualité de vie. Un dépistage systématique de la dénutrition doit être réalisé.
Actuellement, un conseil diététique doit être proposé systématiquement lorsqu’un patient est dénutri et systématiquement en cas de
radiothérapie ou de chimio-radiothérapie. L’utilisation de compléments nutritionnels oraux enrichis en nutriments immuno-modulateurs doit être très prudente et réservée pour l’instant aux patients
opérés d’un cancer digestif. En cas de dénutrition sévère ou
d’échec du conseil diététique, une nutrition entérale peut être recommandée. La nutrition parentérale utilisée pendant la radiothérapie ou la chimiothérapie doit être déconseillée en raison de
l’augmentation des complications infectieuses. Pour tous les patients dont l’indice de Karnofsky est inférieur à 50 % (ou l’indice de
performance supérieur à 2), avec une espérance de vie de moins
de trois mois, la nutrition artificielle n’apporte aucun bénéfice.
P68 La chirurgie carcinologique en oncogériatrie.
A. Benmerzouk, S. Khelifi Touhami, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Le patient candidat à la chirurgie âgé de plus de 75 ans est en
lui même un patient particulier qui pose des questions spécifiques : est ce que le patient âgé va mourir avec le cancer ou à
cause du cancer ? Est ce qu’il va tolérer l’agression du traitement chirurgical de sa tumeur et est ce que le traitement va entraîner plus de bénéfices que de complications ? Il faut faire
intervenir dans le cadre de nos réflexions des notions de gérontologie adaptée au milieu chirurgical qui amènent à une authentique chirurgie gériatrique. On ne doit pas entreprendre un
traitement inadéquat en fonction de l’âge, car la personne âgée
doit pouvoir bénéficier des techniques les plus modernes que
nous reverrons dans la chirurgie d’organes, que ce soit la recherche du ganglion sentinelle, la chirurgie laparoscopique voire
la chirurgie robot-assistée.
L’étude des connaissances actuelles et des recommandations
montre que ces connaissances sont fragmentaires, ce qui
conduit d’emblée à dire qu’il est nécessaire de faire un effort de
recherche clinique spécifique chez la personne âgée atteinte de
28
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
cancer, mais aussi de réaliser des études d’observation de pratiques et de travailler sur des recommandations spécifiques aux
personnes âgées atteintes de cancer.
P69 Le cancer colorectal chez le sujet âgé.
A. Benmerzouk, S. Khelifi Touhami, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
En Algérie, le cancer colorectal (CCR) est un des cancers les
plus fréquents au sein de la population âgée. Son traitement
nécessite une stratégie complexe utilisant la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées éventuellement. Il est donc un modèle pour l’approche oncogériatrique, et
l’évaluation gérontologique globale apparaît comme un outil intéressant pour l’aide à la décision. Mais cette aide du gériatre ne
se conçoit qu’au sein d’une réflexion commune (dans le cadre
des réunions de concertations pluridisciplinaires dans l’idéal) et
doit conduire à un projet de soins cohérent. Elle ne peut donc
se limiter à l’évaluation initiale.
P70 Annonce d´un cancer chez un patient âgé
avec atteinte cognitive.
A. Benmerzouk, S. Khelifi Touhami, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
L’annonce d’un cancer chez un patient ayant des facultés cognitives altérées reste une approche particulièrement difficile. Il
s’agit de considérer le patient comme un adulte responsable qui
a le droit de participer aux décisions médicales et d’organiser
son avenir en conséquence. L’un des arguments contre l’annonce du diagnostic avancé par le corps médical et la famille est
que le patient n’a pas la capacité de comprendre la signification
du diagnostic. On peut objecter qu’il reste difficile d’évaluer les
capacités réelles de compréhension variables selon le stade
évolutif des troubles cognitifs et pouvant également fluctuer. De
plus, le fait qu’un patient dément ne puisse éventuellement pas
comprendre le diagnostic ne justifie pas l’absence d’information.
Enfin, il paraît difficile de proposer des examens complémentaires ou une stratégie thérapeutique telle qu’une chimiothérapie
ou une radiothérapie sans avoir informé le patient des raisons
de ces actes.La présence de l’entourage proche au moment de
l´annonce diagnostique reste indispensable dans la mesure où
leur investissement dans le projet de soins est étroitement lié à
la bonne réalisation de celui-ci.
P71 Profil épidémiologique du cancer de la
prostate chez le sujet âgé dans la wilaya
d’Oran 1996-2010.
L. Benrabah ; F. Elketroussi ; H. Messid ; N. Nait Bahloul ; N. Guettarni ;
M. Tadjer ; N. Midoun ; F. Ammour ; L. Mokhtari ; Z. Ahmed Fouatih.
Introduction : En Europe et aux États-Unis, l’incidence du cancer de la prostate (CaP) augmente. Une raison de cette augmentation d’incidence est l’augmentation de la pratique du
diagnostic individuel précoce (dépistage individuel) du CaP par
le dosage du PSA. Le risque de cancer prostatique et donc son
incidence, étant corrélé à l’âge, le vieillissement de la population
s’accompagnera d’une augmentation du nombre de cancers de
la prostate chez les hommes âgés.
Objectifs : Evaluer l’incidence globale et les tendances évolutives temporelles du cancer de la prostate diagnostiqué chez
l’hommeâgé au niveau de la Wilaya d’Oran de 1996-2010.
Décrire les caractéristiques démographiques et épidémiologiques de tous les cas enregistrés durant la période d’étude.
Population et méthode : il s’agit d’une étude descriptive rétrospective dont les données ont été extraites du Registre de Cancer
d’Oran.Sont inclus dans l’étude tous les sujets atteints d’un cancer de la prostate âgée de 65 ans et plus au moment du diagnostic
et dont le domicile habituel est situé à Oran. Le codage des localisations et des morphologies des tumeurs se fait selon laclassifi-
cation internationale des maladies pour l’oncologie, 3e révision et
laclassification internationale des maladies, 10èmeversion.La saisie et l’analyse se font par le Can-reg4 et l’Epi-info version 6.
Résultats : 211 cas ont été notifiés, ils représentent 1.33% de
l’ensemble des cancers notifiés dans la wilaya d’Oran durant la
période 1996-2010. L’âge moyen de survenue est de 75±0.8
ans. Le type histologique le plus fréquent est l’adénocarcinome.
95% des tumeurs sont confirmées histologiquement.
Mots clés : Cancer de la prostate ; sujet âgé ; registre du cancer d’Oran ; incidence.
P72 Le profil épidémiologique et biologique
du cancer du sein à l’Ouest Algérien.
H.S Bensaber 1 ; D. J Bicot 2 ; M. Benjamaia 3 ; H. Bouakline 3 ;
A. Bensnouci3 ; Y. Chebloune4; F.Z El Kébir1
1Faculté des sciences, Département de Biologie, Laboratoire de Biologie du
Développement et de la Différenciation (LBDD). Université d’Oran Es-Sénia.
31000 Algérie. 2Laboratoire TIMC – UMR 5525. Faculté de Médecine, Domaine de la Merci. Grenoble, France. 3Laboratoire d'anatomopathologie de
l'hôpital Militaire Universitaire et Régional d'Oran (HMURO). 4Laboratoire Adaptation et Pathogénèse des Micro-organismes, LAPM, UMR 5163 CNRS - Université Joseph Fourier, Institut Jean Roget. Grenoble, France.
Dans une étude rétrospective de 265 patientes atteintes d’un
cancer du sein étalée sur trois ans (janvier 2009-septembre
2011), nous avons examiné le profil épidémiologique du cancer
du sein afin de déterminer l’impact des facteurs pronostiques et
biologiques des tumeurs sur la survie globale sur une période
de trois ans, et sur l’épidémiologie de ce type de cancer. Les
récepteurs œstrogènes (RE), progestérone (RP) et facteurs de
croissance épidermiques humains (HER2) ont été évalués et le
statut RE/RP/HER2 a été déterminé. La population étudiée est
jeune (âge médian 45 ans). Les tumeurs infiltrantes sont présentes chez 95,5% des femmes. La taille moyenne des tumeurs
est élevée (3,6 [ET 2,6] cm) et la proportion du grade histologique I est faible (14%). La taille tumorale est importante et le
grade histologique est élevé quelque soit la tranche d’âge des
patientes. Le taux de survie globale à trois ans n’est que de 49%
pour le sous-type RE-/RP-/HER2- et de 75% pour le sous-type
RE-/RP-/HER2+, alors qu’il est de 96% pour le sous-type
RE+/RP+/HER2-. L’âge jeune, la taille tumorale importante et
le grade histologique élevé qui caractérisent notre population
s’expliquent par l’absence de sensibilisation au cancer du sein.
Mots clés : Cancer du sein ; Carcinome canalaire infiltrant ; SBR ; Immunohistochimie ; Oncogène HER2 ; Récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone).
P73 Peroxydation des lipides et lipoprotéines
chez les malades atteints de lymphome nonHodgkinien.
M. Bensalah, M. Aribi1, N. Mesli2
Laboratoire Biologie Moléculaire Appliquée et Immunologie, Département de
biologie, Université de Tlemcen, Algérie.
2Service d’Hématologie, Centre Hospitalo- Universitaire de Tlemcen, Algérie.
1
Introduction : Les lymphomes non hodgkiniens sont le résultat
d’une prolifération maligne des cellules B ou T. leur association
avec les maladies cardiovasculaires, aggrave, sans nul doute,
les pronostics chez les patients souffrant de LNH. L’oxydation
des lipides et lipoprotéines est une cause majeure de développement et de progression de maladies cardiovasculaires.
Objectif : Mesurer les taux des produits de peroxydation des lipides circulants et des lipoprotéines chez les patients atteints
de LNH, nouvellement diagnostiqués.
Matériel et méthodes : Vingt nouveaux patients avec LNH (11
hommes, 9 femmes ; âge : 54,3± 3,0 ans) et 20 contrôles (10
hommes, 10 femmes ; âge 49,30± 2,1 ans) ont été recrutés au Service d’Hématologie du Centre Hospitalier et Universitaire de Tlemcen.
Résultats : Les taux de malonaldéhyde (MDA), de diènes conjugués
(DC), de lipoprotéines de faible densité (LDL)-MDA, de LDL-DC ont
été significativement élevés chez les patients par rapport aux
contrôles. Cependant, les taux de lipoprotéines de haute densité
(HDL)-MDA et de HDL-DC ont été similaires dans les deux groupes.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Conclusion : Le LNH inaugural est étroitement associé à une
anomalie biochimique caractérisée par une augmentation de la
peroxydation des lipides et des lipoprotéines.
P74 L’évaluation gériatrique en oncologie
médicale
A. Bensehamdi ; A. Bensalem
Service d’oncologie médicale, CHU Benbadis Constantine
Introduction : Le cancer du sujet âgé est un problème de santé
publique ; dont l’incidence est en augmentation et de diagnostictardif, de plus mauvais pronostic pour un cancer de même stade.
Diagnostic en oncogériatrie : La population de plus de 70 ans n’est pas
concernée par les compagnes de dépistage organisé ; donc le diagnostic repose sur les pratiques médicales souvent tardif du fait de :
- La co-morbidité importante ou certaines pathologies limitant
l’espérance de vie.
- Une symptomatologie atypique ou absente
- Refus du patient et/ou de la famille de poursuivre les investigations.
Evaluation gériatrique : La prise en charge d’un patient âgé atteint d’un cancer passe en dehors de son évaluation oncologique par une étape de détection des problèmes gériatriques et
des comorbidités :
- Evaluation gériatrique multidimensionnelle EGM : a pour objectif d’identifier les patients nécessitant la réalisation d’une
évaluation gériatrique approfondie.
- Evaluation gériatrique approfondie EGA : vise à maintenir à
domicile des personnes âgées peu dépendantes ou à risque de
dépendance avec meilleure qualité de vie ; évalue :
- L’autonomie : éventuellement à l’aide d’une grille d’évaluation
validée.
• Les activités de base de la vie quotidienne BADL : manger, se
laver, s’habiller…
• Les activités instrumentales de la vie quotidienne IADL : entretenir la maison, préparer les repas, utiliser le téléphone…
• Les activités de loisir : AADL ; lecture, jeu de carte, jardinage…
Les co-morbidités associées (CIRS, Charlson) ; socio-économique ; cognition (test des 5 mots, test de l’horloge, MMS…) ;
émotion (GDS, mini GDS), nutrition ; syndromes gériatriques:
test de «l’appui unipodal», «get up and go», talking-walking»
etc. ; neurosensorielle (vision, audition, sensibilité) et fonctions
sphinctériennes : rechercher une incontinence urinaire etc.
Prise en charge en oncogériatrie :
L’existence de comorbidités non préalablement corrigées peut
non seulement limiter les indications mais également entraver
l’observance des traitements ; la mise en place de ces derniers
étant décidé en réunion de concertation multidisciplinaire d’oncogériatrie ; une fois le rapport bénéfice/risque évalué.
Conclusion : La diversité de l’état de santé des patients de plus
de 70 ans impose une approche individualisée dans l’offre d’un
traitement oncologique optimal.
Le jugement clinique seul n’est pas suffisant pour planifier un traitement dans cette population très hétérogène, seule une évaluation gériatrique globale et multidisciplinaire, à l’aide d’outils
validés, permettra de cibler adéquatement les patients pouvant
bénéficier d’un traitement oncologique standard et de proposer
des options thérapeutiques adaptées aux patients plus fragiles.
P75 Le Cancer cavaire chez les plus de 70 ans
A. Bensehamdi ; A. Bensalem
Service d’oncologie médicale - CHU Benbadis. Constantine
Introduction : Le cancer du cavum est particulièrement fréquent
au Maghreb et représente la première tumeur ORL ; il constitue
une entité qui se singularise des autres carcinomes de la tête et
du cou ; se rencontre à tous les âges. Une distribution bimodale
est observée en Afrique du Nord avec deux pics d’incidence
vers 20 ans et 50 ans.
Objectif : Etude des caractéristiques épidémiologiques, des patients âgés de plus de 70 ans atteints de cancer cavaire traités au
29
niveau du service d'oncologie médicale CHU de Constantine.
Patients et Méthodes : Etude rétrospective concernant un
échantillon de 26 patients sur 541 atteints d’un carcinome épidermoïde cavaire. Période d’étude étalée sur 5 ans : janvier
2005 jusqu'à décembre 2009.
Résultats : L’âge moyen est de 72 ans, avec une prédominance
masculine, sexe ratio : 3. Les signes cliniques au diagnostic
sont représentés par des ADP dans 31% des cas, des signes
otologiques dans 26%, rhinologiques dans 28% et neurologiques chez 15% des patients. Le carcinome épidermoïde indifférencié est le type histologique le plus fréquent (88%). 39%
des cas sont localement évolués et 50% métastatiques. La chimiothérapie reçue était à base de CDDP chez 78% des patients
contre 12% à base de carboplatine. 60% des patients ont reçu
3 à 4 cycles de chimiothérapie; bien tolérée dans 81% des cas.
La RTE était faite chez 65% des patients. La réponse au traitement : 85% de réponse et 15% de progression.
Conclusion : Le cancer cavaire est un cancer de bon pronostique
globalement; fréquent en Algérie, radio curable et chimio sensible.
La plupart des individus âgés semblent autant bénéficier d’un
traitement oncologique que les sujets jeunes ; alors que les comorbidités, nombreuses et souvent méconnues, qui fragilisent
les patients âgés cancéreux perturbent le bien-fondé de la prise
décisionnelle, en soulevant multiples interrogations sur les bénéfices réels, à moyen et long termes, de la chimiothérapie ou
de la radiothérapie proposée.
P76 Le Cancer bronchique chez les sujets âgés
A. Bensehamdi ; A. Bensalem
Service d’oncologie médicale
Introduction : Le cancer bronchique du sujet âgé constitue un
véritable problème épidémiologique du fait du vieillissement de
la population. L’incidence du cancer bronchique dans la population générale quadruple entre 55-64 ans et > 75 ans.
Objectif : Etude des caractéristiques épidémiologiques, des patients âgés atteints de cancer bronchique traités au niveau du
service d'oncologie médicale CHU de Constantine.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective concernant 91 patients atteints d’un cancer bronchique. Période d’étude étalée
sur 7 ans : janvier 2005 jusqu'à décembre 2011.
Résultats : L’âge moyen était de 76 ans, avec une prédominance masculine, sexe ratio : 9.
71 patients étaient tabagiques. Il s’agit d’un carcinome épidermoïde
dans 55% des cas. Les symptômes révélateurs étaient surtout d'ordre respiratoire et des signes généraux. Le diagnostic est fait à un
stade avancé (III,IV) dans 89% des cas. La chirurgie était réalisée
chez 6 patients (2 lobectomie, 1 pneumectomie, 3 tumorectomies).
12 patientsont reçu une RTE (7 RTE adjuvantes, 3 antalgiques
et 2 cérébrales). La chimiothérapie utilisée était bien tolérée
chez 45% des patients, et la toxicité observée était hématologique de grade II. La réponse au traitement : stabilité 8%, RP
11%, RC 4%, et progression 77%.
Conclusion : L'oncogériatrie thoracique est non seulement un
sujet d'actualité du fait de la forte représentativité du carcinome
bronchique en oncologie, mais aussi un problème majeur de
santé publique pour les années à venir, compte tenu des estimations démographiques. Ceci souligne la nécessité d'une attitude
consensuelle basée sur le couplage : évaluation oncologique,
évaluation gériatrique approfondie.
P77 La chirurgie d’exérèse hépatique chez le
sujet âgé pour tumeur maligne.
S. Berkane, F. Ali Benamara, A. Bennani, L. Abid.
Service de chirurgie viscérale et oncologique de Bologhine.
Introduction : l’hépatectomie est une intervention majeure dans la
majorité des cas. Ses complications sont fréquentes mais c’est
surtout sa mortalité qui est l’inconvénient majeur. Lorsqu’elle est
proposée à un sujet âgé, cette chirurgie devient encore plus pro-
30
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
blématique. Le but de ce travail est une évaluation des résultats
immédiats et à distance de l’hépatectomie chez le sujet âgé.
Matériel et méthode : tous les patients âgés de 65ans et plus et
ayant bénéficié d’une hépatectomie dans notre service ont été inclus dans cette étude. Les paramètres suivants ont été analysés
: âge, sexe, étiologie, tares, geste, clampage, saignement peropératoire, complications (morbidité et mortalité), évolution à distance.
Résultats : sur un total de 514 hépatectomies, 93 cas ont
concerné un sujet âgé. Il s’agit de 74 femmes et 42 hommes.
L’âge moyen est de 70,2 ans (65 -78 ans). 19 patients avaient
75 ans et plus. L’étiologie est dominée par les cancers des
voies biliaires extrahépatiques, les cancers colorectaux et l’hépatocarcinome. Il a été réalisé 58 hépatectomies sans geste
associé sur un autre viscère et 35 hépatectomies ont été associées à un geste extrahépatique. La morbidité et la mortalité
ont été de 32,2% et 16%. La survie à 3 ans et 5 ans est respectivement 32,7% et de 22, 4%. A l’heure actuelle, 31 patient
en vie sans récidive.
Conclusion : la résection hépatique est une chirurgie faisable
chez le sujet âgé et n’est pas différente de celle du sujet jeune.
Néanmoins, il est important de bien sélectionner les patients et
bien appliquer le type d’exérèse projetée.
P78 La prise en charge des récidives des cancers de la cavité péritonéale est-elle justifiée ?
S. Berkane, L. Abid.
Service de chirurgie viscérale et oncologique de Bologhine.
Introduction : la chirurgie à visée curative pour récidive tumorale
chez le sujet âgé est une éventualité rare dans la pratique quotidienne. Du fait de l’état du patient (vieillissement de l’organisme), des localisations de la ou des récidives tumorales et
surtout des tares que peut présenter le patient, la prise en charge
chirurgicale est peu prônée car considérée comme agressive et
inopérante. Le but de ce travail est d’évaluer notre pratique en
face des récidives des cancers de la cavité péritonéale.
Matériel et méthode : tous les patients âgés de 65 ans et plus et qui
ont eu une chirurgie radicale première pour tumeur maligne de la
cavité péritonéale et qui ont récidivé ont été inclus dans ce travail.
L’approche thérapeutique en face de la récidive a été analysée et
les résultats en termes de confort et de survie ont été analysés.
Résultats : 71patients ont été colligés répartis en 36 femmes et
35 hommes avec un âge moyen de 70,77 (65 - 87ans). Les patients étaient classés 37 ASAI, 26 ASAII et 6 ASAIII. Les tumeurs se répartissent en, 27 cancers coliques,18 cancers de la
vésicule biliaire, 11 cancers du rectum, 6 cancers du carrefour
bilio-duodéno-pancréatique, 4 hépatocarcinome et 5 de causes
diverses. La récidive est survenue en moyenne 17 mois (3-72
mois) après la chirurgie radicale première. Le siège de la ou des
récidives a été comme suit : 5 récidives locales, 11 récidives locorégionales, 7 récidives métastatiques et locorégionales et 48
récidives métastatiques. Ces récidives étaient uniques, doubles
ou triples chez respectivement 52, 15 et 4 patients. 45 patients
(63,4%) n’ont bénéficié que d’un traitement symptomatique, 8
patients (11,3%) ont bénéficié d’une chirurgie palliative associée
à une chimiothérapie systémique et 18 patients (25,3%) ont bénéficié d’une approche curative par une chirurgie précédée ou
suivie d’une chimiothérapie systémique. 2 patienst ont 3 chirurgie itérative pour récidives multiples dans le temps. La survie
des approche palliative et palliative active sont respectivement
de 7,1mois (1-35 mois) et de 9,25 mois (4 -16 mois) alors que
lorsqu’une approche curative a pu avoir lieur la survie est de
27,5mois (4 - 80 mois). 5 patients sont à l’heure actuelle vivants
sans récidive dans le dernier groupe.
Conclusion : une chirurgie à visée radicale précédée ou suivie d’une
thérapeutique adjuvante est une option licite et justifiée chez le sujet
âgé lorsque une résection de type R0 est envisageable. Cette dernière est représentée par les récidives uniques (locales, locorégionales ou métastatiques) chez des patients en bon état général et
ne présentant pas de tare non contrôlable et non équilibrée.
P79 Oncogériatrie et travail :Suivi médical post
professionnel des salariés ayant été exposés à
des agents cancérogènes en milieu de travail
Bordji Y.1-2, Rezk-kallah B.2
Service de Médecine du Travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain-Témouchent.
Laboratoire de Recherche Santé Environnement, Université d’Oran.
1
2
Introduction :Les cancers professionnels sont des cancers survenus chez des travailleurs ayant été exposés à des agents
cancérogènes chimiques, biologiques, physiques ou organisationnels au cours de leur carrière professionnelle. Il est important de noter que de nombreux travaux peuvent exposer
simultanément à plusieurs types de cancérogènes.La part des
cancers attribuable au travail représente entre 4 et 8% des nouveaux cas par an et sont pour 70% de type broncho-pulmonaire.
Il s’agit de pathologie pour lesquelles les délais de survenue
sont en général longs, après la mise à la retraite et à ce titre, le
lien entre les deux reste difficile à établir. Pendant cette longue
période d’absence de symptômes, les travailleurs exposés quittent souvent le monde du travail et ne bénéficient ainsi plus d’un
suivi post-exposition en médecine du travail.
Objectif : Sensibiliser les praticiens et les travailleurs sur l’intérêt du suivi post professionnel et la déclaration des cancers en
rapport avec l’exposition professionnelle.
Matériels et méthodes : La présente étude à été basée sur la
revue bibliographique nationale et les données statistiques fournies par la caisse nationale d’assurance sociale.
Résultats :Il existe peu de données sur la déclaration des cancers professionnels à la caisse d’assurance maladie. Toutefois,
en croisant les données des études faites sur les 20 dernières
années,on constate une sous-déclaration importante. Ainsi le
nombre de cancers professionnels dus à l’amiante déclarés en
Algérie de 1982 à 2006 est de seulement 20 cas. Pourtant le
croisement de 3 études faites à l’est, le centre et l’ouest entre
1990 et 2005 permet de resenser 103 cas de mésothéliomes. Il
semble que les praticiens pensent rarement à une origine professionnelle d’un cancer du fait de ses particularités : apparition
tardive très souvent après l’arrêt de toute exposition.
Conclusion : Les cancers d’origine professionnelle peuvent toucher des personnes en activité, mais ils apparaissent souvent une
fois que la personne est à la retraite. Le but du suivi post-professionnel est de diagnostiquer plus précocement les pathologies
cancéreuses d’origine professionnelle, dont l’évolution dans le
temps comporte une période de latence importante, d’améliorer
le pronostique, les connaissances sur l’incidence des pathologies
dans différents secteurs d’activité, de supprimer l’agent en cause
et de renforcer les actions de prévention.Les bénéficiaires du dispositif du suivi post-professionnel sont ainsi les personnes inactives, les demandeurs d’emploi ou les retraités, ayant été exposés
au cours de leur carrière professionnelle à des substances, préparations ou procédés considérés comme cancérogènes.
P80 Vieillissement au travail et cancer d’origine
professionnelle indemisable en Algérie : l’âge
du salarié n’est pas un critère de réparation
Bordji Y.1-2, Rezk-kallah B.2
Service de Médecine du Travail, EPSP Hammam Bou-Hadjar, Ain-Témouchent.
Laboratoire de Recherche Santé Environnement, Université d’Oran.
1
2
Introduction :La santé au travail constitue un enjeude santé publique majeur pour lequel lemédecin du travail a un rôleimportant
à jouer. En effet, de nombreusesmaladies sont susceptibles d’affecter lessalariés dans leur activité professionnelle ;de même,
certaines situations professionnellessont susceptibles d’aggraver la santédes travailleurs.Le cancer constitue actuellement, un
problème de santé publique dans la plupart des pays.
Des estimations nationales, faites par l’Institut National de Santé
Publique, en Algérie, montrent que le nombre de nouveaux cas
de cancer est de 40 000 par an. La part attribuable au travail
dans cette pathologie est évaluée globalement par les diffé-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
rentes études entre 10 à 20% selon les sites de localisation.
Aux États-Unis, les experts du National Cancer Institute prédisent
que dans les années à venir, 30% des cancers pourraient être dus
à une exposition professionnelle.La prévention de ce risque en
milieu du travail constitue, par conséquent, un objectif important.
Objectif : Informer les salariés et les praticiens de la liste des
maladies présumées d’origine professionnelles reconnaissables
et indemnisable par la caisse nationale de sécurité sociale d’Algérie ainsi queleurs critères de réparation.
Matériels et méthodes : nous nous sommes basés sur le reccueil des textes règlementaires et législatifs Algériens fixant la
liste des maladies présumées d’origine professionnelle ainsi
que ses annexes 1 et 2.
Résultats : Plusieurs cancers et d’autres affections sont concernés par la reconnaissance d’une maladie professionnelle et figurent dans des tableaux. Ces tableaux fixent les critères de
reconnaissance de chaque maladie professionnelle et donnent
droit à une indemnisation financière de la victime ou de sa famille en réparation du préjudice subi. Il existe actuellement 85
tableaux de maladies professionnelles disponibles.
Les tableaux des maladies professionnelles tiennent compte
des critères suivants :
- les symptômes ou lésions pathologiques de la personne malade ;
- le délai maximal entre l’arrêt de l’exposition au risque et la première constatation médicale de la maladie (et non pas sa déclaration en maladie professionnelle) ;
- les travaux susceptibles de provoquer l'affection en cause.
Conclusion : Une maladie est qualifiée de professionnelle si elle
est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un
risque physique, chimique, biologique, ou si elle résulte des conditions dans lesquelles il exerce son activité professionnelle. Dès la
suspicion de l’origine professionnelle d’un cancer, votre médecin
traitant peut vous remettre un certificat médical. Ce certificat appelé certificat médical initial doit décrire très précisément la nature
et les symptômes de votre maladie et les suites probables. C’est
à vous de déclarer votre maladie professionnelle auprès de la
caisse d’assurance maladie dont vous dépendez.
P81 Aliments et cancer.
S. Bouabdellah1 ; N. Ferdi2
1
2
Service de médecine interne : CHU de Constantine.
Service d’Oncologie :CHU de Constantine.
Existe-t-il une relation entre alimentation et cancer Les sociétés
médicales et scientifiques avancent à petits pas, en raison des difficultés d’évaluer avec précision les conséquences des habitudes
alimentaires. Jusqu’au milieu des années 70, la recherche contre
le cancer s’intéresse très peu aux facteurs alimentaires.Pour les
chercheurs, c’est la grande période de découverte des carcinogènes chimiques. La multiplication des études épidémiologiques,
sur des échantillons importants de personnes et dans toutes les
régions du globe, a mis en avant une répartition géographique
hétérogène entre les différents cancers.
Trois cancers non liés aux substances les plus étudiées à cette
époque, et qui varient énormément d’un pays à l’autre, suscitent
l’intérêt des chercheurs : ceux du côlon, du sein et de l’estomac.
On recherche alors d’autres causes potentielles, parmi lesquelles les habitudes alimentaires.
La contamination des céréales par l’aflatoxine (toxine produite
par une bactérie) dans les pays tropicaux et son rôle dans le
développement des cancers du foie.Les aliments contenant
beaucoup de nitrosamines (poissons salés ou ragoûts en
Afrique du Nord) entraînant des cancers du naso-pharynx. Dans
les deux cas, ces carcinogènes d’origine alimentaire interagissent
avec un virus (HBV pour le foie, EBV pour le naso-pharynx).
En effet, le sel, consommé avec excès, joue un rôle dans le développement des cancers de l’estomac .De plus, la conservation des aliments par le salage entraîne la formation de
carcinogènes (nitrosamines).
La consommation d’alcool constitue le principal facteur alimentaire de risque de cancer.
31
Il est mis en cause notamment dans les cancers de l’œsophage
et du pharynx, en particulier lorsqu’il est associéau tabac.
Les légumes crus ne protègent pas mieux contre le cancer que
les légumes cuits car la cuisson fait perdre aux légumes une
partie des nutriments qu’ils contiennent et permet l’absorption
de certaines de ces substances, qui se digèrent mieux.
Il n’existe pas, d’aliment qui puisse être directement incriminé
dans la survenue d’un cancer. Par contre, une consommation
excessive de viande (cancer de l’intestin), de sel (cancer de l’estomac) ou d’alcool (cancers O.R.L., de l’estomac,du sein) est
susceptible d’en favoriser l’émergence.
Les compléments alimentaires et les vitamines ne renforcent
pas la protection de l’organisme contre le cancer.Toutefois, une
alimentation équilibrée et variée apporte les quantités de vitamines et de micronutriments nécessaires à notre bonne santé.
P82 Evaluation de la prise en charge en oncogériatrie.
S. Bouabdellah
Service de médecine interne : CHU de Constantine.
Évaluer l’état de santé globale du patient en oncogériatrierelève
d’une évaluation médicale complètenotamment des comorbidités et des traitements en cours ainsi que le dépistage des facteurs de fragilités et des grands syndromes gériatriques.
Cette évaluation globale débutera par l’appréciation systématique des grandes fonctions :
- cognitive : confusion,démence ..
- troubles de la marche et risque de chute.
- évaluation nutritionnelle.
- évaluation de l’humeur et recherche d’un syndrome dépressif
- évaluation sensorielle.
- évaluation de l’autonomie.
- et finalement une évaluation sociale.
Ceci permettra de proposer un plan personnalisé de soins et de
suivi avec prise en comptede tous ces facteurs, avec le meilleur
bénéfice/risque, dans le but deprévenir la perte d’autonomie et
de maintenir une qualité de vieacceptable.
Le but de l’évaluation est d’aider à la décision thérapeutique en
concertation avec les médecins spécialisés en oncologie qui
permettra de formuler des propositions d’interventions gériatriques et d’identifier l'ensemble des problèmes médicaux fonctionnels, psycho-sociaux des sujets âgés. Au terme de cette
évaluation globale on pourra déterminer 3 catégories de patients : Ceux, sans comorbidité qui pourront bénéficier d'untraitement oncologique standard. Les patients vulnérables avec
comorbidités modérées ou présence d'une pathologie gériatriqueou risque de dépendance nécessiteront une adaptation des
thérapeutiques oncologiquesspécifiques.Enfin, les patients avec
comorbidités importantes et dépendance installée qui relèveront
d'uneprise en charge symptomatique et palliative.
Il n’existe pas d'outil clairement reconnu dans la littérature pour
cette évaluation. La démarche reste empirique pour les patients.
Elle consistera à une appréciation de l'état général et des pathologies signalées dans les antécédents, à l’estimation des fonctions vitales et de cognitives et l’expertise de l’état nutritionnel.
L’évaluation fonctionnelle déterminera le degré de l’autonomie
du patient ; ses activités de la vie quotidienne et son insertion
sociale. Ainsi, en oncogériatrie, l'évaluation standardisée et pluridisciplinaire prouvera son efficacité en termes de diminution
de la mortalité, de diminution des réhospitalisations et la dépendance de cette catégorie de patients.
P83 Les cancers génétiques
S. Bouabdellah1 ; A. Bentounsi2
Service de médecine interne : CHU de Constantine.
Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, CHU de Constantine.
1
2
Aujourd’hui, lessituations de prédisposition aux cancers ont été
identifiées. Plus de 70 gènes ont été identifiés et une grande
partied’entre eux font l’objet de tests génétiques.
32
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
En 2010, plus de 400 gènesimpliqués dans l’oncogenèse ont été
recensés par le Sanger Center dans le cadre du projet Cancer
Genome Project. La notion de prédisposition génétique aux cancers correspond à une augmentation du risque de cancers ou
d’un cancer donné d’une personnemesurée par rapport au risque
moyen de la population générale ou plus précisément parrapport
aux personnes non porteuses d’un marqueur génétique donné.
Il faut souligner que ce type de prédisposition auxcancers obéit
à une transmission familiale dominante alors que l'action de ces
gènes estrécessive au niveau cellulaire. Les prédispositions aux
cancers qui font l’objet de tests génétiques diagnostiques sont
cellespour lesquelles les risques tumoraux ont été établis, la
prise en charge des risques définie,pour finalité une diminution
de la morbidité et de la mortalité.
L’exploration de ces variants génétiques de curabilité decancer
ne fait cependant que commencer et appartient encore au domaine de la recherche.
Les principaux cancers héréditaires sont :
• Cancers médullaires de la thyroïde : forme familiale héréditaire
dans 30–35% des cas. Il s’intègre alors dans une Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 2.
• Cancers du colon : le risque d'avoir un cancer colorectal est
plus élevé si un proche a (eu) un cancer colorectal.Le risque
est d'autant plus fort qu'il y a plus de gens atteints dans la famille, et que ces cas sont jeunes. On a identifié des familles à
très haut risque, où les membres ont une mutation spécifique
qui les prédispose à ce cancer. Ces familles ne représentent
cependant que 5% des cancers colorectaux :outre des mutations qui peuvent être induites au cours de la vie (exposition à
de laradioactivité ou à des produits mutagènes présents dans la
nourriture), une mutation du gène « Notch » peut fortement accélérer ou aggraver la cancérogenèse colorectale.
• Cancers du sein : Mode de transmission autosomique dominant, 2 gènes majeurs BRCA1 et 2, à pénétrance incomplète.
Actuellement, on estime qu'une femme sur 500 est porteuse
d'une prédisposition génétique due à unealtération du gène
BRCA1 ou BRCA2.
• Cancers de l’ovaire : Syndromes héréditaires liés à un facteur
génétique avec mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2.
• Cancers bronchiques : est 2 fois supérieur chez les personnes
qui portent certaines variations sur les deux copies du chromosome 15. Les carcinogènes peuvent faciliter la transformation
néoplasique à travers la médiation des interactions avec les récepteurs de l’acétylcholine. L’expression de ces récepteurs peut
aussi être inhibée par les antagonistes du récepteur nicotinique.
• Cancer dela prostate : le plus fréquent, où les formes héréditairesreprésenteraient 9% des cas, le gène prédisposantn’est
pas identifié et doit conduire actuellementà proposer un dépistage chez tous les hommesde la famille à partir de 40 ans
compte tenu de l’âgeplus précoce de survenue.
• Cancer primitif de l’os : en 1994, fut la découverte d’un échange
accidentel de matériel génétique entre les chromosomes 11 et 22,
aboutissaient à la naissance d'un gène muté dirigeant la mise en
place d'un programme aberrant aboutissant à la naissance du sarcome d’Ewing. Il touche préférentiellement les Blancs et que des
formes familiales ont été décrites. Une translocation chromosomique t(11;22)(q24,q12) est retrouvée dans 88 à 95% des cas.
Les programmes d’épigénétique permettront de déterminer progressivement les facteurs environnementaux interagissant avec
les facteurs génétiques de prédisposition dans les maladies fréquentes, et de mettre en place un système de prévention efficace pour les personnes âgées atteintes de cancer.
P84 Le carcinome neuroendocrine primitif du
sein : une observation.
A.Y. BOUAYED ; A. Bedjaoui ; A. Azzouni ; B. Fandi - Abi-Ayad
CCA CHU Tlemcen
Université Abou Bekr Belkaid, Faculté de Médecine de Tlemcen.
Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rare
qui a été reconnue par la dernière édition de la classification OMS
du cancer du sein publiée en 2003. Le diagnostic est évoqué sur
des critères morphologiques et confirmé par l'expression des marqueurs neuroendocrines (chromogranine et synaptophysine) par
plus de 50% des cellules tumorales. Nous rapportons un nouveau
cas de carcinome neuroendocrine primitif du sein, et à travers une
revue de la littérature, nous détaillons les aspects épidémiologiques,
morphologiques et immuno-histochimiques de cette tumeur rare.
Mots clés : Carcinome neuro-endocrine, cancer du sein, chromogranine, immunohistochimie.
P85 Résultats à 5 ans d’une étude comparative entre chimiothérapie néoadjuvante suivie
d’une chirurgie versus chirurgie 1ère associée a une chimiothérapie adjuvante chez les
patientes présentant un cancerdu sein opérables de plus de 3 cm.
A.Y. Bouayed ; A. Azzouni ; A. Belaldj ; F. Taleb ; Abi-Ayad
CCA CHU Tlemcen. Laboratoire de chirurgie expérimentale n°39
Introduction : La chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) dans le
cancer du sein opérable d’emblée est devenue progressivement
un standard depuis les résultats de plusieurs essais de phase
III montrant une amélioration du taux de chirurgie conservatrice
(CC) sans différence significative sur la survie globale. Quand
une radiothérapie postopératoire (RTP) est réalisée, l’impact
d’un downstaging ou d’une réponse histologique complète
(RCH) sur le taux de rechutes locorégionales (RLR) nécessite
d’être étudié.
Objectifs : L’objectif principal a été de comparer les résultats en
termes de contrôle locorégionale de 2 stratégies thérapeutiques
validées chez les femmes présentant un cancer du sein résécable,
en fonction du timing de la chimiothérapie (pré ou post opératoire).
Les objectifs secondaires ont été l’analyse de la survie globale
(SG) et de la survie sans maladie, et l’étude des facteurs pronostiques de la survie sans locorégionale (SSRLR) et de la SG.
Matériel et Méthodes : De 2003 à 2012104 patientes présentant
un carcinome mammaire ont été étudiées : 52 cas (C) traités par
chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) puis chirurgie et radiothérapie postopératoire (RTP) ont été appariés à 52 témoins (T) traités par chirurgie puis chimiothérapie adjuvante (CA) et RTP. Les
critères d’appariement étaient : stade AJCC initial, âge, période
de diagnostic et les récepteurs ostrogéniques (RO). La survie
sans récidive locorégionale (SSRLR) a été estimée par la méthode de Kaplan Meier et comparée selon des tests du log-Rank.
Résultats : Les caractéristiques des cas et témoins étaient similaires, en particulier pour le grade histopronostic de ScarffBloom-Richardson (SBR). Le suivi médian était de 6ans. Le
taux de chirurgie conservatrice (CC) a été réalisée chez respectivement 40,4% des C et 23,7% des T (p = 0.13). Le taux de
SSRLR à 1, 3, et 5 ans étaient de 96%, 86% et 78% chez les C
et 98%, 87% et 79% des T (p=0,85). Aucune différence significative en termes de survie n’a été retrouvée. Seul le statut RO
négatif était considéré comme un facteur pronostique péjoratif
indépendant sur la SSRLR, le timing de la chimiothérapie
n’ayant aucune influence significative. Dans le groupe CNA, le
taux de réponses histologiques complètes (RCH) était de 15,4%
avec une SSRLR à 5 ans de 73% avec RCH contre 67% sans
RCH (p = 0.35).
Conclusion : Malgré la réponse tumorale induite par la chimiothérapie adjuvante (CNA), le taux de chirurgie conservatrice
(CC) et de la SSRLR ne sont significativement augmentés en
comparaison aux résultats obtenus avec une chimiothérapie adjuvante (CA), y compris pour le sous groupe de patientes présentant une RCH. La RTP garde un rôle prépondérant dans le
contrôle locorégional des carcinomes mammaires, quelque
soient le stade initial et la réponse à la CNA.
Mots clés : Cancer du sein localisé, cas - témoins, chimiothérapie néo adjuvante, contrôle locorégional, facteurs pronostiques, réponse tumorale, radiothérapie postopératoire.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P86 Détection des papillomavirus humain à
haut risque par le test COBAS 4800® pour
une meilleure prévention contre le cancer du
col de l’utérus.
Boublenza L.1, Nahet A.1, Masdoua N.1, Boublenza I.2, Sadouki N3,
Boublenza A.4, Hamane D.5
LAMAABE, département de biologie, université de Tlemcen. 2Service d’oncologie, CHU Tlemcen. 3Laboratoire virus et cancer, Institut Pasteur, Alger.
4Laboratoire de génie biomédical, université de Tlemcen. 5Laboratoire d’analyses médicales Ibn Sina, Constantine.
1
Le papillomavirus humain (HPV) est l’agent étiologique du cancer du col de l’utérus, deuxième cancer de la femme en Algérie
avec une incidence de 15.1, ce qui constitue un véritable problème de santé publique au moment où son incidence diminue
dans les pays développés. L’objectif de ce travail est d’effectuer
une étude prospective préliminaire pour la détection des infections à HPV à haut risque (HR) au niveau de la wilaya de Tlemcen, où le dépistage repose exclusivement sur la cytologie.
Cent trente (130) prélèvements cervicaux ont fait l’objet de cette
étude dont 32 patientes séropositives. La détection d’HPV a été
réalisée par le test Cobas 4800® au niveau du laboratoire
d’analyses médicales Ibn Sina (Constantine) utilisant une technique de PCR. Ce test identifie spécifiquement les types HPV16
et HPV18, et détecte simultanément le reste des types HPV
HR : 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66 et 68.
Un taux de 21,5% représente les prélèvements positifs en HPV
HR (28/130) avec 5 infections multiples (HPV16 associés) et 23
infections simples. Le taux d’infection par HPV16 (seul ou associé) était de 28,6% (8/28) seulement.
Les facteurs de risques qui semblent être liés à l’infection à HPV
ont été, outre la séropositivité (56,5%), l’absence de dépistage
précoce et régulier où la majorité des patientes ont réalisé leurs
frottis pour la première fois à un âge tardif dont le motif principal
des consultations gynécologiques était des saignements au
contact, ajouté a cela l’utilisation importante de la contraception
orale et l’âge précoce au mariage.
Ces résultats préliminaires nous incitent à mettre en place une
étude portant sur un échantillonnage plus large de patientes, incluant l’examen cytologique et le test HPV ; ce qui pourra être
utile pour évaluer le rapport coût-efficacité du vaccin contre
l’HPV et son utilisation lors d'un programme national de prévention contre le cancer du col.
Mots clés : HPV HR, cancer du col, facteurs de risque, dépistage, PCR
P87 Le traitement des tumeurs du rein par radiofréquence.
F. Bouchentouf ; A. Semmah ; S. Lekhal ; A. Ziane ; Y. Hadj Chaib ;
R. Senouci Bereksi
Service de biophysique et médecine nucléaire. CHU hassani Abdelkadet (Sidi
Bel Abbès)
L’incidence du cancer du rein est en constante augmentation,
touchant notamment les petites tumeurs découvertes fortuitement, avec une proportion de patients âgés de plus de 65 ans
qui a doublé en 30 ans. L’histoire naturelle des tumeurs de
moins de 4cm est très variable. La question se pose d’un traitement radical ou d’une simple surveillance chez les patients
les plus fragiles de par leur âge ou leurs co-morbidités. Les traitements mini-invasifs comme la radio fréquence permettent de
traiter les tumeurs de rein avec une morbi-mortalité faible et des
résultats oncologiques satisfaisants.
P88 L’étude cytogénétique oncologique et
constitutionnel.
Boucif-Debab Z1,2 ; Idder A.1 ; Sahraoui T.
Kebir FZ.2
2
; Brachemi Y.S 1; El
E.H.S d’Ophtalmologie d’Oran Laboratoire de cytogénétique. Service «A»
Université d’Oran Es Sénia laboratoire de biologie du développement et de
la différentiation.
1
2
La cytogénétique est l'étude des phénomènes génétiques au
33
niveau de la cellule, c’est-à-dire au niveau des chromosomes
sans la nécessité d'extraire l'ADN. Elle permet de détecter les
anomalies chromosomiques de nombre et de structure, des recombinaisons de chromosomes etc.
Notre objectif consiste à faire une comparaisonentre l’analyse
cytogénétique des tumeurs solides et le caryotype sanguin
constitutionnel standard et mettre en évidence les différences
entre les deux techniques.
En ce qui concerne les techniques de culture cellulaire de tumeurs solides nous avons utilisé des spécimens frais, non fixés,
stériles, des milieux de culture cellulaire appropriés, durée d’incubation courte, tandis que pour la réalisation d’un caryotype
sanguin constitutionnel standardil à suffit d’un simple prélèvement sanguin, une incubation plus longue.
Les anomalies chromosomiques retrouvées les caryotypes sanguins constitutionnels standards différentes par rapport à ceux
qui ont été retrouvés dans les tumeurs solides.
Mots clés : la cytogénétique, tumeurs solides, caryotype sanguin constitutionnel standard, chromosomes.
P89 Étude rétrospective du cancer de la
vulve. A propos de 80 cas.
Boudiaf ; Djedeat
Centre pierre et marie curie Alger
Les auteurs rapportent une série de 80 cas
Le diagnostic est le plus souvent fait à un stade tardif 70%, ou
seul le traitement à visée palliatif peut être proposé.
X malade ont bénéficie d'une vulvectomie curage.
La morbidité à été de 50%.
La nécrose cutanée de 9%.
Lymphorrhée 12%.
Lymphocèle 30%.
Les auteurs insistent sur le diagnostic précoce qui permet une
chirurgie moins mutilante et peu pourvoyeuse de complication.
P90 L’extension musculaire en gériatrie
Z. Boudjada
Service anatomie normale, Constantine
L’appareil musculaire est formé de deux types de muscles dont
les actions sont antagonistes. Si les muscles fléchisseurs appartiennent et entretiennent la volonté, les extenseurs ont le rôle
d’entretenir la position de repos. Ceci témoigne et affirme que
le travail des extenseurs n’apparait et ne s’annonce que quand
la volonté des fléchisseurs naît, se manifeste, en libérant l’intention d’un système nerveux à atteindre un programme pour
un corps en équilibre qu’il soit en mouvement ou au repos.
Après chaque flexion musculaire, et quelle que soit le temps que
cette mobilité prend, on revient en position de repos d’extension
musculaire. L’ordre nerveux moteur inhibe les extenseurs pour
permettre aux fléchisseurs l’exécution de l’acte avec dextérité.
La flexion est un acte volontaire, produit par excitation des différents organes des sens, interprétée puis inscrite au niveau
des centres supérieurs de la conscience. La conscience engendre la volonté d’une motricité dont l’instruction musculaire inhibe
les extenseurs pour exécuter la flexion.
Quand l’excitant extérieur est réduit par l’âge (récepteurs de
l’ouïe, l’audition, le tact, l’équilibre, le goût, l’olfaction), la volonté
en est raccourcie proportionnellement limitant la flexion, aboutissant au déclin de la force musculaire principalement celle des
muscles extenseurs du tronc et des membres inférieurs.
Anatomiquement, ces extenseurs sont les muscles de la nuque,
du dos, du diaphragme, du périnée et des membres (situés dans
la loge des extenseurs, bien isolée de la loge des fléchisseurs).
La fibre musculaire des extenseurs est à sa plus petite longueur
quand elle est au repos, s’allonge pendant l’acte volontaire fléchisseur, puis reprend sa position initiale à la fin du mouvement.
Cette élasticité soutient la fibre musculaire des fléchisseurs qui
est à sa plus grande longueur quand elle est au repos.
Les extenseurs améliorent le contrôle postural et la fonction
34
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
d’équilibration. Bien avant que l’on aperçoit de la réduction des
initiatives chez la personne âgée, la posture est le premier
signe, le plus sévère qui annonce la régression psychomotrice.
Un entraînement exercé des extenseurs (tête et dos) améliore
le contrôle postural et la fonction d’équilibration en agissant sur
ses différents composants (capteurs somato-sensoriels et vestibulaires qui majorent les capacités attentionnelles améliorant
l’agilité des effecteurs). L’entraînement spécifique, à base
d’exercices d’équilibre d’optimisation du contrôle postural réduit
le temps de réaction, développe l’aptitude de défaire les conflits
entre les organes des sens.
P91 Place de la prophylaxie bucco-dentaire
dans la prise en charge des irradiés des voies
aérodigestives supérieures.
Boufenneche A
Service Odontologie Conservatrice et l'Endodontie. CHU Mustapha Alger.
Les cancers des voies aérodigestives supérieures sont traités
par la radiothérapie, la chimiothérapie ou la chirurgie, voire une
association de deux ou trois modes de soins.
Selon les experts, 50% de ces patients sont candidats à un traitement par l’association radiothérapie et chimiothérapie.
L'irradiation des glandes salivaires entraîne des modifications
quantitatives et qualitatives de la salive. L'hyposialie post-radiothérapique constitue un facteur de risque élevé pour la carie et
l’érosion dentaire. Ces caries post-radiques se distinguent des
caries banales par leur plus grande agressivité et leur rapidité
d'évolution. Elles surviennent spontanément dans les quatre à
six mois qui suivent la fin de la radiothérapie externe. Elles évoluent en des sites peu habituels et n'épargnent aucune dent.
Elles atteignent essentiellement les collets, sous la forme de caries rampantes annulaires qui évoluent jusqu'à la fracture corono-radiculaire. Sans traitement, elles peuvent aboutir à une
ostéoradionécrose. L’attitude mutilante qui consistait en l'extraction systématique de toutes les dents, quel que soit leur état,
est actuellement proscrite grâce à l'apport local de fluorure.
Une fluoroprophylaxie est nécessaire avant traitement palliatif ou curatif par irradiation et elle doit être poursuivie s’il existe un risque de
caries post-radiques ou si la dose reçue à l’os est supérieure à 40
Gy .Cette fluoroprophylaxie associe les mesures prophylactiques
individuelles et professionnelles. Une information et une instruction
du patient aux techniques d’hygiène buccodentaire devraient être
commencées dès la première consultation : les dentifrices, les
bains de bouche, les vernis fluorés seraient recommandés.
Une prophylaxie professionnelle par l’application de vernis au
fluor vient renforcer ces mesures individuelles. Les recommandations américaines indiquent l’application quotidienne de fluor
sous forme de gel topique à haute concentration (0,5%) supporté par une gouttière individuelle pendant 5 minutes. Le nombre de patients pouvant disposer de ce type de prophylaxie en
routine est désormais difficile à déterminer.
Mots clés: hyposialie, caries post-radique, hygiène bucco-dentaire, fluoroprophylaxie, gouttière fluoroportée.
P92 Cancer rectal métastatique avec thrombose veineuse chez le sujet âgé.
A. Bouguettaya ; H. Djedi
Service d’Oncologie Médicale - CHU Annaba
Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 71 ans, sans antécédents personnels et familiaux, connu depuis 2010 pour la
PEC d’un adénocarcinome rectal avec métastases hépatiques,
il a bénéficie d’une chirurgie palliative et deux lignes de chimiothérapie palliative, le bilan d’évaluation a révélé une progression
de la maladie. Une fenêtre thérapeutique a été proposée.
En Août 2011, il a présenté à l’examen clinique un œdème, une
chaleur, une impotence fonctionnelle, une disparition des pouls
du membre inférieur droit, motif pour lequel on a demandé une
écho Doppler qui a objectivé une thrombose veineuse récente
ilio-fémoro-poplitée droite.
Un avis de cardiologie a été fait : lovénox ; dose curative pendant un mois puis une dose d’entretient.
Une thérapie ciblée a été administrée type bévacizumab, le
bilan d’évaluation après la 6éme cure revenant en faveur d’une
réponse clinique spectaculaire et para clinique partielle. L’évolution sera rappeléeultérieurement.
P93 Association de 02 cancers colique et gastrique chez une femme de 75 ans.
A. Bouguettaya ; H. Djedi
Service d’Oncologie Médicale - CHU Annaba
Nous rapportons le cas d’une association d’un cancer gastrique et
colique chez une patiente âgée de 75 ans, aux antécédents personnels d’une β thalassémie mineure, HTA, diabète, et syndrome
de Sheehan familiaux d’un cancer de l’estomac chez son père,
son frère ; avec un cancer du colon chez un autre frère et sa nièce.
Opérée pour une double localisation colique et gastrique, elle a
bénéficié d’une gastrectomie partielle + colectomie segmentaire
gauche en monobloc + cholécystectomie + prélèvement d’un nodule épiploique et péritonéal dont l’étude microscopique montre
un adénocarcinome liberkuhnien moyennement différencié panpariétale colique sans métastase ganglionnaire avec adénocarcinome bien différencié gastrique sans métastase ganglionnaire.
Une TDM abdomino-pelvienne post-opératoire révèle une masse
tissulaire recto-sigmoïdienne, la colonoscopie et la biopsie sont
normales. Les caractéristiques radiologiques, morphologiques et
thérapeutiques de cette entité seront rappelées.
P94 Cancer de la prostate métastatique et la résistance à la castration chez un homme de 74 ans.
A. Bouguettaya ; H. Djedi
Service d’Oncologie Médicale - CHU Annaba
Nous rapportons le cas d’un homme âgé de 74 ans, sans antécédents personnels et familiaux. Connu depuis Avril 2012 pour
la PEC d’un Adénocarcinome prostatique révélé par une rétention urinaire. Le taux du PSA est de 24ng/ml; Les biopsies
prostatiques ont montré un adénocarcinome prostatique (score
Gleason 8). Le scanner abdomino-pelvien fait revenant en faveur d'une évolutivité métastatique ganglionnaire lombo-aortique. Une castration par hormonothérapie a été administrée.
Le nadir du PSA s'est situé à 3,2ng/ml après 03 mois du traitement. La remontée progressive des valeurs du PSA a été confirmée à partir de Septembre 2013. Une chimiothérapie a été
proposée. L’évolution sera rappelée ultérieurement.
P95 Etude épidémiologique du cancer du rectum : malades recensés au sein du service
d’explorations endoscopiques.
Boukabache Leila, Ziad Ayoub, Benleghib Nacira, Boulacel Abdelhamid, Grine I, Boussafsaf Badréddine. CHU Dr Benbadis Constantine
Le cancer du rectum représente la deuxième cause de mortalité
dans les pays occidentaux, après le cancer de la prostate chez
l’homme et le sein chez la femme. Le diagnostic du cancer du
rectum est souvent tardif, fait à un stade de complication, ou de
métastases. Le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses pourraient diminuer la virulence de la maladie, en diminuant les cas de formes avancées. Nous rapportons une étude
rétrospective descriptive de janvier 2007 à janvier 2014 effectuée au service des explorations endoscopiques CHU de
Constantine. L’échantillon des patients a comporté 72 malades
dont 45 femmes et 27 hommes. L’analyse de cette série a permis de dégager les points suivants : tous les malades habitent
la ville de Constantine.
Retard de consultation ou de l’orientation des malades.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
L’âge moyen des patients est de 57 ans avec une prédominance féminine. Cliniquement les rectorragies sont retrouvées
chez la plupart des malades, suivi de trouble du transit, le syndrome douloureux n’est objectivé que chez 22 ,22% des patients. L’exploration endoscopique a posé le diagnostic chez
100% des patients. Histologiquement il s’agit d’un adénocarcinome rectal le plus souvent infiltrant et ulcéré bien différencié.
Tous les malades ont été orientés vers le service de chirurgie
pour une prise en charge chirurgicale.
P96 Bases anatomiques du curage ganglionnaire
lors d’une gastrectomie pour cancer gastrique
chez les personnes âgées de plus de 70 ans.
Boukabache L, Boulacel A, Boudine L, Grine I, Ziad Ay, Amrane C Y,
Boussafsaf B.
Laboratoire d’Anatomie de Constantine
Les proportions du cancer gastrique chez les personnes âgées
de plus de 70 ans augmentent en rapport avec l’augmentation
de l’espérance de vie. Chez ces patients le cancer gastrique est
le plus souvent découvert à un stade localement avancé. Le pronostic après gastrectomie dépend du stade histologique avec l’atteinte de la séreuse et atteinte ganglionnaire. Il est admis que chez
les patients de plusde 80 ans, une attitude agressive vis-à-vis du
cancer gastrique est justifiée en raison d’une espérance de vie
équivalente à celle des autres tranches d’âges. Actuellement la
modification de la localisation du cancer gastrique avec augmentation des cancers proximaux est responsable de l’accroissement
de gastrectomie totaleavec curage ganglionnaire chez les personnes âgées. Les techniques et l’étendue des curages ganglionnaires effectués ainsi que la définition des curages ne sont pas
univoques selon les pays. Pendant de nombreuses années, deux
grandes classifications s’opposent : la classification japonaise Kodama et la classification TNM de l’UICC.Nous présentons une illustration détaillée des différents groupes ganglionnaires selon la
classification japonaise.
P97 Analyse des polymorphismes nucléotidiques
des gènes de réparation par recombinaison homologue : RAD51, XRCC2 et XRCC3 chez des
femmes algériennes atteintes de cancer du sein.
D. Boukhari1, M. Bouras2, H. Achour1, Y. Arab3
1Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences
Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie, Université Mohamed Khider, Biskra.2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université El Hadj Lakhdar,
Batna. 3Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences
Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie, Université El Hadj Lakhdar, Batna.
Les gènes RAD51, XRCC2 et XRCC3 codes pour des protéines
clés de la réparation par recombinaison homologue, qui est la
voie la plus fidèle de réparation des cassures doubles brins de
l’ADN. Les polymorphismes RAD51 G135C, XRCC2 R188H et
XRCC3 T241M ont été rapportés comme ayant une relation
avec l’augmentation du risque de cancer du sein.
Le but de cette travail est, aussi bien, une optimisation qu’une
validation des conditions expérimentales de la technique de PCRRFLP sur des patientes atteintes de cancer du sein, afin d’établir
une corrélation effective entre les polymorphismes G135C,
R188H et T241M des gènes RAD51, XRCC2 et XRCC3.
A cet effet, 30 patientes atteintes de cancer du sein préalablement diagnostiquées et 7 témoins normaux ont été examinés
en utilisant une PCR suivie d'une analyse du Polymorphisme
de Longueurs des Fragments de Restriction (RFLP).
L’application de la technique PCR-RFLP, au niveau de la population étudiée, a permis de détecter les différents génotypes des
polymorphismes,RAD51 G135C (GG, GC et CC), XRCC2
R188H (RR, RH et HH) et XRCC3 T241M (TT, TM et MM).Cependant, pour asseoir des bases solides d'un nouveau biomarqueur prospective de diagnostic, il serait nécessaire d’analyser un
nombre élevé de malades, ce qui assurera d'avantage une fiabi-
35
lité statistique et un exploitation efficace des résultats obtenus.
Mots-clés: RAD51, XRCC2, XRCC3, cancer du sein, PCR-RFLP.
P98 Omentectomie de principe dans les interventions pour cancer de l’ovaire.
Boukabache L, Boulacel A, Amrane C.Y, B. M, Boussafsaf B.
Laboratoire d'Anatomie Humaine CHU Constantine
Le cancer épithélial de l'ovaire est diagnostiqué le plus souvent
à un stade avancé avec un volume tumoral et une extension
péritonéale considérable, il s’agit dans plus de 90 % des cas
chez le sujet âgé d’un adénocarcinome. La chirurgie est le traitement principal du cancer de l’ovaire, le type de chirurgie pratiqué dépend surtout de la taille et du stade du cancer On peut
distinguer trois niveaux d'exérèse :
- la chirurgie standard consiste en une hystérectomie totale
avec annexectomie bilatérale et une omentectomie plus une appendicectomie associée à un curage ganglionnaire pelvien et
lombo-aortique.
- la chirurgie radicale comporte la même intervention, à laquelle
on ajoute l'exérèse en monobloc du rectosigmoïde.
- la chirurgie supra radicale comporte les mêmes gestes que la
chirurgie radicalemais d'autres exérèses s'avèrent nécessaires:
telles que digestives, splénectomie ou omentectomies particulièrement extensives.
L’objectif est de rappeler l’anatomie du grand omentum avec
ses chaines lymphatiques qui sont sacrifiées lors de la chirurgie
du cancer de l'ovaire.
P99 Epidémiologie du cancer chez le sujet
âgé dans la Wilaya de Sétif 2001-2010.
Boukharouba H, Mahnane A, Laouamri S, Zaidi Z, Abdoun M, Kara
L, Ayat A, Hamdi Cherif M.
Le cancer continu à représenter toujours un problème de santé
publique par sa fréquence et sa gravité. L’étude des données du
registre de cancer de la Wilaya de Sétif mis en place depuis 1989,
a montré une augmentation significative des cas de cancer avec
une survie à 5 ans basse due à une accessibilité aux soins toujours difficile. Cette augmentation est liée à cette transition épidémiologique marquée par l’amorce de la transformation de
l’environnement, les changements de mode de vie et l’augmentation de l’espérance de vie des personnes âgées. En effet,
même si les tumeurs malignes surviennent à tout âge, l’incidence
des cancers augmente chez les sujets âgés. Durant la période
2001-2010, 10561 cas de cancers ont été enregistrés dont 11%
sont âgés de plus de 75 ans. La mortalité par cancer est plus élevée dans la population âgée. Une grande partie de ces cancers
peuvent être évités, d'autres peuvent être dépistés à un stade
précoce. Pour lutter efficacement contre cette maladie grave, qui
pèse lourdement sur l'économie du pays, une série de recommandations est à envisager dont l’institutionnalisation de registres
de cancers dans toutes les wilayas, la lutte contre le tabac, le renforcement des programmes de dépistage et l’amélioration des
qualités de soins pendant et après le traitement du cancer.
P100 Odontologie gériatrique et séquelles des
traitements anti-cancéreux.
Boukri karima
EPSP. Dréan. El Tarf.
Le cancer est un problème de santé publique majeur, comportant plus de 14,6 millions de personnes atteints, 8,2 millions de
décès et 60% de nouveaux cas (OMS 2012). Du fait de nombreuses manifestations buccodentaires liées d'une part à la maladie, d'autres part aux différents traitements, la prise en charge
odontologique du patient cancéreux fait partie intégrante d'une
prise en charge multidisciplinaire.
La cavité buccale d'un patient âgé présente certaines spécificités
par rapport à celles de l'adulte jeune. Ces problèmes proviennent
36
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
des modifications biologiques associées au vieillissement, des
effets cumulatifs de l'âge sur les structures bucco-dentaires, ce
qui altère leurs fonctions et leur potentiel d'adaptation, notons:
- atrophie et fragilité des muqueuses,
- susceptibilité accrue aux agressions externes et retard de cicatrisation,
- diminution du potentiel masticateur,
- sénescence des glandes salivaires et baisse de la protection
dentaire,
- difficultés à assurer l'hygiène buccale.
La démarche préventive et thérapeutiques des effets secondaires des thérapies anti- cancéreuses est influencée par la
complexité physiologique, psychologique et sociologique du patient âgé, qui doivent être connues du chirurgien dentiste afin de
pouvoir prendre en charge ces patients cancéreux.
P101 Les étapes chronologiques de la myélinisation normale de l'encéphale : apport de l’IRM.
Boulacel1. A ; Lecheheb2. F.Z ; Boukabache1. L
1Laboratoire d’anatomie humaine, Unité de chirurgie expérimentale CHU
Constantine. 2Service d’imagerie médicale CHU Constantine
Embryologiquement le système nerveux central provient du
tube neural qui dérive d'une bande dorsale de l'ectoblaste. La
myélinisation fait suite à l'histogenèse et survient vers le 4eme
mois de la vie fœtale. L'interprétation des images est délicate
chez le nouveau-né et le nourrisson avant l'âge de 24 mois et
les modifications de signal de la substance blanche en rapport
avec la myélinisation ne doivent pas être interprétées durant
cette période comme pathologique. Les étapes chronologiques
de la myélinisation normale de la naissance à terme jusqu'à 25
mois de vie selon les différentes séquences d'IRM, sont importantes à connaître permettant d'assurer une bonne analyse des
images IRM. Par ailleurs, l'IRM conventionnelle permet également de déterminer avec précision une lésion pathologique des
zones myélinisées ou non. Sur une période de quatre années
de 2005 à 2009, une étude prospective et descriptive de 63 patients sur les complications post- méningitiques bactériennes
est réalisée en vue de déterminer l'apport de l'IRM à leur détection avec l'étude associée du phénomène de myélinisation
d'une dizaine de patients dont trois nouveau-nés à terme et sept
nourrissons d'âge variable de 2 à 25 mois. L'imagerie en néonatologie présente certaines difficultés de lecture des images
en échographie trans -fontanellaire voire en tomodensitométrie.
L'hyperéchogénicité des zones frontales et occipitales ainsi que
leur hypodensité au TDM chez le nouveau-né à terme ne sont
pas pathologiques mais sont liées à l'immaturité cérébrale.
L'IRM est la technique de choix pour étudier l'anatomie normale
du cerveau néonatal et du nourrisson grâce aux contrastes spontanés et marqués des différents tissus, le phénomène de myélinisation est progressif sachant qu'il débute à partir du 4e mois de
la vie fœtale. C'est la méthode d'imagerie la plus appropriée pour
l'étude de la myélinisation grâce aux séquences en écho de spin
pondérées en T1/T2 dont T1 est privilégiée avant six mois et T2
au-delà. La compréhension des différentes étapes de la myélinisation normale en post-natal par les séquences conventionnelles
est importante et par conséquent permet d'apprécier son influence sur les pathologies diverses rencontrées avant et après
la naissance. En perspective, la séquence de diffusion joue un
grand rôle dans l'appréciation de la myélinisation.
Mots clés : myélinisation ; organogénèse ; encéphale ; IRM
P102 Topographie cutanée des douleurs viscérales projetées.
A.Boulacel1 ; F.Z. Lecheuheb2 ; L. Boukabache1
Laboratoire d’anatomie humaine, Unité de chirurgie expérimentale CHU
Constantine. 2 Service d’imagerie médicale CHU Constantine
1
L'innervation des viscères thoraciques et abdominaux est assurée par les troncs sympathiques, les nerfs vagues et le parasympathique pelvien. Le tronc sympathique ; nerf ganglionné
situé de chaque côté de la colonne vertébrale, depuis la base du
crâne jusqu'au coccyx.
- Le tronc sympathique thoracique : constitué de dix à onze ganglions thoraciques, unis les uns aux autres par des rameaux
inter-ganglionnaires. Ses branches efférentessont destinées au
médiastin postérieur et à l'abdomen.
- Le tronc sympathique lombaire : fait suite au tronc sympathique thoracique. Il est constitué de quatre ganglions lombaires
réunis entre eux par les rameaux inter ganglionnaires. Il se
continue par le tronc sympathique sacral.
Ses branches efférentes représentées par des rameaux pour
les vaisseaux adjacents et par les nerfs splanchniques lombaires sont destinés aux viscères abdominaux et pelviens.
L'innervation parasympathique des viscères thoraciques est assurée par les nerfs vagues. Celle des viscères abdominaux par les
nerfs vagues et par le parasympathique sacral pour le côlon
gauche. Le plexus et les ganglions cardiaques comprennent deux
parties.Un plexus cardiaque supérieur, le plexus cardiaque inférieur.
Le plexus cœliaque estsitué contre la partie supra-rénale de
l'aorte abdominale.Il est formé de quatre paires de ganglions
unis entre eux par un réseau de nerfs.
Les branches efférentes :constituent les plexus péri-artériels destinés : au diaphragme et au plexus surrénal, à l'estomac; au foie,
aux voies biliaires et au pancréas, à la rate et au pancréas ; à
l'intestin grêle, au cœcum, à l'appendice vermiforme, au côlon
ascendant, au côlon transverse et au pancréas ;au rein et aux
plexus surrénal, testiculaire ou ovarique.
Les centres autonomes sont représentés par :
- Le centre sympathique : correspond à la colonne intermédiolatérale qui siège dans la substance intermédiaire latérale au
niveau des segments spinaux T1 à L2, pour les viscères thoraciques et abdominaux (T1 à T5 pour le cœur ; L1 à L2 pour le
colon gauche et le rectum).
- Les centres parasympathiques : Le centre parasympathique
vagal correspond au noyau moteur dorsal du nerf vague situé
sous la fosse rhomboïde. Le noyau parasympathique sacral est
situé au niveau des segments spinaux S2 à S4.
Mots clés : système nerveux autonome ; centres autonomes ; douleurs viscérales.
P103 Place de la lactico-déshydrogénase (LDH)
comme facteur pronostique dans le traitement
des neuroblastomes.
A. Boumeddane, M. Rabia, R. Bouhass
Service d’origine : oncologie pédiatrique CAC Emir AEK Oran
Introduction : Le neuroblastome est la tumeur solide extra crânienne
la plus fréquente de l’enfant, caractérise surtout le nourrisson et le
petit enfant de 0 à 4 ans. Elle se développe à partir du système nerveux sympathique remarquable par la diversité de ses présentations, depuis les formes régressant spontanément jusqu’aux
tumeurs progressant rapidement de très mauvais pronostic.
Intérêt : Le stade et l‘âge au diagnostic sont les facteurs cliniques les plus prédictifs du devenir du patient ainsi que plusieurs facteurs pronostiques biologiques et génétiques ont été
identifiés et qui permettent de définir la stratégie thérapeutique.
Etant donné la corrélation qui existe entre facteurs biologiques
et génétiques, d’un coté et l’insuffisance du plateau technique,
en biologie moléculaire et immun histochimie en particulier dans
notre contexte de travail il nous a paru intéressant d’analyser
le taux de la LDH sérique qui peut représenter un facteur pronostique fiable, pouvant guider l’attitude thérapeutique et pourrait être substitué à l’évaluation de l’amplification du MYCN.
Matériel et méthode : Nous avons mené au service d’oncologie
pédiatrique du centre anti cancéreux pédiatrique d’Oran une
étude portant sur 161 cas de neuroblastome sur 10 ans.
Les facteurs pronostic pris en considération sont : l’âge, le
stade, et le taux d’LDH pour toute l’étude, pour l’étude de la période 2007-2008, on a analysé deux autres facteurs pronostic :
la ferritinemie et le CD44.L’étude du NMYC a été impossible par
insuffisance du plateau technique.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Résultats : La médiane de survie chez les malades âgés de
moins d’un an n’est pas atteinte, la survie à 5 ans est de 55%
; alors que chez les malades âgés de plus d’un an la médiane
de survie est de 1,27 ans. Une survie plus élevée dans les
stades localisés et pour les stades IVs par rapport aux stades
IV. Le stade II et IVS représentent un petit échantillon avec une
survie à 100%. La survie globale en fonction de la LDH à 3ans
est de 50% avec LDH normale, et de 18% avec LDH élevé tous
stades confondus. Pour les stades localisés, le taux de la LDH
à un impact très important sur la survie. La survie à 3ans est de
82,6 % avec LDH normal, et 22,2% avec LDH élevé .Par contre
pour les stades métastatiques, le rôle de la LDH est très peu
significative. La survie en fonction de la ferritinemie à 2,5 ans est
de85%avec ferritinemie normale, et 55% avec ferritinemie élevée. Pour les stades localisés, la survie est de 100% à 2,5 ans
pour les malades dont le taux de ferritinemie est normal, pour
ceux dont le taux de ferritinemie est élevé leur survie globale à
2,5ans est de 58% .Pour les stades métastatiques, le taux de la
ferritinemie n’influence pas la survie. Pour l’étude du CD44, tout
stades confondus, la survie globale à 2,5 ans est de 88 %
lorsque le CD 44 est positif, et 42% en cas de CD44négatif.
Pour les stades localisés, la survie de 100% est observée à 2,5
ans avec CD 44 positif, en cas de non expression du CD44, elle
est à 48 %. Pour les stades métastatiques, la survie globale à
2,5ans pour CD44 positif est de 50%, pour CD44 négatif 35%
avec une différence non significative.
Conclusion : Pour les stades localisés de neuroblastome, le
taux de la LDH, CD44 et FERRITINE à un impact très important
sur la survie. Par contre pour les stades métastatiques, ce rôle
est très peu significative. L’âge et le stade avaient aussi un impact sur la survie, on a noté une meilleure survie chez les malades âgés de moins d’un an, et les stades localisés.
P104 Radiothérapie hypo fractionnée dans les
carcinomes nasopharyngés chez le sujet âgé :
A propos d’une cohorte de 27 patients.
Boumediene S1, Boukerche A1,2, Mous A1, Dali-youcef AF1,2
1
Radiothérapie, CHU d’Oran.
2
Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Il s’agit d’une étude prospective dont l’objectif principal est
d’évaluer l’efficacité et la tolérance, dans une cohorte de 27 patients âgés de 60 ans ou plus atteints d’un carcinome nasopharyngé non métastatique traités par radiothérapie hypo
fractionnée avec ou sans chimiothérapie au service de radiothérapie du CHU d’Oran entre janvier 2011 et Décembre 2012.
P105 Le consentement et l’information éclairée chez la personne âgée atteint de cancer.
Quelle est la valeur de la gériatrie ?
Boumelik Mohamed Amine, O Hadjazi, M Noun, L Belhadj, A Boublenza
Le corps humain est protégé par des notions juridiques contre
les atteintes de tiers et contre soi même.
Des questions éthiques se posent devant le consentement de la
personne âgée lors des décisions médicales en raison de sa
fragilité et les problèmes de ses troubles cognitifs.
Ses troubles cognitifs sont vécus comme des freins par le praticien
aux inclusions de conduites et le praticien trouve là des difficultés
d’appréhender la véritable compréhension du patient et donc le
caractère éclairé ou non du consentement est mis en question.
Nous envisageons :
- Le caractère de l’information médicale ;
- La personne âgée peut prendre seule la décision relative à sa
personne ;
- Faire montrer la valeur de l’évaluation gériatrique dans la prise
de décision dans les situations difficiles et que la collaboration
entre oncologue et gériatre est une aide indispensable même
pour mieux adapté un traitement et éviter les effets secondaires
(confusion post médicamenteuse).
- Le secret médical est-il partagé entre gériatre et oncologue ?
37
P106 La dépression chez la personne âgée atteint de cancer.
Boumelik M.A, A. Addou, O Hadjazi, M Noun, L Belhadj, A Boublenza
*A Addou assistant en médecine légale hôpital Ain Safra
En Oncologie, la pathologie dépressive touche de nombreux patients et surtout la personne âgée, rendant plus difficile leurs parcours de soin. Mais malgré ça, la dépression reste sous-évaluée.
L’objectif de cette communication affichée est surtout d’illustrer
l’impact de la dépression chez la personne âgée atteint de cancer
en faisant le point sur le dépistage de cette dépression, sa prévalence, sa sémiologie ainsi que la prise en charge.
P107 place de la cytoponction dans la pathologie thyroïdienne.
Boutebba F, Sekhri A
Laboratoire Histologie cytologie, CHU Constantine.
Introduction : En pathologie thyroïdienne, la cytoponction est considérée comme un complément diagnostic initial pour les masses
palpables pleines ou kystiques. La technique est simple ; rapide ;
peu onéreuse et présente peu de complications.
Matériels et méthodes : La ponction est faite à l'aide d'une aiguille fine (0.6 mm de diamètre). Les étalements sur lames sont
réalisés à partir d'une goutte de matériel de ponction. Le matériel cellulaire obtenu est examiné après coloration de type MayGrunwald-Giemsa (MGG).
Conclusion : L'intérêt de la cytoponction est de confirmer ou de
redresser un diagnostic radio-clinique de malignité ou de bénignité, puis de préciser si possible le type tumoral. Le triplet cytoradio-clinique est d'une grande fiabilité (proche de 100%) quand
il est concordant.
P108 Radiothérapie du cancer du sein chez le
sujet âgé.
Boutira F1, Boukerche A1,2, Aissaoui K1 , Dali-Youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2Faculté de Médecine, Université d’Oran
Dans les pays occidentaux, environ 25 % des cancers du sein
surviennent chez des patientes âgées de 70 ans ou plus, et
cette proportion augmente régulièrement. Le contrôle locorégional reste une étape fondamentale pour l’obtention de la guérison, car les rechutes locorégionales sont un facteur de risque
majeur de dissémination métastatique après mastectomie.
La radiothérapie est une arme importante dans le traitement du
cancer du sein des femmes âgées.
Notre objectif est de préciser l’efficacité de la radiothérapie qui
est constante quelle que soit l’âge ; elle est plus marquée en cas
de facteurs importants de récidive locorégionale, en particulier
l’envahissement ganglionnaires axillaire. Globalement, la radiothérapie permet une réduction de 60 à 70% du taux de récidives
locorégionales, mais également une augmentation de la probabilité de survie à long terme de 8 à 9%.Après chirurgie conservatrice, la radiothérapie permet de réduire les taux de rechute locale
à dix ans de 20-25 à 5-8%. Le remplacement de la radiothérapie
par l’hormonothérapie aboutit à des taux de récidive locale significativement plus élevés. Afin de faciliter l’irradiation des personnes
âgées, en particulier en cas de «comorbidité», des schémas de radiothérapie hypo fractionnée peuvent être utilisés. Les techniques
d’irradiation partielle sont encore en cours d’évaluation.
Au total, toute personne âgée en bon état général doit bénéficier
d’une radiothérapie complémentaire en fonction des indications
habituelles, car un traitement insuffisant à un effet défavorable
à long terme sur la survie. L’optimisation des techniques est toujours nécessaire.
P109 Radiothérapie et sujet âgé.
Boutira F1, Boukerche A1,2, Aissaoui K1 , Dali-Youcef AF1,2.
1
Radiothérapie, Oran. 2Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Le cancer du sujet âgé de plus de 70 ans constitue un véritable
38
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
problème de santé publique du fait de l’amélioration de l’espérance de vie et du vieillissement de la population.
La prise en charge des patients âgés en cancérologie devient
donc une réalité quotidienne. Tous les types de cancers de
l’adulte sont retrouvés chez la personne âgée avec cependant
une prédominance pour certaines localisations comme l’endomètre, la vulve, le canal anal. La radiothérapie a une place centrale dans la prise en charge du cancer des personnes âgées
qui est devenu une réalité quotidienne.
Notre objectif est de faire le point sur les indications de la radiothérapie, seule ou associée à une autre thérapeutique et les aspects techniques de la radiothérapie propre à l’oncogériatrie
ainsi que les modalités pratiques de la radiothérapie chez le sujet
âgé, l’intérêt du développement de nouvelles techniques comme
la radiothérapie avec modulation d’intensité (IMRT), l’asservissement respiratoire, la radiothérapie en conditions stéréotaxiques
et l’irradiation partielle du sein ; avec la faisabilité de la radiothérapie curative et palliative pour les localisations les plus usuelles
après une évaluation gériatriques soigneuse.
Le choix de cette procédure est le résultat d’une concertation
multidisciplinaire spécialisée insistant sur une évaluation gériatrique soigneuse qui permet d’affiner la stratégie thérapeutique
en cas de comorbidités associées avant la mise en route du traitement d’où l’intérêt de faire le point sur le parcours du patient
âgé lors de sa prise en charge en Radiothérapie.
P110 Y a-t-il un bénéfice à proposer une stratégie onco-chirurgicale agressive vis à vis des
patients de 70 ans et plus porteurs de cancer
de la vésicule biliaire (CVB) ? Résultats d’une
série prospective.
C. Bouzid1, S.A. Faraoun2, M. Kheloufi1, N. Smail3, K. Cherchar1,
L. Bachiri4, H. Ait Kaci5, C. Sedkaoui6, M. Oukkal7, H. Mahfouf8,
K. Bouzid9, M.W. Boubnider1, A. Graba1, K. Bentabak(1).
Chirurgie oncologique «A» -CPMC Alger. 2Imagerie médicale - CPMC Alger.
Epidémiologie et médecine préventive - CHU Mustapha.
4Anesthésie réanimation - CPMC Alger. 5Pathologie - CPMC Alger
6Oncologie médicale- CHU Tizi-Ouzou. 7Oncologie médicale. CHU Béni Messous
8Oncologie médicale - Rouiba. 9Oncologie médicale - CPMC Alger
1
3
Introduction : Il est toujours difficile de proposer une stratégie thérapeutique agressive chez les patients de 70 ans et plus compte
tenu des co morbidités et de nos conditions socio culturelle. En
effet, traiter un sujet âgé de la sorte n’est pas une attitude facilement adoptée même dans notre milieu professionnel en Algérie.
D’un autre côté, l’espérance de vie à la naissance d’un algérien
est passée de 67 ans en 1990 à 72 ans en 2012 selon l’OMS.
Nous serons de plus en plus appelés à traiter des patients cancéreux de plus en plus âgés comme cela se passe en occident.
But : étudier le bénéfice d’une attitude onco- chirurgicale agressive chez les patients de 70 ans et plus porteurs de CVB comparé aux patients de moins de 70 ans.
Matériel et Méthodes : Entre janvier 2010 et Mars 2013, nous
avons opéré et réséqué d’une manière curative (R0) 83 CVB. Ces
patients ont été inclus dans un travail prospectif randomisé comparant la survie des patients réséqués et surveillés versus ceux
opérés et ayant reçu une chimiothérapie adjuvante. Le protocole
de chimiothérapie était gemcitabine 1250 mg/m2 à J1 et J8 associée au cisplatine 70 mg/m2 à J1 tous les 21 jours, 06 cycles.
Sur les 83 patients, 14 étaient âgés de 70 ans et plus, 07 ont
reçu de la chimiothérapie et 07 ont été surveillés après la chirurgie. Nous avons étudié ce sous groupe de patients. Les 02 sous
groupes étaient comparables sur tous les paramètres étudiés.
Résultats :Le recul moyen est de 32 mois.La mortalité opératoire était nulle chez les patients de 70 ans et plus. La survie
globale à 01 an, 03 ans et 05 ans était de 92%, 64% et 64%
respectivement pour les patients de 70 ans et plus versus 89%,
80% et 76% pour les patients de moins de 70 ans, la différence
étant non significative (p= 0.38).
La survie sans récidive à 01 an, 03 ans et 05 ans était de78%,
62% et 62% respectivement pour les 70 ans et plus versus 86%,
71% et 62% respectivement pour les moins de 70 ans, la différence étant non significative (p=0.423). La toxicité liée à la chimiothérapie était comparable dans les deux groupes.
Conclusion : Il y a intérêt à proposer une stratégie agressive
pour les patients de 70 ans et plus porteurs de CVB sous réserve d’une bonne évaluation pré thérapeutique.
Mots clés : CVB, chirurgie, chimiothérapie, sujet âgé.
P111 Carcinome endocrine du rectum.
M. Bouzida ; D. Benaibouche, T. Saib, A. Fellah, N. Zahi, H.B Bekada
CHU BEO Alger
Introduction : Le carcinome neuroendocrine est une tumeur maligne rare et agressive, se développant principalement aux dépens de l’arbre bronchique et du tractus digestif. Au sein de
l’appareil digestif, l’appendice, l’intestingrêle et le pancréas sont
plus fréquemment atteints, les autres localisations sont bien plus
rares. Les tumeurs neuroendocrines digestives peuvent se présenter sous différents symptômes en raison de leurs localisations
diverses et de leur physiopathologie complexe. Le diagnostic est
le plus souvent posé à un stade avancé ce qui explique en partie
le sombre pronostic carcinologique. Compte tenu de leur rareté
etdu nombre limité d’essais randomisés, la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces tumeursest rendue difficile.
But : Le but de ce travail est de faire le point sur les caractéristiques anatomo-cliniques des tumeurs endocrines recto coliqueset
d’insister sur l’apportde l’immunohistochimie dans leurdiagnostic.
Observation : Un homme de 67ans qui présentait un syndrome
rectal l’examen clinique était sans particularité le toucher rectal
avait décelé une tumeur dure de 2 cm de diamètre a base d’implantation large, qui siégeait à 3 cm de la marge anale, on ne
notait aucune masse palpable et pas d’hépatomégalie. La coloscopie montrait une tumeur ulcérée du bas rectum, les biopsies retrouvaient un adénocarcinome peu différencié le bilan
d’extension classait la tumeur c T2N0Mx. Le geste pratiqué était
une amputation abdominopérinéale et l’histologie avec étude immuno-histochimique avait redressée le diagnostic on montrant
un carcinome endocrine peu différencié du rectum classé p T2
N1Mx avec des anticorps antiCD45, anticorps anti-chromogranine et anticorps antiAE1/AE3 négatives pour l’ensemble de la
population tumorale, les suites postopératoires précoces était
simples. Un mois après la chimiothérapie le patient a développé
des métastases hépatiques et il est décédé 7 mois après.
Conclusion : Les tumeurs endocrines recto coliques constituent un
groupe particulier de tumeur digestivedont le diagnostic histologique nécessite toujours le recours à l’immunohistochimie ; elles
doivent être distinguées des adénocarcinomesconventionnels dont
laprise en charge et le pronostic sont totalement différents.
P112 Le cancer gastrique héréditaire.
M. Bouzida, D. Benaibouche, T. Saib, A. Fellah, O. Bouchouika,
N. Zahi, H.B. Bekada
Service de chirurgie générale-CHU Mohamed Lamine Debaghine Alger, Algérie
A l’échelon mondial, le cancer gastrique est le 4e en incidence
après les cancers du poumon, du sein et colorectaux. Il représente 10% des causes de mortalité de cancer, venant en second après le cancer du poumon. Ce cancer est fréquent et de
mauvais pronostic. Il pose un problème de santé publique.
Une prédisposition familiale est suspectée chez 10% à 30% des
sujets atteints et l’on estime que 1 à 3% des cancers gastriques
seraient de type héréditaire. Parmi eux, il faut distinguer les
formes syndromiques qui regroupentle syndrome HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer)/Lynch, La polypose adénomateuse familiale associée à APC (mutation germinale du
gène APC), la polypose de Peutz-Jeghers et la polypose juvénile, et les formes héréditaires non syndromiques représentées
par les cancers gastriques de type diffus héréditaires (CGDH).
La recherche d’arguments cliniques en faveur de l’un ou l’autre de
ces syndromes doit être systématique devant toute agrégation
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
familiale de cancers de l’estomac. Elle peut déboucher sur la réalisation d’études génétiques spécifiques.les porteurs sains de la
mutation génétique nécessitent un dépistage du cancer gastrique
qui pourrait être la meilleure stratégie pour réduire la mortalité
liée a cette pathologie. Ainsi l’augmentation importante du risque
de cancer gastrique chez les individus avec mutation constitutionnelle du gène CDH1justifie une gastrectomie totale prophylactique dès l'âge de 20 ans chez les porteurs sains de la mutation.
Mots clés : cancer gastrique héréditaire, formes syndromique et non syndromiques, gastrectomie prophylactique
P113 Chimiothérapie en onco-gériatrie.
Dj. Bouzidi1, N. Serrar1, K. Djilat1, A. Dib1, A. Bensalem2, K. Bouzid3.
Service d’Oncologie Médicale CAC de Sétif. 2Service d’Oncologie Médicale
CHU Constantine. 3Service d’Oncologie Médicale CPMC Alger.
1
Introduction : Le cancer est une cause majeure de mortalité dans
lapopulation âgée. La mortalité reliée au cancer augmente avec
l’âge malgré les progrès de la science ; les co-morbidités plus fréquentes avec le vieillissement influencent le pronostic, le traitement
et les conséquences de ce dernier. Les syndromes gériatriques
peuvent compliquer les traitements et/ou exacerber les effets secondaires. Ainsi 4 grandes questions sont fondamentales :
- Le patient mourra-t-il avec ou sans cancer ?
- Vivra-t-il assez longtemps pour souffrir du cancer ?
- Va-t-il tolérer le traitement ?
- Quel sera l’impact sur sa qualité de vie ?
Les particularités pharmacologiques des personnes âgées pour
ce qui concerne les médicaments cytotoxiques sont principalement d’ordre pharmacocinétique. Cela signifie que l’index thérapeutique de ces médicaments n’est pas diminué chez ces patients
par rapport aux adultes plus jeunes. Cette observation n’est vrai
qu’en l’absence de co-morbidité qui elle peut remettre en cause le
bénéfice de traitement de ces patients. Des recommandations en
termes d’adaptation individuelle de posologie existent pour les médicaments à élimination rénale. Pour ceux dont l’élimination est
principalement hépatique, il n’existe pas de règle d’adaptation des
doses a priori; le suivi biologique et clinique au décours de chaque
administration doit être permettre au clinicien de réaliser des
concessions thérapeutiques si la tolérance est médiocre.
Conclusion : Chez toute personne âgée:Prévention de la chimiotoxicité, utilisation prophylactique de facteurs de croissance, prévention et gestion de l’anémie, ajustement des doses à la fonction
rénale, et des traitementspeu toxiques, et chez les personnes
âgées fragiles : gérer les symptômes, préserver la qualité de vie.
P114 Prise en charge des cancers de la prostate (expérience du service d’oncologie médicale CAC de Sétif).
Dj. Bouzidi1, N. Serrar1, K. Djilat1, A. Dib1, A. Bensalem2, K. Bouzid3.
Service d’Oncologie Médicale CAC de Sétif. 2Service d’Oncologie Médicale
CHU Constantine. 3Service d’Oncologie Médicale CPMC Alger.
1
Introduction : Premier cancer urologique chez l’homme, cancers multifactoriel, de diagnostic souvent tardif, d’histologie le
plus souvent de type adénocarcinome, et qui pose un problème
de prise en charge diagnostic et thérapeutique.
Objectifs : Faire ressortir le profil des patients pris en charge dans
le service, le staging ainsi que l’attitude thérapeutique préconisée.
Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 24 dossiers de patients présentant un carcinome de la prostate colliges au service
d’oncologie médicalede Sétifrecrutés à partir des différents services de chirurgie urologique de l’Est et du Centre Algérien, de
juillet 2011 auJuin 2014. 11 hommes, d’âge moyen de 68,79 ans
avec des extrêmes d’âges allant de 54 à 82 ans. Les troubles urinaires type brulures mictionnelles et hématurie sont les signes
fonctionnels les plus souvent retrouvés. Le type adénocarcinomeest le plus retrouvé et le grade 7 de gleason est le plus fréquent.54% des patients sont métastatiques au moment du
diagnostic, les métastases osseuses sont les plus fréquentes.08
seulement des malades ont bénéficié d’une chirurgieprostatecto-
39
mie et 08 malades ont bénéficiée d’une radiothérapie dont 2 à
visée décompressive. Docétaxel à la dose de 75mg/m2 est le protocole de chimiothérapie de référence dans le service et l’acide
zoledronique est le traitement de choix pour les complications des
métastases osseuses.Tous les malades ont bénéficié d’une ligne
d’hormonothérapie et 10 malades ont bénéficié de deux lignes
d’hormonothérapie. Ont àdeuxmalades décédés, trois malades
perdus de vu et quatorze malades en cours de traitements.
Conclusion : Le cancer de la prostate à notre niveau posent un
problème diagnostic et thérapeutique, l’idéal étant de recevoir
les malades à un stade précoce, permettant d’envisager un traitement conservateur et plus efficace.
P115 Mélanome achromique avec métastase
parotidienne, à propos d’un cas.
A. M Chabil, A. Sekhri
Laboratoire d’histologie- C.H.U. Constantine
Introduction : Le diagnostic cytologique du mélanome malin
peut être évident devant un prélèvement riche en cellules tumorales non cohésives avec cytoplasme pigmenté. À coté de ces
dernières, il y a presque toujours des cellules tumorales achromiques.Ces cellules non pigmentées peuvent être la seule composante rendant le diagnostic plus difficile.
Observation : Plusieurs ponctions à l’aiguille fine réalisées chez une
patienteâgée de 49 ans, présentant une masse temporale ulcérobourgeonnante ainsi qu’une tuméfaction parotidienne. Après avoir
étalé le produit de ponction, les lames sont colorées au MGG.
Discussion : L’examen microscopique des prélèvements (masse
et parotide) a révélé deuxfrottis de même aspect, riche en cellules tumorales isolées à cytoplasme large évoquant àpriori
l’aspect de mélanome achromique métastatique, indiquant la nécessité d’un examen histologique.
Conclusion : La présentation cytologique du mélanome malin
peut revêtir des aspects difficiles à identifier. Des métastases
sont parfois la seule expression de la tumeur. C’est pourquoi il
faut être prudent avant d’émettre le diagnostic.
P116 Prévention du cancer médullaire de la thyroïde familial : apport de la biologie moléculaire
Chikouche A1, 2, Himeur MA1, Aït Abdelkader B2, Boudissa M3, Talbi
A1, 2, Kassoul A1, 2, Aït Abdallah M 2, Sbahi K2, BoumazaH2, Oukrine
F2, Zeraoulia N2, Aouaitia M1, 2 , Griene L1, 2
Laboratoire d’Hormonologie, Centre Pierre et Marie Curie - Alger.
Laboratoire de Biochimie et Génétique Moléculaire, Université d’Alger 1.
3Service d’Endocrinologie, Centre Pierre et Marie Curie - Alger.
1
2
Introduction : La chirurgie prophylactique est indiquée dans la
prise en charge des apparentés de patients présentant un cancer médullaire de la thyroïde familial.
Le cancer médullaire de la thyroïde ou CMT se présente sous
forme sporadique dans 75% des cas et sous forme familiale
dans 25% des cas, entrant alors dans le cadre des Néoplasies
Endocriniennes Multiples de type 2 (NEM2).
Ces formes familiales nommées NEM2 se présentent sous 3
formes cliniques selon l’association ou non du CMT avec un
phéochrocytome et/ou une hyperparathyroïdie: NEM2A,
NEM2B et CMTF ou CMT familial isolé.
Ces NEM2 sont des affections héréditaires rares, transmises
selon le mode autosomique dominant, avec pénétrance complète, liées à des mutations du proto-oncogène RET.
La découverte,chez les patientsprésentant un cancer médullaire
de la thyroïde, d’une mutation du gène RET impose d’utiliser les
mêmes techniques de biologie moléculaire pour rechercherparmi
les apparentés du cas index, les porteurs de la mutation familiale.
La découverte de la mutation familiale chez un apparenté pose
l’indication d’une thyroïdectomie prophylactique dont le moment
est relatif à la nature de la mutation.
Patients et Méthodes : Des apparentés, appartenant à 12
familles de cas index de NEM2, au nombre de 49, ont bénéficié
de l’étude par biologie moléculaire.
40
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
L’extraction d’ADN a été faite par la méthode chloroforme/phénol
ou la méthode par les sels. Une amplification des exons d’intérêt
(8, 10, 11, 13, 14, 15 et 16) a été faite par PCR et le séquençage
a été réalisé sur ABI 3130 Applied Biosystems.
Résultats : L’analyse génétique des 49 apparentés, a retrouvé
21 porteurs de la mutation familiale.
Conclusion : La recherche de la mutation familiale, chez les apparentés de cas index de CMT entrant dans le cadre des NEM2,
par les techniques de biologie moléculaire, est nécessaire pour
la prise en charge précoce des cas porteurs de cette mutation,
et poser l’indication de la thyroïdectomie prophylactique, qui
reste le traitement efficace du CMT. Parmi les porteurs de mutation au nombre de 21, 9 ont bénéficié d’une thyroïdectomie
prophylactique et 28apparentés ont été rassurés.
P117 Exposition aux CMR chez le personnel
d’un service d’oncologie.
Chaib S, Zaabot Y, Ziri A, Mezdad A, Fraga S, Chebouche S, Zatout A.
Faculté de Médecine de Tizi-Ouzou
Introduction : Le personnel hospitalier est exposé au risque cancérogènes mutagènes reprotoxiques (CMR) du fait de l’utilisation
d’agents chimiques, biologiques, physiques ou de procédés de
travail reconnus comme étant source de danger/risque CMR. En oncologie, bien que les cytostatiques sont utilisés comme traitement,
ils possèdent des propriétés CMR. Et par conséquent, ils peuvent
causer des préjudices au personnel les manipulant sans précautions.
Objectifs :
- Identifier les substances CMR et leurs conditions d’utilisationdans un service d’oncologie.
- Evaluer l’effectif des salariés exposés par produits, par poste
de travail et scorer l’exposition professionnelle.
- Préciser les caractéristiques socioprofessionnelles.
Sujets et méthodes : Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale descriptive, qui s’est déroulé en deux étapes : une enquête par questionnaires, le premier questionnaire pour
l’identification des CMR et le second concernera le salarié.Puis
analyse des conditions de travail. Le questionnaire « CMR» permet d’inventorier les produits CMR dans le service et d’évaluer
le nombre de salariés exposés. Le questionnaire « Salarié» permet l’évaluation du risque CMR au cours de la visite périodique
ou sur les lieux de travail. Le médecin enquêteur doit tenir
compte de l’activité de la dernière semaine travaillée pour la documentation des substances utilisées. Un salarié n’est inclus
dans l’étude qu’après son accord verbal et s’il exposé à un CMR.
Résultats : Selon la classification du CIRC : Neuf produits CMR
ont été identifiés au service d’oncologie dont 02 (catégorie 1), 01
(catégorie 2A), 02 (catégorie 2B), 04 (catégorie 3). L’effectif de
la population exposée est de 34 avec 59% de femmes. La
moyenne d’âge est de 35.6 (s=8.5). Une proportion de 76.4% a
une ancienneté qui varie d’une année à dix ans. La durée hebdomadaire d’exposition à des CMR dépasse les 20 heures pour
environ un salarié sur deux. La préparation de la chimiothérapie
est assurée par des biologistes (23.5%). Les infirmiers et les
aides soignants (47%) s’occupent des soins généraux, de l’administration et de la surveillance de la chimiothérapie. Les deux
salles de préparation de la chimiothérapie sont dotées de hottes
aspirantes à flux laminaire vertical. Les biologistes sont dotés
des équipements de protection individuelle (gants, masques, lunettes). Les infirmiers et les aides soignants sont dotés de gants
et de masques. Les agents d’entretien utilisent uniquement les
gants.Lors de l’administration, la tenue de protection n’est pas
utilisée dans sa totalité. L’administration se fait sans masque,
sans lunettes et sans gants.
Conclusion : Des produits CMR (catégorie 1et 2) ont identifiés
parmi les cytostatiques manipulés par le personnel du service
d’oncologie. D’où l’intérêt d’une surveillance médicale renforcée
des personnels exposés en particulier des femmes enceintes et
allaitantes. Prévoir une fiche individuelle d’exposition qui sert
comme outil de traçabilité indispensable au suivi médical des ex-
posés. Mais aussi, et pourquoi pas,dans un proche avenir,d’une
surveillance environnementale par le dosage des produits cytostatiques dans l’air ambiant et sur les surfaces. Ainsi que l’évaluation de la contamination du personnel exposé par des
dosages toxicologiques au niveau des milieux biologiques.
P118 Rôle de l’épigénétique dans la leucémie
myéloïde chronique.
S. Chaira1, 2, M. Bouras1,2, F .Bengraichi3
Département de Pharmacie de Batna, Faculté de Médecine, Université Hadj
Lakhdar, Route de Tazoult, 05000 Batna, Algérie.
Laboratoire de Biotechnologie des Molécules Bioactives et de Physiopathologie Cellulaire, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université El
Hadj Lakhdar, O5 000 Batna, Algérie
3Département de Biologie de Biskra, Faculté des Sciences, Université Mohammed Khaydar Biskra, Algérie
1
2
La leucémie myéloïde chronique est une pathologie dont les
études génétiques détaillée sont mis en cause une translocation
chromosomique réciproque t (9 ;22)(q34 ;q11), et donc la formation d’un gène hybride ; codant pour une protéinechimérique
à forte activité tyrosine kinase ; cible des thérapies actuelles.
En dépit de l’efficacité des inhibiteurs de la tyrosine kinase tels :
imatinib, dasatinib et nilotinib, les résistances à ces traitements ne
cessent d’augmenter faisant que les échecs thérapeutiques sont
souvent constatés. Ceci est du principalement à des mutations du
domaine kinase de la tyrosine kinase. On pense actuellement
qu’un déséquilibre d’ordre épigénétique au cours de la leucémie
myéloïde chronique joue un rôle critique dans la pathogenèse
ainsi que dans la réponse aux traitements. D’autant plus les événements épigénétiques contrôlent l’agressivité des tumeurs. Les
événements épigénétiques tel que : la méthylation de l’ADN et la
modification d’histones ont un impact dans la pathogénie, le diagnostic et le traitement de la leucémie myéloïde chronique.
Mots clés : leucémie myéloïde chronique, épigénétique, résistance à l’imatinib, méthylation de l’ADN
P119 La psycho oncologie du sujet âgé.
G.B. Chehad1 M. Bensaida, S. Abed, W. Derradji Aouat
1
EHS Psychiatrie Errazi Annaba
La maladie cancéreuse s’accompagne de troubles émotionnels,
troubles dépressifs, troubles de l’adaptation ainsi que des troubles comportementaux, qui s’observent à tout âge, mais surtout
au cours de la vieillesse, du fait des particularité liées à l’âge et
la vulnérabilité psychologique des personnes âgées. D’où l’intérêt de la psycho oncologie et l’intégration de la dimension psycho sociale à toutes les étapes de la prise en charge : de
l’annonce diagnostique au traitement curatif ou palliatif
P120 Béta Thalassémie : prise en charge et
évolution
N Chergui, B. Djaradi, H.Chergui, F. Nacer, T. Zemali,
H. Merzougui, A. Meraoumia, M. Chrait, C. Ramdani.
Centre de wilaya de transfusion sanguine, Tébessa Algérie.
Introduction : Les hémoglobinopathies sont des maladies héréditaires de l’hémoglobine se caractérisent par un début précoce dans
la vie, fréquentes dans le pourtour méditerranéen, la thalassémie
et la drépanocytose sont les plus fréquemment rencontrées dans
la région de Tébessa. Afin d’assurer une meilleure prise en charge
pour ces patients une organisation transfusionnelle rigoureuse est
nécessaire entre le centre de transfusion sanguine et les services
de soin. Cette prise en charge permet de garantir aux polytransfusés un rythme transfusionnel régulier, d’éviter les accidents post
transfusionnels et de prévenir la survenue des allo immunisations.
Objectifs :
- Présenter notre expérience de prise en charge de ces pathologies.
- Présenter les problèmes de prise en charge à notre niveau
- La fréquence dans notre région.
Matériel et méthode : Nous avons recensé 46 hémoglobinopathes (thalassémiques et drépanocytaires) admis au niveau
des services hématologie et pédiatrie (l’EHS Khaldi Azouz et
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
41
les EPH Bouguerra Boulares, Cheriaa, Bir El Ater, Ouenza, Alia
Salah et Morsot wilaya de Tébessa Algérie).
Ces patients ont bénéficié depuis juin 2012 de concentré de globules rouges phénotypés, déleucocytés, et compatibilisés.
Résultats : Les 46 malades représentent une fréquence de 0,007%
Cette fréquence n’inclue pas la totalité des malades car certains
patients se transfusent encore dans d’autres wilayas. Le diagnostic a été confirmé par consultation des dossiers des malades
et pour les cas douteux on a refait ces analyses, on a constaté
la présence d’une anémie hémolytique auto immune et d’une
sphérocytose héréditaire chez un patient.
Les B thalassémiques sont les majoritaires soit 87% des malades
répartis dans toute la wilaya. Drépanocytaire 8,7% et hémoglobinose S/C4, 3%. Au centre de wilaya de transfusion sanguine nous
avons fait la prise en charge transfusionnelle de 17 patient ß thalassémique majeure qui habitent la région de Tébessa seulement.
La majorité des patients sont des enfants avec une légère prédominance féminine. Le phénotype majoritaire est le CceeKneg
(52%) suivi du CcEe K neg (17%). Le sang transfusé est séparé en
CGR en totalité, phénotypés dans 100% des cas pour éviter l’apparition des Ac anti GR, filtrés 70% pour éviter les réactions frisson
hyperthermie et allo-immunisation anti-HLA bien que ces réactions
sont moins graves que l’allo-immunisation anti érythrocytaire. Le
sang est compatibilisé dans 95% des cas, les 5% restants sont
pour les cas très urgents ou le sang doit être délivré rapidement.
Les conséquences du non-respect du programme transfusionnel :
- Retentissement sur la scolarité des enfants thalassémiques :
2 patients ont arrêté leur scolarité très tôt 4%.
- Un patient avec syndrome dysmorphique.
- Deux cas avec hépatomégalie importante..
- Une hépatite B positif
Conclusion : La β Thalassémie majeure pose à notre niveau
des problèmes de prise en charge thérapeutique. L’insuffisance
thérapeutique aura des conséquences sur la croissance et la
survie des enfants. Les prospectives seraient d’assurer à nos
malades un programme transfusionnel régulier, une chélation
de fer suffisante et un suivi post transfusionnel rigoureux évitant
ainsi le recours aux transfusions en urgences et assurant une
survie prolongée des patients.
de stimuler leur prolifération. Les voies d’action empruntées sont
endocrine, paracrine et autocrine. De plus, la leptine serait capable de s’opposer aux traitements anti-ostrogéniques.
Ces observations suggèrent que le blocage de la leptine aurait
un intérêt thérapeutique dans les cancers du sein.
S. Dalichaouch¹, N. Abadi1
A Dekaken1, A Gouri 2, A Aimen Bentorki2, M Belleili 3, A Yakhlef4
P121 Obésité, âge et risque de cancer du sein
¹Laboratoire de Biologie et génétique moléculaire Faculté de Médecine de
Constantine 3
Les données de l’OMS, révèlent que la fréquence des cancers
est plus de dix fois supérieure dans les pays développés et est
corrélée aux apports énergétiques, à la sédentarité et à l’indice
de masse corporelle (IMC). On estime alors qu’environ 6% de
cancers chez la femme était attribuables au surpoids ou à l’obésité. Le cancer du sein est à la fois le cancer le plus fréquent
chez la femme dans les pays développés, et aussi la première
cause de décès. Le risque relatif de mortalité par cancer du sein
augmente proportionnellement avec l'IMC, passant de 1 pour
un IMC inférieur à 25kg/m² à 1,34 en cas de surpoids, 1,63 en
cas d’obésité, 1,70 en cas d’obésité sévère et 2,12 en cas
d’obésité massive. Par ailleurs, une augmentation de l’IMC de
5kg/m2 (passage du poids normal au surpoids ou du surpoids
à l’obésité) entraîne une augmentation de 12% du risque de développer un cancer de l’autre sein. Les femmes avec un IMC ≥
30 à partir de l’âge de 20 à 50 ans ont un risque de 2 fois (86%)
plus élevé de développer un cancer du sein après la ménopause, comparativement aux femmes dont l’IMC est relativement stable durant la même période. Si l’augmentation de l’IMC
est observée après 50ans, le risque est augmenté de 56%.
Les liens entre obésité et cancer du sein pourraient résulter de
l’action d’adipokines produites par les cellules adipeuses. Parmi
ces adipokines, la leptine semble jouer un rôle important. La présence de ses récepteurs sur les cellules de cancers du sein montre qu’elle peut agir directement sur ces cellules, elle est capable
P122 Les complications post-pneumonectomie sur cancer bronchique chez le sujet âgé,
à propos de 20 cas
S. Dahel1, K. Achour2
1
Chirurgie thoracique CHU de Sétif. 2Chirurgie thoracique CHU Mustapha.
Objectif : La pneumonectomie était le gold standard en matière
de traitement du cancer de poumon qui est toujours non dénuée
de complications mais qui restent particulières chez le sujet âgé.
La prise en charge pré et post opératoire a un impact direct sur
la morbi-mortalité à court et à long terme.
Méthodes : On a étudié rétrospectivement 20 cas de patients
âgés entre 60 et 80 ans ayant bénéficiés de pneumonectomie
sur cancer bronchique entre 2010 et 2014.
Résultats : Il s'agit de 20 hommes, âgés entre 60 et 80 ans, atteints de cancer du poumon 14 à droite et 6 à gauche dont 18
anciens fumeurs de plus de 25 ans. Cliniquement 10 avec BPCO,
11 avec cardiopathie ischémique, 5 diabétiques et 8 dénutris.
La complication la plus redoutable était la fistule bronchique avec
empyème. Les autres complications étaient l'empyème sans fistule,
hémorragie, infection de la paroi. La survie à 5 ans était de 20%.
Conclusion : La pneumonectomie est une opération de sauvetage chez des sujets âgés à haut risque de complications secondaire au terrain souvent dégradé. La préparation des
patients sur le plan métabolique et cardiorespiratoire reste un
gage de survie à court et long terme.
P123 Malnutrition et cancer du sujet âgé: intérêt pronostic
1Service de Médecine Interne, EPH Prof El Okbi, Guelma. 2Laboratoire de
Biochimie Médicale, Eph Ibn Zohr, Guelma. 3Laboratoire de Chimie Analytique, Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba. 4Service
d’Onco-Hématologie, EPH Ibn Zohr, Guelma.
La survenue d’un cancer chez une personne âgée s'accompagne
souvent d'une réduction des apports alimentaires et de perturbations métaboliques. Il s'agit le plus souvent d'une dénutrition protéino-énergétique qui s'accompagne fréquemment de carences
en nutriments spécifiques. Cette dénutrition augmente la morbimortalité péri opératoire lors de la chirurgie lourde ; peut aggraver
le pronostic des cancers digestifs ; peut altérer la réponse positive
au traitement et peut aboutir au maximum au tableau de cachexie néoplasique pouvant entraîner le décès.
Ainsi, l’état nutritionnel semble être à la fois un facteur pronostic
du cancer et une cible thérapeutique. L'évaluation multidimensionnelle à l'aide de scores cliniques et nutritionnels (l'indice de
Detsky, Mini Nutritional Assessment chez le sujet âgé) est capable d’améliorer la qualité de vie et peut-être même la survie des
patients cancéreux âgés les plus fragiles.
Enfin, l’évaluation de l’état nutritionnel des patients âgés atteints
de cancer est capitale avant toute décision de stratégie thérapeutique et nécessite une mise en place de mesures correctives précoces, adaptées aux besoins spécifiques de cette population.
Mots clés : Dénutrition, cancer, sujet âgé, état nutritionnel, pronostic
P124 Métastase métachrone solitaire du muscle squelettique d’un cancer colique primitif :
42
Propos d’un cas
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Dekkoumi A, Azghar S, Younsi Z, Bensalem A, Sadouki M
Le cancer du colon est le 3e cancer le plus fréquent et 4e cause
de décès par cancer dans le monde. Les métastases habituelles
sont hépatiques et pulmonaires alors que les métastases musculaires sont exceptionnelles et représentent moins de 1/de tous les
métastases. Nous rapportons un cas d’adénocarcinome colique
avec une métastase unique du muscle du grand muscle droit.
P125 Carcinome adénoïde kystique de cavum :
A propos d’un cas
A. Dekkoumi, Z. Younsi, S. Azghar, A. Bensalem. M. Sadouki.
Les carcinomes adénoïdes kystiques (cylindroïdrome) sont des
tumeurs épithéliales malignes a croissance le plus lente ; se développent aux dépens des glandes salivaires accessoires. La localisation rhino-sinusienne est rare et semble en fait le plus
souvent en rapport avec un envahissement du sinus maxillaire et
des fosses nasales a partir des glandes situées dans le maxillaire.
Les stades T3 et T4 initiaux représentent plus de 75 % des cas.
P126 Pertinence des essais cliniques en oncogériatrie.
Derouiche M.T1, Abdennour S2
1
2
Laboratoire de pharmacologie Département de Pharmacie de Constantine
Laboratoire de Toxicologie C.H.U de Constantine
Par le fait de critères d’exclusion trop strictes (pas toujours bien
justifiés), la plupart des essais cliniques relatifs à des anticancéreux concernent des populations ou les personnes âgés sont sous
représentés par apport à leur poids statistique réel parmi les sujets cancéreux. Aussi, il est compréhensible, pour différentes raisons techniques, que l’industrie pharmaceutique ne veuille ou ne
puisse pas, dans ses activités de recherche, développer des indictions spécifiquement oncogériatrique d’antinéoplasiques.
Le but de ce travail est de répertorier, grâce à une revue de la
littérature de données épidémiologiques, pharmacologiques et
thérapeutiques, l’ensemble des arguments plaidant ou non pour
la promotion de ce type d’investigations cliniques et d’en démontrer les avantages et les limites comme indicateurs des
spécificités des anticancéreux ,en terme d’efficacité et de tolérance, chez le sujet âgé. Notre travaille repose aussi sur l’analyse de 18 monographies (type R.C.P) de produit anticancéreux
relevant des cytotoxiques, thérapies ciblés et hormonothérapie.
Les résultats de notre étude montrent un manque de pertinence
pour la majorité des cas, d’un essai spécifiquement dédié au
sujet âgé. Cependant dans certaines situations l’avantage pharmaco-thérapeutique de cette démarche pourrait la justifier en
dépit des difficultés techniques de réalisation (recrutement difficile, et biais liés à une co-morbidité).
Mots clés : anticancéreux , sujet âgé , essais cliniques
P127 Cancer du sein de l’homme : à propos
d’un cas.
S. Difi, N. Abed Benmelha, M. Oukkal
Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ), CHU Béni Messous - Alger
Introduction : Le cancer du sein, première pathologie maligne de
la femme, il reste rare chez l'homme (environ 1 % des cancers du
sein) avec un pronostic souvent sombre. Le diagnostic est le plus
souvent tardif et les lésions sont traitées à des stades avancés.
Patient et observation : Il s'agit d'un Patient de 78 ans, aux antécédents personnels d’hypertension artérielle et de cancer du sein
chez la sœur, qui présente un nodule mammaire gauche, augmentant progressivement de volume depuis 1 an, avec ulcération
de la plaque auréolo-mamelonnaire (PAM). L'examen clinique retrouve une tumeur rétro mamelonnaire gauche mesurant 3 cm de
diamètre, de consistance ferme, mal limitée, mobile sans adénopathie axillaire palpable, classée T4bNOMx. La mammographie
montre une opacité rétro mamelonnaire gauche, grossièrement
arrondie, de contours irréguliers, d'allure suspecte. Le complément échographique confirme la présence d'une lésion tissulaire
en rétro mamelonnaire gauche de contours irréguliers hétérogène.
Cette lésion est classée ACR 4. La biopsie du nodule est en faveur
d'un carcinome canalaire infiltrant de grade II de SBR. L'immunohistochimie a révélé des récepteurs aux œstrogènes (RE) positifs
à 70%, des récepteurs à la progestérone (RP) positifs à 56%,
Her2 est négatif et le Ki67 est de 30%. Le bilan d'extension est
sans particularités. Un Halsted a été réalisé dont le résultat anatomopathologique est en faveur d'un carcinome canalaire infiltrant,
de grade II de SBR, présence d’emboles vasculaires et d’engainements des filets nerveux et le curage ganglionnaire a ramené
13 ganglionnégatifs. L’étude immuno histochimique montre des
RE score 08, RP score 08 etHer2 négatif. Une chimiothérapie et
radiothérapie ont été indiquées ainsi qu'une hormonothérapie.
Conclusion : Le cancer du sein chez l'homme est une maladie
rare. Les facteurs de risque sont multiples et variés. Le diagnostic
se fait à un âge plus tardif que chez la femme et à un stade plus
avancé. La présentation clinique de la maladie diffère un peu
chez l'homme. A stade égal le traitement et le pronostic du cancer
du sein chez l'homme est le même que chez la femme.
P128 Evaluation de la fonction rénale et Adaptation posologique de la capécitabine chez le
sujet âgé.
H. Djedi1, A. Bensalem2, K. Bouzid3
Service d’Oncologie médicale, CHU Annaba ²Service d’Oncologie médicale.
CHU Constantine, 3EHS Centre Pierre et Marie Curie - Alger.
Email: [email protected]
1
Introduction : L’évaluation précise du statut physiologique d’une
personne âgée n’est pas réalisable par des moyens cliniques
simples. Certaines modifications méritent d’être soulignées
dans la discussion sur l’usage des agents chimio-thérapeutiques notamment les modifications rénales.
Matériel et Méthode : Après une revue de la littérature nous rapporterons les résultats d’une étude prospective ayant inclut 66
patients d’âge moyen de 71 ans, traités pour cancer colorectal
en situation adjuvante ou métastatique par la capécitabine en
monothérapie ou en association. L’objectif étant d’évaluer l’impact d’une adaptation posologique en fonction de la clairance de
la créatinine sur la survenue de toxicité.
Résultats : Alors que la créatinémie était normale à l’admission
pour tous les patients, seulement 30% avaient une clairance rénale supérieure ou égale à 80 ml/min (IC95 : 18,3-45,4%) tandis
que 22.5% (IC95 : 11,8 -36,6%) avaient une insuffisance rénale
légère (clairance entre 60 et 80 ml/min) et presque la moitié soit
47% (IC95 : 32,5-61,7%) une insuffisance rénale modérée (clairance entre 30 et 60 ml/min). Ce constat a été à l’origine d’une
réduction à 75% de la dose de Capecitabine chez 28% des patients (1875 mg/m2/j si la capécitabine était indiquée en monothérapie à la dose de 2500 mg/m2/j et 1500 mg/m2/j au lieu de
2000 mg/m2/j si protocole d’association). En analyse multivariée,
malgré cette adaptation posologique, les patients avec fonction
rénale initialement perturbée ont présenté significativement plus
de toxicité G3/4 que ceux avec clairance de la créatinine normale
au moment d’initier le traitement (p=0,027, IC95 : 1,0116- 12,81).
Conclusion : Il existe une corrélation entre le statut fonctionnel
et la toxicité de toutes les thérapeutiques anticancéreuses. L’oncologue aura ainsi à peser différents facteurs avant de décider
de son utilisation. Une fois le choix fait, les doses et le schéma
d’administration, les modalités de surveillance nécessiteront
certaines adaptations.
Mots clés : Capécitabine, clairance de la créatinine, adaptation posologique, toxicité
P129 Apport de l’évaluation onco-gériatrique
dans la prédiction de la toxicité du traitement
médical du cancer colorectal.
H. Djedi1, A. Bensalem2, K. Bouzid3
Service d’Oncologie médicale, CHU Annaba. ²Service d’Oncologie médicale.
1
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
CHU Constantine. 3EHS Centre Pierre et Marie Curie, Alger.
Introduction : Bien que la population algérienne soit caractérisée
par son jeune âge, le cancer colorectal, deuxième localisation en
terme d’incidence, survient dans environ un quart des cas chez les
patients de 65 ans et plus. Cependant cette population reste sous
représentée et peu d’études sont dédiées à cette population.
Objectif de l’étude : Le but de notre étude est d’identifier les paramètres de l’évaluation gériatrique pouvant être incriminés
dans la survenue d’une toxicité G ¾ d’une chimiothérapie pour
cancer colorectal chez le sujet âgé et de proposer un score simple et pratique prédictif de toxicité.
Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé au niveau de l’unité
d’oncologie du CHU Annaba une étude prospective de cohorte.
66 patients âgés de 65 ans et plus présentant un cancer colorectal ont été inclus en intention de traitement. L’âge moyen était
de 71 ans +/-5 (extrême 65-86 y), sexe : féminin 33, masculin
33. Il s’agissait pour la majorité de localisation colique (50 pts)
notamment sigmoïdienne. L’application de l’évaluation oncologique couplée à la classification de Balducci a permis de retenir
49 patients pour recevoir un traitement médical (Chimiothérapie
+/- thérapies ciblées). Tous les patients étaient évaluables pour
la toxicité comme définit par la version 4 des critères NCI-CTC.
Résultats: Après un total de 394 cures, 34 pts avaient présenté
une toxicité Grade ¾. Cette dernière est survenue dans 25,5 %
des cures, il s’agissait de neuropathie dans 5%, diarrhée dans
5,6%, syndrome main-pied 2,8%, neutropénie 0,8%, thrombopénie 0,8% et anémie dans 6% des cures.
Sur la base l’analyse univariée et la régression logistique l’âge
(≤ or > 70 y), la classification de Balducci, la fonction rénale,
l’anémie et le nombre de médicaments prescrits (mono vs polychimiothérapie) ont été identifié comme significativement impliqués dans la survenu de toxicité grave (p<0,05).
Un modèle simple de 13 point « Score CCR-TOX » a été proposé sur la base des coefficients de chaque paramètre en analyse multi-variée, les patients ont été alors stratifiés en 3
groupes : patients à risque faible (0 à 3 points), intermédiaire (4
à 7 points), élevé (8 à 13 points) de toxicité de chimiothérapie.
Contrairement au PS, il y’avait une corrélation positive entre ce
score et survenue de toxicité (p = 0,0112).
Conclusions : Les résultats de notre étude suggèrent que l’incorporation d’une mini-évaluation gériatrique dans notre pratique quotidienne peut aider le clinicien à établir une décision
thérapeutique personnalisée du cancer colorectal du sujet âgé
en les stratifiant en fonction du risque de toxicité.
Mots clés : CCR, EGS, Groupes Balducci, Toxicité G ¾, Score prédictif
P130 Association cancer de la prostate réfractaire à la castration, anémie et insuffisance rénale : amélioration de la survie globale et de la
qualité de vie du par le Docetaxel (à propos
d’un cas clinique).
H. Djedi , A. Bensalem , K. Bouzid
1
2
3
1Service d’Oncologie médicale, CHU Annaba. ²Service d’Oncologie médicale.
CHU Constantine. 3EHS Centre Pierre et Marie Curie, Alger.
Le cancer de la prostate est une pathologie du sujet âgé. Au
fardeau de la maladie se greffe souvent des comorbidités liée
ou non à la néoplasie ou ses traitement.
Nous rapportons le cas d’un patient diabétique sous insuline et
chez qui le diagnostic d’un cancer de la prostate stade IV (métastases osseuses) compliqué a été posé en juin 2007 à l’âge de 73
ans. Au terme de 27 mois de traitement hormonal (Septembre
2009), la maladie est devenue réfractaire à la castration et s’est
compliquée d’une insuffisance rénale chronique (clairance créatinine = 14ml/mn) et d’une anémie altérant ainsi sa qualité de vie.
Une chimiothérapie par Docetaxel hebdomadaire est entamée
chez lui en association à l’érythropoïétine et des séances de dialyse (grand parcours : fistule, dialyse péritonéale).
Devant l’évolution clinique et biologique favorable, la chimiothé-
43
rapie est maintenue à ce jour avec des fenêtres thérapeutiques
et le patient âgé actuellement de 81 ans a même entamé une
prise en charge de prise en charge pour greffe rénale.
Ce résultat exceptionnel (plus de 7 ans de survie globale) est le
fruit d’une prise en charge continue et globale entre néphrologue,
urologue, oncologu et surtout une bonne compliance du patient.
P131 Sécurisation de la préparation des doses
de cytotoxiques administrées par voie parentérale, par des systèmes assurance qualité. Centralisation de la reconstitution des cytotoxiques
S. Djermoune1, M. Oukkal2, K.Bouzid3
Département pharmacie CHUBlida, 2Clinique oncologique Amine Zirout CHU
Béni Messous Alger, 3Service oncologie médicale CPMC
1
La manipulation des cytotoxiques, notamment injectables, est un
processus à haut risque toxique et iatrogénique qui constitue un
enjeu desanté publique, d’une part en terme de protection du patient des risques dus à des erreurs médicamenteuses ou aux
contaminations croisées et/ou au bio-contaminations liées à
toutes préparation de médicaments stériles et d’autre part en
terme de protection du personnel des risques inhérents à la manipulation des drogues anticancéreuses à l’hôpital. La problématique ici mise en évidence nous a conduits à étudier la vulnérabilité
du système concernant la sécurisation du processus clinique
«chimiothérapies» en établissement de santé publique en Algérie.
Pour se faire nous avons utilisé l’approche processus et plus
exactement les méthodes d’analyse, par la règle des 5 M, l’analyse des risques de type AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leurs Criticité) et estimer le niveau de
sécurisation réglementaire du processus clinique cytotoxique.
Enfin, nous avons élaboré des recommandations pour prévenir le
risque en nous référons aux référentiels pharmaceutiques (BPF,
PIC/S, BPP etc..) et aux référentiels systèmes (normes ISO). La
criticité des modes de défaillance potentiels du processus «chimiothérapie», évalués par la méthode AMDEC, par une équipe interdisciplinaire a montré un IC moyen de 217considéré comme
inacceptable comparé à un IC de 100 (OAMéd, Suisse). L’impact
de la mise en place des mesures d’amélioration que permettrait
l’évolution d’une organisation décentralisée à une organisation
centralisée versus une organisation centralisée et informatisée a
montré une réduction du niveau de risque de l’IC moyen respectivement de 156 et de 104.Par ailleurs, notre analyse a révélé un
très faible niveau de cadrage réglementaire de la prise en charge
médicamenteuse anticancéreuse des patients en Algérie. En fin,
la méthode (QQOQCP) nous a permis d’élaborer des recommandations pour le cahier des charges pour la centralisation de la préparation des doses de cytotoxiques injectables sous responsabilité pharmaceutique ; Le choix du système technologique et les
principaux systèmes assurance qualité permettant de maitriser le
projet de sa conception à sa réalisation.
Mots clés : Médicaments cytotoxiques-Approche processus-Gestion des
risques- AMDEC- Assurance Qualité- BPF-ISO.
P132 Prise en charge des cancers de la vésicule biliaire : à propos de 28 cas.
K. Djilat, D. Bouzidi, H. Djeddi, A. Bensalem, F. Griffi, K. Bouzid
Oncologie médicale, CHU Annaba. Oncologie médicale, CHU Sétif.
Oncologie médicale, CHU Constantine. Oncologie médicale CPMC, Alger .
Introduction : Dès que l’on aborde l’étude du cancer de la vésicule
biliaire, on ne peut manquer la citation de TERRIER et AUDRY
qui en résume les caractéristiques principaux : «cancer de l’âge
adulte, particulièrement fréquent chez la femme, le plus souvent
primitif et alors presque toujours consécutifs à la cholelithiase».
Matériel et méthode : étude rétrospective sur trois ans (de janvier 2010-décembre 2012), faite au niveau du service d’oncologie médicale CHU Annaba, portant sur 28 malades atteints de
cancer de la vésicule biliaire, ayant pour objectifs de faire ressortir le profil épidémiologique, les facteurs de risques, les ca-
44
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
ractéristiques des malades et de la maladie et les thérapeutiques
utilisées ainsi que leur efficacité.
Résultats : L’incidence estimée à 9 cas par an, 32% des malades
sont originaires de Annaba, 82% sont des femmes, l’âge moyen :
54 ans (29-79 ans), 35% aux antécédents de lithiase vésiculaire,
39% de cholécystite, la douleur était le signe le plus fréquent :
36%, l’imagerie par échographie et ou TDM abdominopelvienne
faite pour tous les malades, marqueurs tumoraux élevé chez 57%
des cas, 75% des malades étaient diagnostiques à un stade tardif
(stade III ou IV), la chirurgie réalisée chez tous le malades, radicale 53% des cas, simple biopsie et /ou geste palliatif dans 47%,
dans 46% des : l’ histologie était un adénocarcinome bien différencié, la chimiothérapie palliative la plus utilisés était à base de
gemcitabine + ou - un sel de platine (46% GMZ-Carboplatine,
GMZ-Oxaliplatine 35%, GMZ en monotherapie25%), une toxicité
hématologique de grade 3 à 4 : 25% des cas, la chimiothérapie
malgré son efficacité limitée sur la réponse objective et la survie,
avait un impact important sur la qualité de vie des malades : amélioration du taux d’hémoglobine dans 50%, amélioration de l’état
général dans 30%, régression de la douleur et diminution de l’utilisation des antalgiques dans 40% des cas.
Conclusion : malgré le mauvais pronostic des cancers de la vésicule biliaire, la chimiothérapie à base de gemcitabine et sels
de platine a pu améliorer la qualité de vie de nos malades essentiellement sur le plan douleur.
dicale du CHU de Tizi Ouzou entre 2006 et 2014.
K. Djilat, D. Bouzidi, N. Serrar, H. Djeddi, A. Bensalem, F. Griffi, K. Bouzid
Dorgham S.1, Aberkane M.1,2, Boughrara W1, Louhibi L1, Boudjema A1,2
P133 Futurs généralistes face au cancer.
Oncologie médicale, CHU Annaba. Oncologie médicale, CHU Sétif.
Oncologie médicale, CHU Constantine. Oncologie médicale CPMC, Alger .
Introduction : les médecins généralistes occupent une place importante dans le dépistage et l’orientation initiale du patient qui
présente un cancer. Des possibilités de suivi conjoint existent,
mais restent insuffisamment exploitées.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une enquête d’opinion réalisée
sur questionnaire destiné aux étudiants en médecine en fin de
cycle (115 étudiants internes) sur une période de trois mois de
01 avril 2013 - 30 juin 2013, faite au sein des services du CHU
Annaba. Objectifs : Evaluer la formation de la cancérologie en
médecine générale, les compétences des futurs médecins généralistes, Sont-ils prêts à s´investir davantage en cancérologie,
à quels stades du parcours de soins.
Résultats : une majorité de répondants de sexe féminin 61 % et
le sexe masculin 39 % ; d’âge moyen de 26 ans (extrêmes 25 et
30). Pour la formation de la cancérologie en médecine générale :
72% des répondants ont assisté au cours de cancérologie et 28%
n’ont pas assisté, l’intérêt d’apprendre la cancérologie était le
motif pour 45.78%, 54.21% c’est de préparer l’examen final du module. Pour certains les cours de cancérologie n’étaient pas intéressants et sans mise à jour, et ne ciblaient pas la relation médecin
malade et les problèmes psychologique que peut rencontrer le médecin avec son malade, manque d’originalité et d’intérêt sur le principe de travailler en équipe. En pratique quotidienne : la majorité
des futurs généraliste trouvaient que leurs compétences ne leurs
permettaient pas de prendre en charge les malades cancéreux et
la majorité voulait avoir un enseignement plus spécifique en cancérologie et des formations médicales continues.
Conclusion : Pour faire face à l’augmentation du nombre de patients traités pour un cancer, des solutions doivent être apportées et une réorganisation des soins en cancérologie avec
notamment un nécessaire décloisonnement de la ville et de l‘hôpital s’impose. En effet, développer la partie ambulatoire des
soins permettrait d’améliorer la qualité de vie des patients et de
diminuer le recours aux hospitalisations coûteuses. Le rôle du
médecin généraliste dans ce mode d’organisation doit être repensé et leur implication doit être plus importante.
P134 Cancer du sein chez l’homme : à propos de
18 cas pris en charge au service d’Oncologie Mé-
H. Djouadi, S. Sakhri, A. Souded, C. Boulahdid, R. Ferhat
Objectifs : Analyser les caractéristiques de 18 patients atteints
de cancer du sein entre 2006 et 2014 et en établir le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif.
Patients et méthodes : Patients de sexe masculin traités entre
2006 et 2014 pour cancer du sein. Analyse rétrospective des
caractéristiques cliniques, histologiques, thérapeutiques et évolutives de 18 cas.
Résultats : L’âge moyen était de 53.6ans (30-69). Il s’agit d’une tumeur rétro aréolaire dans 72.2% des cas, de gynécomastie dans
16.6% des cas et de mastite dans 11.1% des cas. Nous constatons
: 09 T4 (50%), 04T3 (22.22%) et 05 T2 (27.77%) ; 05 localisation
métastatiques d’emblée (04 localisations osseuses et 01 localisation thoracique). Le type histologique le plus fréquent est le carcinome canalaire infiltrant (83.33%), ganglions envahis dans 72.22%
des cas. Mastectomie avec curage axillaire dans 94% des cas. Hormono-dépendance dans 75% des cas. Survie à 05 ans : 63%.
Conclusion : Le cancer du sein chez l’homme est rare (environ
1% de l’ensemble des cancers du sein). Le diagnostic est le
plus souvent tardif st les lésions sont traitées à un stade avancé,
de ce fait le pronostic est sombre.
P135 Association entre le polymorphisme
R399Q du gène XRCC1 et le risque de survenu
de la leucémie myéloïde chronique.
1Laboratoire de Génétique Moléculaire et Cellulaire, Université des Sciences
et de la Technologie d’Oran- Mohamed Boudiaf (USTO-MB) ; Algérie.
2Service de Biologie Moléculaire et Cytogénétique, Etablissement Hospitalier
Universitaire d’Oran; Algérie.
Le gène XRCC1 (X-Ray Repair Cross Complementing Group
1), code pour une protéine impliquée dans la réparation de l’ADN
par les voies BER (Base Excision Repair) et SSBR (SingleStrand Break Repair), de nombreuses études ont évalué son association avec le risque de survenu de nombreux cancers. La
leucémie myéloïde chronique (LMC) est un syndrome myéloprolifératif caractérisé par une anomalie chromosomique spécifique,
le chromosome Philadelphie (Ph). Bien que les aspects cliniques
et biologiques de la LMC soient bien documentés, on en sait
peu sur la susceptibilité individuelle à cette maladie et les facteurs favorisant son développement en une forme aigue. Très
peux d’études ont été rapportées concernant son possible association avec le gène XRCC1. Par une étude cas-témoins, nous
avons analysé la prévalence du polymorphisme R399Q du gène
XRCC1 chez des patients Algériens atteints de LMC. Utilisant
TaqMan ® test de discrimination allèlique, nous étudions la distribution du polymorphisme R399Q du gène XRCC1 chez 72 cas
de LMC et 148 sujets sains, tous originaires d'Algérie. Les résultats ont démontré une différence statistique dans la distribution des fréquences du génotype QQ chez les cas par apport
aux témoins (p= 0,001 ; OR = 4,85 [1,77-13,29]), de même a été
observé dans la distribution des fréquences allèliques chez les
cas par apport auxtémoins (p=0,006 ; OR= 1,80 [1,17-2,76]).
Cela suggère que l’allèle 399Q, ainsi que le génotype 399QQ
du gène XRCC1 pourrait intervenir dans le risque de survenu de
la LMC chez la population algérienne.
Mots clés : XRCC1- LMC- Algérie
P136 Cancer bronchique chez les sujets de
plus de 70 ans.
K. Douib, A. Djellaoui, Y. Boucheham, M. Sadouki.
Service d’oncologie médicale de l’hôpital central de l’armé d’Alger
Introduction : Chez l’homme, le cancer du poumon est la première cause de décès et la troisième chez la femme. En France,
l’âge moyen du diagnostic du cancer bronchique est de 64 ans.
Il est de 76 ans dans la population des plus de 70 ans. La prise
en charge des sujet âgé de 75 ans et plus atteints de cancer
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
broncho-pulmonaires devenu une question majeur en oncologie. La grande variabilitéobservée parmi les patients âgés oblige
à prendre en compte leurs spécificité, notamment de point de
vue de la physiologie de vieillissement maiségalement de comorbidités qu’ils peuvent présente. On s’oriente vers des alternatives au traitement classique chirurgical, à savoir, pour un
CNPC, radiothérapie en chez les malades non opérables
(contre-indication liée à l'état respiratoire, cardiaque ou autre),
mono-chimiothérapie ou doublet sans sels de platine ou doublet
avec des analogues du platine pour un carcinome à petites cellules(CPC). Les schémas thérapeutiques usuels sont donc très
souvent écartés du fait de leur faible reproductibilité et du risque
de toxicité accrue chez le sujet âgé.
L’objectif de notre étude est de faire ressortir le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique des patients atteints de cancer
broncho-pulmonaire âgés de plus de 70 ans.
Matériel et méthodes : étude rétrospective de 44 patients âgés
de plus de 70 ans colliges au service d’oncologie médicale de
l’hôpital central de l’arme de janvier 2012 a janvier 2014.
L’âge médian était de 76 ans (extrême de 70 – 87 ans). Les 44
patient, étaient des hommes, la plupart entaient tabagiques. Les
symptômes révélateurs entaient le plus souvent des signes respiratoires et l’amaigrissement. Le diagnostique s’est fait surtout
à un stade III et IV. Histologiquement, les carcinomes épidermoides sont les plus fréquents. Unechimiothérapie base de sel
de platine avec du pemetrxede, gemcitabine, vinorelbine base
sur le type histologique. La tolérance des effets secondaire était
acceptable avec l’utilisation de traitement symptomatique
Conclusion : le cancer bronchique est un cancer de mauvais
pronostique, sa découverte se fait généralement a un stade tardif. Chez le sujet âgé, la crainte de l’iatrogenicite expose le malade à un sous traitement, d’ou l’intérêt d’une évaluation
oncogeriatrique avant d’entamer toute stratégie thérapeutique
P137 Cancer du sein chez la femme âgée : expérience de service d’oncologie médicale de
l’hôpital central de l’armé d’Alger
K. Douib, A. Djellaoui, Y. Boucheham, M. Sadouki
Service d’oncologie médicale de l’hôpital central de l’armé d’Alger
Introduction : Du fait de caractéristiques épidémiologiques incluant le vieillissement de la population, l’augmentation de l’Esperance de vie et, en parallèle, l’incidence croissante des
cancers avec l’âge. Lesfemmesâgéesreprésentent importante
proportion des patientes atteintes de cancer du sein en Europe,
plus de 50% des cancers surviennent aujourd’hui chez des
femmes de 65 ans, et plus de 30% au delà de 70 ans.
L’objectif de notre travail est d’analyser les caractéristiques cliniques, histopronostiques et thérapeutiques chez la femme âgée
Méthodes : étude rétrospective portant sur 45 cas de cancer du
sein chez les femmes de plus de 65 ans traitées et suivie dans
l’unité de l’hôpital de jour du service d’oncologie médical de
l’hôpital central de l’armé d’Alger de janvier 201 et au mai 2014
avec comparaison des résultats avec celles de la littérature.
Résultats : il s’agissait de 45 femmes âgées plus de 65 ans, dont
27 étaientâgée de plus de 70 ans (60%). le délai moye entre le
début de symptômes et la consultation était de 5 mois. Dans
97% Le signe révélateurétait un nodule cliniquement palpable
avec des signes inflammatoires chez 6. Il s’agissait de 65% de
cancer stade T1 ou T2 des chez une patiente le signe révélateurétait une ADP axillaire sans nodule au niveau du sein.Absence
d’envahissement ganglionnaire chez 30 %, stade N0 dans 35%,
o4 patientes entaient d’emble métastatiques. Le cancer était canalaire infiltrant dans 88% de grade 2 de Scraff- Bloom dans 36
cas et de grade 3 dans 4. Les récepteurs hormonaux entaient
exprimes chez 50% des cas. Les triples négatifsreprésentaient
24%. 4 patientes seulement avaient bénéficiéd’un traitement
conservateur et 37 d’une mastectomie avec curage ganglionnaire, 2 avaient bénéficiée du technique de ganglion sentinelle.
27 patientes ont été irradie après la chirurgie .une chimiothérapie
45
neoadjuvante a été prescrite chez 4 patientes. Chez les patientes exprimant les RH 3 patientes ont bénéficié d’une hormonothérapieseul, 20 patientes dune chimiothérapie suivie d’une
hormonothérapieétant donnéles facteurs de risque. Le Trastuzumab était donne chez toutes patientes HER2 positif, interrompu chez 2 vue la toxicité cardiaque. L’évolution a été marque
par une rémissioncomplète chez 39 patientes.
Conclusion : le cancer du sein chez la femme âgée pose un problème de sante publique, une évaluationgériatrique chez ces
patientes doit être faite pour avoir la meilleuredécision thérapeutique. Le patient âgédont l’espérance de vie est longue a le
droit a l’efficacitédes traitements actuel de cancer.
P138 Performances des biopsies percutanées
écho-guidées dans le diagnostic du cancer du
pancréas.
SA. Faraoun1, ME. Boudjella2, C. Bouzid3, N. Benidir4, N. Terki5,
M. Oukkal6, H. Mahfouf7, K. Bouzid8, SE. Bendib1
Service d’imagerie médicale, CPMC, Alger. 2Service de médecine interne,
Hôpital Kouba, Alger. 3Service de chirurgie oncologique, CPMC, Alger.
4Service d’anatomie pathologique, HSN, Alger. 5Service d’anatomie pathologique, CPMC, Alger. 6Service d’oncologie, Beau fraisier, Alger. 7Service d’oncologie, Hôpital Rouiba, Alger. 8Service d’oncologie, CPMC, Alger
1
Objectifs : Apprécier les performances des biopsiespercutanées
écho-guidées des néoplasies pancréatiques dans l’établissement de la preuve de malignité. Evaluer le taux de complications
liées à cette procédure.
Matériels et méthodes : Etude monocentrique rétrospective,
d’avril 2010 à mai 2014, portant sur 85 cas de néoplasie maligne du pancréas. Tous les patients étaient porteurs d’une néoplasie du pancréas jugée non résécable sur les données de
l’imagerie. Ont été exclu de l’étude, les patients porteurs de métastases hépatiques accessibles à des prélèvements ciblés.
Toutes les biopsies ont été réalisées sous anesthésie locale,
sous guidage échographique à l’aide d’aiguilles automatiques
ou semi automatiques, 18 ou 16 Gauge. Nous avons analysé
les résultats anatomopathologiques, les données de l’imagerie
et les complications per et post procédure de chaque patient.
Résultats : La sensibilité de la technique dans l’établissement de
la preuve de malignité était de 91 %. Il s’agissait d’un adénocarcinome dans 90% des cas. 10 complications mineurs ont été noté :
petit hématome sur le trajet de ponction (n: 3), malaise vagale (n:3),
vomissements (n:1), douleurs abdominales ayant cédé sous antalgique (n:3). Aucune complication majeure n’a été observée.
Conclusion : Notre étude démontre que la biopsie percutanée
écho-guidée des masses pancréatiques malignes est un outil
performant pour obtenir la preuve de leur malignité. Le taux de
complication majeure liée à cette technique était nul. De par sa
simplicité et ses performances, cette technique doit être proposée en première intention pour obtenir l’histologie d’une tumeur
pancréatique non résécable.
P139 Insulinome pancréatique : à propos d’un
cas et revue de la littérature
A. Fellah, T. Saib, M. Bouzida, H.B. Bekada
Service de chirurgie générale du CHU de Bab-El-Oued
Introduction : L’insulinome pancréatique est une tumeur endocrine (TE), Il s’agit la plupart du temps d’une petite tumeur, unique
et bénigne. Dix pour cent des insulinomes sont malins. On distingue deux principaux types de TE : les TE gastro-intestinales
(autrefois appelées carcinoïdes) qui sont les plus fréquentes et
les TE duodénaux-pancréatiques. Les TE sont rares. La chirurgie
est le seul traitement curatif des formes localisées et s’intègre
dans une démarche globale discutée en réunion de concertation
multidisciplinaire. Elle doit tenir compte du siège des lésions, de
leur extension et de leur caractère secrétant ou non.
Objectifs : Nous rapportons un cas présentant un insulinome
pancréatique tout en élucidant les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de cette affection.Le
but de cette observation est de mettre l’accent sur la difficulté de
46
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
localisation d’une tumeur endocrine du pancréas.
Observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 34 ans, aux antécédents d’appendicectomie, présentant un insulinome pancréatique diagnostiqué suite à l’apparitiond’épisodes d’hypoglycémie
sévères à jeun et postprandiaux, L’examen clinique était normal.
Le scanner abdominal était sans anomalies.L’écho-endoscopie
retrouvait l’aspect d’une tumeur endocrine type insulinome de
10,7 mm au niveau de la région corporéale. La patiente a été
opérée en décembre 2012, l’exploration per opératoire retrouvait le pancréas d’aspect et de volume normal. La palpation de
la glande ne détecte pas de masse ou de nodule palpable.Une
pancréatectomie gauche avec conservation de la rate a été pratiquée.L’examen anatomo-pathologique était en faveur d’un aspect de parenchyme pancréatique subnormal sans évidence de
néoplasie. Les suites précoces étaient simples, puis survenu
d’unpseudo-kyste du pancréas symptomatique de 9 cm à la tomodensitométrie abdominale, drainé chirurgicalement.
Conclusion : Les insulinomes sont des tumeurs rares généralement
petiteset bénignes. La première étape dans leur diagnostic est biologique, L’étape suivante est la localisationde la tumeur par des techniques non invasives comme le scanner et la résonance magnétique,
associées à des techniques plus sensibles en particulier l’écho endoscopie et l’échographie per-opératoire. Le traitement curatif est chirurgical. Le pronostic est bon dans les tumeurs uniques bénignes.
P140 Radiothérapie hypofractionnée dans le
traitement du cancer du sein du sujet âgé.
N Ferdi, F Khelifa, S Bensaci, EAouati, AChirouf, L Youcef-Ali,
S Ketit, A Bentounsi
Laboratoire de recherche, Médecine Préventive des Affections Chroniques
«Med Prev A C». Université 3, Faculté de Médecine Constantine, CHUC Benbadis, Service d’oncologie-radiothérapie.
Objectifs : L’objectif principal était l’évaluation à long terme de
l’efficacité et de la toxicité du schéma de radiothérapie hypofractionnée qui consiste à délivrer 5 Gy à j1 et j3, 6,5 Gy à j15
et j17, et 5 Gy à j29 et j31 chez des patients âgés présentant un
carcinome du sein. Devant la demande importante de la radiothérapie dans le traitement du cancer du sein du sujet âgé et
son caractère particulier, de nouveaux schémas de traitement
génèrent beaucoup de discussions.
Patients et méthode : 144 patients dont 04 hommes et 140
femmes, présentant un cancer du sein ont été traités dans le
service d’oncologie-radiothérapie au CHU de Constantine entre
février 1990 et décembre 2007, soit sur une période de 18 ans,
selon un schéma d’irradiation hypofractionnée.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 72,2 ans (65–88
ans), le carcinome canalaire infiltrant est le type histologique le
plus fréquent, retrouvé dans 94% des cas, 64% des cancers
étaient classés T3 ou T4 et 65 % N3. Une mastectomie a été réalisée chez 99% des patients, après une chimiothérapie dans 24%
des cas. Une radiothérapie hypofractionnée était préconisée chez
tous les patients avec une bonne observance thérapeutique chez
93 % des cas et des résultats esthétiques satisfaisants. Le suivi
moyen est de 10 ans, le taux de survie sans récidive à cinq ans
était de 76,3% et celui à dix ans de 62,5%.
Conclusion : le schéma thérapeutique utilisé ne semble pas être inférieur au schéma classique en termes d’efficacité et de toxicité. Il
semble être une bonne réponse aux attentes des sujets âgés traités pour un cancer du sein et une bonne solution pour réduire les
délais thérapeutiques au niveau de notre service qui connaît des
retards importants (jusqu’à 1 année) à l’instauration de l’irradiation.
P141 Douleurs cancéreuses chez les personnes âgées
N Ferdi, F Khelifa, S Bensaci, E Aouati, A Chirouf, L Youcef-Ali,
S Ketit, A Bentounsi
Laboratoire de recherche, Médecine Préventive des Affections Chroniques
«Med Prev A C». Université 3, Faculté de Médecine Constantine, CHUC Ben-
badis, Service d’oncologie-radiothérapie.
L’oncogériatrie est une discipline en plein essor du fait du vieillissement de la population et du fait de l’augmentation de l’incidence des pathologies néoplasiques (en lien avec l’avancée de
l’âge). Cette discipline amène à proposer (ou pas) des traitements spécifiques à des patients présentant souvent une fragilité liée à des polypathologies et des comorbidités importantes.
Le but est alors d’améliorer la quantité de vie mais aussi et surtout la qualité de vie du patient. La douleur chez les personnes
âgées est devenue une priorité : souvent négligée par le passé,
elle prend une place de plus en plus importante dans la démarche gériatrique. L’évaluation et la mise en place des traitements antalgiques est rendue difficile du fait de :
- Troubles cognitifs ou sensoriels présentés par certaines personnes âgées ;
- Troubles d’organes modifiant l’effet (et majorant les effets secondaires) des traitements antalgiques ;
- Associations médicamenteuses à prendre en compte. Par ailleurs, et même si la tendance s’inverse, la douleur des personnes âgées est souvent sous-évaluée et sous-traitée pour de
multiples raisons que nous évoquerons.
La douleur associée au cancer est extrêmement courante. Elle est
de mieux en mieux prise en charge tout au long de la maladie (dans
le cadre des soins de support) ; en fin de vie (soins palliatifs) ainsi
que lors d’une guérison ou d’une rémission avec parfois des séquelles douloureuses liées à la maladie ou aux traitement effectués.
Les douleurs cancéreuses chez les personnes âgées présentent des particularités thérapeutiques : il faudra tenir compte des
modifications pharmacologiques liées au vieillissement et aux
pathologies associées pour cela il faudra respecter l’adage «
start low and go slow » qui permettra de privilégier la tolérance
et l’observance. Concernant les voies d’administration, la voie
orale n’est pas forcément la voie royale et il faut savoir passer
aux voies transdermiques, sous-cutanées, sublinguales ou veineuses, en respectant les règles d’équianalgésie. Le recours à
la rotation des voies d’administration et des médicaments permet d’optimiser l’éfficacité et la tolérance des traitements.
Conclusion : remettre en question les dogmes et ne pas se refugier dans des protocoles figés permet de personnaliser les
traitements des personnes âgées présentant un cancer.
L’écoute et l’analyse des différents paramètres par une équipe
interdisciplinaire et multiprofessionnelle nous imposent également d’être rigoureux et inventifs. Et quand la douleur sera calmée, la prise en compte de toutes les souffrances de la
personne âgée cancéreuse nous invitera non seulement à les
soigner, mais à en prendre soin.
P142 Le retard à l’instauration de la radiothérapie est-il réellement délétère pour le patient ?
N Ferdi, F Khelifa, S Bensaci, E Aouati, A Chirouf, L Youcef-Ali,
S Ketit, A Bentounsi
Laboratoire de recherche, Médecine Préventive des Affections Chroniques
«Med Prev A C». Université 3, Faculté de Médecine Constantine, CHUC Benbadis, Service d’oncologie-radiothérapie.
La radiothérapie est utilisée chez 60 % des patients atteints de
cancer, soit à visée curative, soit à visée palliative dans le but de
diminuer les symptômes ou de retarder l’évolution tumorale.
Dans de rares cas, il y a une véritable urgence à mettre en route
l’irradiation (compression médullaire en cours d’installation ou
compression médiatisnale par une tumeur radiosensible). Dans
ce cas, le pronostic vital ou fonctionnel peut être en jeu, et tout
délai est inacceptable.
Dans la majorité des cas, la radiothérapie est faite hors de tout
contexte d’urgence et chez des malades pas ou peu symptomatiques. Les réflexions de bon sens tiennent à l’évolution de
la maladie cancéreuse et à quelques principes de base :
- La guérison d’un cancer nécessite le contrôle locorégional qui est
une condition indispensable, même si elle n’est pas suffisante ;
- Une récidive locorégionale expose à un risque supplémentaire
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
d’évolution métastatique et de décès ;
- Le nombre de cellules tumorales au moment de la radiothérapie est un élément majeur des chances de contrôle local à dose
égale : une dose de 45 à 50 Gy contrôle dans plus de 90% des
cas des résidus microscopiques non décelables par nos
moyens cliniques et/ou d’imagerie actuels;
- Plus on attend pour traiter, plus le nombre de cellules tumorales
augmente ; cela est parfaitement étayé pour les tumeurs en place
pour lesquelles l’évolution du volume tumoral peut être mesurée ;
Les données scientifiques concernant l’évaluation des conséquences cliniques du délai à la mise en route de la radiothérapie
s’appuient sur des séries qui sont souvent limitées, rétrospectives.
- Pour ce qui concerne la radiothérapie post-opératoire utilisée
seule, les séries publiées montrent des résultats parfois contradictoires. Une méta-analyse conclut à une augmentation significative du risque de récidive locale après un délai de 8 semaines pour
le cancer du sein et un délai de 6 semaines pour les cancers des
voies aérodigestives supérieures (VADS). Il n’y a pas d’impact évident démontré sur le risque métastatique et sur la survie ;
- Pour la radiothérapie post-opératoire après chimiothérapie
dans le cancer du sein, il n’y a pas de démonstration évidente
que le fait de retarder de 6 mois la radiothérapie, entraine une
augmentation du risque de récidive locale et une augmentation
du risque métastatique ;
- Pour la radiothérapie exclusive, il y a de multiples démonstrations de l’augmentation du volume tumorale pendant la période
de délai, en particulier pour les cancers des VADS, et de réduction du contrôle local par augmentation du délai.
Conclusion pragmatique : le délai dans la mise en route de la radiothérapie est toujours délétère au plan psychologique. Au plan
médical, même si la démonstration scientifique n’est pas évidente, quelques notions peuvent être dégagées : Indication de
radiothérapie exclusive (le délai doit être le plus court possible
entre le diagnostic et la mise en route de la radiothérapie).Pour
les indications de radiothérapie post-opératoire seule, il est bien
évident qu’il n’y a pas un seuil, mais une diminution progressive
de chances de contrôle local. Là aussi, le délai doit être le plus
court possible après obtention de la cicatrisation et, si une priorisation doit être faite, elle doit prendre en compte l’existence
ou non d’un résidu tumoral, l’état des marges de sécurité et les
données évolutives cliniques et biologiques.
P143 Risques de cancer de l'ovaire chez les
femmes suivant un traitement par stimulation
ovarienne contre l'infertilité
A. Fizazi1, K. Laradj Zazou1, M. Bendahmane2
1
2
Université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès
Laboratoire de recherche LRSE-CHU de Sidi-Bel Abbès
Introduction : La prise des médicaments pour stimuler l’activité
ovarienne dans divers types d’hypofertilité s’est généralisée depuis le début des années soixante et n’a pas cessé de croitre durant ces dernières années. Les femmes hypofertiles sont
fréquemment exposées à ces agents, qui peuvent être administrés à des doses élevées pendant des périodes prolongées dans
le cadre de traitement contre l’infertilité. Des doutes subsistent
quant à l’innocuité de ces médicaments et leurs risques potentiels
de provoquer un cancer de l’ovaire, d'autant que l'infécondité est
un facteur de risque connu. Dans ce contexte nous avons mené
une étude dont l’objectif sera d’établir le lien pouvant exister entre
le cancer de l'ovaire et la stimulation de l'ovulation au cours d’une
assistance médicale à la procréation (AMP).
Matériel et méthodes : On mènera une étude cas-témoins sur
une cohorte de femmes infertiles programmées pour AMP au
niveau de trois centres d’AMP implantés à la wilaya d’Oran. Le
groupe exposé est représenté par un effectif de femmes infertiles qui subiront une stimulation ovarienne avant l’AMP et le
groupe témoin concerne l’effectif de femmes qui n’ont pas subit
de stimulation ovarienne avant l’AMP.
Résultats : Les résultats attendus de cette étude peuvent ré-
47
pondre aux questions suivantes : Quelle est la prévalence du
cancer ovarien chez les femmes infertiles ? Y a-t-il une différence
significatif de la prévalence du cancer ovarien chez les femmes
ayant subit une stimulation ovarienne par rapport à celles qui ne
l’ont pas subit ? La stimulation ovarienne peut-elle donc augmenter le risque du cancer de l'ovaire ?
Discussion : Dans l’ensemble, d’après 25 études, totalisant 182
972 femmes seulement cinq ont concluent que le risque du cancer de l’ovaire étaient accrus chez les femmes qui ont suivie une
stimulation ovarienne par rapport a celles qui ne l’ont pas suivi
durant une AMP. En Algérie, aucune étude n’a était effectuer sur
ce sujet, nous espérons que les résultats qu’on obtiendra contribueront à l’enrichissement de la recherche dans ce domaine.
P144 Place de la biopsie testiculaire dans le
diagnostic du cancer testiculaire et de l’hypofertilité masculine
A. Fizazi1, M. Bendahmane2
1
2
Université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès
Laboratoire de recherche LRSE-CHU de Sidi-Bel Abbès
Introduction : La biopsie testiculaire s’inscrit dans le cheminement diagnostique de l’urologue en cas de soupçon de cancer
du testicule ou lorsqu’il existe une hypofertilité masculine.
But : Dans ce contexte, nous avons mené une étude dont l’objectif était d’examiner le rôle des biopsies testiculaires dans le diagnostic des cancers du testicule et des hypofertilités masculines.
Matériels et méthodes : On a réalisé une étude rétrospective au
niveau du service d’anatomopathologie du CHU de Sidi Bel
Abbes qui a réunie 116 cas de biopsies testiculaires de patients
vu sur une période de trois ans s’étalant de 2011 à 2013.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 35 ans avec des extrêmes allant de 21 mois à 84 ans la tranche d’âge la plus représenté est celle de 25 à 44 ans elle constitue a elle seule 50% de
notre population, les patients provenaient de différentes villes de
la région ouest : ceux de Sidi Bel Abbes prédominent avec 83 %
de cas suivi par ceux de Saida avec 12% de cas, 3% de cas pou
El Baydh et 1% de cas pour Oran ainsi que 1% pour Tlemcen.
L'atrophie testiculaire (21%) est le diagnostic histopathologique le
plus commun suivi des lésions testiculaire le plus souvent cancéreuse dans 16 % des cas L'histologie testiculaire normale a été
retrouvée dans 9% des cas, des séquelles fibreuses d’une nécrose ischémique ont été reportés dans 8 % des cas et 8% des
patients de notre populations présentaient des tératospermies
avec d’autres anomalies de forme ou de structure etc.
Conclusion : Le plus grand intérêt des biopsies testiculaires et
sa corrélation clinique est dans sa capacité de séparer les cas
curables des cas irrémédiables afin que l'action appropriée soit
entreprise. En cas d’hypofertilité masculine, la biopsie testiculaire ne devrait jamais être réalisé comme enquête isolée mais
comme partie d'une étude organisée du traitement des patients.
Mot clés : Biopsie, Cancer, testicule, hypofertilité.
P145 Métastase cérébrale unique opérée révélant une tumeur primaire. (À propos de 6
cas et revue de la littérature)
O. Ghellab, N. Rahmani, S. Louet, L. Arrouf
Service de Neurochirurgie, CHU Constantine
Introduction : Les métastases cérébrales uniques représentent
30 % des métastases cérébrales. Elles posent un problème
diagnostic si la tumeur primitive n’est pas retrouvée. La chirurgie
permet d’améliorer l’état clinique du patient et d’avoir un diagnostic histologique et d’évoquer la tumeur primitive.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective à propos
de 6 cas de tumeurs cérébrales uniquesrévélatrice de la tumeur
primitive opérés au service de neurochirurgie du CHU de
Constantine du 1er janvier 2012 au 31 mai 2014.
Résultats : Les 6 patients sont de sexe masculin, dont l’âge
varie entre 50 et 74 ans, ils ont présenté uniquement une symptomatologie neurologique : un syndrome d’hypertension intra
48
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
crânienne, 2 cas ont présenté un déficit moteur, 3 cas ont présenté un syndrome cérébelleux, la TDM cérébrale complétée
par une IRM ont été réalisé chez tous les patients :3 patients
ont une tumeur unique au niveau de la fosse cérébrale postérieure avec hydrocéphalie sustentorielle active, 2 patients ont
une tumeur fronto pariétale, 1 patient a une tumeur occipitale.
Tous les patients ont été opéré, les suites opératoires ont été favorables avec une nette amélioration neurologique, l’étude anatomopathologique a posé le diagnostic de lésion métastatique
dont l’origine pulmonaire est la plus probable. Les 6 patients
qui sont confié aux oncologues pour compléter l’exploration et
planifier la stratégie thérapeutique complémentaire.
Discussion - Conclusion : Une tumeur cérébrale unique chez un
sujet de plus de 50 ans sans antécédents peut dans de rares
cas être secondaire. Le diagnostic neuro radiologique de métastase cérébrale unique sans tumeur primaire n’est pas toujours
évident La chirurgie permet de diminuer l’hypertension intra crânienne, d’améliorer le déficit neurologique, de redresser le diagnostic et d’améliorer la qualité de vie. La prise en charge est
pluri disciplinaire impliquant médecins généralistes, neuro radiologues, neurochirurgiens, oncologues et radiothérapeutes.
P146 Epidémiologie du cancer du col de l’utérus dans une région de l’ouest algérien entre
2006 et 2010.
Ghembaza H.2, Boublenza L.1, Hadef K.1, Beldjillali H.1, Chabni
N.3, Reguegba D.3, Meguenni K.2
[email protected]
1 Département de biologie, université Abou Bakr Belkaid, Tlemcen, Algérie
2 Département de physique, université Abou Bakr Belkaid, Tlemcen, Algérie
3Service épidémiologie, CHU Tlemcen, Algérie
Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin en
Algérie avec une incidence de 15.1 pour 100 000 femmes, il
constitue un véritable problème de santé publique.
Dans le but de connaitre le profil épidémiologique du cancer du
col d’utérus au niveau la wilaya de Tlemcen (ouest Algérien)
entre 2006 et 2010, une analyse rétrospective d’une base de
données statistiques de ce cancer a été effectuée.
Cent quatre vingt seize (196) cas du cancer utérin ont été enregistrés durant les cinq années, soit un taux de 13% des cancers
gynécologiques. Il représente le deuxième cancer féminin au niveau de la wilaya de Tlemcen avec une incidence de 13.3 pour
100 000 femmes. La tranche d’âge la plus représentée dans
cette étude est celle de 45 à 54 avec 40.3%, dont l’âge moyen
de survenu du cancer invasif du col dans la wilaya est de 48.5
ans. Un taux de 32.7% de cas de cancers de col à été enregistré
en 2006 suivi d’une diminution dans les années suivantes. Néanmoins, le nombre de cas du cancer utérin dans la wilaya de
Tlemcen reste assez important sur les cinq années (196 cas)
avec 41 cas enregistrés en 2010, soit un taux de 20.9%. Le carcinome épidermoïde représente 70.6% des cas contre 8.2%
d’adénocarcinome. Un taux de 22.3% représente les cas de cancer ayant atteint des stades métastatiques, faute de patientes,
qui consultent à des stades très tardifs, au moment où la prise
en charge adéquate nécessite un traitement palliatif.
La réduction de la mortalité liée à cette pathologie devra passer
par la lutte contre les facteurs favorisants, par la détection précoce de ce cancer où les pouvoirs publics sont interpellés pour
mettre en place une politique de dépistage organisé et par un
traitement adapté au stade.
Mots clés : cancer du col utérin, dépistage, épidémiologie.
P147 Age et cancer : pourquoi ?
S. Ghoubiche1 ; D. Zerrouk1 ; A. Bensalem2
Service d’oncologie médicale EPH Oum El Bouaghi
2 Service d’oncologie médicale CHU Constantine
1
Bien que les tumeurs malignes surviennent à tout âge, leur incidence augmente chez les sujets âgés.Le rôle de l’âge dans la
survenue des cancers est bien établi, les mécanismes respon-
sables sont plus équivoques. Il semble que le vieillissement soit
associé à des modifications moléculaires, cellulaires et physiologiques qui influencent la cancérogenèse. La carcinogénèse étant
un processuslent, il est logique qu’elle s’exprime avec levieillissement(le cancer ducolon, de la prostate ou encore les tumeurs cutanées en dehors des mélanomes). L’âge semble intervenir dans
lasensibilité des cellules aux carcinogènesenvironnementaux :
accumulation de mutations d’ADN par exposition prolongée aux
carcinogènes et au stress oxydatif (processus cumulatif).
L’immuno-sénescence de la personne âgée pourraitégalement
avoir une action sur le développement tumoral, soit en diminuant la croissance, soit en favorisant certaines tumeurs comme
les myélomes multiples ou les lymphomesnon hodgkiniens
La diminution des mécanismes de réparation de l’ADN ; la résistance à l’apoptose ; la diminution du contrôle de la prolifération cellulaire sont d’autres facteurs favorisants liésau vieillissementqui
viennent se surajouter. Une meilleurs connaissance des différentes
étapes de carcinogénèse ainsi que des stratégies de dépistages
biens codifiéesrestent le seul espoir pour améliorer le pronostic
des cette maladie en particulier chez les personnes âgées.
P148 Spécificités du dépistage des cancers
chez la personne âgée
S. Ghoubiche1 ; D. Zerrouk1 ; A. Bensalem2
1
2
Service d’oncologie médicale EPH Oum El Bouaghi
Service d’oncologie médicale CHU Constantine
L’incidence des cancers augmentant avec l’âge, cela soulève
le problème du dépistage chez le sujet âgé. En effet, s’il existe
des éléments de preuve de la réduction de la mortalité destumeurs du sein, du cancer colorectal et du cancer du col utérin
par le dépistage dans la population âgée de moins de65 ans,
peu d’études ont inclus des personnes de 70 ans etplus.
Chez les sujets âgés, un certain nombred’éléments peuvent interférer avec le dépistage et doiventdonc être pris en considération. Ainsi, pour le cancer dusein, la mammographie est plus
sensible avec l’âge alorsque cet examen peut perdre sasensibilité chez la femme jeune. Pourle cancer colique, la sensibilité
du dépistage d’un saignement occulte par Hemoccult ®ne
change pas avecl’âge, mais la coloscopie est un examen plus
difficile à réaliser,avec plus de risque de complications. Pour ledépistage du cancer du col utérin, la sensibilité et la spécificité
du frottis cervico-vaginal sont moins favorables que pour lafemme jeune, en raison des modifications anatomiques ethistologiques induites par la ménopause. La prise en considération
des comorbiditésassociées est également indispensable. Si
pour toutes les localisations une espérance de vie réduite et la
présence de pathologies sévèresgrèvent la portée du dépistage,
desantécédents de colites inflammatoires ou de polypescoliques augmentent le bénéfice du dépistage pour lecancer colique. Il en est de même pour le sein en casd’antécédents
familiaux de cancer mammaire ou d’expositionprolongée aux
œstrogènes. Par ailleurs, le dépistage peut être à l’ origine d’uncertain nombre d’événements : la iatrogénie du geste, lerisque
de faux positifs, le traitement abusif d’une lésion non évolutive,
ou encore le stress psychologique induit par des investigations
complémentaires et un diagnostic de cancer donc la décision
depoursuivre ou d’arrêter le dépistage chez la personne âgéedoit donc reposer avant tout sur des caractéristiquesindividuelles, plutôt que sur une limite d’âge.
P149 Spécificités de la prise en charge par
chimiothérapiechez le sujet âgé
S. Ghoubiche1 ; D. Zerrouk1 ; A. Bensalem2
1
2
Service d’oncologie médicale EPH Oum El Bouaghi
Service d’oncologie médicale CHU Constantine
Les personnes âgées atteintes de cancers sont largement sousreprésentéesdans les études cliniques et les modalités optimales
de lachimiothérapie dans cette population sont mal codifiées. Ce
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
qui conduit trop fréquemment à une prise en chargeinadaptée,
soit par absence complète de traitement,soit par réduction a
priori des doses de chimiothérapie, etdonc à une possible perte
de chance. Les effets secondaires de la chimiothérapie sontparfois inattendus ou « explosifs » chez dessujets âgés alors que le
même produit peut êtrebien toléré chez le sujet plus jeune. Les
facteurs limitantl’utilisation de la chimiothérapie chez le sujet âgé
sont multiples : La fonction rénale ; souvent la clearance est
abaissée; L’hypo-albuminémie : expose à une de diminution de
lafixation protidique et donc majoration des toxicités ; Diminution
des réserves médullaires encore difficiles àapprécier ; Poly médications qui augmente les risques d’interactionsmédicamenteuses ; Fonction cardiaque souvent altérée. Construire des
études de recherche clinique d’oncogériatrie incorporant une
évaluation multidimensionnelle prenant encompte en particulier
les paramètres pharmacocinétiques, pharmacodynamiques et
l’évaluation gériatrique globale reste la seule voie pouvant améliorer la prise en charge du sujet âgécancéreux.
P150 L'oncogériatrie gynécologique.
F Gouaref, B Djedeat , N Kheidri, D Guenane, Y Hakimi, A Bouzid,
A Graba, M Attig.
Clinique chirurgicale oncologique A centre Pierre et Marie Curie d 'Alger.
Le vieillissement de la population est un fait démographique
marquant le XXè siècle en rapport avec les progrès de la médecine, de l'hygiène et de la nutrition. Le cancer maladie de la
2eme moitie de l existence devient plus fréquent en raison du
vieillissement progressif et continu des populations. La prise en
charge des cancers gynécologiques de la femme âgée est réputée difficile, fonction des co-morbidités, de la qualité de vie et
de l'espérance de vie et la chirurgie semble être la Pierre angulaire du traitement. Nous vous rapportons une série de patientes
âgées opérées sur une période de 05 ans entre Janvier 2009
et 2014 porteuses de cancer gynécologique : vulve et vagin,
l'utérus avec ses deux parties, le col et le corps (sarcome) tapisse intérieurement par la muqueuse endométriome, les
trompes et les ovaires. A chaque partie son cancer, sachant
qu'ils sont assez rares au nouveau de la vulve, vagin et la
trompe assez fréquent au niveau du col et du corps utérin ainsi
qu'un niveau des ovaires.
P151 Interprétation clinico-biologique du PSA
chez le sujet âgé.
A.Gouri , A. Dekaken , A. Aimen Bentorki , M. Belleili , A. Yakhlef
1
2
1
3
4
Laboratoire de Biochimie Médicale, EPH IBN ZOHR, Guelma..2Service de
Médecine Interne, EPH EL OKBI, Guelma. 3Laboratoire de Chimie Analytique, Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar, Annaba. 4Service
d’Onco-Hématologie, EPH IBN ZOHR, Guelma.
1
L'antigène prostatique spécifique (PSA) est devenu le marqueur
circulant incontournable du cancer de la prostate. Si son utilisation lors du suivi des patients atteints ou traités pour ce cancer
est reconnue et fait référence, son rôle dans le diagnostic, voire
le dépistage des cancers de la prostate reste controversé. Chez
l’homme, le taux de PSA est corrélé à l’âge, au volume de la
prostate et à la race. Avec l’âge, le volume de la prostate augmente de 0,7 à 1,5 mL par an. Si le taux de PSA s’avère corrélé
au volume de la prostate, il augmente néanmoins avec l’âge indépendamment de l’augmentation du volume. Il a été ainsi proposé des limites supérieures du taux de PSA en fonction de
l’âge. L’utilisation du PSA libre (FPSA) a été proposée pour améliorer la capacité de détection du cancer de la prostate. Chez un
homme de plus de 65 ans, en présence d’un pourcentage de
PSA libre inférieur à 10 %, la probabilité de déceler un cancer de
la prostate est de 55 %, cette probabilité est supérieure pour les
hommes de plus de 65 ans. La vélocité du PSA a également été
proposée pour détecter le cancer de la prostate. Elle est significativement modifiée et ralentie par l’âge, avec un pourcentage
d’élévation de 3,4 à 3,5 % en dessous de 65 ans, de 2,8 % entre
65 et 69 ans et de 2,3 % au-delà de 70 ans.
49
Mots clés : PSA, interprétation, cancer prostate, sujet âgé
P152 Application clinique en oncologie du
traitement d'images radiologiques.
Grine I1, Benatallah N2, Boukabache3, Amrane C Y4
service d'imagerie médicale CHU de Constantine.
Laboratoire d'anatomie normale, CHU de Constantine.
1, 2
1,3,4
L'acquisition d'images radiologiques uni ou multimodales,
constitue actuellement l'outil incontournable pour le diagnostic,
le bilan d'extension et l'évaluation de la réponse thérapeutique
des tumeurs. Le développement de l'outil informatique a permis
au travers du traitement avancé des images radiologiques notamment la segmentation des images, les reconstructions 3D
et le recalage et fusion des données, une nouvelle approche en
routine clinique, plus précise et orientée , tout en permettant une
intervention des plus efficaces dans le repositionnement du patient en radiothérapie conformationnelle.
P153 Approche sémiologique imagée des métastases osseuses.
Grine I1, Benatallah N2, Boukabache3, Amrane C Y4
service d'imagerie médicale CHU de Constantine.
Laboratoire d'anatomie normale, CHU de Constantine.
1, 2
1,3,4
Les métastases osseuses sont les tumeurs osseuses les plus
fréquentes, elles sont retrouvées au décours de l’évolution
d’une néoplasie connue, mais souvent, elles en sont révélatrices, et c’est dans cette situation ou le contexte clinique n’est
pas évocateur que l’analyse sémiologique élémentaire de cette
lésion osseuse inaugurale revêt toute son importance. Cette
approche se fera en deux temps : d’abord juger de l’agressivité
locale de la lésion en se basant sur les critères classiques de
Lodwick, puis, rechercher des caractéristiques sémiologiques
spécifiques à certains néoplasies. L’aboutissement de cette
analyse sémiologique sera l’établissement d’une stratégie diagnostique orientée qui évitera certaines explorations inutiles et
arbitraires, et fera gagner un temps précieux au patient.
P154 Evolution de l’incidence du cancer du larynx sur dix années (2000-2009) dans la wilaya d’Oran.
Guetarni. N, Nait Bahloul. N, Ammour. F, Ahmed Fouatih. Z, Mokhtari. L
Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive - CHUO
Le cancer du larynx est fréquent notamment chez l’homme.Selon
les données du registre du cancer de la wilaya d’Oran durant la
période de 1996 à 2004, le taux d’incidence standardisé est de
7.0/100.000.
Objectifs : Connaitre l’évolution de l’incidence du cancer du larynx
sur dix années (2000 à 2009) dans la wilaya d’Oran,connaître la
prédominance morphologique et étudier certaines caractéristiques démographiques des malades.
Méthodes : Les données sont recueillies à partir du registre de
population du cancer d’Oran. Ce dernier est établi par un enregistrement continu,de façon rétrospective sur dossier.La saisie
et le traitement des données se fait sur le logiciel CANREG et
l’analyse se fait sur le logiciel Epi Info.
Résultats : Le taux d’incidence standardisée (TSA) chez
l’homme varie de 8/100.000 à 2.5/100.000 en fonction des années, le classant dans les 10 premières localisations. Chez la
femme, le TSA ne dépasse pas 1/100.000.L’incidence la plus
élevée, chez les deux sexes, est observée, de façon générale,
chez les personnes de 65 ans et plus.
P155 Un paragangliome à localisation aortique isolée ; à propos d’un cas.
Guettaf. F.Z, Soufi. A, Sissaoui. N, Boualga. K
Service de radiothérapie-Oncologie CAC Blida.
50
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Les paragangliomes multiples sont des tumeurs rares. Et à localisation aortique isolée sont encore rarissimes. Ils posent un
problème diagnostique et thérapeutique. L’exérèse chirurgicale
est le traitement de première intention de ces tumeurs.
Objectifs : nous rapportons un cas d’irradiation d’un paragangliome para aortique après une chirurgie d’exérèse.
Méthodes : une patiente âgée de 35 ans opérée pour un paragangliome para aortique en novembre 2012 avec persistance
d’un reliquat tumoral ; suivie d’une irradiation à la dose de 40 Gy
par radiothérapie conformationnelle 3D.
Résultats : une patiente répondant bien à son traitement ; et suivie dans notre service avec une TDM d’évaluation montrant
une réponse complète.
Conclusion : le suivi post thérapeutique montre une bonne tolérance au traitement. Il est nécessaire d’améliorer la prise en
charge par la concertation pluridisciplinaire.
P156 Aspects épidémio-cliniques et thérapeutique du cancer du rectum chez le sujet âgé au niveau du service de radiothérapie de Constantine
O. Haderbache ; A. Bouchama ; A. Meziane; A. Djemaa-Bendjazia
Introduction : Le cancer du rectum occupe le 2é rang des cancers
aussi bien chez l’homme que chez la femme. Son incidence est
en augmentation de part le monde. La survie des patients âgés
est toujours plus mauvaise que celle des adultes plus jeunes
avec une forte mortalité initiale dût à : Plus grande fragilité du
sujet âgé. Stades de diagnostic différents. Thérapeutiques moins
agressives et donc moins efficaces. La prise en charge de patients âgés en cancérologie devient donc une réalité quotidienne.
Objectif : présenter les aspects épidémio-cliniques et thérapeutiques
du cancer du rectum du sujet âgé de plus de 70 anspris en charge
au niveau du service de radiothérapie du CAC de Constantine.
Matériel et méthodes : Etude rétrospectivedescriptive sur une
période de 5 ans (depuis Janvier 2004 à Décembre 2008).
Résultats : 125 patients ont été colligés au service de radiothérapie du CAC de Constantine, avec un sexe ratio de 1.5 pour
75hommes et 49femmes. L’âge extrême était de 93 ans. La
symptomatologie clinique était dominée par les rectorragiesavec
un délai moyen entre signe d’appel est consultation de 9 mois.
Dans plus de 80% des cas il s’agissait d’un adénocarcinome bien
différencié ; 83 patients présentaient une tumeur du bas rectum.
67%des patients étaient classé stades II et III. 85 patients ont
bénéficié d’un traitement curatif avec 16 patients traités par
radio-chimiothérapie concomitante et 59 patients par radiothérapie seule pré opératoire ; 10 patients bénéficiant de radiothérapie adjuvante post opératoire ; 15 cas de radiothérapie
palliative à titre de flash. 30 patients ont été opérés avec 16 amputation abdomino-périnéale et 14 résection antérieur ; 25 patients ont été jugé inopérable et ont bénéficié d’une simple
colostomie de décharge. 35 patients ont été perdus de vue
après orientation en chirurgie.
pour un follow up à 3 ans on a 54 patients avec : 32 patients vivants bien portant (25.6% des 125 patients) ; 1 patient a développé une récidive locale ; 12 patients ont présenté des
métastases à distance.5 décédés, 4 cas en progressions locales.
Conclusion : En raison du vieillissement de la populationet des
Co-morbidités associées au cancer entrainant une augmentation
de situations cliniquescomplexes d’où la nécessité chez ces patientsd’une évaluation gériatrique soigneuse avant la mise en
route du traitement et d’une surveillance régulière adéquate.
L’intégration des oncogériatres dans la décision multidisciplinaire devient indispensable.
P157 Découverte fortuite d’un Myélolipome
associé à un corticosurrénalome
Hamdouche. S ; Ketit. S ; Boulechfar. M ; Benahsene. K
Laboratoire central d’anatomie et de cytologie pathologique CHU Benbadis
Constantine Algérie
Introduction : Le corticosurrénalome est une tumeur maligne
rare de la glande surrénale, son incidence annuelle est estimée
entre 1 à 2 cas par million d’habitants. Il représente moins de
0,2% de tous les cancers. La survie à 5 ans est en moyenne de
50%, mais elle est inférieure à 15% au stade métastatique.il survient le plus souvent chez l’adulte entre 40 et 50 ans mais également chez l’enfant de moins de 15 ans avec un sex-ratio de
1,5. Environ un corticosurrénalome sur deux sécrète un excès
de cortisol, entraînant donc les manifestations cliniques classiques du syndrome de Cushing. Le myélolipome surrénalien
est une tumeur rare bénigne et non fonctionnelle de la surrénale
(5%). le plus souvent asymptomatique et de découverte fortuite,
cette dernière le plus souvent isolée peut être associée à d’autres pathologies surrénaliennes sécrétantes. Elle est découverte
entre 50 et 70 ans avec un sex-ratio de 1.
Observation : Il s’agit de la patiente M.K, âgée de 21 ans, célibataire, adressée au service d’endocrinologie pour suspicion
d’un syndrome de cushing : spanioménorrhée, obésité, vergetures et HTA. Le syndrome de Cushing non ACTH dépendant
secondaire à un nodule surrénalien gauche avec un retentissement morphologique et cutanéest alors confirmé cliniquement
et biologiquement et la TDM a montré une massesurrénalienne
gauche de 5,4 cm de diamètre, à contour régulier hétérogène,
contenant des zones graisseuse et une calcification périphérique, densité spontanée à 12UH, WA 72, WR 34, avec surrénale controlatérale d’allure habituelle, pas d’hypotrophie.
Le critère biologique de malignité est : une testostéronémie à
1,7ng/ml (supérieure à 1,5).
Les critères morphologiques de malignité sont : le diamètre supérieur à 4cm, hétérogénéité de la masse, présence de calcification périphériques, et un WR34(inférieur à 40).
Cette patiente est alors adressée au service de chirurgie pour
une surrénalectomie gauche.
Résultat : L’examen macroscopique de la pièce montre : formation nodulaire de 8X5X4 cm bien limitée encapsulée asurface
lisse bien vascularisée présentant à la tranche de section un aspect charnu, consistance molle de couleurjaune chamois en périphérie , blanc jaunâtre au centre et blanc grisâtre ailleurs, le tout
remanié par de l’hémorragie. L’examen microscopique montre :
un corticosurrénalome de caractère malin (3) selon le score de
weiss sans invasion vasculaire ni d’infiltration capsulaire (Ki67 >
6% ; Melan A + ; Chromogranine-) associé à un Myélolipome.
Discussion et conclusion : Bien que le diagnostic histologique
ducorticosurrénalome et du Myélolipome soit le plus souvent
aisé, il faut toujours rechercher une association qui reste cependant rare, suggérée dans ce cas par l’aspect radiologique et
macroscopique de la tumeur(un tissu d’aspect graisseux) d’où
l’importance des renseignements entre autre radiologiques
(souvent omit par le clinicien).
P158 Carcinome oncocytaire avec adénomes a
cellules claires de la thyroïde. À propos d’un cas
Hamdouche S ; ketit S ; Benahsene K
Laboratoire central d’anatomie et de cytologie pathologique CHU Benbadis
Constantine Algérie
Introduction : Les oncocytomes malins sont des tumeurs très
rares, représentant moins de 10% des cancers différenciés de
la thyroïde et moins de 400cas rapportés dans la littérature
anglo-saxonne, elles sont encapsulées et comportent un contingent d’au moins 75% de cellules oncocytaires.
Le diagnostic de malignité est difficile. Il repose uniquement sur
la présence, sur les coupes histologiques au sein de la tumeur,
d’invasion vasculaire ou capsulaire et/ou de métastases lymphatiques ou systémiques.
Par rapport aux carcinomes vésiculaires classiques, les oncocytomes malins sont plus volontiers bilatéraux et ou multifocaux
(20 à 30%) et métastatiques d’emblée (20% des cas).
Observation : Il s’agit de la patiente R.N, âgée de 40, suivi pour
un goitre nodulaire isthmo-lobaire droit en euthyroïdie clinique
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
et biologique avec à l’échographie deux images arrondi échogènes non homogènes de 18,8/17,6mm lobaire droit et
30,8/24,4mm isthmo-lobaire droit. La patiente a subit une loboisthmectomie droite.
Résultat : Pièce adressée au service d’anatomie pathologique non
orientée et sous forme de deux fragments, le plus grandcorrespond
probablement au lobe droit mesure 6/3,5/2cm et présente à la
coupe deux nodules blanchâtres, mesurant respectivement 1,7 et
0,5 cm de diamètre. Le second fragment mesure 5/4/2cm,à la
coupe toute sa circonférence est occupée par un nodule charnu et
friable. L’examen histologique a conclu à un carcinome oncocytaire
isthmo-lobaire droit avec infiltration capsulaire et emboles vasculaire, associé à deux adénomes a cellules claire du lobe droit.
Discussion et conclusion : Les carcinomes oncocytaire de la
thyroïde tendent à être reconnus comme une entité anatomoclinique particulière. Ce sont des cancers plus agressifs sur le plan
évolutif et caractérisés par un pronostic plus péjoratif que celui
des cancers vésiculaires (auxquels ils ont été assimilés dans la
classification de l’OMS).Ils sont inaccessible au traitement
radio-isotopique d'où la nécessité d'une réévaluation des modalités thérapeutiques et d'une surveillance régulière et rapprochée avant le stade de métastase. Il ne faut donc pas hésiterà
multiplier les recoupes devant tout nodule oncocytaire de la thyroïde à la recherche de critères réels de malignité.
Les tumeurs oncocytaires sont classées par l’OMS parmi les tumeurs de l’épithélium vésiculaire, elles sont encapsulées et comportent un contingent d’au moins 75% de cellules oncocytaires.
Ces tumeurs n’ont aucune spécificité clinique, échographique ni
sécrétoire, mais elles sont malignes dans 20 à 30% des cas,Il faut
donc bien rechercher lescritères réels de malignité pour porter le
diagnostic à savoir la rupture capsulaire et l’ angio invasion en
multipliant les coupes d’autant plus que l’ Incidence d’extension
extra thyroïdienne et de métastases est plus élevée dans ces tumeurs que dans les carcinomes vésiculaires.
P159 Cancer de la prostate. Expérience de
service d’onco-radiothérapie EHS Centre
Pierre et Marie Curie Alger.
Dr L. Hamzi, S. Oukrif
Les cancers de la personne âgée créent des situations spécifiques, plus en raison de l'âge de la personne (importance des
maladies associées) que du cancer lui-même. Bien sûr, certains
cancers sont plus fréquents que d'autres chez la personne
âgée, c'est notamment le cas du cancer de la prostate chez
l'homme. Ce sont souvent des cancers de diagnostic souvent
tardif, d'une part parce que les personnes âgées sont souvent
exclues des actions de dépistage systématique, d'autre part
parce que ces personnes n'ont pas toujours le même niveau de
suivi médical que des sujets plus jeunes.
Nos rapportant l’expérience de notre service par une étuderétrospectiveconcernant les malades traités et suivis pour cancer de la
prostate par une radiothérapie conformationnelle 3 D durant l
année 2013. Le risque de cancer augmente avec l'âge. Il est donc
important que les personnes âgées soient correctement prises en
charge au plan médical L'efficacité des traitements est pratiquement la même quel que soit l'âge, de même que leur tolérance.
L'âge n'est donc pas en soi un facteur justifiant une attitude passive
vis-à-vis de la prise en charge des cancers.Les traitements doivent
être correctement adaptés aux particularités d'un organisme âgé.
Il est urgent de développer l'oncogériatrie et d'inclure des personnes âgées dans les études cliniques afin de mieux définir les
protocoles thérapeutiques optimaux, adaptés à leurs organismes.
P160 Stress oxydant et cancer de la prostate
HAmma S.A 1,2,3, Benlatreche C 1,2,3
Laboratoire de Biochimie, CHU Constantine. 2Faculté de Médecine de
Constantine. 3Laboratoire de Biologie et génétique moléculaire.
1
Le cancer de la prostate constitue le cancer le plus fréquent chez
51
l’homme de plus de50 ans.Les facteurs de risques potentiels sont
l’âge, l’inflammation, les androgènes, l'alimentation et le mode de
vie. Le stress oxydant est l’un des mécanismescandidats reliant
ces facteurs au développement du cancer de la prostate.
Le stress oxydant est un déséquilibre entre les molécules oxydantes et les molécules antioxydantes, en faveur des molécules
oxydantes, au niveau de l’organisme. Les molécules oxydantes
ou espèces oxygénées réactives sont produites physiologiquement en permanence. Ellessont impliquées dans d’innombrables fonctions cellulairesdont la phagocytose, la bactéricidie, la
signalisation cellulaire et la modulation de l’expression des
gènes. La production excessive d’espèces oxygénées réactives
est à l’origine de l’oxydation des différentes biomolécules (ADN,
protéines, lipides et sucres) aboutissant à la perte de leurs fonctions biologiques.Ces effets néfastes altèrent la structure et la
fonction des tissus entrainant apoptose et cancérisation.
Le stress oxydant favorise de nombreux aspects d’initiation et
de progression de la tumeurprostatique. Ilcaractérise les phénotypes les plus agressifs.
Une meilleure connaissance des mécanismes impliqués dans la
physiopathologie du cancer de la prostatepermettrait de développer de nouvelles stratégies préventives et thérapeutiques.
A travers cette revue de littérature nousrésumons les liens fonctionnelsentre le stress oxydant et le cancer de la prostate.
P161 Le cancer du sujet âgé et les principes
d’oncogériatrie.
Hamzaoui A
Service de médecine interne EPH Reggane, Adrar
En Europe les patients atteints de cancer du sein sont âgés de
plus de 65 ans dans 30% des cas. Dans l’Afrique ou l’Asie la population est plus jeune, mais la tendance de vieillissement de la
population est généralisée ; l’incidence du cancer est moindre
dans les pays en voie de développement surtout dans les campagnes alors que l’incidence augmente dans les populations
des villes se rapprochant des taux dans l’Europe.
Objectifs : Les patients âgés doiventbénéficier de tout les traitements disponibles, ils ont en effet le même pronostic que les
plus jeunes et la controverse de l’utilité d’un traitement adjuvant
est essentiellement liée aux comorbidités. La détection précoce
du cancer chez les patients âgés avec comorbidités ainsi que le
traitement de celui-ci restent encore peu évalué. Les sujets
âgés ne vieillissant pas de façon uniforme et différents paramètres doiventêtreévalués dans l’approche thérapeutique afin de
choisir les meilleures options.
P162 Profil Épidémiologie et pathologique du
cancer du poumon dans l'Ouest algérien: à
propos de 772 cas.
N. Harir1, S. Zeggai1, A. Maalem2
1
UDL Sidi Bel Abbès. 2Service d’Anatomie-pathologique CHU Oran
Contexte : Le cancer du poumon est l'un des types de cancer
les plus agressifs et les plus répandue entraînant une forte morbidité et mortalité. Le tabagisme continue d'être la principale
cause de cancer du poumon dans le monde entier.
Objectif : décrire les caractéristiques cliniques, histologiques et
épidémiologiques des patients diagnostiqués avec un cancer du
poumon dans l'Ouest Algérien sur une période de 5 ans. Patients
et méthodes: Un total de 772 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon au niveau du service de la chirurgie thoracique et
d’anatomo-pathologie du centre hospitalier universitaire d'Oran
(Janvier 2008-Avril 2013) ont été étudiés rétrospectivement.
Résultats : Notre étude a été portée sur 772 patients ayant des
cas confirmés de cancer du poumon. La tranche d’âge 50-69
ans était la plus touchée avec un sex-ratio (H/F) de 11.86:1 ; et
seulement 5,95% des patients étaient âgés de moins de 40
ans. Le tabagisme révélait être le facteur de risque principal
chez 86 % des patients. Les symptômes les plus fréquents
52
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
étaient la douleur thoracique (31,08%), suivie par la toux (28%).
Le type histologique le plus fréquent était le carcinome épidermoïde (CSC) (52,73%), suivie par l'adénocarcinome (21,11%)
et le carcinome pulmonaire à petites cellules (SCLC) (13,06%).
La majorité des patients (90,03%) étaient diagnostiqués dans
les stades avancés de la maladie (III et IV).
Conclusion : La majorité de nos patients avaient un stade
avancé du cancer du poumon à la présentation. Le carcinome
épidermoïde était le type cellulaire le plus commun, et significativement associée au tabagisme
Mots-clés : Cancer du poumon, épidémiologie, histopathology, Ouest Algérien
P163 Épidémiologique des tumeurs ovariennes
dans la région de S.B.A (2006-2012).
Harir N., Zeggai S.
Département de Biologie, UDL-SBA
A l'échelle mondiale, les tumeurs de l'ovaire occupent le 5è rang
des tumeurs de la femme après les tumeurs du sein, du côlon,
du col et du corps de l'utérus. Le cancer de l’ovaire représente
la 4è cause de mortalité par cancer chez la femme. En Algérie,
le cancer de l’ovaire arrive en 5è position des néoplasies chez
la femme, son incidence est passée de 3,8/100.000 à
7,5/100.000 entre 1996 et 2006.
Il est relativement peu fréquent, mais extrêmement grave. Notre
étude avait pour objectif d'estimer la fréquence des tumeurs
ovariennes enregistrées au niveau de la maternité, la chirurgie
générale et d’oncologie du CHU Abdelkader Hassani de la région de Sidi Bel Abbès et de déterminer les facteurs de risque
à travers une étude épidémiologique rétrospective sur 168 cas
avec un âge variant entre 17 et 91 ans. Nous avons noté une
prédominance des tumeurs malignes à 61,30%, le type histologique le plus fréquent était celui des tumeurs épithéliales représentant 47,62%. La plus part des femmes (59,52%)
présentaient un cycle régulier, la date de leur première règle
était majoritairement avant l’âge de15 ans dont 34,86 % d'entre
elles étaient mariées avant l’âge de 18 ans. Les antécédents
familiaux des cancers ne représentaient que 11,89% des cas
En conclusion, ce travail a pu démontrer que les tumeurs ovariennes malignes étaient les plus répandues dans la région de
SBA. Elles sont associées a l'âge avancé, la faible parité et gestité, la survenue tardive de la ménopause, la précocité de la
ménarchie et aux facteurs génétique et familial.
Mots clés : Tumeur, ovaire, fréquence, épidémiologie, facteur de risque, Sidi
Bel Abbès.
P164 Une collaboration soignants-bénévoles
pour une médecine oncogériatrique plus humaniste.
Mme M. Heron (DJEBLI)
Cadre de Santé (Infirmière). Formatrice et Consultante en Soins et Management.
Conseillère en Médiations Inter/Transculturelles, Praticienne en PNL Humaniste.
La prise en charge du patient âgé atteint de cancer renvoie aux
questionnements sur la démarche palliative et reste associée à
l’idée de la mort qui fait peur aux soignants. Au-delà d’un accompagnement vers la fin de vie, les soins en oncogériatrie restent
dans une dynamique de vie. La collaboration entre les professionnels de santé et des bénévoles extérieurs à l’hôpital offre une
action en complémentarité auprès du patient, démontré comme
bénéfique de part le maintien du lien social qu’ils permettent.
Chaque étape de la maladie grave est difficile à vivre pour le patient et son entourage et chacune mérite un temps d’accompagnement spécifique. Les rencontres fréquentes entre soignants et
bénévoles en service de médecine ont été source d’interrogations
et de réflexions sur la prise en charge en commun des patients
et ont permis d’identifier différentes situations qui les amènent à
intervenir auprès du patient, en complémentarité. Une approche
similaire serait bénéfique dans les unités d’oncogériatrie.
P165 Le rôle du test HPV dans le dépistage de
cancer du col de l’utérus.
Hoceini A1 ; Hoceini F ; Zilabdi M ; Boulanouar M.A ; Aissaoui G ;
Benmahjoub M ; Ghaddouchi S.
1Laboratoire de microbiologie appliquée à l’agro-alimentaire au biomédical et
à l’environnement
Les papillomavirus humains (HPV) sont un groupe de petits virus
à ADN qui infectent spécifiquement les épithelia de la peau ou
des muqueuses. Ils induisent généralement des lésions hyperprolifératives bénignes telles que verrues, papillomes ou condylomes. Cependant, certains types de papillomavirus humains (par
exemple HPV16 et HPV18) sont associés à des tumeurs malignes, notamment le cancer du col de l’utérus associé neuf fois
sur dix à un papillomavirus, qui est la seconde cause de cancer
chez la femme dans le monde. 40 prélèvements vaginaux ont été
effectué au niveau de l’établissement publique de santé de proximité de la région de Berrouaghia «wilaya de Médéa» en 2012,
dont le test de génotypage HPV a été réalisé au niveau du centre
pierre et marie curie d’Alger. Le prélèvement est réalisé à l’aide
d’une cytobrosse par écouvillonnage à la jonction endo-exocol,
la cytobrosse est déchargée dans un milieu de transport et
adressée au laboratoire à température ambiante.
Cette étude a montré que le taux des femmes prélevées âgées
de 35 à 45 ans est de 60 %. Parmi les 40 cas suspects, un pourcentage de 5% représente les femmes porteuses d’HPV à haut
risque. Le test VPH améliore le dépistage du cancer du col de
l'utérus et fournit aux médecins un outil efficace pour identifier
les femmes à risque au stade précoce du développement du
cancer, tout en facilitant beaucoup la gestion du traitement et
en réduisant les coûts de santé associés à cette maladie.
Mots clés : typage, papillomavirus humains, le cancer du col de l’utérus,
ASC-US, HPV à haut risque.
P166 Etude rétrospective de l’évaluation des
activités de dépistage de cancer du col utérin
au niveau de la wilaya de Médéa.
Hoceini A1 ; Zilabdi M ; Hoceini F ; Boulanouar M.A ; Aissaoui G ;
Benmahjoub M.
1Laboratoire de microbiologie appliquée à l’agro-alimentaire au biomédical et
à l’environnement.
Le cancer du col utérin reste le deuxième cancer de la femme
en Algérie tant du point de vue de la morbidité que sur le plan
de la mortalité. Ce qui interpelle la nécessité d’une politique de
surveillance systématique des affections génitales instituant le
dépistage à son stade initial à l’aide de l’examen par FCV.
Une étude rétrospective des résultats de frottis cervico-vaginaux
(FCV) a été effectuée au niveau de l’EPSP (Etablissement publique de santé de proximité) de Berrouaghia d’une région du sud
d’Alger «wilaya de Médéa» Dans une période comprise entre
2008-2014 afin d’évaluer le taux d’incidence de ce cancer et de
montrer l’intérêt du FCV dans le dépistage des lésions cervicales.
Trois Mille cent quatre (3104) FCV ont été réalisés. L’analyse effectué sur l’ensemble de la population cible étudiée a montré
que le pourcentage de frottis réalisés en 2011 est plus important
par rapport aux autres années. La tranche d’âge la plus réalisatrice est de 41-45 ans. Quatre-vingt un (81%) des femmes
prélevées n’ont jamais eu de frottis antérieurs, pourcentage significativement plus élevé que celui des femmes qui ont suivie
leur frottis par un frottis de contrôle (19%). La qualité des frottis
était satisfaisante à 46%, insatisfaisante à 1.8% et à la limite de
la normale à 52.2%. Les changements réactionnels bénins représentent 8.76%, les lésions de bas grade représentent 7.36
%, alors que les lésions de haut grade représentent 0.8%.
Mots clés : Frottis cervico-vaginal ; Dépistage ; Lésion cervicale ; Cancer du
col de l’utérus.
P167 La chimiothérapie est elle bénéfique
pour les patients atteints de métastases céré-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
brales d’un cancer bronchique.
F. Kara ; C. Chaouche ; E. Kerboua ; K. Bouzid
Service d’Oncologie Médicale Centre Pierre et Marie Curie Alger
Introduction : Les métastases cérébrales représentent chez
l’adulte 30 à 40% des tumeurs cérébrales. Sont d’origine pulmonaire dans 45% des cas. Retrouvées au moment du diagnosticdans 10 à15% des cancers bronchiques à petites cellules,
10 à18% des cancers bronchiques non à petites cellules. Environ 50 %des cancers bronchiques à petites cellules et 30% des
cancers bronchiques non à petites cellules les développeront
au cours de leurs maladie. Dans 80% des cas sont sus-tentorielles, 15% : sous tentorielles, 5% : leptoméningés. Les traitements locaux (chirurgie, radiothérapie) sont privilégiés, les
traitementsmédicaux sont en cours de développement.
Objectifs : Evaluer l’efficacité et la toxicité de la chimiothérapie
systémique pour le traitement des métastases cérébrales des
cancers bronchiques.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée
au sein du service d’oncologie médicale du CPMC d’Alger (janvier
2009 décembre 2013) : N=10 sur 40 cas de cancers bronchiques
soit 25 %, selon le type histologique l’adénocarcinome : N=8, l’épidermoides N=2, l’âge moyen : 57 ans (40-73) .le sexe : 2femmes
et 8hommes. synchrones N=5, métachrones N=5 (délai moyen
d’apparition :20 mois),les symptômes de révélations : céphalée
N=5 ,vomissement N= 4 Trouble de conscience N= 4trouble de
l’équilibre N=1 signe de focalisation N=2 ,la localisation sus tentorielle N=8 sous tentorielle N=1 le traitement de ces métastase repose sur :l’association séquentielle chirurgie radiothérapie
chimiothérapie : N=3 .Radiothérapie seule N=1.radiothérapie suivie de chimiothérapie la N=6.les protocoles de chimiothérapie
pour traiter les 2 groupes confondus métachrones et synchrones
sont : GMZ+CDDP pour les épidermoides pemetrexede ou pacltaxel +CDDP ou carboplatine pour les adénocarcinomes.
Résultats : La toxicité hématologique G3 : aplasie N=1 anémie N=2
thrombopénie N=1 toxicité rénale N=1, l’évaluation RP : N=1 stabilisation N= 5 progression N=4. La médiane de survie : 10 mois.
Conclusion : En pratique la prise en charge est rendu parfois difficile par l’hétérogénéité de traitement et nécessite une concertation
multidisciplinaire de l’anatomopathologiste le neurochirurgien, le
radiologue, le radiothérapeute l’oncologue, le rôle de la chimiothérapie reste controversé (barrièrehémato méningée) plusieursessais sont en cours.L’Object reste malgré les progrès thérapeutique
réalisésessentiellement palliatif et donc privilégier la qualité de vie.
P168 L’utilisation du pemetrexed dans lecancer bronchique non à petite cellules non epidermoide à un stade avancé.
F. Kara ; E. Kerboua ; K. Bouzid
Service d’Oncologie Médicale Centre Pierre et Marie Curie Alger
Introduction : Le pronostic du cancer bronchique non à petit cellules (CBNPC) non épidermoide reste extrêmement défavorable
malgré l’introduction dans les dernières années de nouveaux
agentschimio thérapeutiques efficaces. La plus part du temps le
diagnostic est posé à un stade localement avancé ou métastatique stade 3B et 4 au quel le traitement ne peut avoir qu’un but
palliatif, les indications du pemetrexed dans cette pathologiestade
3B et 4 est multiple : en association avec le cisplatine en première
ligne, en monothérapie en 2e ligne, en monothérapiedans le traitement de maintenance chez les patients stables ou répondeurs
en l’absence de toxicité jusqu'à progression de la maladie.
Matériels et méthodes : Malades porteurs de CBNPC non epidermoide aux stades localement avancées ou métastatiques
pris en charge dans le service d’oncologie médicale CPMC Alger
par pemetrexed comme traitement de 1e ligne en association
avec les sels de platine, monothérapie en 2e ligne ou en traitement de maintenance entre janvier 2009 décembre 2013.
Résultats : 14 patients dont 9 étaient d’emblé métastatiques
(os : 35 % cerveau : 21% fois : 14% pleurale : 14%) 5 classées
53
initialement s (2B : n=2 ,3A : n=1, 3C : n= 1, 3B :n=1) le sexe :13
homme et 1femme, avec un âge médian de 60 ans (40 77),le
type histologique adénocarcinome : n=13 carcinome à grande cellule n=1 le pemetrexed était utilisé en 1e ligne : 57% en 2e ligne :
35% , en maintenance : 21%, la prémédication par l’acide folique
et la vitamine B12 était systématique pour tous les patients . Les
effets secondaires hématologique G3 : anémie : 21%,thrombopénie : 7%, neutropénie : 7%, asthénie G3 : 14% Vomissement : G2
7% constipation : G2 21% rénale G3 7% (cisplatine),nous avons
constaté une amélioration de la qualité de vie des patients reprise
de poids et d’appétit diminution de la douleur le la toux dans plus
de 50% des cas, on a obtenue 6 stabilisation 6 progression 2 réponse partielles, la survie moyenne : 11,7mois.
Conclusion : Notre expérience sur l’utilisation de pemetrexed
dans le traitement de CBNPC non epidermoidenous permet de
dire qu’ilest bien toléré à condition de respecter la prémédication
usuelle, les réponses au traitement étaient acceptables mais
notre effectif est trop petit pour tirer de conclusion.
P169 Intérêt du ciment acrylique dans le traitement conservateur des métastases osseuses
chez le sujet âgé.
Z. Kara. Service d’orthopédie- chu de Bejaïa.
Introduction/objectif : De plus en plus de fracture pathologique sur
métastase osseuse sont reçu au niveau des pavillons des urgences
de traumatologie, surtout chez le sujet âgé, dont l’importance de
la stabilisation est capitale pour éviter les différentes complications
liéesà la fracture et a la pathologie cancéreuse du sujet âgé. L’os
représente l’un des sites les plus fréquentes de l’implantation métastatique au cours de l’évolution de nombreux cancers. L’apport
du ciment acrylique comme moyen adjuvant à l’ostéosynthèse est
une technique qui donne de bons résultats immédiats.
Matériels et méthodes : 49 patients atteints de métastases osseuses sur différentes cancers primitif (rein, thyroïde, sein, vessie et abdomen) ont été opérés et traites par ciment acrylique et
ostéosynthèse. L’âge moyen est de 50 ans, avec limite à 80
ans, particulièrementfréquente chez la gente féminine.
Résultat : résultat immédiat : Plus de la moitié des patients opérés de leur hanche ont été mis sur fauteuil le lendemain de l’intervention. 04 infections post opératoire précoce ont nécessité
une ablation de matériel suivi de nettoyage. 04 débricolage
dues à l’ostéoporose. 01 décès post op immédiat. Le reste des
patients ont été hospitalisé pour une durée de 06 jours.
Conclusion : Les métastases osseuses deviennent une pathologie de plus en plus fréquente en consultation d’orthopédie.
Les indications opératoires sont posées selon l’importance, le
type de tumeur primitive, et le nombre de métastases, bien sure
l’état général du patient. Le ciment acrylique joue un rôle important dans la fixation des fractures pathologiques, il nous a permis a accompagner les patients cancéreux surtout pour leur
chimiothérapie et améliorer leur confort fonctionnel.
P170 résection reconstruction d’un ostéosarcome de l’extrémité supérieure de l’humérus
chez un patient âgé de 65 ans.
Z. Kara, Service d’Orthopédie- CHU de Bejaïa.
Introduction : l’ostéosarcome osseux est une tumeur maligne primitive, plus fréquente surtout chez le sujet jeune, adolescent, caractérisé par sa localisation métaphyso-épiphysaire surtout
fréquente au niveau du genou nécessitant un travail multidisciplinaire avec l’association d’un oncologue, d’un radiothérapeute,
d’un chirurgien orthopédiste et surtout d’un anatomopathologiste
pour pratiquer un traitement conservateur. Depuis maintenant
plus de 04 décennies, l’ostéosarcome est une tumeur osseuse
qui répond bien au traitement conservateur multidisciplinaire.
L’ostéosarcome osseux est rare chez le sujet âgé.
Nous illustrons un cas d’ostéosarcome de l’extrémité supérieure
54
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
de l’humérus chez un sujet âgé de 65 ans traiter par chimiothérapie préopératoire et opérer par une arthrodèse de l’épaule
après résection de la tumeur par du ciment acrylique suivie d’ostéosynthèse cleïdo-humérale. A 16 mois du post-op l’état générale est conservé, pas de récidive pas de métastases.
Le patient ayant repris ses activités quotidiennes, nous illustrons
ce cas à travers son traitement et son évolution.
P171 diagnostic difficile entre un sarcome
d’Ewing et une ostéomyélite chronique de
l’extrémité supérieure du fémur.
Z. Kara, service d’orthopédie- chu de Bejaïa.
Introduction/objectif : Illustrer par une observation le diagnostic
d’un sarcome d’Ewing de l’extrémité supérieure du fémur difficile devant une image radiologique, une biologie et une clinique
en faveur d’une ostéomyélite chronique et traitée tel qu’elle. Ce
n’est que l’évolution rapide, et précoce clinique en défaveur de
la lésion ostéomyélite, qu’on a pense a un processus malin.
Matériel et méthode : Un jeune adolescent de 16 ans, consultant
pour une grosse cuisse, d’apparition récente, avec tous les signes
cliniques, radiologiques et biologiques en faveur d’une ostéomyélite
aigue. La radiologie met en évidence des lésions d’abcès de Bordie
et ostéo-condensation osseuse. Une biopsie et incision d’abcès ont
été fait avec prélèvement de pus et de fausses membranes, avec
étude anapath et prélèvement pour recherche de germes.
Résultat : Anapath : aspect en faveur d’une ostéomyélite chronique et présence de staphylocoque. Un traitement médical aux
ATB a été préconisé. Deux semaines après : re-biopsie devant
l’augmentation du volume de la cuisse. Résultat anapath : en faveur d’un sarcome d’Ewing.
Conclusion : Le diagnostic du sarcome d’Ewing chez l’adolescent est radiologique (Rx standard et TDM) et anatomopathologique. Certaines images radiologiques d’ostéo-condensation fait
penser à d’autres étiologies telles que l’ostéomyélite chronique,
et la nécrose tumorale du sarcome d’Ewingressemblentà celle
du pus d’une infection par ostéomyélite. C’est l’importance
d’une IRM, l’anapath et surtout actuellement la biologie moléculaire qui permettent de faire le diagnostic du sarcome d’Ewing
P172 Une métastase fémorale révélatrice d’un
carcinome vésiculairethyroïdien. A propos
d’un cas.
S. Ketit, S. Hamdouche, T. Seraoula, K. Benahsene.
Laboratoire central d’anatomie et de cytologie pathologiques, CHU Constantine Algérie
Introduction : Les métastases osseuses sont les plus fréquentes
des métastases, elles sont révélatrices dans 33% des cas. Exceptionnelles chez l’enfant, rares chez l’adulte jeune, elles surviennent le plus souvent à un âge avancé. Bien que le cancer
thyroïdien ne soit pas la première cause des métastases osseuses, il ne doit pas être pour autant oublier.
Nous rapportons le cas d’une métastase fémorale révélatrice
d’un carcinome différencié vésiculaire de la thyroïde.
Matériel et méthode : Il s’agit du patient H.A âgé de 57 ans, sans
antécédents notables qui a consulté en ambulatoire pour une
tuméfaction de la cuisse gauche. Une radiographie standard du
fémur gauche a été réalisée, met en évidence un processus ostéolytique rapidement évolutif, de 45mm, complétée par un
angio-scanner des membres inférieures qui montre un processus tumoral ostéolytique du 1/3 moyen du fémur gauche. L’IRM
détermine la présence d’un processus tumoral diaphysaire fémoral supérieur gauche unique avec érosion corticale d’allure
rapidement évolutif type métastase ou Plasmocytome, imposant
une biopsie de la masse. Le malade fut orienté au service de
chirurgie orthopédique et traumatologique où l’on a procédé à
un prélèvement du muscle et du cortical osseux, suivi une semaine plus tard par son hospitalisation pour une fracture pathologique du fémur gauche survenant suite à une chute.
Résultats : La biopsie a conclu à un aspect morphologique très
évocateur d’une métastase osseuse d’un carcinome de type folliculaire d’origine thyroïdienne probable. Une résection complète
de la masse tumorale a été réalisée, emportant un segment d’os
de 13 cm de long, entouré par des parties molles de 16/12/03
cm, surmonté d’un lambeau cutané de 1,5 cm centré par une cicatrice de biopsie. La tranche de section montre la présence
d’un foyer tumoral de 04 cm de grand axe avec ostéolyse.
L’étude histopathologique complétée par l’immunohistochimie
a révélée que les cellules tumorales étaient positives pour les
anticorps anti-thyroglobuline, confirmant l’origine thyroïdienne
de cette métastase fémorale. Le malade fut orienté au service
de chirurgie pour la prise en charge d’un nodule thyroïdien où
l’Ana-Path confirme l’origine primitive d’un carcinome vésiculaire thyroidien avec effraction capsulaire.
DiscussionConclusion : Les métastases peuvent être révélatrices
de cancer thyroïdien dans 50 à 74% des cas selon les séries.
Les localisations préférentielles concernant le squelette axial et
proximal ; par ordre de fréquence : le rachis 68%, le bassin 57%,
les côtes et les omoplates 36%, le fémur 19%l’humérus 17% et le
crane 17%.Les signes d’appel les plus fréquents peuvent être :
des douleurs, des complications neurologiques à type de compression médullaire, des tuméfactions battantes, ou des complications orthopédiques à type de fracture osseuse comme c’est le
cas de notre patient.L’analyse histologique de la métastase osseuse peut être difficile, la possibilité de l’immunomarquage aux
anticorps anti-thyroglobuline permet de certifier le cancer thyroidien primitif et d’envisager une thyroïdectomie d’emblée.
P173 Un fibrome chondromyxoide ou un chondrosarcome ? Des localisations multiples et des
difficultés diagnostiques. A propos d’un cas.
S. Ketit, S. Hamdouche, T. Seraoula, M.Ammi, M.Brika, K. Benahsene.
Laboratoire central d’anatomie et de cytologie pathologiques, CHU Constantine - Algérie
Introduction : La difficulté diagnostique du fibrome chondromyxoide
(FCM) à été et reste un problème majeur de la pathologie. Cette
difficulté réside dans le diagnostic différentiel avec le chondrosarcome. C’est l’une des tumeurs osseuses les plus rares, représentant pour Dahlin moins de 0,5% de toutes les tumeurs osseuses et
environ 1,8% des tumeurs osseuses bénignes. Il a été décrit pour
la première fois par Jaffe et Lichtenstein en 1948 qui a propos de
huit cas insistaient sur les éléments permettant de ne pas le confondre avec un chondrosarcome. A la lumière d’une observation nous
préciserons les critères morphologiques de cette entité.
Matériel et méthode : L’observation est celle d’une jeune femme,
de 26 ans admise au service d’orthopédie pour la prise en charge
d’une tumeur de l’astragale. Une biopsie exérèse avec une reconstruction par du ciment ont été décidées. Cette dernière a été adressée au service d’Ana-Path sans le moindre renseignement
radiologique et évoquant cliniquement un chondrome intra-osseux.
Résultats : La biopsie a été en faveur d’un FCM. Dix mois plus
tard, la malade consulte pour une récidive locale sur le calcanéum où l’IRM objective une tumeur du calcanéum avec un tissu
tumoral entourant le ciment de l’astragale, l’Ana-Path été toujours
en faveur d’un FCM avec une infiltration des limites de l’exérèsechirurgicale. Quatre mois après l’évolution a été marquée par une
récidive avec extension au niveau de l’extrémité supérieure du
péroné exigeant une amputation du 1/3 supérieur et du1/3 moyen
de la jambe. L’aspect histopathologique été évocateur d’un FCM
.L’évolution s’est compliquée un mois plus tard par une fracture
du fémur gauche, une semaine après l’IRM cérébrale et l’IRM
thoracique objectivent une double lésion osseuse crânienne et
costale d’allure maligne, évoquant des localisations secondaires.
L’Ana-Path conclue plutôt à un chondrosarcome.
Discussion Conclusion : L’analyse de la littérature retrouve plus
de 500 cas de FCMreportés de localisations diverses. Le taux
d’erreurs diagnostiques est de 40%. L’aspect radiologique du FCM
est différent de celui du chondrosarcome, ce qui peut aider le pa-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
thologiste, car l’aspect histologique de ces deux lésions peut à
l’opposé être assez proche et difficile à différencier. Pour le FCM
on s’attachera avant tout à l’aspect observé dés le faible grossissement, montrant la lobulation caractéristique et la cellularité élevée en périphérie des lobules et le très faible nombre de mitoses
qui sont toutes normales. Paradoxe pour une tumeur cartilagineuse, la présence d’une matrice chondroïde est rare, souvent
hyaline et en faible quantité, remplaçant la substance myxoide.
Nous n’avons pas retrouvé dans la littérature de cas de FCM,
histologiquement indiscutable ayant donné des métastases à
distance. En cas de diffusion métastatique on doit plutôt évoquer le diagnostic de chondrosarcome, pris à tort pour un FCM.
Enfin comme pour toutes les tumeurs osseuses, la confrontation
avec les données cliniques (âge en particulier) et radiologiques
est indispensable.
P174 Prise en charge du cancer bronchique primitif à l’ouest algérien. A propos de 78 cas traités
au service de radiothérapie oncologie du centre
anti cancer Emir Abdelkader d’Oran-Algérie.
Khaldi. H, Lahmer. K, Aid. M
Introduction : A Oran, le cancer bronchique primitif est le premier
cancer chez l’homme et le dixième chez la femme, avec des
taux respectifs de 14.2% et 1.6% (registre du cancer d’Oran).
Objectif : Description des caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutique du cancer bronchique primitif à l’ouest
algérien.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective de 78 cas de
cancer bronchique primitif traités au service de radiothérapie
oncologie du centre anti cancer Emir Abdelkader d’Oran du 1er
Janvier au 31 Décembre 2012.
Résultats : L’âge moyen est de 62 ans avec un minimum à 40ans
et un maximum à 78 ans. La pathologie est plus fréquente entre
60 et 70 ans avec un pic de 37,1%. Les patients originaires d’Oran
représentent 56,4% des cas. Le sex ratio est égal à 6,8 (68H/10F).
Le carcinome épidermoïde représente 71,8% des cas, l’adénocarcinome 19,2% et le carcinome anaplasique à petites cellules
9% des cas. Les tumeurs classées au stade I représentent 1.3%
des cas ce qui correspond à un seul cas qui présentait une contre
indication respiratoire à la chirurgie et à la chimiothérapie, les
stades IIIA représentent 27%, les stades IIIB représentent 29,5%
et les stades IV représentent 42,3% des patients. Les métastases
sont surtout cérébrales, osseuses et hépatiques.
Trois patients ont bénéficié d’une chirurgie dont une pneumonectomie et deux lobectomies et 77 patients ont reçu une chimiothérapie. Plusieurs cytotoxiques ont été administrés tels que
gemcitabine, cisplatyl, docétaxel, pemetrexed. Tous les patients
ont reçu une radiothérapie au niveau de la lésion pulmonaire et
également au niveau des métastases cérébrales et osseuses.
On a adopté le traitement hypofractionné délivrant 3Gy par
séance et 5 séances par semaine.
Conclusion : Le cancer broncho-pulmonaire est fréquent. L’association d’une chimio-radiothérapie est le standard dans les
cas localement évolués et métastatiques. Les progrès considérables de la radiothérapie ont permis un meilleur contrôle local
de la maladie avec la possibilité de limiter la toxicité pulmonaire
et des organes à risque.
P175 Prise en charge du cancer du cavum. Expérience du service de radiothérapie oncologie du
centre anti cancer Emir Abdelkader d’Oran-Algérie
Khaldi. H, Lahmer. K, Aid. M
Introduction : Le carcinome du nasopharynx est fréquent à
l’ouest algérien et occupe la première place des cancers des
voies aérodigestives supérieures.
Objectifs : La description des caractéristiques épidémiologiques,
cliniques et thérapeutiques du cancer du cavum et l’étude des
différents résultats post- thérapeutiques.
55
Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective de 23 cas de
cancer du cavum traités au service de radiothérapie oncologie
du centre anti cancer Emir Abdelkader d’Oran du 1ier Janvier
au 31 Décembre 2012.
Résultats : L’âge moyen est de 45±4ans avec un minimum à 17
ans et un maximum à 78 ans. La maladie est plus fréquente
entre 30 et 40 ans avec un pic de 30,8% et une prédominance
masculine avec un sex ratio égal à 1,3. Six malades ont présenté des antécédents familiaux de cancer dont deux cancers
du cavum. Le motif de consultation prédominant est le syndrome ganglionnaire dans 34,7% des cas. Le délai moyen entre
le premier symptôme et la consultation est de 12±2 mois. Les tumeurs classée T2 prédominent avec 43,4%, les adénopathies
N2et N3 représentent 52,1%. 82,6% des patients ont reçu une
chimiothérapie. Tous les patients sont traités par radiothérapie
conformationnelle, la dose totale varie de 66 à 70Gy. Au cours
de l’évolution, 13% ont présenté des séquelles tardives de la
radiothérapie et 82,6% sont vivants sans récidive ni métastases.
Conclusion : Le cancer du cavum est le premier cancer des
voies aérodigestives supérieures à l’ouest algérien. Les tumeurs
classées T3-T4 avec les adénopathies N2-N3 prédominent. La
fréquence des récidives locorégionales et métastases reste élevée malgré les associations de chimio-radiothérapie et la radiothérapie moderne.
P176 Etude rétrospective anatomo-pathologique du lymphome hodgkinien classique dans
la population algérienne : à propos 77 cas.
L. khelfi1, H. Moudjari1, S. Aouichat-Bouguerra1, A. Belarbi2.
1Equipe de Physiopathologie Cellulaire et Moléculaire, Faculté des Sciences
Biologiques. 2Service d’Anatomie-pathologie, CHU Mustapha Pacha
Le lymphome hodgkinien (LH) a été décrit par Samuel Wilks en
1856, environ 25 ans après sa prescription par Thomas Hodgkin.
Le LH classique (LHC) est une tumeur lymphoïde affectant principalement les ganglions lymphatiques, caractérisé par la présence de cellules anormales de Hodgkin et/ou de Reed
Sternberg. Ces cellules sont d’origine cellulaire B mais qui ont
perdu leur phénotype habituel et montrent une expression très
inhabituelle des marqueurs de divers types de cellules hématopoïétiques comme le CD15 et le CD30, représentant une incidence de 1% des cancers dans le monde. On distingue 4
sous-types du LHC : LHC scléronodulaire, LHC à prédominance
lymphocytaire, LHC riche en lymphocytes et LHC à déplétion lymphoïde. Plusieurs facteurs étiologiques sont impliqués dans la
pathogénie du LHC notamment l’infection virale (EBV par exemple), les agents environnementaux et les facteurs génétiques.
L’intérêt particulier porté au LHC est dû à l’augmentation de son
incidence ces dernières années. Dans ce cadre, nous nous
sommes intéressés à évaluer l’expression et la répartition de certains marqueurs cellulaires (CD15, CD20 et CD30) dans le LHC
par une technique immunohistochimique spécifique, après diagnostic et typage des cas par une technique de coloration histologique à l’hématoxyline éosine (HE). L’étude a porté sur 77
biopsies de sujets présentant un LHC au niveau du service d’anatomie-pathologie du CHU Mustapha Pacha de Janvier 2010 à
Décembre 2012. L’étude anatomo-pathologique a montré que les
sous-types scléronodulaires et à cellularité mixte sont les plus
fréquents dans la population étudiée. L’évaluation de la positivité
des marqueurs spécifiques notamment le CD30 et le CD15 montre qu’ils sont fortement exprimés dans le LHC contrairement au
CD20 qui est moins exprimé mais indispensable afin d’établir un
plan de traitement efficace.
Mots clés : Lymphome, Hodgkin, Reed Sternberg, Immunohistochimie,
CD15, CD20, CD30
P177 Thérapies ciblées en oncogériatrie
S. Khelifi Touhami, W. Belhadj Mostefa, S. Djeghim, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
56
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Depuis quelques années on assiste a une prise de conscience
par la communauté de l´oncologie médicale de l´enjeu représenté par le nombre croissant de patients âgés atteint de cancer, d´autre part, on assiste à une évolution majeure de la
pratique quotidienne des oncologues qui est l´apparition d´un
nouveau type de traitement du cancer : les thérapies ciblées.
Leur utilisation en oncogériatrie n´échappe pas aux difficultés rencontrées habituellement dans la prise en charge thérapeutique de
ces patients. En effet, si ces traitements ont été initialement perçu
comme d´utilisation plus facile que les chimiothérapies classiques
avec une meilleure tolérance, leur usage en pratique nous a appris
à gérer de nouveaux profiles de toxicité qui restent néanmoins
des obstacles chez ce type de patients. De plus que la plus part
des essais cliniques qui ont évalué ces nouvelles thérapeutiques
n´ont pas inclus un nombre suffisant voir pas de patients âgés.
P178 Sexualité et cancer de la prostate en oncogériatrie : Les limites de la prise en charge.
S. Khelifi Touhami, W. Belhadj Mostefa, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Le cancer de la prostate est l’un des cancers masculins les plus
fréquent en Algérie. Les différents traitements utilisés pour le
traiter entraînent fréquemment des effets secondaires importants sur la continence et la sexualité. La prise en charge doit
comporter les urologues, les oncologues, les radiothérapeutes
et les psychologues. Les patients ayant subi une prostatectomie
radicale, une chirurgie qui comporte des risques élevés d’impuissance et d’incontinence urinaire à différents degrés.
Le sujet de la sexualité dans l’interaction patient-médecin est corrélé à un ensemble de facteurs qui compliquent le sujet ; le temps
limité des consultations, les prérequis des patients, le niveau socioéconomiques, la focalisation sur le pronostic et la survie au
dépend de la sexualité. Ceci fait apparaître la sexualité comme un
sujet limitant la reconnaissance par les patients de la légitimité
de l’expertise médicale dans le domaine de la sexualité.
P179 Cancer du sein triple négatif : caractéristiques histo-cliniques et moléculaires, prise
en charge actuelle et perspectives.
S. Khelifi Touhami, A. Benmerzouk, W. Belhadj Mostefa, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Les cancers du sein Triple Négatifs (TN) est une entité des cancers du sein définis par l’absence d’expression des récepteurs
aux œstrogènes et à la progestérone, et l’absence de surexpression d’HER2, correspondent à environ 15 % des cancers du sein.
Ces cancers du sein TN sont souvent apparentés au sous-type
basal et présentent des similarités avec les cancers développées
sur mutation germinale de BRCA1. Leurs caractéristiques épidémiologiques et cliniques comprennent notamment un âge plus
jeune au diagnostic, un risque de rechute plus élevé et cela malgré chimio-sensibilité plus grande mais aussi une plus grande fréquence des métastases notamment pulmonaires et cérébrales.
La prise en charge systémique des cancers du sein TN est basée
sur la chimiothérapie conventionnelle. Les tentatives de traitements
ciblés utilisant des stratégies cytotoxiques spécifiques (tels que les
sels de platine), l’inhibition de la poly(ADP-ribose) polymérase
(PARP) ou du récepteur à l’EGF (EGFR) et les anti-angiogéniques
ont donné des résultats contrastés, mais plutôt décevants.
Des données récentes montrent que les cancers du sein TN
sont composés de plusieurs sous-types, qui pourraient nécessiter chacun un traitement adapté.
P180 Accès veineux centraux : chambres et
cathéters.
S. Khelifi Touhami, A. Benmerzouk, S. Djeghim, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Les cathéters centraux et les chambres implantables ou port à
cath (PAC) permettent l’administration répétée de traitements
de longue durée tels les chimiothérapies, l’alimentation parentérale ou les traitements de support. Comme tous les cathéters,
ils représentent une source potentielle de complications mécaniques et/ou infectieuses. Les complications infectieuses liées
aux cathéters centraux et aux chambres implantables sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité propres. Leur incidence est influencée par l’indication de la chambre implantable
(incidence supérieure en cas de nutrition parentérale) et par certains facteurs de risque : difficultés lors de la pose, neutropénie,
jeune âge, état général altéré. D´autres complications peuvent
survenir, comme les dysfonctionnement, les thromboses veineuses, les complications mécaniques et cutanées.
De plus en Algérie, les difficultés à l´accès aux chambres implantables pour toutes les patientes souffrant de cancer et la rareté des services de chirurgie vasculaire spécialisés dans ce
domaine rend la prise en charge de ce genre de complications
un défit pour les oncologues médicaux.
P181 Prescription des anti-mitotiques en
onco-urologie.
S. Khelifi Touhami, S. Djeghim, W. Belhadj Mostefa, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
La chimiothérapie fait partie traitements des cancers d’origine
urologique que se soit au stades métastatiques ou localisés. En
dehors du cancer du rein métastatique, ou elle n´a aucune place,
dont sa prise en charge a été révolutionnée par l´avènement des
thérapies ciblées anti-angiogéniques. Son intérêt avant cystectomie semble important dans les cancers urothéliaux non métastatiques infiltrant le muscle vésical, en termes de survie. Chez
les patients métastatiques, son objectif premier est d’augmenter
la survie en préservant la qualité de vie des patients. Son efficacité est directement liée au type de la tumeur et à sa chimiosensibilité. Elle se révèle notamment très efficace dans les tumeurs
germinales testiculaires qui restent les seules tumeurs curables
à un stade polymétastatique avec des survies spectaculaires.
Bien que non-curative lorsqu’elle est prescrite dans le cancer de
la prostate métastatique résistant à la castration et dans les carcinomes urothéliaux métastatiques, elle permet des gains en survie et en qualité de vie, en plus durant l´ASCO 2014 cette même
chimiothérapie utilisée dans le cancer de la prostate métastatique
résistant à la castration se révèle utile en première ligne associée
à l´hormonothérapie avec un gain de survie de plus d´une année.
P182 Evaluation et prise en charge de la douleur en oncogériatrie.
S. Khelifi Touhami, A. Benmerzouk, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
La douleur de la personne âgée atteinte de cancer est souvent
négligée, en particulier en raison des difficultés de l'évaluation et
du diagnostic. De plus, les personnes âgées sont elles-mêmes
réticentes à en parler aux médecins. Pourtant, la douleur diminue
la qualité de vie et retentit sur l'appétit et les capacités à se déplacer, et peut donc être un facteur aggravant de la perte d'autonomie. La fragilité de la personne âgée ne doit pas faire renoncer
aux traitements antalgiques, en particulier aux opioïdes. Il s'agit
d'adapter les posologies et de réaliser une titration attentive pour
arriver à une antalgie optimale avec le moins d'effet secondaire
possible. Nous disposons de plusieurs outils d’auto et d’hétéroévaluation performants et validés (EVS, DOLOPLUS, ECPA, ALGOPLUS, PACSLAC). Ces échelles permettent d’aborder les
différentes situations et d’évaluer les douleurs aigües, les douleurs récurrentes et les douleurs chroniques, si fréquentes en oncogériatrie. Elles permettent de passer de la conviction à la
preuve, en travaillant notamment son seuil de tolérance à la douleur. Les personnes âgées, ne pouvant s’auto-évaluer, sont encore trop souvent victimes d’un défaut d’évaluation qui risque fort
d’engendrer un défaut de soin par la suite.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P183 Profil épidémiologique du cancer du sein
chez la femme âgée dans la wilaya d’Oran 1996-2010.
F. Elketroussi ; L. Benrabah ; H. Messid ; N. NaitBahloul ; N. Guettarni
; M. Tadjer ; N. Midoun - F. Ammour ; Z. Ahmed Fouatih ; L. Mokhtari
Introduction : Le cancer du sein, avec 52 600 nouveaux cas estimés en 2010 est le cancer le plus fréquent chez la femme
avant le cancer colorectal (18 900 cas) et le cancer du poumon
(10 000 cas). Les estimations pour 2011 retrouvent que 40 % de
ces cancers surviendront chez des femmes de plus de 65 ans
et 18,5 % chez des femmes de plus de 75 ans .Ainsi, si l’incidence globale du cancer du sein augmente, elle augmente également chez les femmes de plus de 65 ans et représenteun
véritable défi de santé publique.
Objectifs : Evaluer l’incidence globale et les tendances évolutives temporelles du cancer de sein diagnostiqué chez la femme
âgée au niveau de la Wilaya d’Oran de 1996-2010.
Décrire les caractéristiques démographiques et épidémiologiques de tous les cas enregistrés durant la période d’étude.
Population et méthode : il s’agit d’une étude descriptive rétrospective dont les données ont été extraites du Registre de Cancer
d’Oran. Sont inclus dans l’étude tous les femmes atteintes d’un
cancer du sein âgée de 65 ans et plus au moment du diagnostic
et dont le domicile habituel est situé à Oran. Le codage des localisations et des morphologies des tumeurs se fait selon laclassification internationale des maladies pour l’oncologie, 3ème révision
et laclassification internationale des maladies, 10èmeversion. La
saisie et l’analyse se font par le Can-reg4 et l’Epi-info version 6.
Résultats : 415 cas ont été notifiés, ils représentent 2.60% de l’ensemble des cancers notifiés dans la wilaya d’Oran durant la période 1996-2010. L’âge moyen de survenue est de 74.5±0.8 ans.
Le type histologique le plus fréquent est le carcinome canalaire infiltrant. 75.6% des tumeurs sont confirmées histologiquement.
Mots-clés : cancer du sein, femme âgée, registre du cancer d’Oran, incidence.
P184 Epidémiologie descriptive des cancers
du sujet âgé à Oran 2000- 2010.
F. Elketroussi ; L. Benrabah ; N. Guetarni ; F. Bendjelid ; F/Z.
Besbes ; H. Messid ; N. Nait Bahloul ; M. Tadjer ; F. Ammour ;
Z. Ahmed Fouatih ; L. Mokhtari
Introduction : Dans la plupart des pays industrialisés, la cancérologie de la personne âgée est devenue depuis quelques années
un problème majeur de santé publique. D'une part, le pourcentage des «65-70 ans et plus» dans la population est en constante
augmentation ; d'autre part, 70% des cancers surviennent après
65 ans. Aux USA plus de 65 % de tous les cancers surviennent
chez les 12 % de la population âgée de plus de 65 ans et l’âge
médian est de 70 ans. La même tendance est observée en Europe, la proportion de sujets atteints de cancer âgés de plus de
65 ans est de 59% chez l’homme et 58% chez la femme.
Objectifs : Décrire les caractéristiques épidémiologiques des
cancers du sujet âgé dansla wilaya d’Oran sur une période allant de 2000 à 2010 ainsi que leur incidence.
Population et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive dont les
données ont été extraites du Registre de Cancer d’Oran.Sont inclus dans l’étude tous les sujets âgés de 65 et plus au moment
du diagnostic et résidant à Oran .Le codage des localisations et
des morphologies des tumeurs se fait selon la Classification Internationale des Maladies pour l’Oncologie 3ème révisionet
Classification Internationale des Maladies, 10èmeversion.La
saisie et l’analyse se font par le Can-reg4 et l’Epi-info version6.
Résultats : Les cancers du sujet âgé représentent 28.07% des
cancers du sein à Oran avec 3201 cas notifiés. Le sex ratio est
de 1.41. L’âge moyen de survenueest 74.75+/-0.32 ans. La
tranche d’âge la plus touchée est entre 65-69 ans. Les tumeurs
les plus fréquentes sont le cancer des bronches chez l’homme
et le cancer du sein chez la femme.
57
Mots-clés: Cancers du sujet âgé ; registre du cancer d’Oran ; incidence.
P185 Profil diagnostic du cancer du pancréas
au scanner multidétecteur : à propos de 118 cas.
SA.Faraoun1, ME. Boudjella2, C. Bouzid3, N. Benidir4, M. Oukal5,
H. Mahfouf6, K. Bouzid7, SE. Bendib1
Service d’imagerie médicale, CPMC, Alger. 2Service de médecine interne,
Hôpital Kouba, Alger. 3Service de chirurgie oncologique, CPMC, Alger. 4Service d’anatomie pathologique, HSN, Alger. 5Service d’oncologie, Beau fraisier,
Alger. 6Service d’oncologie, Hôpital Rouiba, Alger. 7Service d’oncologie,
CPMC, Alger.
1
Objectifs : Décrire le profil morphologique en imagerie des adénocarcinomes du pancréas. Evaluer l’impact des données de
l’imagerie sur la résécabilité de ces cancers.
Matériels et méthodes : De 2010 à 2014, 118 patients atteints d’un
adénocarcinome pancréatique ont été inclus dans une étude
prospective et unicentrique (âge moyen : 65 ans, hommes: 66,
femme: 52). Le protocole au scanner a comporté une phase artérielle pancréatique (30sec), une phase portale (70sec) et une
phase tardive (120sec). Le diagnostic d’adénocarcinome du pancréas était établi sur les données histologiques obtenues par
biopsie percutanée ou par chirurgie d’exérèse. Les critères de non
résécabilité ont inclus la carcinose péritonéale,les métastases hépatiques,l’infiltration de la lame rétro-portale, l’envahissement artériel (tronc cœliaque, artère hépatique ou mésentérique supérieure), l’envahissement veineux complexe et l’extension aux
chaines ganglionnaires N2.
Résultats : Le siège céphalique, caudal et corporéal était noté
dans respectivement70%, 17% et 13% des cas. L’infiltration de
la lame rétro-portale, la carcinose péritonéale, les métastases
hépatiques et pulmonaires ont été observées dans respectivement 44%, 23%, 39% et 20%. L’envahissement artériel et veineux étaient notés dans respectivement 54% et 59%. Des
ganglions inter-aorto-caves étaient présents chez 30 patients.
17 patients ont bénéficié d’une chirurgie curative (14%).
Conclusion : Dans notre étude, les données du scanner multiphasique ont montré que le diagnostic de cancer du pancréas était tardif dans la majorité des cas. Le taux de non résécabilité, basé sur
les résultats de cette technique, était très faible. L’envahissement
vasculaire ayant été le principal facteur limitant la chirurgie curative.
P186 Scanner multidétecteur et constatations
histopathologiques : quelle concordance dans
l’évaluation des adénocarcinomes du pancréas ?
SA.Faraoun1, ME. Boudjella2, C. Bouzid3, N. Benidir4, N. Terki5, F.
Asselah6, K. Bouzid7, SE. Bendib1
Service d’imagerie médicale, CPMC, Alger. 2Service de médecine interne,
Hôpital Kouba, Alger. 3Service de chirurgie oncologique, CPMC, Alger. 4Service d’anatomie pathologique, HSN, Alger. 5Service d’anatomie pathologique,
CPMC, Alger. 6Service d’anatomie pathologique, Hôpital Mustapha, Alger.
7Service d’oncologie, CPMC, Alger.
1
Objectifs : Evaluer la concordance entre le scanner multidétecteuret les constatations anatomopathologiquesdans l’évaluation
de la taille tumorale et du statut ganglionnaire pré-opératoire
des adénocarcinomes du pancréas.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, menéeentre janvier 2010 et septembre 2013 et ayant
porté sur 17 patients atteints d’adénocarcinome du pancréas.
Tous les patients ont bénéficié d’un bilan pré-opératoire par
scanner multibarette en technique multiphasique et une chirurgie
curative.Ont été étudiés la concordance entre la mesure de la
taille de la lésion au scanner et sur pièce opératoire ainsi que la
concordance entre le scanner et l’examen anatomopathologique
dans la détermination du nombre de ganglion visualisés et suspects. Un ganglion était considéré infiltré au scanner lorsqu’il
mesuré plus de 10 mm de grand axe quel que soit sa morphologie ou d’aspect sphérique sans hile graisseux de plus de 5 mm.
Résultats : La taille tumorale moyenne était de 25mm (extrême
: 10 à 51 mm). Une duodéno-pancréatectomie céphalique, pour
58
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
une tumeur de la tête du pancréas, et une spléno-pancréatectomiegauche, pour une tumeur de siège corporéal ou caudal,
ont été réalisées chez respectivement 12 et 5 patients. Un curage ganglionnaire emportant les relais N1 a été réalisé chez
tous les patients. Le nombre total moyen de ganglions visualisés par le scanner et l’étude histopathologique était respectivement de 5 et 9. La concordance entre le scanner et l’examen de
la pièce opératoire dans la mesure de la taille lésionnelle était
parfaite (kappa : 1).Dans la détermination du nombre et de la
nature infiltrée des ganglions, il a été noté une sous-estimation
globale par le scanner (kappa : 0.57).
Conclusion : Notre étude a montré une excellente concordance entre
le scanner multidétecteur et les constatations anatomopathologiques
dans la mesure de la taille tumorale. Cette concordance était par
contre moins bonne dans détermination du statut ganglionnaire.
P187 Cancer du sein en onco-gériatrie
S. Khelifi Touhami, S. Djeghim, W. Belhadj Mostefa, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme,
environ un tiers des cancers du sein surviennent chez les
femmes de plus de 70 ans. Pourtant à l’heure actuelle il n’existe
aucun consensus de prise de charge chez les patientes âgées
en partie du fait de la grande hétérogénéité de cette population.
La réflexion onco-gériatrique repose sur l’idée qu’une intervention gériatrique va, chez certaines patientes âgées porteuses de
cancer du sein, améliorer l’efficience du traitement oncologique
et par tant le pronostic de ces patientes. Cette intervention
concerne des patientes dites : fragiles, chez qui les facteurs, sur
lesquels une intervention serait pertinente, sont révélés par une
évaluation clinique spécifique, l’évaluation gériatrique multidimensionnelle. Une approche multidisciplinaire avec une collaboration étroite entre oncologues et gériatres est indispensable
pour permettre une prise en charge la plus optimale possible de
ces patientes âgées atteintes de cancer du sein et avancer dans
l’élaboration d’essais cliniques spécifiques.
P188 Comorbidités et cancer en oncogériatrie.
S. Khelifi Touhami, A. Benmerzouk, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
Une personne âgée se caractérise par une accumulation plus
ou moins importante de maladies chroniques, auxquelles s’ajoutent ponctuellement des maladies aiguës comme le cancer.
Cette accumulation de pathologies est responsable d'une augmentation de la morbi-mortalité des personnes âgées comparées aux personnes jeunes. Ces comorbidités influencent
l’attitude des médecins dans la décision de prescrire un examen
de dépistage ou de diagnostic du cancer.
Certaines maladies chroniques comme la dépression ou la démence vont diminuer les examens diagnostiques alors que
l’HTA ou d’autres pathologies cardiovasculaires seront associées à une meilleure prise en charge. Le pronostic peut varier
de manière importante selon la présence d’une pathologie chronique. La survie globale est dépendante des comorbidités chez
les personnes âgées, en partie à cause des modifications d’attitudes des médecins lors des choix thérapeutiques. Peu
d’études ont cherché à évaluer la charge des comorbidités. Si
les échelles permettent une standardisation de cette évaluation,
elles devront être complétées par des déterminants propres au
cancer pour atteindre une performance de prédiction utile à la
décision thérapeutique.
P189 Cancer du poumon en oncogériatrie : Possibilités chirurgicales
S. Khelifi Touhami, A. Benmerzouk, A. Bensalem
EH Didouche Mourad Constantine
L’oncogériatrie est une spécialité en plein essor du fait des modifications épidémiologiques profondes liées au vieillissement
de la population. La prise en charge des sujets âgés de 75 ans
et plus atteints de cancer broncho-pulmonaire est devenue une
question majeure en oncologie thoracique. La chirurgie à visée
curative reste le traitement offrant les meilleures possibilités de
survie au patient, et ce, quel que soit son âge.
La grande variabilité observée parmi les patients âgés oblige à
prendre en compte leurs spécificités, notamment du point de vue
de la physiologie du vieillissement mais également des comorbidités qu’ils peuvent présenter. Le bilan préopératoire permettant
de déterminer la résécabilité de la tumeur mais également l’opérabilité du patient est donc d’autant plus essentiel qu’il doit être
adapté au terrain particulier du sujet d’âge avancé. La morbi-mortalité associée au traitement chirurgical est à présent mieux évaluée grâce aux données de la littérature et est considérée comme
acceptable vu le bénéfice sur la survie à moyen et long termes.
Les efforts de recherche clinique doivent néanmoins être poursuivis et notamment en ce qui concerne les traitements multimodaux
pour lesquels nous ne disposons que de très peu de données.
P190 La prise en charge du cancer du sein
dans l’ouest algérien
Lahmer K, khaldi H, Oulhadj A, Dali youcef AF.
Service de radiothérapie CHU Oran
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques,cliniques, thérapeutiques du cancer du sein.
Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective de l’année
2010 de 287 patients 286 femmes et 1 homme.
Résultats : L’âge moyen est de 49 ans (24-84ans) 26%sont
âgéesâgées de moins de 40 ans. 7% ont un antécédent familial
de cancer du sein, 4,5% sont célibataires, 75%sont des multipares le nodule de taille moyenne de 3 cm de découverte fortuite
est le motif de consultation dans 90% siégeait au niveau du quadrant supéro-externe dans 85%, 3 patientes ont cancer du sein
bilatéral. 19% sont classées (T1), 51% (T2), 11% (T3), 17% (T4),
2% mastites carcinomateuse, 20% sont (N1). Le carcinome canalaire infiltrant représente (81,5%), le lobulaire (12,5%) autres
(4 ,5%) 1 cas de carcinome in situ, le grade SBR II(49%), III
(47%), I(4%). 93% ont eu une mastatectomie, 6% une tumorectomie, 36,5% sont (PN positifs), 41% sont RE RP+, 56% RE RP, 15% HER2 positif, 82,5% négatif et 2,5 non précise et 40% de
triple négatif, 95% des patientes ont reçu une chimiothérapie adjuvante et 5% néo adjuvante, 99% ont eu une radiothérapie, du
tamoxifene ou du femara chez les patientes RE RP positifs du
trastuzumab chez des patientes exprimant leHER2.
L’évolution : Après un suivi de 2 ans, 33 patientes ont eu des rechutes soit 11,50%. 6 récidives locales et 27 métastases à distance (10%) 5 cérébrales, 15 osseuses et 5 hépatiques et 2
cancer du sein controlatéral.
Conclusion : Le cancer du sein est le premier cancer et la première cause de mortalité par cancer chez l’algérienne. Son incidence est en augmentation continue. Un diagnostic précoce
par un dépistage organisé peut éviter les formes évoluées et
permet une prise en charge thérapeutique adaptée.
P191 Radiochimiothérapie concomitante préopératoire du cancer du col utérin.
Lahmer K, Oulhadj A, Dali youcef AF.
Service de radiothérapie CHU Oran
Objectifs : Principale est l’amélioration du contrôle tumoral local.
Secondaire est l’étude des aspects cliniques, pathologiques et
des résultats thérapeutiques.
Patientes et méthodes : C’est une étude prospective et analytique de 60 patientes atteintes d’un cancer du col utérin stade
IB, IIA, IIB proximal. Du 01.01.2006 au 31.12.2008.
Résultats : L’âge moyen est 54 ans (26 à 84 ans) la plupartsont de
grandes multipares. L’âge moyen au premier mariage 18 ans et à
la première grossesse 20 ans à l’exception d’une seule malade
sans enfants, 75% sont ménopausées, 5 patiente ont un antécé-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
dent familial de cancer, 2 de cancer du col utérin, la métrorragie
représente 75%, les délais de consultation sont assez longs 65%
plus de 3 mois, le frottis de dépistage n’a concerné que 2 patientes, 98% est un carcinome épidémie, 2% adénocarcinome,
37% grade I, 53% GII, 10% GII, 70% de taille tumorale supérieure
à 4cm 13% IB, 14% IIB proximal, 53% IIA, une radiothérapie externe de 45GY, 75% ont eu une chimiothérapie (cisplatine 40 mg),
5 ont eu une toxicité hématologique sévère, 75% ont été opérées
(CHEL) avec 65% de réponse histologique complète(stades IB,
IIA), la toxicité digestive de 92% G1 hématologique 75% G1,17%
G2 et 8% G3, cutanéo-muqueuse G2 (25%). Après un suivi de 22
mois : 50 patientes en rémission complète, 2 rechutes locales, 6
progressions, 2 decédées de leur maladie. Le taux de survie selon
Kaplan-Meier : La survie globale à 3 ans est de 74% p =0,934,
100% p = 663 (IB), 91% P=663 (IIA), 53% P=018(IIBp), 92% à
2ans p=0,02 pour la réponse histologique complète.
Conclusion : La radio chimiothérapie préopératoire est efficace,la
chirurgie permet l’évaluation de la réponse histologique et l’amélioration du contrôle local. Développer la curiethérapie gynécologique au niveau de notre service permet l’augmentation du
contrôle tumoral.
P192 Résultats à long terme du cancer du
cavum chez l’enfant traité au niveau du service de radiothérapie CHU d’Oran.
Lahmer. K, Khaldi H, Oulhadj A, Daliyoucef AF.
Service Radiothérapie CHU ORAN
Objectifs : Décrire les aspects cliniques, pathologiques et déterminer les résultats thérapeutiques et évolutifs du cancer du
cavum chez l’enfant traité à l’ouest Algérien.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive de 95 cas de cancer du nasopharynx traités de 1984 à
2010 au service de Radiothérapie Oncologie du CHU d’Oran.
Résultats : Le cancer du cavum chez l’enfant représente 6,3% de
l’ensemble des cancers du cavum traités dans notre service de 1984
à 2010. Lâge moyen est de 13,2 ans (8 ansà13 ans), le sex ratio
est de 1,1 (50M/45F), le type histologique le plus fréquent est le carcinome épidermoïde indifférencié avec 90% des cas Les tumeurs
classées T3 et T4 représente 64,3% des cas, l’ adénopathies classées N2+N3 représentent 60%. 2,1% sont d’emblée métastatiques
73,7% ont reçu une chimiothérapie. 83,6% néoadjuvanteLe protocole le plus utilisé est l’association de Bléomycine, l’Epirubicine et
le Cisplatine (59%). Le nombre de cures est de 3 à 6, une radiothérapie externe au Cobalt 60 du nasopharynx et les aires ganglionnaires cervicales supérieures et moyennes. Une réduction médullaire à 42-45 Gy, permettant de délivrer une dose de 60 à 65 Gy.
L’évolution : Le suivi est marqué par 65,2 %des patients vivants
sans récidive ni métastase, 5,5% sont vivants avec récidive,
11,6% sont vivants avec métastases et 17,7sont perdus de vie.
Conclusion : Le carcinome du nasopharynx est une tumeur relativement fréquente chez l’enfant de l’ouest algérien.Les tumeurs
volumineuses avec de grosses adénopathies prédominent. Les
échecs thérapeutiques sont fréquents malgré un traitement bien
suivi (Radiothérapie et Chimiothérapie). Il est nécessaire de faire
des protocoles coordonnées afin d’améliorer la qualité de prise en
charge des patients.
P193 Adaptation et stratégies de coping chez
les personnes agées atteintes de cancer.
A. Lannabi, Z.O. Fettouchi, M. Oukkal
Cliniqued’oncologiemedicale, Amine zirout, CHU Beni Messous. Unité
d’Onco-Psychologie
Ayant travaillé pendant deux (02) ans et demi avec des enfants
inadaptés à la P.M.I. de Zéralda, l’abord des adultes qui ont le
cancer a la clinique Zirout Amine ex Beau Fraisier, à partir de
Mai 2011, a été difficile au début, la difficulté a duré quatre (04)
mois, ou je tentais d’observer les patients pour essayer de comprendre leurs états psychiques et somatiques, leurs attitudes et
59
comportements ainsi que leurs émotions, pour mieux cerner
leurs stratégies de coping face à la maladie et ses traitements.
Au bout du compte, les observations m’ont amené à comprendre que chacun des patients souffre suivant son fonctionnement
mental propre, son conteste de vie et aussi son âge.
Les personnes âgées m’interpellent d’ailleurs plus car elles me paraissent vulnérableset fatiguées des le début de leur cure et sont
donc plus intolérantes aux effets secondaires de la chimiothérapie.
Nous nous proposons d’évaluer les capacités adaptatives (stratégie de coping) d’une vingtaine (20) de malades de 60 à 80
ans à partir d’un test de coping face au cancer.
P194 Dépistage du cancer du col utérin au niveau de la wilaya de sidi bel abbés.
Larbi Daouadji K, Rahmani S
Université de Djilali liabes, Sidi Bel Abbès. Faculté des sciences, département
de biologie
Deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme après le
cancer du sein, les carcinomes du col utérin constituent un problème de santé publique ou le dépistage demeure indispensable.
L’objectif de notre étude comporte deux principaux volets, l’évaluation des activités du dépistage du cancer du col utérin à travers une étude rétrospective sur 6559 femmes ayant effectuées
le FCV, entre 2002 et 2009 et l’établissement d’un état des lieux
à travers un questionnaire afin de mieux ressortir l’état de
connaissance des femmes sur ce cancer et son dépistage ainsi
que leurs recours à ce dernier.
Les résultats concernant l’évaluation des activités du dépistage
indiquent qu’il se fait de manière plus courante en 2009 avec un
nombre de 2310 FCV chez des femmes âgées entre 41 et 45
ans. L’âge moyen de survenu du cancer invasif du col utérin est
de 46,80 avec une prédominance du carcinome épidémie (87%
des cas). L’année 2009 a enregistré le plus grand nombre de
cas de cancer (40 cas). Parmi les facteurs de risque les plus plausibles qui ont été signalés, la parité, puisque cette dernière représente 57% pour les femmes qui ont en plus de trois enfants.
Quand aux résultats de l’état des lieux, il s’est avéré que sur
100 femmes interrogées, 91% connaissaient l’existence du cancer du col utérin, 74% savaient qu’il existait un test de dépistage
et seulement 29% de femmes se sont fait dépistées. Pour le
reste, leur raison de n’avoir jamais effectué un FCV était surtout
la négligence et la méconnaissance. Des actions continues d’informations et de sensibisation devraient être envisagées pour
que les femmes puissent adhérer au dépistage et le développement d’une telle attitude chez elles, nécessiterait une action
soutenue par l’ensemble des acteurs à tous les niveaux.
Mots clés : dépistage, cancer du col utérin, fcv, papillomavirus humain.
P195 Approche diagnostique de l’ictère néoplasique par bili-IRM.
F.Z. Lecheuheb1 ; A. Boulacel2 ; S. Draouat1.
1Service de Radiologie CHU Constantine. 2Laboratoire d’anatomie humaine ;
Unité de chirurgie expérimentale CHU Constantine.
Bili-IRM est une technique performante importante dans l’étude
des voiesbiliaires et pancréatique. Son indication principale est
la dilatation de l’arbre bilio-pancréatique liée à la présence d’un
processus malin tumoral.L’ictère franc traduit la cholostase.
Nos objectifs est de préciser : le siège et le degré d’atteinte des
voies biliaires ainsi que l’aspect en amont et en aval de l’obstacle.
C’est un examen qui ne nécessite aucune préparation ; pas d’injection de gadolinium ; antenne en réseau phasé. La cholangiographie radiaire et 3D (haute résolution) : Etude des voies
biliaires par la séquence bili IRM qui doit être fortement pondérée
en T2 conférant un hyper signal aux liquides statiques ou peu
mobiles comme la bile. Cet hyper signal contraste avec l’hypo signal des organes tissulaires hépatique et pancréatique.
Les résultats : c’est de connaître les signes sémiologiques anormaux : Tumeur des voies biliaires à développement endo-lumi-
60
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
nal : aspect de l’obstacle. Rétrécissement d’un processus infiltrant. Compression et infiltration des VB par un processus de
voisinage (tête dupancréas).
La discussion est basée sur la lithiase biliaire et les tumeurs bénignes. C’est une méthode invasive se pratique en urgence et peut
supplanter l’exploration endoscopique et guider le geste chirurgical.
Mots clés : Ictère néoplasique, voies bilio-pancréatiques, Bili -IRM
P196 Lésions suspectes ou malignes du sein :
intérêt de l'IRM
F.Z. Lecheuheb1 ; A. Boulacel2 ; S. Draouat1.
1Service de Radiologie CHU Constantine. 2Laboratoire d’anatomie humaine ;
Unité de chirurgie expérimentale CHU Constantine.
Les objectifs de notre travail c’est de faire connaître la place
complémentaire de l’IRM au bilan sénologique : écho –mammographie. Etablir le bilan diagnostic, d’extension et de suivi de
lésion à caractère malin: uni-focale ou multifocale, focus ou
masse. Egalement de connaître la sémiologie de base des lésions
malignes et d’illustrer la présentation par quelques cas effectués
dans notre service. C’est un outil diagnostic complémentaire quipermet de compléter et de préciser l’exploration de certaines
anomalies du sein détectées par écho/mammographie.
Les indications retenues sont le cancer non visualisé ou non évalué
par l’imagerie échographique, la discordance entre écho/mammographie, la recherche d’un cancer primitif en cas d’adénopathie axillaireou rétro-aréolaire, la surveillance des cancers traités, l’efficacité
thérapeutique hormonale de la chimiothérapie préopératoire, les
cancers lobulaires (bilatéralité) et enfin les femmes à risque : Seins
denses/cancers familiaux BCRA1 et BCRA2/ kystes atypique.
Notre petite expérience comprend six patientes (jeune >25ans et
âgé < 55ans). Les résultats sont représentés par la morphologie
variable de la lésion et l’aspect du signal lésionnel selon les séquences réalisées. L’exploration du sein controlatéral est indispensable. Nos cas sont représentés par : Trois cas de malignité
confirmé à l’IRM, un cas de mastectomie totale gauche, un sein
droit suspect, un cas de récidive bilatérale (cancer initial gauche)
et un cas de récidive uni-focale droite. La mammographie plus
performante à la détection des micro-calcifications. Le cancer in
situ est également mieux diagnostiqué par écho-mammographie.
L’IRM est un examen peu disponible et coûteux bien que sa place
demeure non négligeable et complète le bilan sénologique par
échographie et mammographie dans certaines limites de celui-ci.
Mots clés : IRM du sein - bilan sénologique limite - lésions malignes
P197 Adénocarcinome à composante lépidique
: approche diagnostique à propos d’un cas.
F.Z. Lecheuheb1 ; A. Boulacel2 ; S. Draouat1.
1Service de Radiologie CHU Constantine. 2Laboratoire d’anatomie humaine ;
Unité de chirurgie expérimentale CHU Constantine.
Le cancer bronchiolo-alvéolaire primitif, est un adénocarcinome
avec composante lépidique. Il se développe aux dépens des cellules épithéliales de l’unité respiratoire terminale. C’est une forme
rare, affectant la femme et non lié au tabagisme.Trois types morphologiques sont décrits : mucineux ; non mucineux ; mixte.
Il s’agit d’une patiente âgée de 57 ans, sans antécédents particuliers, a présenté un état pseudo-grippal voire pneumonique en
début d’année 2012 pour lequel le cliché du thorax de face :
03/05/2012 et 18/06/2012 dont l’analyse n’objective aucune particularité. Devant cette négativité du cliché thoracique simple et
la persistante clinique à type de toux avec bronchorrhée, deux
examens tomodensitométriques à un mois d’intervalle sont réalisées le 23/09/2012 et 20/10/2012, objectivent : une image pulmonaire à type de condensation tissulaire, ovalaire à son seinde
petites zones aériques bronchiques irréguliers, à limites très irrégulières reposant par un bord sur la grande scissure, taille
38/29 mm de siège le segment apico-dorsal du lobe supérieur
droit. On note la présence de deux ADP médiastinales dont une
est calcifiée. Présence également d’une ADP pré trachéale
gauche et en projection du lobe inférieur gauche, présence d’un
micronodule de 8mm en verre dépoli. Ponction biopsique transpariétale sous TDM effectuée le 25/10/2012 : adénocarcinome
infiltrant à prédominance lépidique du poumon (bronchiolo-alvéolaire) avec métastase ganglionnaire. Patiente adressée le
04/12/2012 pour un geste opératoire mais uniquement une biopsie pulmonaire chirurgicale sans exérèse,est pratiquée.Mise
sous chimiothérapie, aucune réponse n’est observée durant 15
mois. Aspect clinique et tomodensitométriqueévolutif au stade tardif : altération de l’état général, polypnée, douleurs thoraciques,
toux intense et bronchorrhée. TDM du 25/05/2014 : atteinte multifocale à droite avec angiogramme ; fibrose et crazy-paving périphérique à droite ; épanchement pleural bilatéral de moyenne
abondance ; ADP médiastinales et pré-trachéale gauche (14mm)
et micronodule du lobe inférieur gauche : 12mm en verre dépoli.
L’adénocarcinome à composante lépidique est l’ex cancer bronchiolo-alvéolaire pneumonique et diffus, non lié au tabagisme,
très rare et touche la femme. Le diagnostic est meilleur sur
pièce d’exérèse afin de cibler le TRT et de pratiquer une bonne
analyse histochimique. C’est une entité clinico-radiologique distincte à diffusion aérogène et le traitement est palliatif. L’évolution thérapeutique est basée sur la TKI inhibiteur EGFR.
Mots clés : Adénocarcinome ; lépidique pulmonaire.
P198 Anatomie radiologique d’un processus céphalique pancréatique malin : apport de la
TDM/IRM.
F.Z. Lecheuheb1 ; A. Boulacel2 ; S. Draouat1.
1Service de Radiologie CHU Constantine. 2Laboratoire d’anatomie humaine ;
Unité de chirurgie expérimentale CHU Constantine.
La TDM est un examen de référence pour poser le diagnostic de
cancer du pancréas et réaliser un bilan d’extension. Exploration parenchymateuse pancréatique et coupe axiale à 2 mm d’épaisseur,
l’adénocarcinome est matérialisé par un syndrome de masse, le
plus souvent hypodense comprimant la portion du bas cholédoque
intra-pancréatique.Il s’accompagne de signes indirects.
L’IRM a une meilleure résolution spatiale, utile essentiellement
devant toute lésion céphalique pancréatique isodense à la TDM.
La caractérisation lésionnelle est mieux appréciée par les séquences conventionnelles,diffusion et à l’injection de produit de
contraste. La cholangio-wirsungographie IRM permet de visualiser l’obstruction du bas cholédoque (VBIP), l’aspect du wirsung
et la dilatation en amont.
Discussion : Faire le diagnostic différentiel avec la pancréatite
pseudo-tumorale. L’IRM permet une bonne étude canalaire, lésion isodense au scanner et la détection précoce de lésion de
petite taille. L’imagerie en coupe TDM/IRM reste nécessaire au
diagnostic de l’adénocarcinome céphalique du pancréas et au
suivi thérapeutique. L’IRM est peu disponible et coûteux mais
non invasif.Cependant, le processus malin de la tête du pancréas est de pronostic très réservé et souvent non résécable.
Mots clés : Adénocarcinome ; Tête du pancréas ; imagerie TDM /IRM
P199 Intérêt de la curiethérapie à débit pulsé
dans les tumeurs gynécologique.
S. Lekhal1 ; A. Semmah1 ; A. Ziane1 ; F. Bouchentouf1 ; A. Hadjchaib1 ;
R. S. Bereksi1
1
Service de Biophysique et Médecine nucléaire ; CHU Sidi-Bel-Abbès
La curiethérapie à débit pulsé est une technique de traitement
qui fait partie de la radiothérapie dont l’irradiation est administrée par une source radioactive placée à l’intérieur de l’organisme qui est projetée pendant quelques minute et toute les
heurs ; cette source avance à l’intérieur des câbles par des
pas, la durée d’arrêt entre chaque pas définit une quantité donnée de rayonnement ce qui permet d’adapter au mieux l’irradiation à la forme de la tumeur. En gynécologie cette technique de
traitement semble intéressante, elle permet de traiter les tumeurs du col utérin et ceux du corps utérin.Elle est réalisée au
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
moyen d’une micro source radioactive d’iridium qui se déplace
millimètre par millimètre à l’intérieur d’un dispositif appelé porte
source préalablement mis en place dans le vagin. Le dispositif
est laissé en place pour la durée totale du traitement qui peut
varier de 24heure à cinq Jour. L’irradiation à lieu toute les heurs
pendant quelque minute, ces périodes sontappeléespulses d’où
le nom de curiethérapie à débit pulsé. Pour augmenter les
chances de guérison, cette technique s’associe à d’autre traitement comme la chirurgie. Comme toute autre méthode, cette
technique a ses effets secondaireà savoir immédiatement (brulure urinaire, diarrhée et des pertes vaginale) ou à distance (rétrécissement et raccourcissement du vagin). Malgré ces effets,
la curiethérapie à débit pulsé a prouvée son efficacité dans le
traitement des tumeurs gynécologique grâce à effets avantages
(dose adaptée à la tumeur et épargnaient des tissus sain).
P200 Cancer et retour au travail
Liani. N ; N. Akif, S. Laidaoui ; A. Lamara Mahamed
Laboratoire de biogénotoxicologie et santé au travail. Université d’Alger 1 Faculté de médecine d’Alger.
Lorsque l’on s’interroge sur le lien entre cancer et travail deux
problématiques peuvent être envisagées : La première recherche un lien entre une exposition professionnelle et la survenue de certains cancers, l’autre vise à étudier les conséquences
professionnelles entrainées par la survenue d’un cancer au
cours de la vie professionnelle, quelle que soit l’origine.
Ces deux types d’approche correspondent à deux missions distinctes du médecin du travail : conseiller l’employeur et les salariés afin d’éviter toute altération de la santé des salariés du
fait du travail pour la première. Contribuer au maintien dans
l’emploi des personnes en situation de handicap (momentané
ou non) pour la seconde.
Ce travail a pour objectif d’identifier les obstacles à la réinsertion
professionnelle à travers le cas de madame B.N âgée de
38ans médecin réanimateur dans un établissement de santé
du centre du pays, qui s’est présentée à notre consultation pour
une visite de reprise après un arrêt de travail de deux années
suite à un cancer du sein.
Il ressort du cas de madame BN que les salariés atteints de cancer éprouvent d’importantes difficultés lors de la reprise au travail
particulièrement après un arrêt de longue durée .Ces personnes
peuvent présenter de la fatigue, une anxiété, des troubles du
sommeil, de la concentration et parfois un syndrome dépressif
qui constituent des freins à la reprise d’une activité normale ajouté
à cela des obstacles liés au travail comme par exemple le
manque de soutien social(de la part des collègues et/ou de l’employeur). Cependant, la reprise du travail après un cancer est essentielle car elle est associée à une meilleure qualité de vie, une
meilleure autonomie financière, une meilleure participation sociale et une réduction des dépenses. C’est pourquoi notre dispositif réglementaire actuel régissant les relations de travail doit
évoluer pour assurer aux personnes atteintes de cancer la
continuité et la qualité de vie et le droit à une existence normale.
P201 Chimiothérapie intra péritonéales, quels
risques pour les professionnels de santé ?
Liani. N ; N. Akif, Z. Khoudour ; A. Lamara Mahamed
Laboratoire de biogénotoxicologie et santé au travail. Université d’Alger 1 Faculté de médecine d’Alger.
La chimio hyperthermie intra-péritonéale (CHIP) est une autre
manière d’administrer la chimiothérapie. Elle est réalisée selon
les équipes à ventre fermé ou à ventre ouvert. Cette technique
a incontestablement amélioré le temps de survie des patients,
mais qu’en est- il du risque encouru par le personnel soignant
impliqué dans la réalisation de cette technique.
L’objectif de cette étude est de conduire une synthèse de la littérature sur les principaux risques professionnels et environnementaux inhérents à cette technique innovante de traitement du
cancer et d’identifier les principales mesures de protection per-
61
mettant la gestion de ces risques.
Une recherche bibliographique a été effectuée dans les bases
de données de données bibliographiques. Il ressort de cette recherche que la CHIP à ventre fermé entraine une exposition
minimale des intervenants à l’antimitotique .Contrairement à la
CHIP à ventre ouvert où les risques sont essentiellement liés à
une exposition de l’équipe chirurgicale à l’antimitotique, par le
biais des vapeurs dégagées, d’aérosols, de débordements,
d’éclaboussures de liquide. Une contamination n’est pas exclue,
par voies respiratoire, cutanée, digestive, oculaire. Ces risques
sont majorés d’une part du fait du mode d’administration, de leur
quantité et concentrations plus importantes que lors de leur injection intraveineuse et d’autre part de l’association à l’hyperthermie génératrice d’une aérosolisation du cytotoxique.
Par ailleurs l’utilisation incontournable du laser dans ce type de chirurgie expose le personnel à des fumées irritantes et hautement
toxiques et des microorganismes dont les effets à long terme restent méconnus. La maitrise des risques professionnels liés à la
CHIP nécessite l’utilisation d’un équipement spécifique, une organisation temporelle du travail et une formation et information des
personnels. La CHIP est une avancée thérapeutique incontestée
qui nécessite un travail collaboratif des équipes médicales paramédicales tout en assurant une sécurité optimale du personnel
P202 Bilan préthérapeutique et suivi du cancer du nasopharynx
Maalem N. Constantine
Objectifs : Le bilan initial doit permettre de confirmer le diagnostic et le type histologique de la tumeur. Déterminer le stade de
la maladie pour guider la prise en charge (bilan d’extension).
Rechercher les comorbidités et les contre-indications du patient
aux différentes options thérapeutiques envisageables. Annoncer
au patient le diagnostic conformément aux préconisations du
dispositif d’annonce et lui apporter l’information nécessaire afin
qu’il participe activement à sa prise en charge. Une évaluation
gériatrique, au mieux spécialisée, peut être proposée afin
d’orienter la décision thérapeutique pour les patients âgés.
Bilan diagnostique : Bilan clinique : L'examen clinique est
conduit au nasofibroscope ou avec des optiques rigides par voie
nasale ou par voie de l'oropharynx. Cet examen est toujours
complété d'un bilan endoscopique sous anesthésie générale,
permet de préciser l'aspect macroscopique de la tumeur (ulcérant ou infiltrant) et l’extension tumorale. Confirmation histologique par biopsies. Le bilan clinique régional va préciser
l'extension ganglionnaire cervicale. L'examen des tympans et
de l'audition a une valeur d'orientation. L'examen des paires crâniennes, le fond d’œil et le champ visuel précise l'extension aux
structures de voisinage, en particulier à la base du crâne. Le
bilan général comprend la recherche de métastases viscérales,
pulmonaires, hépatiques, osseuses ou cérébrales. Il apprécie
l'état cardio-respiratoire, la fonction rénale et l'état nutritionnel
ainsi que l'état de la dentition en vue d'une radiothérapie.
Bilan d’imagerie : Pour préciser l'extension locale de la tumeur.
La TDM est devenue indispensable, précise le siège exact de la
tumeur, ses limites et son extension osseuse aux structures de
voisinage. L'IRM permet de préciser l'extension de la tumeur
aux structures endocrâniennes, para pharyngées ou à la fosse
ptérygo-maxillaire. Radiographie du thorax, échographie abdomino-pelvienne dans le cadre d’un bilan d’extension à distance.
Une scintigraphie osseuse permet également d'apprécier l'extension tumorale locale à la base du crâne et la recherche de
métastases osseuses disséminées.
Dosage des anticorps anti-EBV et les marqueurs tumoraux
(CYFRA 21, charge virale) : valeur diagnostique et pronostique.
Classification TNM de l'AJCC - UICC (2002) et stadification.
Préparation pré thérapeutique : Le bilan biologique (en particulier hépatique, rénal, une NFS, plaquettes, ionogramme, albuminémie) et l’évaluation cardiovasculaire sont systématiques.
Une évaluation nutritionnelle initiale (mesure de l’IMC) avec res-
62
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
tauration d’un bon équilibre nutritionnel avant la mise en route
du traitement est importante et conditionne le pronostic. Le bilan
dentaire est systématique. Selon le champ irradié, il convient
de prévoir la mise en place de gouttières dentaires de fluoration
de manière définitive. Préparation à la chimiothérapie : Bilan hépatique, rénal, albuminémie, FNS, ECG et Échocardiographie.
Suivi post-thérapeutique : Objectifs : Evaluer la réponse au traitement ; dépister un non stérilisation, un reliquat tumoral ou ganglionnaire ; prévenir, détecter et traiter les complications liées
aux thérapeutiques ; apprécier la tolérance et juger du retentissement à la fois physiologique et psychologique du patient.
Rythme : Première consultation 4 à 8 semaines après la fin du
traitement. Surveillance clinique tous les 6 mois pendant 5 ans,
puis tous les ans, en l'absence d'événement. Sérologie E.B.V. :
anticorps anti VCA et anti EA (IG A), tous les 6 mois pendant 5
ans. Examen tomodensitométrique du cavum et cervical tous
les ans pendant 5 ans avec une rhinoscopie tous les 6 mois.
Moyens : Evaluation carcinologique :
Clinique : interrogatoire détaillé, examen des VADS avec nasofibroscopie, palpation des aires ganglionnaires cervicales.
Imagerie : Echographie cervicale, TDM. IRM (supérieure à la TDM)
pour analyser les aspects après traitement, en particulier post radiothérapie, en aidant à différencier un aspect de fibrose secondaire d’une rechute locale. TEP-scan si existe une discordance
entre le bilan clinique, TDM et/ou IRM, rôle dans la détection de
métastases. Radiographie pulmonaire. Echographie abdominopelvienne, scintigraphie osseuse guidée par la clinique. TDMThoraco-abdominale est à réserver aux patients symptomatiques.
Biologie : sérologie ANTI EBV.
Evaluation de l’état général: Rechercher les complications postthérapeutiques, en adaptant le traitement ; Surveiller le poids à
chaque consultation et en cas de baisse pondérale confier le
patient à un(e) nutritionniste.
Surveillance biologique: FNS, bilan rénal, hépatique. Pour les
patients irradiés : faire un dosage annuel de TSH, Et demander
un doppler cervical au moindre signe de sténose carotidienne,
recommander une surveillance dentaire 1 ou 2 fois. Prendre en
compte le retentissement sur la qualité de vie du patient, sa vie
familiale et socioprofessionnelle et de savoir orienter le patient
si nécessaire vers les réseaux et associations dédiés.
P203 Propriétés anticancéreuses du Cyclamen africanum.
W. Mazouza1, S. Djeddib2, Yuan-Soon Hoc3
1Laboratoire des Biomolécules Végétales et Amélioration des Plantes, Département des Sciences de La Nature et de La Vie, Faculté des Sciences
Exactes et Sciences de La Nature et De La Vie, Université de L’Arbi Ben
M’Hidi Oum El Bouaghi, 04000, Algérie. 2Département de Biologie, Faculté
des Sciences, Université de Badji Mokhtar Annaba, 23000 Algérie
3Faculté des Sciences, Laboratoire Médicale et Biotechnologique, Université
Médicale de Taipei, 250 Wu-Hsing St, Taipei 110, Taiwan
Dans tout milieu, les espèces endémiques constituent un patrimoine biologique et génétique important auquel il faudrait donner
la priorité dans les approches de valorisation et d'exploitation.
Dans cette optique nous avons évalué l’activité antioxydante et
anticancéreuse du Cyclamen africanum Boiss & Reut, une espèce
endémique en Afrique du Nord. Le potentiel antioxydant des
échantillons a était évalué en utilisant la méthode de réduction du
radical libre DPPH. Les résultats obtenus ont montré que les extraits testés peuvent agir en tant que piégeurs de radicaux libres.
L’extrait méthanolique a montré l’activité antioxydante la plus élevée avec une valeur IC50 égale à 429.21 mg.l-1, cependant l’extrait apolaire de dichlorométhane a présenté une activité
antioxydante plus faible avec une valeur IC50 de l'ordre de 9.30
.107mg.l-1. En parallèle l’activité anticancéreuse a été évaluée en
utilisant le test colorimétrique MTT, en utilisant des cellules de cancer du sein BT-484 et MDA-MB-231 et des cellules épithéliales
mammaires normales MCF-10A. Les résultats obtenus ont montré
que l’extrait méthanolique a été l’extrait le plus actif avec une valeur IC50 de 134.14µg/ml. Les résultats obtenus lors de cette
étude indique l'importance de l'utilisation du cyclamen en médecine et nous encourage à l'inscrire comme espèce protégée.
Mots clés : Cyclamen africanum, activité antioxydante, activité anticancéreuse
P204 Particularités de la prise en charge par
chimiothérapie chez le sujet âgé.
Mebrouk. R1, Boukhechem. H, Ammari. A, Amamra. I
1
Centre Anti-Cancer Batna (CAC)
La prise en charge du sujet âgé en oncologie implique plusieurs
thérapies, l’une des thérapies majeures du cancer est la chimiothérapie, qui utilise des molécules très actives à index thérapeutique
étroit avec un profil d'effets secondaires parfois très sévères, de ce
fait toute modification pharmacocinétique lors de leur administration
peut entrainer un sous-dosage ou un surdosage voir une toxicité.
Chez les personnes âgées, beaucoup de paramètres pharmacologiques sont altérés ce qui nécessite un ajustement des doses
et une adaptation de la prise en charge chez cette tranche d’âge.
Le but de la présentation est d’envisager les caractéristiques
particulières des personnes âgées qui interférent avec la réalisation de la chimiothérapie. Ainsi que l’étude des principales caractéristiques pharmacologiques des anticancéreux et leur
particularité chez le sujet âgé.
Mots clés : Personnes âgées, chimiothérapie, anticancéreux, pharmacocinétique.
P205 Les tumeurs stromales digestives
(GIST). Etude rétrospective portant sur 29 cas
D. Medani ; C. Sedkaoui ; K. Tazibt ; R. Ferhat
Service d’oncologie médicale Chu Tizi-Ouzou.
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, para
cliniques, thérapeutique et évolutifs des tumeurs stromales digestives au service d’oncologie médicale du Chu Tizi-Ouzou
Matériels et méthodes : Etude rétrospective réalisée sur une période de 7 ans [2006 -décembre 2012].
Résultats : 29 tumeurs stromales digestives ont été colligées soit
0.49% de toutes les tumeurs digestives (tout type histologique
compris) traitées durant cette période, l’âge moyen est de 52 ans,
avec une prédominance féminine (75%), les manifestations
clinques étaient une douleur abdominale (n= 5) rectorragie, méléna
(n=4), pesanteur abdominale (2) et le reste présentaient des symptômes atypiques (AEG, anémie), une découverte fortuite chez un
malade. Pour la localisation : 13 gréliques, 9 gastriques, 4 péritonéales et 2 coliques, 19 malades était d’emblée métastatique au
moment du diagnostic [65%]. L’examen histologique montrait une
prolifération de cellules fusiformes exprimant en IHC les marqueurs
CD117 (c-kit) (68%) et CD 34 (51%) et les deux chez 51 % de malades. Une chirurgie à visée curatrice a été réalisée chez 19 malades, dont 2 patient ont bénéficié d’une chimiothérapie néo-adjuvante avant le geste carcinologique, un traitement par Imatinib
(Glivec) a été instauré en adjuvant chez 17 malades, 5 en palliatif,
un seul malade a reçu du sunitinib après progression ,13 malades
sont en rémission, 5 patients ont fait une progression, un seul malade est décédé, le reste sont en cours de traitement.
Conclusion : Les tumeurs stromales digestives sont rares et représentent le même profil épidémiologique que celles qui sont
diagnostiquées dans les autres pays occidentaux, Elles expriment les Marqueurs CD117 et CD34 et sont souvent diagnostiquées au stade Métastatique. L’efficacité du Glivec® est
démontrée dans ces cas. Malgré cette efficacité la chirurgie
reste le traitement clef de la prise en charge de ces tumeurs
pour espérer une rémission de longue durée voir une guérison.
P206 Evaluation of the incidence of colorectal
cancer in the north west of Algeria
Meddah D.1, Hassini N.2, Sahraoui T.1, Zaoui C.1,3, Ghalek M.2,
Elkebir FZ1
1Laboratoire de Biologie du Développement et de la Différenciation. Département de Biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie. Université
d’Oran. 2Département de Biologie, Faculté des sciences de la nature et de
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
la vie. Université d’Oran. 3Département de Pharmacie, Faculté de Médecine
d’Oran, Université d’Oran.
The colorectal cancer incidence reaching both sexes is classified at the third rank in the world. 400,000 deaths by this type of
cancer are being registered every year; it is becoming a major
public health problem in Algeria.
Our work is based on a retrospective study aiming to determine
colorectal cancer cases through the Algerian West. The epidemiological study has been realized over 11 years from 2000 to 2010.
The sampling included 1464 patients suffering from the colon
cancer (780 males and 684 females representing 53 % and 47
% respectively of the total sampled population).
The obtained results revealed a slight male predominance with a
sex ratio of 1.14 and an elevated frequency of left colon (72.8 %)
malignity affection compared to the right colon (27.2 %). According
to TNM classification, 56.6 % of patients presented III and IV stage
of tumours. In conclusion, the left colon's type dominates in both
sexes in comparison with the right location in different wilayas
(Oran, Sidi Bel Abbes, Mascara, and Ain Temouchent).
The obtained results from this study informed us only about
colon cancer epidemiological situation through the Algerian
West. Indeed, it will be much more interesting to realize nutritional inquiry in order to determine the important food role in the
etiology of this type of cancer.
Key words: Colon cancer, Epidemiology, Primary prevention.
P207 Non-surgicaltreatment of squamouscellcarcinoma of the anal canal.
S. Majdoul, K. Issara, M. Mokhlissi, S. Mansouri, N. Tawfiq,
Z. Bouchbika, N. Benchakroun, H. Jouhadi, S. Sahraoui, A. Benida
Oncology Centre Ibn Rochd Casablanca, Morocco
Squamous cell cancer of the anal canal is a rare tumor withlocoregionalevolutionoften slow, its management is multidisciplinary.
This is a retrospective study conductedat the Oncology Centre in
Casablanca, collects 42 cases of patients treated for anal canal
cancer during the period from January 2005 to December 2008
The aim of our study was to evaluate our results in terms of management of squamous cell carcinoma of the anal canal.
The average age of our patients was 64 years with extremes
ranging from 38 to 85 years the average period of consultation
was 10 months. All cases were confirmed by biopsy: it was
squamous cell carcinoma in all cases.
Patients were classified, with reference to the TNM classification
T1 in 2 cases, T2 in 20 cases, T3 in 10 cases and T4 in 10
cases, lymph nodes were found in 20 patients at initial examination (N2 in 12 cases and 8 cases in N3).
The treatment consisted of radiotherapy alone in 3 patients,
chemotherapy based platamine and 5fluorouracile (for 3 to 4 cycles), followed by a combination radio-chemotherapy with weekly platamine in 22 patients, a combination radio-chemotherapy
immediately in 15 patients and radiotherapy followed by brachytherapy in 2 patients. After a mean of 24 months, 24 patients in
complete remission, 15 recurrences, 2 lostseen and 1 death.
Patients who developed recurrence were treated by surgery in
8 cases and second-line chemotherapy based cisplatine/5FU
or capecitabine in 7 cases, with stable disease in five patients
and treatment failure in 10 patients.
P208 Place de la curiethérapie dans le traitement des cicatrices chéloïdes.
S. Majdoul, K. Issara, M. Mokhlissi, Z. Bouchbika, N. Benchakroun,
H. Jouhadi, N. Tawfiq, S. Sahraoui, A. Benider
Centre d’Oncologie Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Introduction et objectif de l’étude : Les cicatrisations pathologiques revêtent deux formes cliniques, les cicatrices hypertrophiques et les chéloïdes, les deux présentant une phase initiale
identique de cicatrice dite hypertrophique. Elles se distinguent
par leur évolution ; ainsi les cicatrices hypertrophiques simples
63
ont-elles une évolution spontanément favorable après 12 à 18
mois, au prix le plus souvent d’un élargissement cicatriciel, alors
que, inversement, les cicatrices chéloïdiennes ne présentent
aucune tendance à l’amélioration spontanée, voire tendent à
s’aggraver spontanément. On ne parle de cicatrices chéloïdiennes qu’après au moins 18 mois post-traumatiques. Le traitement de ces cicatrices reposent sur différentes modalités
thérapeutiques, cryothérapie, instillation de corticoïdes en intra
lésionnelle, chirurgie d’exérèse et enfin curiethérapie peropératoire. Le but de notre travail est de préciser la place de la curiethérapie peropératoire dans le traitement et la prévention du
risque de récidive de ce type de cicatrice.
Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective de 32 cas
de chéloïdes traitées par curiethérapie peropératoire colligées
au centre d’oncologie Ibn Rochd de Casablanca entre 2000 et
2007. Nous avons inclut toutes les cicatrices chéloïdes qu’elles
soient de novo ou une récidive ; traitées par curiethérapie peropératoire. Nous avons recueillis toutes les données épidémiologiques, cliniques thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : La moyenne d’âge de nos patients était de 22.7 ans
(9 - 56). Nous avons 23 femmes contre 9 hommes. La notion de
piercing comme facteur déclenchant était trouvé chez 19 cas,
alors que le traumatisme par objet tranchant était noté chez 7
cas, la notion de brûlure thermique relevée chez deux de nos malades et enfin l’apparition d’une chéloïde retro auriculaire après
une adénectomie sous maxillaire a été rapportée chez un seul
de nos patients. Concernant la localisation de la cicatrice chéloïde
on avait noté 8 cas au niveau du lobe d’oreille droite, 3 cas au niveau de l’oreille gauche, 14 cas au niveau des deux oreilles, la
nuque chez 3 cas, l’épaule chez deux patients et en retroauriculaire chez un seul malade. Le délai de consultation varie entre 1
an et 23 ans avec une moyenne de 7.9 ans. On avait 8 cas de
chéloïde de novo contre 24 cas de récidive. La taille moyenne de
la cicatrice était de 3 cm (1-9). Le traitement antérieur a consisté
en une simple chirurgie d’exérèse chez 18 cas, injection de corticoïdes locale dans 2 cas, et l’association des deux dans 4 cas.
La curiethérapie peropératoire avec chargement immédiat (< 6h
entre chirurgie et application du fil d’iridium) a été réalisée chez
tous nos malades, avec une dose moyenne de 16Gy (10-30). Un
seul de nos patient a bénéficié de l’association de curiethérapie
peropératoire à la dose de 15 Gy associé à une radiothérapie externe à la dose de 15 Gy devant une volumineuse cicatrice chéloïdienne du lobe d’oreille de 9 cm. A prés un recul moyen de 2.8
ans (1-11), on avait noté 19 cas de rémission complète avec un
résultat esthétique satisfaisant, 5 cas de récidives locales dont
un seul a été rattrapé avec une réexcision et une curiethérapie
peropératoire à la dose de 15 Gy avec rémission complète après
un recul moyen d’un an, et les 4 autres par chirurgie seule. 8 de
nos malades étaient perdus de vue.
Conclusion : Les cicatrices chéloïdes présentent un handicap esthétique surtout quelles touchent des zones découvertes avec une cicatrice disgracieuse. La curiethérapie per-opératoire reste une
technique assez efficace pour le traitement de ces cicatrices en diminuant le risque de récidive locale avec moindre de complications.
P209 Plasmocytome solitaire osseux.
S. Majdoul, K. Issara, N. Benchekroun, H. Jouhadi, N. Tawfiq, A. Benider
Centre de radiothérapie-oncologie, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc
Objectifs : Rapporter l’expérience du centre d’oncologie Ibn Rochd
en matière de prise en charge de plasmocytome solitaire osseux.
Méthodes : Dix cas de plasmocytome solitaire osseux ont été
colligés rétrospectivement dans le centre d’oncologie Ibn Rochd
sur une période de huit ans.
Résultats : L’âge moyen était de 57 ans (extrêmes 48-68) et le
délai moyen de consultation de huit mois (extrêmes 4-24). Le
plasmocytome était vertébral dans six cas, dans le bassin
dans deux, dans un sinus maxillaire dans un et sur la voûte
crânienne dans un cas. Les signes cliniques révélateurs les
plus fréquents étaient la douleur et les troubles neurologiques.
64
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Le diagnostic a reposé sur les données de l’imagerie (radiographies standard, scanographie et IRM) et l’étude anatomopathologique de la biopsie osseuse. Un bilan à la recherche
d’un myélome multiple a été réalisé dans tous les cas et s’est
révélé normal. Une radiothérapie de 40 à 45 Gy a été délivrée
chez les dix malades. Une laminectomie décompressive a été
réalisée chez quatre patients. Après la fin du traitement, on a
assisté à une régression de la douleur chez huit malades et
une récupération des troubles neurologiques chez la moitié.
Conclusion : Le plasmocytome solitaire osseux est une tumeur
Maligne développée à partir de plasmocytes, son diagnostic est
retenu après un bilan à la recherche d’un myélome multiple négatif. Le traitement de base du plasmocytome solitaire osseux
est la radiothérapie, qui permet d’obtenir le meilleur taux de
contrôle local. La chirurgie ne trouve de place qu’encas de compression nerveuse ou d’instabilité osseuse.
P210 Ovarian choriocarcinoma.
S. Majdoul, M. Mokhlissi S. Mansouri, H. Jouhadi, Z. Bouchbika,
N. Benchakroun, N. Tawfiq, S. Sahraoui, A. Benider
Oncology Centre Ibn Rochd Casablanca, Morocco
The ovarian choriocarcinoma is a malignant germinal tumor,
mainly affecting young women and characterized by the presence of malignant cells cytotrophoblastique and scyncitiotrophoblastique. They may be gestational (most common) or
non-gestational (primitive). Destinction between the two types is
difficult and requires the use of DNA analysis.
We report a case of patient followed in our department for
ovarian choriocarcinoma treated with surgery first followed by
chemotherapy based on bleomycin, etoposide and platamine
for 6 cycles.
After a decline of 18 months the patient is in complete remission
clinical, biological and radiological.
P211 La cytogénétique moléculaire et cancers :
quoi de neuf ?
S. Mellali1, K. Haoud1,2, L. Mohamadi1, S. Moulessehoul1
Laboratoire de Biotoxicologie, Université Djillali Liabès, Sidi Bel Abbès, Algérie.
2Service de cytogénétique médicale, Faculté de médecine, Clermont-Ferrand;
France.
1
Le rôle de facteur génétique en pathologie humaine est indéniable notamment dans le cas du cancer. La cytogénétique
moléculaire est une nouvelle méthode d’analyse du génome
qui utilise à la fois les outils de la biologie moléculaire et de la
cytogénétique. Etude de l’altération de l’ADN des cellules tumorales et la mise en évidence des translocations des duplications délétions ou mutations génétique en utilisant ces outils
de la cytogénétique moléculaire constituent des moyens précieux aussi bien dans le cadre du dépistage et du diagnostic
que dans le suivi de ces maladies. Le choix des techniques
cytogénétiques dans l’exploration des anomalies chromosomiques est maintenant très étendu, du fait que les méthodes
d‘investigation ont considérablement évolué, passant de
l‘étude morphologique en bande des chromosomes à l‘hybridation in situ fluorescente (FISH) et maintenant à l‘hybridation
génomique comparative sur chromosomes (CGH) et la quantification génique en multiplex (MLPA).
Toutes ces approches ont un positionnement différent en termes
de richesse d’information fournies et de délais de rendu résultat,
dans notre travail nous détaillerons le principe, les avantages
et l’inconvénient de chaque technique ainsi son intérêt parce
qu’il est fondamental de les maitriser toutes parfaitement afin
de pouvoir les mettre en œuvre indifféremment.
On constate que de la biologie moléculaire propose des techniques toujours à la pointe de l’innovation ; ceux-ci trouvent leur
place soit pour développer des nouvelles stratégies diagnostiques, soit pour remplacer ou compléter des techniques existantes en les rendant plus rapides et/ou plus fiables.
Mots clés : cytogénétique moléculaire ; cancer ; FISH ; CGH et MLPA.
P212 Etude de l’association des polymorphismes du cytochrome p450 1A1 (CYP 1A1)
et risque de cancer du sein : étude d’une population de l’Est Algérien.
N. Merabet1, M. Bouras1,2,3, H. Khadraoui3
Laboratoire de Biotechnologie des Molécules Bioactives et de Physiopathologie Cellulaire, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université El
Hadj Lakhdar. 2 Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université
El Hadj Lakhdar. 3CHU – Faculté de Médecine, Université Hadj Lakhdar.
1
L’intérêt des biomarqueurs au diagnostique précoce des tumeurs deviens de plus en plus sollicité.
Le cytochrome p450 1A1 (CYP1A1) est une enzyme régulée au
niveau transcriptionnel. Son expression est influencée par des
facteurs génétiques, des polymorphismes génétiques et des
facteurs environnementaux tel que l’exposition aux hydrocarbures polycyclique aromatiques (PAHs).
Pour étudier le lien entre le CYP1A1 et le risque du cancer du
sein, quatre polymorphismes (CYP 1A1*2A (m1), CYP 1A1*2C
(m2), CYP 1A1*3 (m3) et CYP 1A1*4 (m4)) ont été étudié vu
leurs potentiel implication dans la promotion des tumeurs mammaires. Des profiles RFLP (Polymorphisme de longueur des
fragments de restriction) pathologiques ont été comparé à des
profils RFLP sains et ceci pour détecter la présence ou l’absence de polymorphismes.
En conclusion, les résultats démontrent que le polymorphisme
cyp1A1*2C pourraitêtreimpliqué dans l’augmentation du risque
de cancer du sein. Une extension de l’échantillonnage sur une
population algérienne ainsi qu’une étude de l’expression du
CYP1A1 sont nécessaires pour mieux cerner cette pathologie.
Mots clés : CYP1A1, polymorphisme, PCR, RFLP, cancer du sein.
P213 Tumeurs neuroendocrines à grande cellule de sein : a propos d’un cas.
H. Mezdar. A. Taleb, M. Mokhlissi, Z. Bouchbika, N. Benchekroun,
H. Jouhadi N, Tawfiq, S. Souha, A. Benider,
Les carcinomes neuroendocrines à grandes cellules sont des tumeurs peu différenciées de haut grade de malignité. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 52 ans, qui présentait une
tumeur localement évoluée ayant nécessité une chimiothérapie
néo adjuvante. La réponse tumorale clinique était de 80 %. Une
mastectomie et un curage ganglionnaire axillaire homolatérale
ont été réalisés puis une radiothérapie externe. L’étude anatomopathologique et l’immunhistochimie de la pièce opératoire ont
confirme le diagnostic de carcinome neuroendocrine a grandescellules exprimant les récepteurs a la progestérone. La patiente
a reçuune hormonothérapie adjuvante.Avec un recul de 6 mois,
elle est en rémissioncomplète. Vu la rareté des carcinomes neuroendocrinesa grandes cellules du sein, il n’existe pas de standard thérapeutique et le pronostic demeuredifficile a déterminer.
P214 Tumeur neuroendocrine du larynx à
grandes cellules : à propos d’un cas et revue
de littérature.
H. Mezdar. N. Tawfiq, A. Taleb, Z. Bouchbika, N, Benchekroun, H.
Jouhadi, S. Souha, A. Benider
Les carcinomes neuroendocrines du larynx sont des tumeurs
rares, encore mal connues. Souvent diagnostiqués à des stades
tardifs. Il en existe trois sous types histologiques dont la prise en
charge thérapeutique et le pronostic sont radicalement différents.
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 72 ans présentant
un carcinome neuroendocrine du larynx à grandes cellules, révélé par une dysphonie évoluant depuis 5 mois, la naso-fibroscopie a montré une tumeur du 2/3 antérieure de la corde
vocale droite étendue à la commissure antérieure. Le traitement
a consisté en une laryngectomie partielle associée à un curage
ganglionnaire cervical fonctionnel bilatéral. L’étude microscopique a montré un carcinome à grandes cellules nécrosé (20%),
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
infiltrant de la corde vocale droite atteignant la commissure antérieure, sans la dépassée, avec emboles vasculaires, limites
de résections sont saines et curage ganglionnaire négatifs. La
suite thérapeutique a consisté en une surveillance régulière.
L’évolution est favorable avec un recul d’une année.
A travers ce cas nous allons discuter les caractéristiques cliniques, histologiques et immuno-histochimiques, le traitement
et le pronostic des carcinomes neuroendocrines du larynx.
P215 Le choriocarcinome gestationnel : expérience du centre d’oncologie MED IV. CHU
CASA (2008-2013).
H. Mezdar, Z. Youbi, A. Taleb, Z. Bouchbika, N. Benchakroun,
N.Tawfiq, H. Jouhadi, S. Sahraoui, A. Benider
Le but de la présenteétuderétrospectiveest de préciser la fréquence, les facteurs de risque, la priseen charge et le pronostic du
choriocarcinome gestationnel au centre Mohammed IV, CHU Ibn
Rochd de Casablanca (Maroc) sur une période de 6 ans (20082013). Au cours de la périoded’étude, 32 cas de choriocarcinome
gestationnel ont été enregistrés. L’âgeétait compris entre 17 et 53
ans. Toutes les patientesprésentaient des métrorragies. Les métastasesétaientprésentes chez 15 patientes dont 13 à localisationpulmonaire et 2 à localisation hépatique. L’échographie et le
dosage de la gonadotrophine chorionique humaine constituaient
les principauxéléments de diagnostic positif. La confirmation histologique du choriocarcinome était obtenue pour tous les cas. 24
cas étaient traités par poly chimiothérapie, 8 par mono chimiothérapie. Sur les 32 cas, 28 avaient obtenu une rémissioncomplète.
P216 A case of bullous pemphigoid associated with lung cancer.
H. Mezdar, F. Safini, A. Taleb, N.Tawfiq, F. Marnissi, Z. Bouchbika,
N. Benchakroun, H. Jouhadi, S. Sahraoui, A. Benider
The relationship between bullous pemphigoid (BP) and malignancies of visceral organs is still controversial. We report a
case of bullous pemphigoid associated to lung cancer and discuss the relationship between these two pathologies. A 44-yearold man admitted to hospital because thoracic pains with
multiple bullae of the whole body skin. The skin lesions were
diagnosed as bullous pemphigoid by the skin biopsy. However,
the thoracic tomography scanningrevealed a large tumor in the
right inferior lung field. The tumor was diagnosed as a bronchial
small cell carcinoma by trans-parietal lung biopsy. A chemotherapy was started (Cisplatin+Etoposide). The skin lesion disappeared after two courses of chemotherapy. This clinical course
suggests that the BP is a paraneoplastic process.
Key words: bullous pemphigoid, lung cancer, paraneoplastic.
P217 Les tumeurs müllériennes mixtes malignes
de l’utérus : à propos de trois observations.
H, Mezdar. A. Taleb, Z. Bouchbika, N. Benchekroun, H. Jouhadi, N.
Tawfiq, S. Souha, A. Benider
La tumeur müllérienne mixte maligne est une tumeur rare et
agressive de l’utérus. Elle représente moins de 5 % de l’ensemble des tumeurs malignes du corps utérin. Elle se manifeste le
plus souvent par des métrorragies post-ménopausiques.
Le diagnostic pré-opératoire est primordial afin d’optimiser le traitement chirurgical. Il repose sur le curetage biopsique de l’endomètre,
la biopsie des lésions extériorisées et surtout la biopsie de l’endomètre de préférence guidée par l’hystéroscopie. Le traitement chirurgical est la base du traitement pour les tumeurs mullérienne
mixte non métastatiques. Le pronostic dépend du stade chirurgical
de la tumeur qui est souvent diagnostiqué à un stade avancé.
Nous rapportons trois observations à travers lesquelles nous
précisons les caractéristiques épidémiologiques, anatomopathologiques, cliniques, radiologiques et la prise en charge thérapeutiques des tumeurs mixtes müllériennes utérin.
65
P218 Radiothérapie hypofractionnée dans le
traitement du cancer du sein de la femme
âgée. Expérience du centre anti cancer de
Constantine.
A. Meziane, I. Laarit, A. Djemaa
La radiothérapie est une étape importante dans la prise en charge
du cancer du sein. Le protocole thérapeutique classique consiste
à délivrer 50Gy, 2Gy par fractions, 5 fractions par semaine avec
souvent un boost sur le lit opératoire pour une durée totale de traitement de 5 a 7 semaines. Délivrer un traitement équivalent en
terme d’efficacité sur une plus courte période serait souhaitable
pour le bienêtre des patients âgés ainsi que pour pouvoir proposer
de meilleurs délai thérapeutique surtout en cette période de crise
que connait la radiothérapie au niveau de notre pays.
But : Evaluer l’efficacité et la toxicité due deux protocoles thérapeutiques utilisé, sur un mode hypofractionné.
Matériel et méthode : étude rétrospective descriptive sur 322
patients, âgés de plus de 65ans, traités au service de radiothérapie du centre anti cancer de Constantine entre janvier 2000 et
Décembre 2010 pour un cancer du sein.
Résultats : La moyenne d’âge était de 77 ans (65-88ans), 97%
des patients avaient un carcinome canalaire infiltrant. 60% des
patientes étaient classées T3 T4, 68% étaient N+ . 316 des patientes ont reçues une radiothérapie externe sur la paroi thoracique après mastectomie avec curage ganglionnaire. La
radiothérapie a été délivrée selon un schéma hypofractionné à
la dose de 54,9 Gy en 16 fractions, 3 Gy par fraction, 3fractions
par semaine pour 259 patientes et selon un schéma hypofractionné en 6 fractions, 5Gy par fraction J1, J3 et J29,J31et 6,5 Gy
par fraction J15, J17 pour 57 patients. Toutes les patientes ont
eu des résultats cosmétiques satisfaisants et un contrôle local
équivalent au schéma classique.
Conclusion : 5 ans après la fin du traitement, notre schéma thérapeutique n’a pas été inférieur au schéma standard en termes
d’efficacité avec un bon résultat sur le plan esthétique et pourrait
être envisagé pour diminuer l’attente des patients âgés pour la
radiothérapie et dans de meilleures conditions adaptées à leur
condition physique.
P219 DNA repair gene ERCC1 polymorphism
and risk of colorectal cancer in an Algerian
population.
Moghtit F.Z1, Aberkane MS1,2, Louhibi L1, Robert J 3, Lemorvan V3,
Bellot R3, Bousahba A4, Megaiz A4, Saidi-Mehtar N1
1Laboratoire de génétique moléculaire et cellulaire, Université des sciences
et de la technologie d’Oran-Mohamed BOUDIAF (USTOMB), Oran, Algérie.
2Faculté de médecine, Université d’Oran, Oran, Algérie.
3Laboratoire de Pharmacologie des Agents anticancéreux INSERM U916,
Institut Bergonié et Université Victor Segalen Bordeaux 2, Bordeaux, France.
4Centre régional de lutte contre le cancer «EL Emir Abdelkader», Oran, Algérie.
Colorectal cancer is one of the most frequent malignancies in humans. It has been suggested that sporadic CRC is most likely caused by low-penetrance genes, including those involved in DNA
repair mechanisms. Furthermore, the accumulation of DNA damage may contribute to colorectal carcinogenesis. Many epidemiological studies have explored the association between ERCC1
Asn118Asn (C/T, rs #3177700) polymorphism and colorectal cancer risk in various populations, its role in colorectal carcinogenesis
in Algerian population has not been established. Therefore, we
conducted this case-control study in a West Algerian population to
assess the potential role of this genetic polymorphism on the risk
of colorectal cancer. Peripheral blood samples of 90 sporadic CRC
patients and 99 normal controls were collected, DNA extracted
genotyped using pyrosequencing technique. The distribution of
ERCC1 Asn118Asn genotype and allele frequencies did not significantly differ between CRC patients and healthy subjects
(p>0,05).The results suggest that the Asn118Asn polymorphism of
the ERCC1 gene may not be linked with appearance and develop-
66
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
ment of colorectal cancer in West Algerian population.
In Conclusion, this is the first study on ERCC1 gene polymorphism in our population suggesting that the Asn118Asn polymorphism of ERCC1gene may not be associated with the
colorectal cancer risk in West Algerian population. Further research with a larger sample size is needed to reveal more information about this polymorphism and the appearance of
colorectal cancer in our population.
Key words : Colorectal cancer, ERCC1, polymorphism, association, Algerian
population
P220 Association du polymorphisme c677t du gène
méthylène tétrahydrofolate réductase (MTHFR) et
risque de leucémie myéloïde chronique.
K. Mohammedi1, M. Bouras2, F. Bengueraichi1, I. Smatti1, S.
Chaira2, M. Saidi3
1Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences
Exactes et Sciences de la Nature et de la Vie, Université Mohamed Khider,
Biskra. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université El Hadj
Lakhdar, Batna. 3Service d’hématologie, CHU BENFLIS Touhami, Batna.
La méthylène tétrahydrofolate Réductase (MTHFR) est une enzyme clé qui régule le métabolisme du folate intracellulaire, qui
joue un rôle important dans la carcinogenèse par la méthylation
de l'ADN et la synthèse des nucléotides. Le polymorphisme
C677T du gène de la MTHFR a été rapporté comme étant associée à une activité enzymatique réduite.
Le but de cette recherche est, aussi bien, une optimisation qu’une
validation des conditions expérimentales de la technique de PCRRFLP sur des patients atteints de la Leucémie myéloïde chronique (LMC), afin d’établir une corrélation effective entre le
polymorphisme C677T du gène Mthfr et l’occurrence de la LMC.
A cet effet, 17 patients atteints de LMC préalablement diagnostiqués et 11 témoins normaux ont été examinés en utilisant une
PCR suivie d'une analyse du Polymorphisme de Longueurs des
Fragments de Restriction (RFLP). L’application de la technique
PCR-RFLP, au niveau de la population étudiée, a permis de détecter les différents génotypes du polymorphisme C677T du
gène Mthfr (CC, CT, TT).Cependant, pour asseoir des bases
solides d'un nouveau biomarqueur prospective de diagnostic, il
serait nécessaire d’analyser un nombre élevé de malades, ce
qui assurera d'avantage une fiabilité statistique et un exploitation efficace des résultats obtenus.
Mots-clés : MTHFR, Polymorphisme C677t, LMC, PCR-RFLP.
P221 Suivi de l’évolution du myélome multiple
chez des patients âgés de l’Ouest Algérien.
L. Mohammadi1, M. Aribi3, K. Haoud1,2, S. Mellali1, S. Moulessehoul1
1Laboratoire de biotoxicologie, Département de Biologie, Faculté des
Sciences, Université Djillali Liabès, Sid Bel Abbès, Algérie. 2Service de cytogénétique médicale, Faculté de médecine, Clermont-Ferrand, France. 3Laboratoire de Biologie Moléculaire Appliquée et d’Immunologie, Université
Abou-Bekr Belkaïd de Tlemcen.
Introduction : Le myélome multiple (MM) ou maladie de Kahler,
est une hémopathie maligne caractérisée par une prolifération
plasmocytaire monoclonale. C’est une maladie rare (1% des cancers), son incidence augmente avec l’âge. Ainsi, la CRP et la molécule C3 sont associées à de nombreuses maladies cancéreuses
et inflammatoires. Lors de l'évolution de la maladie, le profil protéique d’orientation est remplacé par un profil plus ciblé, réduit à
deux ou trois protéines permettant le suivie sous traitement.
Objectifs : L’objectif de ce travail est l’évaluation d’un profil protéique ciblé par la détermination des taux circulants de: la CRP, du
Complément C3 et des Gammaglobulines, ainsi que, l’identification de la fréquence et de la nature des pics monoclonaux pour observer l’évolution du myélome multiple sous chimiothérapie.
Méthodologie : La mesures des taux circulants de la CRP a été
réalisé par une technique d’immunoagglutination, la protéine du
complément C3 et les gammaglobulines par électrophorèse sur
gel d’agarose (SEBIA®HYDRAGEL). 20 patients avec MM de
(66,1 ± 1,51) ans admis au niveau Service d’Hématologie des
Centres Hospitaliers Universitaires de Sidi-Bel-Abbès et de
Tlemcen, et 20 contrôles ont été recrutés pour cette étude.
Résultats : Nos résultats montrent des taux sériques de la molécule C3 diminués chez les patients avec MM par rapport aux
contrôles. Cependant, ceux des gammaglobulines sont nettement plus élevés. La fréquence des pics M est de 45% de l’ensemble des 20 patients. L’ensemble des résultats s’accordent
avec la littérature surtout pour l’étude faite pour la toxicité des
traitements du MM sur 466 patients.
Conclusion : L’évaluation du profil protéique ciblé révèle que la chimiothérapie du myélome multiple altère le système immunitaire inné
impliquant la réponse inflammatoire et le système du complément.
P222 Tolérance des thérapies ciblées en onco
gériatrie : à propos d’un cas
Mouhoubi L ; Ouchefoun Y D ; Oukkal M
Service d’oncologie médicale clinique Amine Zirout CHU Beni Messous.
Introduction : Du fait du vieillissement de la population, l’augmentation de l’espérance de vie et l’incidence croissante des cancers
avec l’âge, les femmes âgées représentent une importante proportion des patientes atteintes de cancer du sein. La pratique clinique quotidienne s’oppose à la pauvreté des données les
concernant. En effet, thérapeutiques ciblées développées dans le
sein en situation métastatique, restent très parcellaires. La prise
en charge des différentes toxicités chimio-induites doit faire l’objet
d’une surveillance accrue chez le sujet âgé.
Cas clinique : Madame Z.F âgée de 75ans sans antécédents
pathologique particulier admise à la clinique d’oncologie médicale en janvier 2013 pour prise en charge d’une néoplasie mammaire bilatérale, opérée en 2002 par tumorectomie droite puis
en 2010 par tumorectomie gauche compliquée d’une mastite
carcinomateuse. Elle a bénéficié d’une chimiothérapie type
4AC/4TH puis trastuzumab. A sa 4e cure de trastuzumab elle
fait une décompensation cardiaque globale avec une fraction
d’éjection à 21%. La patiente en question a été opérée par mastectomie droite de propretés Après normalisation de sa fonction
cardiaque. L’anatomie pathologie revient en faveur d’un carcinome canalaire infiltrant RH- HER2+. Un autre protocole de chimiothérapie est utilisé type capecitabine- lapatinib. Au bout de
la 3e cure la fonction cardiaque baisse de 14 points. D’où le
changement par gemcitabine-vinorelbine associé à une surveillance étroite. Actuellement, nous avons relevé une très bonne
tolérance et bonne réponse clinico-radiologique.
Conclusion : Le traitement des femmes âgées ne doit pas être
envisagé différemment de celui de la patiente plus jeune, mais
doit tenir compte des facteurs histopronostic, état fonctionnel et
des comorbidités.
P223 Dermatomyosite et cancer.
Mouhoubi L. ; Ouchefoun YD. ; Oukkal M.
Service d’oncologie médicale clinique Amine Zirout CHU Beni Messous.
Introduction : La dermatomyosite est une maladie inflammatoire
rare, qui touche les muscles squelettiques proximaux et le derme
via des réactions inflammatoire très probablement dys-immunitaire. Elle est facilement reconnaissable à ses signes cliniques tels
qu’une faiblesse musculaire et des éruptions cutanées caractéristiques. Environ 20 à 30% des dermatomyosites sont paranéoplasiques, précédant le cancer dans les 2/3 des cas. Le traitement
repose sur une corticothérapie à forte dose pendant au moins 6
semaines, puis à doses lentement décroissantes. En cas d'échec,
les immunosuppresseurs pourront être envisagés. L’évolution de
la dermatomyosite est indépendante du cancer, 2/3 des patients
ont une évolution chronique et la moitié d’entre eux ont une forme
évolutive à rechute. Le pronostic est devenu relativement favorable, cependant, dans certains cas, des complications gravissimes
peuvent apparaitre: perforations ou hémorragies.
Cas clinique : Madame H.O âgée de 40 ans aux antécédents de
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
dermatomyosite apparut en novembre 2012 traitée par corticothérapie. Admise en août 2013 à la clinique d’oncologie médicale
Amine Zirout pour prise en charge d’unenéoplasie du colon sigmoïde métastatique à l’os et au poumon. En avril 2013 suite à
des rectorragies elle fait une coloscopie qui décèleun processus
ulcérobourgeonnant du sigmoïde. Opérée en mai 2013 par colectomie segmentaire gauche. L’anatomie pathologierevient en
faveur d’un adénocarcinome colique de la jonction recto sigmoïdiennemoyennementdifférencié. Elle a bénéficié d’une chimiothérapie type folfox+ bévacizumab. A sa 5e cure, elle a présenté
une rechute de sa dermatomyosite par reprise des lésions cutanés avec perturbation de sa fonction hépatique, la réintroduction
de la corticothérapie à forte doses a permitd’obtenir une rémission au bout de 3 semaines avec régression des lésions cutanés
ainsi que la normalisation de la fonction hépatique. La patiente
est actuellementen deuxième ligne de chimiothérapie.
Conclusion : La dermatomyosite paranéoplasique est une pathologie rare. Néanmoins cette dernière mérite d’être reconnue
rapidement afin de pouvoir rechercher une éventuelle malignité
cachée et la prendre en charge à temps.
P224 La Prise en Charge du Cancer chez le
sujet âgé au Service de Radiothérapie du CHU
Oran : Etat des Lieux de 2007 à 2011
Mous A1, Boukerche A1,2, Boumediene S1, Dali-youcef AF1,2
1
Radiothérapie, Oran. 2Faculté de Médecine, Université d’Oran.
Avec seulement deux appareils de Traitement (un TéléCobalt
fonctionnel depuis 1982 et un second depuis 1997), le service de
radiothérapie du CHU Oran était le seul service de Radiothérapie
de tout l’ouest Algérien jusqu’à fin de 2009 (ouverture du service
de Radiothérapie de l’EHS Emir AEK). Sur une période de cinq
ans (de 2007 ; date du dernier resourcement des deux Cobalts,
jusqu’à 2009), plus de 8000 patients ont été pris en charge au
sein de notre service, avec 1464 patients âgés de 65 ans ou plus.
L’objectif de notre travail est de tenter d’identifier le profil de ce
groupe de patients qui ont été pris en charge au sein de notre
service : Localisation, traitement curateur, traitement palliatif,
urgence radiothérapique ; et ceci pour toute la période suscitée
et pour chaque année et en prenant en considération plusieurs
paramètres (âge, wilaya d’origine, services correspondants).
P225 Les cancers liés aux HPV (humain papillomavirus)
Nahet A1, Hassaine H1, Boublenza L1, Masdoua N1, Sadoukki N2.
1LAMAABE (laboratoire de microbiologie appliquée à l’agroalimentaire, au
biomédicale et à l’environnement), Université de Tlemcen.
2Institut pasteur (L'annexe de Virologie Humaine).
L’infection au virus du papillome humain (HPV) est reconnue
comme une des plus fréquentes, sinonla plus fréquente, des
infections sexuellement transmissibles. Les HPV sont responsables de lésions épithéliales cutanées ou muqueuses qui
sont le plussouvent bénignes (verrues et condylomes), mais
qui sont associées à certaines néoplasies (carcinomes cutanés au cours de l’épidermodysplasie verruciforme et carcinomes anogénitaux : cancer du col utérin principalement).
Mais aussi sonassociation avec d’autres types de cancers est
observée dont les cancers de pénis, de l'anus, de la vulve et
du vagin ; les cancers des voies aérodigestives supérieures
(cavité buccale, nasopharynx, oropharynx, hypopharynx, larynx). Il est donc indéniable que les infections aux HPV sont
un problème de santé publique important. L’objectif général
de notre travaille c’est de rechercher l’ADN d’HPV à partir des
prélèvements cellulaires dans le cas ducancer du col utérin
pour ce dernier le milieu thimprep est utilisé, concernant les
autres types de cancers : sphère ORL et génitale et cancer
de la peau nous collectons des prélèvements tissulaire (biopsies) par la suite les prélèvements seront traiter par PCR.
Mots clés : HPV, Cancers, ADN, PCR.
67
P226 Les cancers chez les sujets âgés, audelà de 65 ans à Oran 2007-2011.
N. Nait Bahloul*, N. Guetarni*, A. Lounis*, k. Ammour*, H. Messid*,
F.Bendjlid*, F/Z Besbes*, L. Mokhtari
Z. Ahmed Fouatih** SEMEP CHUOran
Introduction : Le sujet âgé est une personne vulnérable sur plusieurs plans : biologique, social et psychologique.
Le vieillissement est un facteur dans l’apparition du cancer. On
observe en effet une augmentation de l’incidence avec l’âge,
souvent due à l’accumulation des risques tout au long de la vie,
conjuguée au fait que les mécanismes de réparation tendent
généralement à perdre de leur efficacité avec l’âge.
Objectifs : Etudier l’évolution des incidences des cancers les
plus fréquents chez les sujets ≥ 65 ans. Décrire les caractéristiques épidémiologiques de ces cancers.
Matériels et population : Exploitation des données du RCO des
années 2007-2011. Collecte actif des données. Analyse par le
Can reg version 4 et le logiciel Epi info.
Résultats : Au total, 1379 cas de cancers sont enregistrés durant la période de 05 ans (2007-2011), chez les sujets âgés
(≥65 ans) dans la wilaya d’Oran, ce qui représente une fréquence de 26.6 %. Dans cette tranche d’âge, les hommes sont
plus touchés que les femmes (60% vs 40%), la moyenne d’âge
au diagnostic est de 73 ± 0.2 ans. Le nombre de nouveau cas
reste stationnaire pour les années 2007-2008-2009-2010, suivit d’une double augmentation en 2011.
Les localisations les plus fréquentes varient selon le sexe, chez
l’homme le cancer du poumon vient en 1er (22.5%) suivi de la
vessie puis du larynx ; alors que chez la femme, le sein en premier (32.5%), le col utérin puis le colon ; sur le plan histologique, on retrouve surtout l’adénocarcinome chez l’homme et
le carcinome canalaire infiltrant chez la femme.
Conclusion : La plupart des études épidémiologiques internationales concluent à un doublement de la population de plus de
65 ans dans les 30 prochaines années passant ainsi de 600 millions aujourd'hui à 1,3 milliards en 2040 soit 14% de la population mondiale. Donc si l'on ne peut dans un certain nombre de
cas éviter l'apparition de cancers au cours du vieillissement il
n'en demeure pas moins que les détecter précocement et les
traités correctement.
Mots clés : sujets âgés, cancer, incidences, registre du cancer
P227 La chirurgie oncologique thoracique chez
le patient âgé.
A. Nekhla
Service de Chirurgie Thoracique et Vasculaire. CHU Tizi-Ouzou
La chirurgie thoracique oncologique présente encore une
morbi-mortalité non négligeable, liée à l’étendue de la résection mais aussi et surtout aux comorbidités, en particulier la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
et les pathologies cardio-vasculaires plus présentes chez le
patient âgé.
Les principaux facteurs prédictifs des complications pulmonaires sont l’âge, le tabagisme, le performans status, la nécessité de recourir à une transfusion sanguine, la perte de
poids et l’existence d’une BPCO. Mais l’âge n’est pas un facteur permettant de récuser une prise en charge oncologique
optimale.
La prise en charge d’un patient âgé atteint d’un cancer passe
par uneévaluation gériatrique, en plus d’une évaluation oncologique. La démarche deréférence reste actuellement l’évaluation gériatrique approfondie, qui relève d’équipes et de
ressources spécialisées et entraînées pour la prise en charge
de patients âgés. A la lumière de notre expérience et de la littérature internationale sur le sujet, nous allons revoir les particularités de cette chirurgie et les moyens de réduire la
mobi-mortalité estimée entre 3 et 28% selon le volume d’interventions par année.
68
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P228 Hemangiopericytomemalin Retro péritonéale à propos d’un cas.
Nezzar1 K. Benahsene2
1
2
Laboratoire de recherche LR2M, Faculté de médecine de Constantine.
Laboratoire d’Anatomopathologie, CHU Benbadis.
Introduction : L'hémangiopéricytome est une tumeur vasculaire
rare qui se développe à partir des péricytes de Zimmermann.
L'hémangiopéricytome rétro péritonéal est souvent volumineux,
asymptomatique et malin. Fréquent chez l’adule, rare chez l’enfant. L’âge moyen de survenue de ces tumeurs est de 45 ans,
leur évolution est marquée par une croissance très lente
Observation : Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 39
ans qui présentait une symptomatologie marquée par une
masse retro péritonéale indolore de croissance lente (07 ans).
Examens complémentaires : Echographie : masse retro péritonéale de 13cm d’appartenance non déterminée. TDM : processus tumoral pelvien droit mesurant 13/9 cm, se rehaussant de
façon inhomogène par le produit de contraste venant en contact
étroit avec l’ovaire et l’utérus pouvant évoquer une tumeur mésenchymateuse péritonéale. Bilan biologique est correct.
Etude anatomopathologique : Macroscopie, il a été adressé une
petite biopsie inclus en totalité. Microscopie, prolifération tumorale
d’origine mésenchymateuse de nature vasculaire faite de massifs et de plages de cellules tumorales empaquetées autour des
capillaires fins et des espaces sinusoïdiens. Les cellules tumorales sont rondes pales à cytoplasme mal limité à noyau ovalaire
à chromatine fine. Les mitoses sont modérées. Les vaisseaux se
divisent en branches de plus petites tailles comprimés et cachés
par la prolifération tumorale réalisant l’aspect en bois de cerf.
Une étude Immunhistochimique a été réalisée :
CD34 : marquage membranaire positif. Vimentine : marquage
cytoplasmique positif. KI67 : marquage nucléaire positif. EMA
et PS100 : marquage cytoplasmique négatif ce qui permet d’éliminer les autres tumeurs d’origine épithéliale ou nerveuses.
Discussion : Une architecture de type hémangiopéricytaire n’est
pas spécifique d’une tumeur de nature hémangiopéricytaire.
Elle peut être rencontrée au cours de tumeurs malignes non
conjonctives comme les carcinomes, les tumeurs juxta-glomérulaires et plus rarement les mélanomes. Elle est fréquemment
rencontrée au niveau des sarcomes de différents types histologiques. L’hémangiopéricytome malin est donc un diagnostic
d’élimination. Il convient pour affirmer ce diagnostic de réaliser
un bon échantillonnage de la tumeur afin de s’assurer que sur
le plan morphologique, l’architecture de type hémangiopéricytaire est diffuse et ne s’associe pas à d’autres aspects spécifiques. L’immunohistochimie est indispensable pour affirmer le
diagnostic. Le deuxième problème posé est celui de son pronostic. Les meilleurs critères en faveur de la malignité sont les
atypies nucléaires, le nombre de mitoses (> 4 mitoses/10
champs au fort grossissement) et la nécrose tumorale.
Conclusion : Le diagnostic histologique de l’hémangiopéricytome doit être précis. Nous rapportons cette observation en raison de son mode évolutif anormalement lent. Le traitement des
hémangiopéricytomes est essentiellement chirurgical suivi
d'une radiothérapie préventive post opératoire, qui diminue le
risque de récidive locale. Ce risque est de 76% à 10 ans et 85%
à 15 ans environ. Le scanner thoraco-abdominal et la scintigraphie osseuse sont indiqués annuellement pendant plus de dix
ans car le taux de métastases à 15 ans est de 65%.
Bibliographie : OMS ; Site d’internet anabible ; Urofrance
P229 Conduite à tenir devant un cancer occlusif du colon chez le sujet âgé de plus de 70 ans.
I. Ouahab ; AF. Adjissi ; A. Behar.
Service de Chirurgie Générale. CHU de Sétif.
Introduction : L'occlusion est le mode de révélation le plus fréquent du cancer colique gauche surtout chez le sujet âgé. L'objectif de cette étude rétrospective est de préciser les modalités
de prise en charge des cas d'occlusion intestinale aigue surve-
nue chez le sujet âgé de plus 70 ans.
Patients et méthodes : De 2007 à 2013, 120 cas d'occlusion intestinale aigue étaient opérés en urgence. Il s'agissait de 111
hommes et de 9 femmes. L'âge était de plus de 70 ans. 13 colectomies segmentaires gauches avec rétablissement de continuité
immédiat et 107 interventions de Hartmann étaient réalisées. Une
chimiothérapie était associée chez 2 / 3 des patients.
Résultats : Deux patients décédaient en post opératoire immédiat. Des complications survenaient chez 25 patients (30 %). La
survie globale à 5 ans était de 25 %.
Conclusion : La chirurgie du cancer colique gauche en occlusion
chez le sujet âgé améliore le confort du malade. Elle a pour but
d'atteindre l'exérèse R0 au même titre que chez le sujet jeune.
Mots clés : Cancer colique ; occlusion ; urgence ; chirurgie ; mortalité ; morbidité ; survie.
P230 La chirurgie oncologique chez le sujet
âgé dans notre service.
I. OUAHAB ; AF. ADJISSI ; A. BEHAR.
Service de Chirurgie Générale. CHU de Sétif.
Introduction : Les cancers sont des pathologies du sujet âgé.
Les cancers digestifs prennent une place importante. La morbi
mortalité augmente avec l'âge (au delà de 70 ans). Le but de
notre travail est d'essayer d'établir les différents types de cancers digestifs affectant le sujet âgé de pus de 70 ans dans notre
service et d'évaluer la morbi mortalité opératoire.
Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective allant
de 2007 à 2013. 443 patients âgés étaient opérés pour un cancer
digestif au service de Chirurgie Générale du CHU de Sétif. L'âge
était plus de 70 ans. Le diagnostic était posé à un stade tardif avec
des conséquences sur la prise en charge et la survie. La chirurgie
était le traitement de choix. Une chimiothérapie en pré et/ou en
post opératoire était associée selon le type de cancer.
Résultats : On notait 105 cas de cancer colique, 55 cas de cancer gastrique, 48 cas de cancer du rectum, 33 cas de cancer
appendiculaire, 11 cas de GIST, 74 cas de cancer de la tête du
pancréas, 32 cas d'ampullome vatérien et 85 cas de cancer de
la vésicule biliaire. Une prédominance masculine était notée
(74%). La mortalité était importante chez les sujets de plus de
75 ans avec des tares associées (cardiopathies, HTA, diabète).
Les complications post opératoires survenaient dans 75 % des
cas liées au terrain et au type de chirurgie. La survie à moyen
et à long terme était fonction de l'agressivité du cancer, de l'âge,
du terrain et au type de chirurgie réalisé.
Conclusion : La chirurgie reste une spécialité majeure qui peut
guérir des cancers. L'oncogériatrie prend une ampleur dans
nos services de Chirurgie Viscérale méritant une attention particulière dans notre pays. Une bonne prise en charge et une chirurgie réglée permettent d'obtenir des résultats satisfaisants.
Mots clés: Cancer ; sujet âgé ; Chirurgie ; morbi mortalité ; survie.
P231 Radiothérapie décompressive du syndrome cave supérieur néoplasique.
Oulhadj.A, Lahmer K, Khaldi H, Daliyoucef AF,
Service de radiothérapie CHU Oran
Objectifs : Décrire le profil clinique et pathologique et les modalités de prise en charge thérapeutique du syndrome cave supérieur néoplasique.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective avec analyse des
dossiers des 39 patients traités au niveau du service de radiothérapie du CHU d’Oran entre janvier 2012 et décembre 2013.
Résultats : L’âge moyen est de 53 ans (17 à 85 ans) 33 hommes
et 6 femmes. Les signes cliniques révélateurs étaient des douleurs
thoraciques chez 17 cas (43,5%), une dyspnée dans15 cas
(38,4%), un oedème du cou (5 cas) et une hémoptysie dans 2
cas, tous les patients avaient une circulation collatérale. Le cancer
bronchique représente la tumeur primitive la plus fréquente avec
81% des cas, tous des stades avancés, le carcinome épidermoide
représente 70% des cas des types histologiques.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Le thymome 16%, le lymphome : 1% et le séminome : 1%, thyroïde 1%, le syndrome cave supérieur était révélateur de cancer
bronchique chez 15 patients, le traitement à base de corticothérapie et anticoagulant a été prescrit chez tous les patients. 64%
des cas ont reçu une chimiothérapie, une radiothérapie à visée
décompressive était effectuée en urgence chez tous les patients
à des doses allant de 10à20 GY, plus de 70% ont évolués favorablement avec une amélioration clinique par disparition du syndrome cave dans 10 cas et diminution des symptômes dans 20
cas avec un délai moyen de 5 jours. 60% sont décédés durant
les 5 mois suivant le traitement plus de 30% sont perdu de vie
Conclusion : La radiothérapie décompressive en urgence du
syndrome cave supérieur néoplasique est efficace, l’amélioration de la qualité de vie et du confort des malades nécessite une
prise en charge multidisciplinaire adaptée
P232 Rectorragie, maladie hémorroïdaire ou
cancer du rectum.
H. Rabehi ; N. Nait Slimane ; R. Dahane ; R. Bekhouche ; M. Taieb
Service de Chirurgie, Hôpital d’Ain Taya
Introduction : les rectorragies posent le problème non pas du
traitement mais celui du diagnostic positif. Le cancer du rectum,
véritable problème de santé public, en est dans une part non
négligeable la cause, mais malheureusement le diagnostic n’est
fait qu’à un stade tardif.
But : attirer l’attention sur le retard diagnostic des cancers colorectraux devant une rectorragie.
Dans plusieurs cas, soit par faute des patients qui ne consultent
pas, ou par erreur du premier médecin consultant, l’exploration
d’une rectorragie n’est pas approfondie. Un traitement symptomatique est instauré et pris par le patient.
Dans les 2 ou trois mois qui suivent, aucune amélioration n’est
observée. A la consultation ultérieure, plus d’un mois après le
premier épisode de rectorragie, une rectosigmoidoscopie est
réalisée : prossecus tumoral très souvent à un stade avancé.
Méthode : dans une étude rétrospective, multicentrique, regroupant 16 services de chirurgie générale, le constat a été flagrant
quant à la date du diagnostic positif d’un cancer colorectal ; au
moins 3 mois après le premier épisode de rectorragie. Le traitement n’en a été que palliatif. Le traitement des dossiers des
patients a révélé une insuffisance d’informations sur toute exploration recto-sigmoïdienne : le toucher rectal n’ayant pas été pratiqué, l’endoscopie basse non réalisée à temps.
Conclusion : devant toute rectorragie, le diagnostic premier à
éliminé n’est autre que le cancer du rectum.
Mettre l’accent que devant toute rectorragie, il faut absolument
pratiquer un toucher rectal et une rectosigmoidoscopie.
P233 Cancer du côlon gauche en occlusion :
rétablissement ou colostpmie.
H. Rabehi ; N. Nait Slimane ; R. Dahane ; R. Bekhouche ; M. Taieb
Service de Chirurgie, Hôpital d’Ain Taya
Introduction : Le cancer du côlon gauche en occlusion associe
deux entités pathologiques qui pose un problème de prise en
charge dans l’urgence : lever l’obstacle surement, avec résection ou non, si résection rétablissement ou non ?
But : évaluation des pratiques et des résultats fonctionnels d’une
chirurgie en urgence en face d’un cancer du côlon gauche en
occlusion.
Méthode : étude rétrospective, sur 10 ans, de 37 cas d’occlusion
intestinale aiguë par tumeur sténosante du côlon gauche, survenue chez des individus des deux sexes, d’âge différents, opérés en urgence.
Résultats : de janvier 2002 jusqu’à décembre 2011, 37 cas d’occlusion néoplasique ont été opérés, avec une moyenne de 4
cas par an. Un sexe ration de 0.94 et une moyenne d’âge de 62
ans chez les hommes et de 56 ans chez les femmes. Chez 22
patients (59.46%), seul le syndrome occlusif était présent. Les
69
examens morphologiques réalisés chez nos patients étaient :
un ASP à tous, une échographie à 32, une TDM à 5 patients
seulement. En per-opératoire, la tumeur siégeait à différent endroit sur le colon gauche, préférentiellement au niveau du sigmoïde. De type histopathologique adénocarcinome, à différents
stades de différenciations, il a été réalisé une résection - anastomose immédiate chez 11 patients, une intervention de HATMANN chez 20 patients et une dérivation externe de sauvetage
chez 6 patients. Pour les cas de résection-anastomoses, réalisées sans lavage colique per-opératoire, les suites postopératoires ont été simples, sans fistules anastomotiques.
Conclusion : dans la plus part des cas, le cancer du côlon
gauche est découvert tardivement, au stade d’occlusion aigue.
Le siège prédominant de la tumeur est le sigmoïde. Le choix de
la technique est fonction du terrain, de la clinique et du stade
évolutif de la maladie.
P234 Cancer du rectum, constat et expérience
d’un service chirurgical de périphérie.
H. Rabehi ; N. Nait Slimane ; R. Dahane ; R. Bekhouche ; F. Merabet ;
M. Taieb
Service de Chirurgie, Hôpital d’Ain Taya
Introduction : le cancer du rectum, véritable problème de santé
public, bien que siégeant dans une cavité facilement accessible,
n’est souvent découvert qu’a un stade avancé. Sans oublier le
fait, qu’après chirurgie, qu’elle soit curative ou palliative, nos patients sont perdus de vue après la 2ème année de follow up.
Méthode : étude rétrospective sur une période de 10 ans, 2001
- 2013, colligeant 28 cas de cancer de rectum. Touche aussi
bien l’homme que la femme sans prédominance nette pour l’un
des deux sexes, 15h /13f. Retrouvé à tout âge depuis 20 ans
jusqu’à 80 ans, avec une manifestation de prédilection pour les
rectorragies 53% des cas. Dans 45% des cas la tumeur était
accessible au simple toucher rectal. Le diagnostic anatomopathologique préopératoire était dans 53% un ADK bien différencié. La classification pTNM révèle l’insuffisance d’un diagnostic
à un stade favorable : stade < II 9 cas (32%), stade III et plus 19
cas (68%). La radiothérapie pré opératoire n’a été réalisée que
chez 13 patients. L’attitude thérapeutique de nos patients était
10 interventions de HARTMANN, 13 résections antérieures, 3
amputations abdominopelvienne et 2 patients était au-dessus
de toute ressource thérapeutique.
Conclusion : le cancer du rectum reste une affection très fréquente, il est démontré qu’un dépistage de masse cherchant un
saignement occulte chez les patients de plus de 50 ans, peut s’il
est basée sur une mobilisation active des médecins à différents niveau de consultation - peut réduire de 15 à 20 % la mortalié.
P235 Étude épidémiologiques sur les cancers
thyroïdiens au niveau de chu de sidi bel abbès.
Rahmani S., Larbi Daouadji K.
Université de Djilali liabes de Sidi Bel Abbès, Faculté des sciences, Département de biologie.
Les cancers du corps thyroïde sont rares et représentent 1%
de l’ensemble des tumeurs malignes.les femmes sont plus fréquemment atteintes que les hommes. Le cancer thyroïdien peut
survenir à tout âge bien qu’il soit fréquent après 30 ans et significativement plus agressif chez les sujets âgés. La majorité des
patients présente un nodule thyroïdien. L’objectif principal de
cette étude consiste à étudier les différentes caractéristiques
des patients porteurs du cancer thyroïdien différencié(CTD). Il
s’agit de 46 patients âgées entre 20 et 74 ans pris en charge par
les services d’endocrinologie service de chirurgie générale du
CHU de sidi bel abbés et le service de médecine nucléaire de
CHU de Tlemcen sur une période de 5 ans étalée entre janvier
2005 et décembre 2009 ; parmi les 46 cas retrouvés, 43 cas
d’entres eux sont des cancers thyroïdiens différenciés. Les
femmes sont environ 4 fois plus atteintes que les hommes avec
70
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
un pourcentage de 78.26% contre 21.71%. La thyroïdectomie
totale ou subtotale a été réalisée chez tous ces patients (43 cas)
associée à un curage ganglionnaire (16.27%) et sans curage
ganglionnaire (83.72%).le traitement hormonale est introduit
systématiquement et à vie chez tous les patients, l’IRA thérapie
complète la thyroïdectomie totale elle est pratiqué chez tous ces
malades sauf ceux porteurs de micro carcinomethyroïdien dont
le pronostic est favorable , la dose administrée varie entre 100
et 114 mci. Les métastases à distance sont observées dans
(4.34%) des cas, les poumons et les os sont les localisations
les plus fréquentes .les métastases locorégionales sont survenues dans environ 8.69% des cas . Après 5 ans d’évolution,
tous ces patients sont vivants mis a part un seul décès est observé chez une patiente âgées de 72 ans de cause qui n’est
pas en rapport avec le cancer de la thyroïde.
Mots clés : cancer, thyroïde, nodule, Tg, IRA thérapie, thyroïdectomie totale,
métastases.
P236 Bévacizumab dans le cancer du sein
métastatique HER2neu négatif : à propos
d’un cas
R. Reggad ; S. Boulfekhar ; A. Dib
Service d’oncologie médicale. CAC Sétif
Le cancer du sein avancé reste prédominant dans notre payset ceci
est la résultante d’un diagnostic tardif de l’absence de dépistage de
masse et d’un manque de sensibilisation et d’’information de la population. D’énormes progrès ont été réalisés pour améliorer la prise
en charge des cancers du sein métastatiques, notamment l’apport
de la thérapie ciblée dont nous rapportons une expérience.
Le cas clinique : Il s’agit d’une femme de 55 ans qui consulte
pour un CCI du sein gauche avec localisations hépatiques multiples L’IHC montre que les récepteurs hormonaux sont positifs
et HER2neu négatif. La malade a reçu une première ligne de
chimiothérapie type FAC au bout de laquelle une évaluation retrouve un état stationnaire .Une deuxième ligne fut lancée bévacizumab docétaxel avec hormonothérapie type letrozole
Actuellement la malade a négativer ses localisations hépatiques
avec excellente réponse sur le sein. Elle a été opérée
(patey).Toujours stable sur le plan hépatique elle reçoit du béva
en maintenance avec l’hormonothérapie.
P237 Cancer du sein après traitement pour faceite sarcomateuse à propos d’un cas.
R. Reggad ; S. Boulfekhar ; A. Dib
Service d’oncologie médicale CAC Sétif
Cas clinique : Il s’agit d’une femme de 42ans traitée en 2009
pour facéite sarcomateuse par radiothérapie en France.
En 2013 elle consulte pour un CCI du sein droit RH positifs
HER2neu négatif. Le bilan d’extension était négatif.
Elle a bénéficié d’une tumorectomie avec curage ganglionnaire
suivie de 6 cures de chimiothérapie (FAC).Elle a ensuite été irradiée et mise sous tamoxifene-zoladex.
P238 Place de la chirurgie mammaire chez les
patientes présentant un cancer du sein métastatique au delà de 70 ans : A propos d’un cas.
H. Remouche1, S. Mamouni1, T. Laidouni1, F. Mohammed Brahim1.
1
Service de chirurgie cancérologique AIT IDIR Ali, CHUOran, Algérie.
Introduction et objectifs : Le cancer du sein connaît une incidence
et une mortalité qui croissent avec l’âge. Ainsi 50% des cancers
surviennent chez les plus de 70 ans. Des progrès majeurs ont
été observés en oncologie gériatrique en terme de tolérance, de
survie et de qualité de vie. Un diagnostic souvent tardif et de fréquentes co-morbidités expliquent souvent une prise en charge
sub-optimale ; La difficulté en oncologie gériatrique réside en pratique dans la décision thérapeutique et ceci est expliqué en partie
par une grande hétérogénéité de cette population.
Méthodes : Nous rapportons une observation concernant une patiente B.M âgée de 76 ans admise au service d’oncologie médicale CHU Oran en Septembre 2013 pour la prise en charge d’une
néoplasie maligne d’un sein négligé classée T4bN2M1 (métastase osseuse unique) . Grade III de SBR, HER -, RH+.
Discussion : La patiente était scorée selon oncodage : 12
ayant bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante type AT suivit d’une chirurgie complémentaire type patey et une hormonothérapie donnant une réponse partielle de plus de 6O%
histologique et radiologique, jusqu’à ce jour.
Conclusion : Le cancer du sein de la femme âgée et de surcroit
métastatique pose de nombreuses problématiques au chirurgien
oncologue et au gériatre en termes de thérapeutique dans le
souci du principe éthique de bienfaisance et de non malfaisance.
P239 Biological profile in Invasive lobular carcinoma in Medical oncology department- Algeria.
S. Sakhri ; H. Djouadi ; A. Souded ; R. Ferhat
Medical Oncology department, (Belloua, CHU Tizi Ouzou)
Background:Invasive lobular cancers(ILC) constitute 5% -15%
of all invasive breast tumors, less common than invasive ductal
carcinoma(IDC), and appear to have a distinct biology. The aim
of our study is to determine the ILC biological profile collected in
the department ofoncology medical Tizi Ouzou hospital Algeria
Materials and Methods : We recorded the cases of 73 patients
with ILC between January 2010 and January 2012. .the aim of
this study is to evaluate the clinical and pathological response,
molecular profiling using RE, RP, KI67, HER2, and the follow up
between (2012 – 2014).
Result : The average age of patients with ILC is 52 years, 40%
women have postmenopausal status, all patients underwent
mammography, diagnosed by a core needle biopsy, the commonest stage at presentation was stage III (42%). 10 patients (13%)
underwent a breast conserving surgery, and 87% a mastectomy.
The majority of cases were histologic grade II (SBR II), 50% of the
tumors were estrogen and progesterone receptor positive, Her2
neu was reported to be negative in 60%. the treatment consisted
on : neoadjuvant chemotherapy in 28 cases (38%) ,adjuvant chemotherapy in 42 cases (57%) , following by radiotherapy, and hormonal therapy (HT) was given to 47 patients ( 64%), and target
therapy to 40%, the follow up after 2 years, 12 % had metastatic
or loco regional recurrence : bone ( 60%), lung ( 30 %), and liver
in (10%), 88% of the cases remain in complete remission.
Conclusion: ILC are a heterogeneous group of tumors and the
management decisions should be based on individual patient
and biologic characteristic of the tumor.
P240 Le carcinome épidermoide pur de la vessie.
F. Safini, H. Jouhadi, Z. Bouchbika, A. Taleb, N. Benchakroun,
N. Tawfiq, S. Sahraoui, A. Benider
Service de Radiothérapie et d’Oncologie Ibn Rochd – Casablanca-Maroc
Objectifs : Le carcinome épidermoïde est la tumeur non urothéliale la plus fréquente de la vessie. Il représente entre 3 et 5 %
des tumeurs vésicales. L’objectif de notre travail est d’étayer les
caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques
de ces tumeurs souvent méconnues.
Patients et méthodes : Notre étude rétrospective a porté sur 6
cas de carcinomes épidermoide de la vessie colligés au service
d’oncologie-radiothérapie du CHU Ibn-Rochd de Casablanca
entre Janvier 2008 et Décembre 2012. Nous avons inclus toutes
les carcinomes épidermoïdes pures et nous avons exclu les tumeurs urothéliales avec composante épidermoide.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 58 ans (extrêmes
51-68)avec une prédominance masculine (4H/2F). Un patient
de notre série présentait des signesd’atteinte de bilharziose urinaire dans ses antécédents, deux étaient suivis pour une lithiase vésicale chronique récidivante et deux patients étaient
71
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
tabagiques.Le délai moyen de consultation était de 1 an. Le
motif de consultationétait une hématurie macroscopique chez
tous les patients, associée dans la majorité des cas à des
signes irritatifs du bas appareil urinaire sous forme de pollakiuries. Tous les patients ont eu une cystoscopie avec biopsie.
L’étude anatomopathologique du matériel de résection transurétrale de la vessie (RTUV) avait permis de confirmer le diagnostic de carcinome épidermoïde dont l’origine bilharzienne n’a
été confirmée que chez un seul patient. Le diagnostic était fait
dans tous les cas à un stade évolué de la maladie (T3 au
moins). La cystectomie totale était possible chez trois patients
dont un avait bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante et un
autre d’une chimiothérapie puis radiothérapie adjuvante. Deux
patients était d’emblée inopérables et avaient reçu une association radio-chimiothérapie exclusive. Les deux autres étaient
très altéré et avait bénéficié de soins palliatifs.Une évolution favorable était observée chez seulement 3 patients avec un suivi
moyen de 13 mois. La médiane de survie des patients ayant eu
une évolution défavorable était de 7mois (3-10 mois).
Conclusion : La compréhension des carcinomes épidermoides
de la vessie est limitée par leur rareté. Leur pronostic défavorable malgré un traitement multidisciplinaire est surtout en rapport
avec leur caractère agressif et le stade souvent évolué au moment du diagnostic.
Mots clés : carcinome épidermoide ; vessie
P241 Le carcinome neuroendocrine à petites
cellules de la vessie.
F. Safini, M. E lbachiri, H. Jouhadi, Z. Bouchbika, A. Taleb,
N.Benchakroun, N.Tawfiq, S. Sahraoui, A. Benider
Service de Radiothérapie et d’Oncologie Ibn Rochd – Casablanca-Maroc
But : Les carcinomes neuroendocrines (CNE) primitifs à petites
cellules de la vessie sont des tumeurs rares et hautement
agressives avec un potentiel métastatique élevé. Cette étude a
analysé les critères diagnostics et les résultats thérapeutiques
obtenus chez 5 patients et elle illustre le rôle de la polychimiothérapie à base du platine dans le gain en survie.
Patients et méthodes : Notre étude rétrospective a porté sur 5
cas de carcinomes neuroendocrines à petites cellules de la vessie colligés au service d’oncologie-radiothérapie du CHU IbnRochd de Casablanca entre Janvier 2008 et Juin 2013. Nous
avons exclu les tumeurs neuroendocrines de la vessie associées à un carcinome neuroendocrine de la prostate. Nous nous
sommes intéressés auxméthodes de diagnostics, aux modalités
thérapeutiques et à la survie.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 54 ans avec une
prédominance masculine (4H/1F).La notion de tabagisme a été
retrouvée chez 4 patients. Le délai moyen de consultation était
de 8 mois. Le mode de révélation le plus fréquent a été l'hématurie macroscopique.Toutes les tumeurs étaient infiltrantes au
moment du diagnostic. Le diagnostic de CNE a été retenu après
étude immuno-histochimique. Chez nos 5 patients, l’immunomarquage à la chomogranine A et à la synaptophysine était positif. Dans un seul cas, le carcinome neuroendocrine était
associé à une composante urothéliale. Un bilan d’extension à la
recherche d'une diffusion métastatique a été réalisé pour l'ensemble des patients (radiographie thoracique, scanner thoracoabdomino-pelvien et/ou scintigraphie osseuse). Un seul d'entre
eux présentait d'emblée des métastases osseuses, et le décès
survenait rapidement, deux mois après le diagnostic. Tous nos
patients avaient bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante
type étoposide et cysplatine sauf le 5ème avec métastases osseuses dont l’état général ne le permettait pas. La cystectomie
était possible chez un seul patient, les autres dont la tumeur
était inopérable même après chimiothérapie avait bénéficié
d’une association radio-chimiothérapie.Trois patients sont décédés de leur cancer 10 mois en moyenne après le diagnostic.
A la lumière de ces résultats et des cas rapportés, il paraît certain que les résultats obtenus sont meilleurs quandune chimio-
thérapie est associée au traitement local.
Conclusion : Les cancers primitifs à petites cellules de la vessie
sont rares et de mauvais pronostic. Le traitement de ces tumeurs
n'est pas encore codifié.Le fort potentiel métastatique de ces tumeurs rend nécessaire l’utilisation d’une polychimiothérapie.
P242 Cancers thyroïdiens anaplasiques d’évolution fatale : a propos de trois observations.
M. Sakouhi1, A. Issaad2, A. Ktob1, M. Layachi3, B. Boumesjed 4 1
Service d’Endocrinologie-Diabétologie du C.H.U de Sidi-Bel-Abbès. 2Service
de chirurgie générale du C.H.U de Sidi-Bel-Abbès. 3Service de chirurgie générale EPH de SFISEF. 1 Service de médecine de travail C.H.U de Sidi-Bel-Abbès.
Introduction : Le cancer anaplasique de la thyroïde est l’un des
cancers humains les plus agressifs. Le plus souvent, il représente le stade terminal de la dédifférenciation d’un cancer papillaire ou vésiculaire.Nous présentons 3 observations dont
l’évolution est rapide et fatale.
Observations. Caractéristiques de la tumeur au scanner :
Observation n°1. Persistance d’une zone hypodense lobaire
gauche, basale postérieure mesurant 68x38 mm, en rapport
avec un important hématome. Engaine la trachée d’une manière
considérable laminée. refoule les axes vasculaires, le larynx,
arrive en bas au niveau de l’orifice cervico-médiastinal.
Observation n°2. -Observation n°3. Refoule la voie aérienne, lyse de la lame homolatérale du cartilage thyroïde, avec luxation thyroido-hyoïdienne. envahit la veine jugulaire, et engaine l’artère carotide
homolatérale. En avant ; infiltre muscles et plans s/cutanés de
la paroi cervicale ant. 2 champs pulmonaires ; multiples images
nodulaires réalisant un aspect en lâché de ballon, multiples ADP
médiastinales hilaires et inter bronchiques bilatérales, épanchement pulmonaire gauche de minime abondance.
Discussion : Dans une série de cancers thyroïdiens tout types
confondus, soit 175 cas, 3 d’entre eux sont des carcinomes indifférenciés de la thyroïde, ils représentent 1,71% de l’ensemble des
carcinomes. Il s’agit de deux hommes et une femme ; sexe ratio :
1,5. On note un seul cas qui correspond à l’âge d’apparition de
ce type de tumeur, soit 78 ans, les deux autres cas sont beaucoup
moins âgés ce qui est inhabituel.les 2 cas sur 3, ont une histoire
Observation n°1
78 ans
F
Masse cervicale
↗ rapidement de
volume.
Taille de la tumeur 104x78 mm. Lobaire gauche.
ATCD goitre ancien. + (+sieurs années).
Autres nodules
non
Compression :
Dyspnée +.
-dysphonie
Dysphagie +.
-dysphagie
Dysphonie +.
-dyspnée
Métastases :
(+).
-Pulmonaires
?.
-Osseuses-Céré- (-).
brales
(-).
-hépatiques
ADP
Cervicales +.
Age
Genre
Mode de présentation
Observation n°2
47 ans
H
Masse cervicale
↗ rapidement de
volume.
52x 32 mm.
?
non
Dyspnée -.
Dysphagie -.
Dysphonie +.
?
Cervicales -.
Observation n°3
54 ans
H
Masse cervicale ↗
rapidement de volume +hémoptysie.
18x103 mm. Lobaire gauche.
+ (3 ans).
non
Dyspnée +.
Dysphagie+.
Dysphonie-.
Pulmonaires, multiples macronodulaires bilatérales
en lâché de ballon.
Cervicales +.
Mediastinales +.
Réduction tumo- Impossible.
Thyroïdectomie Impossible.
rale chirurgicale.
totale réalisée.
Décès
+ (24h après + (4 mois après +
TT).
TT).
Délai entre le 1 mois.
4 mois.
2 mois et 21 jrs.
début de la compression et décès
Cause du décès : Evolution locale Evolution locale : Evolution locale :
-évolution locale
: étouffement.
étouffement (tra- étouffement.
-évolution à dischéotomie comtance
pliquée
d’hémorragies).
72
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
de goitre ancien, A noter que tous appartiennent à une zone d’endémie goitreuse (w de sidi-bel abbés), ils se sont présentés entrès
mauvais état général, pour masse thyroïdiennedure, fixée, compressive, et envahissante, qui a augmenté rapidement de volume,
douloureuse. La tumeur dépasse 5 cm de diamètre dans tout les
cas (max:11,8 cm), tous les patients sont en euthyroidie, le tout
correspond au mode habituel de révélation de ces tumeurs. Le
diagnostic histologique est apporté par la chirurgie dans 2 cas, et
par biopsie dans un seul cas.les métastases à distance sont notées dans un seul cas (pulmonaires bilatérales). La réduction tumorale est tentée dans deux cas, un cas il est impossible ni
d’opérer, ni de décompresser par radiothérapie ou chimiothérapie,
vu le très mauvais état général. La médianede survie est de 2
mois et 5 jours. L’étouffement est la conséquence de l’évolution tumorale locale, qui est la cause du décès dans les 3 cas.
P243 Les soins de support en cancérologie
chez le sujet âgé.
N. Serrar1, Dj. Bouzidi1, K. Djilat1, A. Dib1, A. Bensalem2, K. Bouzid3.
Service d’Oncologie Médicale CAC de Sétif. 2Service d’Oncologie Médicale
CHU Constantine. 3Service d’Oncologie Médicale CPMC Alger.
1
Les soins de supportsont le signe d’une médecine humaine plus
tournée vers le patient que vers sa maladie.C'est en effet en
1842, dans le quartier du calvaire à Lyon, qu'une jeune femme,
Jeanne Garnier, fonde l'association des Dames du Calvaire
pour accueillir les malades incurables. En 1874, Aurélie Jousset
crée un hospice à Paris, dans le XVè arrondissement : l’actuelle
Maison Jeanne Garnier qui est aujourd'hui la plus grande unité
des soins de support en France. « Les soins palliatifs sont des
soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte
d’une maladie évolutive ou terminale ». Ils considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. La formation et le soutien des soignants font partie de
cette démarche.Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité
de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux
proches en deuil.Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur
enseignement et leurs travaux de recherche à ce que ces principes puissent être appliqués. S’adresse au malade en tant que
personne, à sa famille, à domicile ou en institution. Ils ont pour
objectif dans une approche globale et individualisée de prévenir
ou de soulager les symptômes physiques dont la douleur, mais
aussi les autres symptômes, améliorer la qualité de vie,assurer
le confort du malade, anticiper les risques de complication et de
prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels dans le respect de la dignité de la personne soignée.
Cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Les soins de support sont une approche globale de
la personne qui prend en compte les symptômes physiques,
psychologiques mais aussi les besoins spirituels et sociaux et
dans ce cadre la communication prend toute son importance
que ce soit avec le patient lui-même qu’avec son entourage.
P244 Prise en charge des toxicités de la chimiothérapie chez le sujet âgé.
N. Serrar1, Dj. Bouzidi1, K. Djilat1, A. Dib1, A. Bensalem2, K. Bouzid3.
Service d’Oncologie Médicale CAC de Sétif. 2Service d’Oncologie Médicale
CHU Constantine. 3Service d’Oncologie Médicale CPMC Alger.
1
Depuis les années cinquante, période au cours de laquelle les
premières chimiothérapies ont été mises en place, l'oncologie
médicale a utilisé un panel d'agents actifs de plus en plus variés
et puissants, mais dont la toxicité est allée crescendo. Ainsi, les
effets toxiques de certains traitements sur les sujets âgés et leur
retentissement physique, psychologique et social ont progressivement conduit le personnel soignant à s'interroger sur leur
bénéfice réel. Parallèlement à l'allongement de l'espérance de
vie d'un malade atteint d'un cancer, la qualité de vie a été par
conséquent de plus en plus souvent prise en compte. Si la survie demeure l'objectif principal des traitements, leurs effets se-
condaires sont essentiels à prendre en compte puisqu'ils vont
conditionner non seulement leur acceptabilité initiale mais aussi
l'adhésion des patients aux protocoles thérapeutiques et aux recommandations médicales. Les effets secondaires de la chimiothérapie dans le traitement des cancers sont variables selon les
médicaments utilisés, les dosages et les personnes. Chacun
réagit différemment aux traitements. Certains effets secondaires
peuvent être limités ou évités grâce à des traitements préventifs
ou des conseils pratiques. Néanmoins, s’ils deviennent trop importants ou si le patient ne supporte pas l’un des médicaments
utilisés, le traitement peut être modifié ou interrompu pour permettre au corps de récupérer. Les effets secondaires les plus
fréquents des médicaments utilisés pour traiter les cancers :
Nausées et vomissements, aplasie médullaire, mucite, sensations d’engourdissement ou de fourmillement, chute des cheveux, troubles cutanés et syndrome main-pied, réactions
allergiques .Par ailleurs, à efficacité thérapeutique équivalente,
l'autonomie du choix du patient devient plus facilement possible
par l'expression de ses préférences tenant compte pour luimême des effets secondaires des traitements proposés.
P245 Traitement du cancer par laser femtoseconde
A. Semmah1, S. Lekhal1, A. Ziane1, S. Lekhal1, A. Hadjchaib1, F.
Bouchentouf1, R. S. Bereksi1
1
Service de Biophysique et Médecine nucléaire CHU Sidi-Bel-Abbès
Les radiations, utilisées en radiothérapie, peuvent avoir un effet
néfaste au moment du traitement du cancer. En radiothérapie
conventionnelle, les radiations émises non seulement touchent
les tumeurs, mais une partie d'entre elles se déposent autour de
la région à traiter, cela peut notamment entrainer, descancers
secondaires. D'autres part, les médecins choisissent les doses
en fonction de la tolérance générale des tissus sains des patients plutôt que d'assurer l'élimination du cancer. Le traitement
de certains cancer par le laser femtoseconde est une nouvelle
approche, qui constitue une solution de rechange au traitement
du cancer par radiothérapie conventionnelle. Cette technique
permet d'optimiser le dépôt de dose de radiation dans la tumeur,
qui recevrait une concentration d'énergie d'une puissance
énorme pour neutraliser des cellules malignes, et ce,avec une
précision d'une fraction de millimètre.
P246 Place de l'oncogériatrie : prise en charge
des personnes âgées atteintes de cancer dans
la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Serour Y1,2,4, Bendahmane M4, Abbou Baker F1,2, Moadene B2, Abdi M5
Service de la Gynécologie Obstétrique de la Maternité de Sidi Bel Abbès.
Service de Planning Familial de la Maternité de Sidi Bel Abbès. 3Servie
d’Anatomie Pathologique de CHU de Sidi Bel Abbès. 4Faculté des Sciences
de la Nature et de la Vie de l'Université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès. 5Direction de santé publique de Sidi Bel Abbès.
1
2
Introduction & objectif : D’un point de vue biologique, cancer et
vieillissement sont des phénomènes très liés. Il existe en effet
des modifications au sein même des cellules et de leur génome
que l’on retrouve dans les deux processus. Le plan cancer a
permis de créer, au sein de l’Institut national du cancer (INCa),
une « mission oncogériatrie » dont l’une des premières actions
a été de faire émerger des unités pilotes de coordination en oncogériatrie.L’objectif de notre recherche est de confirmer largement le rôle de l’oncogériatrie dans la prise en charge des
personnes âgées atteintes de cancer au moment du diagnostic
dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective étendue
sur 4 ans (2009 à 2013), portant sur une série de 500 cas hospitalisations des sujets de plus de 70 ans atteints de différents types
de cancers, diagnostiqués au service d'Anatomie Pathologie du
CHU de Sidi Bel Abbès, et en partenariat avec certains services
«cibles» et des structures vouées à améliorer la prise en charge
globale de la personne âgée cancéreuse dans notre wilaya.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Résultats : Les sujets âgés atteints de cancer représentent une
activité importante de notre CHU (63%), dont la majorité des
patients sont des femmes (60 %). Le diagnostic des cancers
chez ces personnes âgées est d’autant plus difficile, et il est
souvent porté tardivement, dont environ 30 % des patients âgés
attendent près d'un an avant de consulter pour des symptômes
pourtant clairement définis.
Nous avons noté des symptômes qui peuvent perturber la lecture
des signes cliniques lorsqu’il s’agit d’établir un diagnostic de cancer chez ces personnes, des pathologies cardiaques (18%),des
pathologies vasculaires (25 %),des pathologies pulmonaires
(30%),des pathologies de l'appareil locomoteur (20 %).
Nous avons trouvé que 35% de ces patients ne bénéficient pas
encore d’une évaluation gériatrique surtout pour les plus de 70
ans, alors que 50 % des malades aient un programme personnalisé d’après cancer dès la sortie de l’hôpital, contrôlé par le
médecin généraliste et le médecin spécialiste Et pour l’accompagnement psychologique des patients atteints d’un cancer
malheureusement n’est pas toujours à la hauteur, juste 28%
des malades avaient un suivi psychologique.
Conclusion : Suite à l'évolution démographique et la place prépondérante du cancer dans les pathologies actuelles, l'oncogériatrie à pour mission d'améliorer la prise en charge des ces
personnes âgées atteintes d un cancer, cependant, l’exploration
de ces patients sur cette plateforme permettra à terme de
mieux définir les cibles gérontologiques permettant de prévenir le déclin fonctionnel dans cette population.
Mots clés : Oncogéatrie-cancer -patients âgés-prise en charge
P247 Le dépistage génétique du cancer médullaire de la thyroïde.
Sifi K.1,2, Abadi N.1,2, Lezzar K.3, Nouri N.3, Boudaoud K.3,
Benmohamed K.3, Benlatreche C.1,2
1Laboratoire de biochimie du CHU de Constantine. 2Laboratoire de biologie et
de génétique moléculaire de l’université de Constantine. 3Service d`endocrinologie du CHU de Constantine.
Introduction : Les cancers médullaires de la thyroïde (CMT) sont
des tumeurs neuroendocrines développées à partir des cellules
C thyroïdiennes. Ils se présentent sous deux formes :
Sporadique vrai dans 75% des cas. Familiale dans près de 25%
des cas. Il s’intègre alors dans les néoplasies endocriniennes
multiples de type 2 (NEM2A, NEM2B, FMTC).
La transmission des formes familiales est autosomique dominante avec une pénétrance de 100%. Les mutations germinales
du proto-oncogène RET sont bien connues pour être la cause
génétiquedu CMT des NEM2 .Elles peuvent être identifiées par
un criblage génétique. Le CMT familiale représente l’exemple
de cancer bénéficiant du dépistage génétique. L’efficacité de ce
dépistage justifie d’ailleurs qu’il soit préconisé chez l’enfant et
l’adulte ou un traitement préventifsera possible.
Les objectifs de notre étude étaient de : Rechercher des mutations ponctuelles dans le proto-oncogène RET chez le cas index
et chez ses apparentés du 1er degré. Déterminer la fréquence,
et la localisation des mutations dépistées et de les comparer
aux données de la littérature.
Patients et méthodes : Notre étude a porté sur 40 patients des
deux sexes, adressés par les services d`endocrinologie du CHU
de Constantine, repartis en 1 cas index de NEM2A, 26 cas index
de CMT d`apparence sporadique et 13 apparentés du1er degré.
Après extraction d'ADN à partir des leucocytes de sang périphériques, la recherche de mutations dans le proto-oncogène
RET a été réalisée chez nos patients par un séquençage directe des exons : 8,9,10,11,13,14,15,16.
Résultats et discussion : La mutation germinale C634Y, de
l'exon 11 a été identifiée chez 2 (8%) des cas index, incluant 1
patient présentant une NEM2A, 1 patient chez un des patients
présentant un CMT d’apparence sporadique (néomutation),
mais aussi chez7 des 13 apparentés.
Nos résultats concordent avec les travaux de Chin-Feng, Chang,
73
S'anchez et al, Benazzouz et al montrant que la mutation la plus
fréquente a été retrouvée dans l'exon 11 au codon 634 en particulier la C634Y,de plus cette mutation a été significativement associé
chez nos patients NEM2A à la présence d'un phéochromocytome,
ce qui concorde avec les données de la littérature. Quatre des apparentés porteurs de la mutation familiale C634Y ont pu bénéficier
d’une thyroïdectomie prophylactique, mais pour les trois autres la
thyroïdectomie a été curative.
Conclusion : Nos résultats suggèrent que le spectre de mutation de RET observé chez nos patients concorde avec certaines
données de la littérature. L'identification de ces mutations permet d'identifier les apparentes à risque et de leur proposer une
Thyroïdectomie prophylactique.
P248 Le traitement antiangiogénique du cancer bronchique chez le sujet âgé.
S. Souilah1, F/Z. El Allia1, S. Khodja1, A. Fissah1, R. Boughrarou2,
Z.C. Amir3, R. Baba-Ahmed4, R. Amrane1
1Service pneumologie CHU Bab El Oued, Alger, Algérie. 2Service de radiologie
CHU Bab El Oued, Alger, Algérie. 3Service d'anatomopathologie CHU Mustapha,
Alger, Algérie. 4Service d'anatomopathologie CHU Bab El Oued, Alger, Algérie.
La supériorité d’une bithérapie à base de carboplatine en 1è
ligne sur une monothérapie chez les sujets âgés atteints de
CBNPC avancés a été récemment démontrée mais l’intérêt de
l’ajout du bévacizumab à cette chimiothérapie n’est pas démontré à ce jour chez ces patients.
Objectif : évaluation de l'innocuité de l’administration du bévacizumab chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les critères
secondairesétaient la réponse tumorale et la survie globale. De
2010 à 2013, sur 158 cas de CBNPC non épidermoide, stade IV
éligibles à une chimiothérapie, 64 cas (dont 32 d’âge > 65 ans,
médiane d’âge 69 ans) ne présentaient pas de contre indication
au bévacizumab et avaient reçu en moyenne 4 cycles de chimiothérapie associant du bévacizumab à la dose de 7,5 mg/kg.
Résultats : initialement, chez les 32 sujets âgés, de PS < 2 (F/H
=5/27) 16 patients avaient une HTA et un cas une thrombophlébite.
L’incidence des événements indésirables (grade I /II) a été similaire chez les patients âgés et les plus jeunes (un cas de saignement dansles 2 groupes 4,7% contre 7,1% ; une hypertension
19,4% contre 17,8%). Aucun effet secondaire de grade III/IV n’a
été noté. Lamédiane de survie ne montrait pas de différence significative (p=0,9) chez les patients âgés et les plus jeunes
(14,6 contre 9,5 mois), lestaux de réponse et les taux de
contrôle de la maladie étaient meilleurs chez les sujets âgés,
respectivement (42% versus 25%) et (68%versus 58%).
Le bénéfice clinique et le profil de tolérance chez les patients de
plus de 65 ans traités par du bévacizumab en 1ère ligne est similaire àleurs homologues d’âge inférieur et ayant bénéficié du
même traitement.
P249 Prise en charge des personnes âgées
atteintes du cancer ovarien traitées par chimiothérapie.
Serour Y1,2,4, Bendahmane M4, Abbou Baker F1,2, Moadene B2, Abdi M5
Service de la Gynécologie Obstétrique de la Maternité de Sidi Bel Abbès.
Service de Planning Familial de la Maternité de Sidi Bel Abbès. 3Servie
d’Anatomie Pathologique de CHU de Sidi Bel Abbès. 4Faculté des Sciences
de la Nature et de la Vie de l'Université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès. 5Direction de santé publique de Sidi Bel Abbès.
1
2
Introduction et objectif : Le cancer de l’ovaire reste longtemps silencieux, les symptômes apparaissent progressivement, à mesure
que la tumeur évolue. Cela explique pourquoi le diagnostic est
souvent posé lorsque la maladie est déjà avancée. Le but de notre
étude est de discuter la prise en charge des personnes âgées atteintes du cancer ovarien dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Matériels et méthode : Notre travail est une étude rétrospective
de 66 cas de cancer ovariencolligés au service de Gynécologie
Obstétrique de la maternité de Sidi Bel Abbes,traitées par poly
chimiothérapie.
74
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Résultats : Dans notre séried'étude ,l'âge moyen de l’incidence
des cancers de l’ovaire est de 62 ans, la moyenne d’âge demortalité par ce cancer est de 67 ans.Sur le plan clinique, les circonstances de découverte de la maladie sont les douleurs
pelviennesqu' ont été les plus fréquentes(82,9%),augmentation
du volume de l’abdomen avec un taux de 45,13%, et les métrorragies avec un pourcentage de 31,51%. Nous avons noté
que presque la moitie des patientes sont diagnostiquées à un
stade avancé de la maladie (stade IIB et plus),le contrôle cytologique est réalisée dans les 82,02 % des cas. Sur le plan histologique, les résultats anatomopathologiques montrent la
prédominance des tumeurs malignes (76 %), puis les tumeurs
Borderline (11%) et dans 6% des cas la tumeur est bilatérale.
Sur le plans chirurgical, 94,59% des patientes ont bénéficié d’un
traitement chirurgical exclusif, dont chez 87% des cas l’extension tumorale observée par le chirurgien pendant l’intervention
comportant la réalisation de la colpo-hystérectomie élargie.
La polychimiotherapie utilisée chez nos patientes comme traitement adjuvant, la durée moyenne de l’intervalle libre entre la fin
du traitement initial et la première récidive était de 14,6 mois,
nous avons observé, dans le sous-groupe le plus favorable des
malades en réponse complète, 11% de rechute chaque année.
Conclusion : La prise en charge des personnes âgées atteintes
de cancer soulève ainsi des enjeux d’ordre professionnel, organisationnel, mais aussi politique, économique, et moral.
Mots clés : cancer ovarien ; personnes âgées ; chimiothérapie.
P250 Résultats de la prise en charge de 27
cancers coliques chez les sujets âgés
M. Taieb, N. Nait Slimane, R. Dahane, N. Merabet
EPH Ain Taya
Les cancers colorectaux constituent la pathologie néoplasique
la plus courante dans cette population. Ce travail a pour but
d’étudier les caractéristiques de ces cancers et les résultats du
traitement chirurgical afin de définir les facteurs de gravité à
prendre en considération dans cette population souvent considérée comme «à risque». La chirurgie colorectale est la chirurgie la plus fréquente, avec une majorité d’interventions pour
cancer pour lesquelles on note un glissement en faveur de la
chirurgie du colon droit, suivie de la chirurgie diverticulaire, puis
des autres types de chirurgie colorectale: appendicite, prolapsus. La mortalité péri opératoire globale se situe entre 6,2% et
23% dans des séries souvent de petite taille. Cette mortalité est
liée aux conditions d’intervention: à froid, en urgence.
Patients et méthode : De 2000 à 2012, 27 patients de plus de 75
ans ont été opérés dans le service pour un cancer colique. Le
sex-ratio était à 0,9 avec 14 hommes pour 13 femmes. L’âge variait de 75 à 95 ans avec un âge moyen de 78 ans. Les lésions
étaient localisées sur le côlon droit (55%), transverse (5%), ou
gauche (30%) avec, dans 10% des cas, des localisations multiples. Le statut physiologique des patients a été établi selon la
classification ASA. Cinq patients étaient jugés ASA I, 40% ASA II,
20% ASA III, et 30% ASA IV. L’intervention a été réalisée chez 07
patients en urgence vraie pour occlusion aiguë ou péritonite,
chez 10 patients en urgence différée et chez 10 patients de façon
élective «à froid». Tous nos patients ont bénéficié d’une exérèse
colique, 80% des exérèses seulement étaient considérées
comme curatives, 03 colostomie de protection ont été réalisées.
Résultats : Les suites opératoires ont été simples dans 60 %
des cas. 02 patients ont dû être admis en unité de soins intensifs postopératoire. 08 patients ont eu des suites compliquées
avec complications médicales et/ou chirurgicales. Les complications médicales ont été des défaillances poly viscérales, des
complications cardiaques, ou respiratoires, et un AVC post opératoire. Les complications chirurgicales étaient des complications spécifiques : fistules anastomotiques, péritonites, et des
complications non spécifiques : abcès de paroi. Cinq patients
sont décédés dans les suites opératoires, soit une mortalité globale de 18,51%.La mortalité a été de 12% dans les cancers du
côlon droit et de 26 % dans les cancers du côlon gauche. La
mortalité aété plus élevée chez les grands vieillards que chezles
autres patients. Il ya eu 10% de décès dans les interventions
électives et 40% en chirurgie d’urgence. Enfin, tous les décès
étaient dans le groupe décès dans le groupe ASA III et IV.
Discussion : Les cancers du côlon chez le sujet âgé surviennent
volontiers sur le côlon droit (55% dans notre série). Ils sont plus
souvent compliqués, nécessitant une prise en charge en urgence.
La chirurgie d’urgence constitue un élément péjoratif, car les patients ne peuvent bénéficier d’une préparation physique et psychologique satisfaisante ; de plus elle risque d’entraîner une
décompensation des tares, d’où la nécessité du recours aux unités de soins intensifs dans les suites opératoires. La mortalité est
parfaitement corrélée au statut ASA et semble être multipliée par
4 lorsqu’on compare le groupe ASA II et III et le groupe ASA IV et
V. L’âge ne constitue pas un facteur péjoratif, seules les tares importent.L’étude de la mortalité de la chirurgie du cancer colique
selon que cette chirurgie était réalisée en urgence ou de façon
élective montre une variation de 7,9 à 11% à froid, et de 20,9 à
35% en urgence. La survie à cinq ans varie de 30 à 42% selon
l’âge ; la chirurgie curative donne ainsi les mêmes résultats chez
le sujet âgé et chez le sujet jeune. Il faut donc privilégier si possible
un traitement radical et en un seul temps chez le sujet âgé.
Conclusions : Les cancers coliques chez les sujets âgés sont volontiers évolués, et souvent compliqués nécessitant une prise en
charge en urgence. Chez les patients, même très « âgés », les
suites sont simples ; chez les autres la décompensation des tares
préexistantes est à l’origine de complications médicales responsables des deux tiers des décès postopératoires.Le devenir à
long terme est satisfaisant avec une survie de 45% à cinq ans.
Les facteurs péjoratifs chez ces patients sont représentés par la
fréquence des tares viscérales, les impératifs de l’urgence et le
stade souvent évolué du cancer. Ces différents facteurs, souvent
associés, multiplient par trois le risque létal. L’âge en soi ne doit
pas constituer un facteur restrictif pour la prise en charge des
cancers coliques. Il faut seulement s’efforcer de prévenir la décompensation des tares préexistantes et réaliser d’emblée l’intervention la mieux adaptée aux lésions rencontrées.
P251 La prise en charge des sujets âgés au
niveau de service d’oncologie médicale.
Tazibt K, Challal S, Medani D, Benali L
Service d’oncologie médicale. CHU Tizi-Ouzou
Introduction : Nous rapportons une étude rétrospective sur 373
cas de patients âgés de 75 ans jusqu’au 90ans portant sur une
période de 2011-2013
Objectifs : prise en charge des patients âgés.
Résultats : nous avons pris en charge 223 hommes et 150
femmes dont l’âge varie entre 75 et 90 ans. 51 cas de femmes
ont été traitées pour une néoplasie gynécologique dont : 35 cas
sein, 04 col utérin, 06 cas utérus, 05 cas ovaire, 01 cas vulve.
Les autres ont été traités pour d’autres localisations : Poumon : 39
; estomac : 21 ; colon : 62 ; foie :15 ; pancréas :15 ; vessie : 36.
La répartition des différentes pathologies selon l’âge : Entre 7580 :184 cas. Entre 81-85 :115 cas. Entre 86-90 :58 cas. Supérieur à 90 :16 cas. Le traitement effectué : Chirurgie : 62 cas.
Chimiothérapie : 120 cas. Radiothérapie : 15 cas. Hormonothérapie : 20 cas. Sans traitement : 191 cas. Malades orientés : 11
cas. Traitement symptomatique : 15 cas
Résumé : vivants en rémission : 22. perdu de vu :147. Vivants
malade : 30. Décédés : 174.
P252 Diverticule de Zenker : pathologie du
sujet âgé.
N.Talbi, K.Bouchenak
Chirurgie générale, Etablissement : CHU de Sétif
Introduction : Les diverticules pharyngo œsophagiens représentent plus de 60% des diverticules de l’œsophage. Le plus fré-
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
quent d’entre eux est le diverticule dit de Zenker : développé postérieurement a l’œsophage au niveau d’un point de faiblesse de
la musculeuse.il s’agit d’une pathologie rare avec une prévalence
de 0,01 a 0,11% qui touche le plus souvent l’homme de plus de
70 ans, elle est rare avant 40 ans. C’est une affection qui peut
être congénitale mais elle est le plus fréquemment acquise.
Observation : Mr H.A âgé de 83 ans sans antécédents particuliers consulte pour l’apparition depuis 03mois d’une dysphagie
progressive, de régurgitations avec inhalation et une perte de
poids de 5 kg en 03 mois. L’examen clinique est normal. Le bilan
biologique ne montre aucune anomalie. L’ECG est normal. Il est
réalisé : FOGD qui montre un diverticule de zenker sans reflux
gastro-œsophagien ni œsophagite . Le TOGD retrouve un diverticule œsophagien de Zenker de 62/47mm par ailleurs pas de
reflux ni hernie hiatale (images1.2). La TDM Thoracique révèle
une cavité aérique contenant des aliments et du liquide au niveau de l’orifice supérieur de l’œsophage, située en arrière de
la trachée et en avant du rachis a gauche avec des adénopathies médiastinales. Devant un diverticule symptomatique, un
amaigrissement important et les inhalations répétées pouvant
conduire au décès : décision opératoire. Au bloc sous anesthésie générale, billot sous les épaules, tète a droite.la voie d’abord
est une cervicotomie présterno-cléido-mastoidienne gauche
basse, l’œsophage est mis sur lac et le diverticule individualisé.
On procède ensuite a une diverticulectomie avec suture manuelle et une myotomie du cricopharyngien. un drainage type
Redon est mis en place.les suites opératoires ont été simples.
Commentaires : Le diverticule de Zenker peut être asymptomatique mais lorsqu’il est symptomatique il devient une indication
opératoire devant les risques évolutifs vers la dysphagie avec
dénutrition, les régurgitations avec inhalation cause de décès,
les hémorragies, le risque de perforation, de médiastinite, de
fistule œsotrachéale et la possibilité de cancérisation (1%) elle
consistera en une diverticulectomie avec myotomie du muscle
cricopharyngien par voie cervicale gauche.les examens complémentaires utiles au diagnostic sont le transit œsophagien et
l’endoscopie digestive haute.une évaluation manométrique a la
recherche de troubles moteurs associés est utile dans les diverticules épi phréniques ou du corps de l’œsophage.
Conclusion : La pathogénie du diverticule de Zenker est une pathologie du sujet âgé elle est due a un dysfonctionnement du
muscle cricopharyngien, le diverticule correspond a une hernie
muqueuse postérieure au niveau d’une zone de faiblesse de la
partie inferieur du pharynx située entre les fibres obliques du
muscle constricteur inferieur du pharynx et les fibres transversales du muscle cricopharyngien (triangle de KILLIAN).La compréhension de la physiopathologie permet de proposer un
traitement adéquat au patient symptomatique. Les nouvelles
techniques endoluminale endoscopique semblent être de nouvelles pistes thérapeutiques.
P253 La chirurgie digestive du sujet âgé
M. Taieb, H. Rabehi, A. Guellache, N. Bekhouche
EPH Ain Taya
L’âge est le principal facteur de risque de la majorité des cancers.
Le cancer du sujet âgé est un problème de santé publique dont
il convient de s’occuper avec une certaine urgence. Toutes fois
dans la réalité clinique les personnes âgées ayant un cancer ne
suscitent que peu d’intérêt et sont peu ou mal traitées. L’impact
du vieillissement sur la prise en charge est au centre du problème du cancer du sujet âgé puisque sa mauvaise appréciation
est souvent à l’origine d’une abstention thérapeutique.
La chirurgie demeure le traitement principal pour la majorité des
cancers. Malgré cela, le nombre de malades qui bénéficie de
traitement radical curatif diminue avec l’âge.
Les progrès de l’anesthésie ont permis à de nombreux patients
fragiles d’accéder à ce traitement. Pourtant un acte opératoire
reste souvent contre indiqué chez les sujets âgés en raison de
craintes souvent sans fondements, d’une morbidité ou d’une
75
mortalité accrue dans cette population. Les personnes âgées
doivent cependant bénéficier d’une chirurgie curatrice chaque
fois qu’elle est indiquée. D’un point de vue chirurgical, on peut retenir qu’un individu sur deux de plus de 65 ans sera opéré pendant les années qui lui restent à vivre et que le «volume» de
chirurgie, en particulier digestive, croîtra très substantiellement.
Cette prise en charge, même si elle est complexe, lourde, certainement coûteuse, n’en est pas moins incontournable. L’ensemble des études permet de classer les pathologies digestives
chirurgicales du grand âge par ordre de fréquence décroissante,
en premier la pathologie colique, puis celle des voies biliaires et
de la paroi enfin la chirurgie de la partie haute du tube digestif.
Le but de cette étude est donc d’aborder, à la lumière de notre
expérience et de la littérature, le problème de la chirurgie digestive du sujet âgé. Il nous sera possible d’apporter des données
et des repères utiles à la fois éthiques, techniques, relationnels
et médico-légaux. Elle nécessite une réflexion globale portant
sur, la définition et les caractéristiques des patients très âgés, le
vieillissement et ses conséquences chirurgicales, les pathologies relevant de la chirurgie digestive et l’anesthésie.
P254 Le cancer du rein de l’adulte de plus de
60 ans.
Tfeıl Yahya, Dıagana Mouhamedou, Ethmane Hamza, Sıd Elmoctar
Cheıkh Ahmed, Cheıkh Abdallahı Moustapha, Amar Jewda Sıdatty,
Jdoud Cheikhani
Service d’Urologie CHN de Nouakchott (Mauritanie)
Objectif : Evaluer l’incidence, les circonstances de découverte,
les facteurs pronostiques et l’évolution du cancer du rein de
l’adulte de plus de 60 ans.
Matériel et méthodes : Les dossiers de 100 patients ayant un cancer du rein, opéré entre janvier 2010 et décembre 2013, ont été„
revus. Vingt-neuf patients (7,25%) sont ages de plus de 60 ans.
Résultats : Le carcinome renal aƒ cellules claires est le type histologique le plus frequent, retrouve„ chez 20 patients (69%). Après
une dure„e de suivi moyenne de 20 mois, 20 patients (69%) sont
sans lésions apparentes, et 9 (31%) sont de„ce„de„s de leur cancer.
Conclusion : Malgré„ sa rareté„, le cancer du rein semble être fréquemment diagnostique„ apres 60 ans. Le stade pathologique
tumoral au moment du diagnostic apparait différent dans cette
série selon que le cancer survient chez un sujet plus âgé„. La
survie n’est pas affectée par l’âge ce qui montre toute la gravite„
du cancer survenu chez des personnes âgées.
P255 Métastases pulmonaires d’origine primitive mammaire .Expérience du service oncologie médicale CHU de SBA.
D. Yekrou; H. Cheheb; A. Bentouati ; A. Tahri ; F. Berexi Reguigue.
Introduction : Le cancer du sein est un problème de santé publique majeur, avec 1,4 million de nouveau cas par an dans le
monde, et 9000 nouveau cas en Algérie, c’est une maladie hétérogène dont 40 à 50% en stade métastatique. Les métastases
pulmonaires occupent le 3è rang après (os-foie). De pronostic
péjoratif avec une survie médiane de 24 à 30 mois.
Matériels & méthodes : Le nombre total de patientes présentant
un cancer mammaire métastatique 75 patientes dont 29 métastases pulmonaires colligé (mai 2008 – mai 2011).
Résultats : 29 patientes ayant des métastases pulmonaires (28
de sexe féminin et 01 de sexe masculin) âge (30-50 ans : 24%)
statut PS (0-1) 45%, nombre de sites métastatiques : 17 pulmonaires ; 03 épanchements pleuraux ; 55 foie-os ; 09 métastases
synchrones ; 20 métastases métachrones.
Type histologique de primitif : 72% ; 28% non précisé.
Grade II de SBR à 45% ; 92% N+ ; HER2 score (3) 21% ; 59%
inconnues ; RH (34% négatif ; 21% positif ; 59% inconnu).
Les protocoles de chimiothérapie : 1è ligne : taxotère-capecitabine 94% ; bévacizumab-paclitaxel 3% ; epiribicine-taxotère 3%.
76
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
2è ligne : vinorelbine-adriamycine ; carboplatine-gemcitabine ;
herceptin-docetaxel. 3è et 4è ligne : docetaxel ; capecitabine-lapatinib ; vinorelbine.
La toxicité : Digestive : 58% nausées-vomissements ; 65% diarrhées ; 34% muscites. 31% syndrome main/pied. Hématologique : 17% neutropénie ; 24% anémie ; 17% thrombopénie.
Evaluation du traitement : 14% progression ; 24% stabilité ; 21%
RP ; 10% RC ; 31% non évaluable.
Cause d’arrêt du traitement : 10% RC ; 04% PS > 3 ; 17% décès
; 10% perdues de vue ; 04% toxicité ; 55% en cours de traitement.
Conclusion : Il est important de caractériser en mieux la maladie
tumorale même au stade métastatique. L’évaluation des biopsies des métastases du cancer du sein entraine des modifications de 15% de stratégie thérapeutique.
P256 Cancer du sein chez la femme âgée
Expérience du service (Janvier 2012-Janvier
2014). Oncologie médicale CHU de SBA.
D. Yekrou ; A. Tahri ; A. Bentouati ; H. Cheheb ; F. Berexi Reguigue.
Introduction : Le KC du sein chez la femme âgée est un problème de santé publique, Sa fréquence s’accroît avec l’âge. Le
Diagnostique établi dans 25% des cas avant 50 ans et30%
après 70 ans.
Matériels et Protocoles : 89 patientes atteintes de cancer du
sein tous stades confondus entre 65-91 colligées entre janvier
2012- janvier 2014.
Résultats : (45) patientes étaient âgéentre 65-70 ans. (31) 7075 ans et (9) plus de 75 ans.Statut- PS (0-1) 52% Grade II de
SBR à 59% –61% N+ – HER2 score (3) 21% – 59% inconnues
RH 14% négatif –68% positif –5% inconnu).
Le traitement en générale était à base d’hormonothérapie sauf
si facteur de mauvais pronostic avec RH - le tacitement était à
base de chromothérapie et t thérapieciblée.
Conclusion : Sensibilisation nécessaires des médecins et
des femmes âgées à la nécessité d’un diagnostic précoce. Un
traitement locorégional satisfaisant est possible et le plus
souvent nécessaire. L’hormonothérapie est le traitement de
choix en situation adjuvante et métastatique si les récepteurs
hormonaux sont positifs.
P257 Carcinome adénoïde kystique du sein. A
propos d’un cas.
D. Yekrou ; A. Tahri ; A. Bentouati ; F. Berexi Reguigue.
Introduction :Le carcinome adénoïde kystique est une tumeur
du sein rare qui représente 0,1%de tous types des cancers
mammaires
Il touche la femme âgée de plus de 60ans
Decaractéristiques ;clinique, radiologique et anatomopathologique différents, il est de bon pronostic, l’envahissement ganglionnaire est très rare .ainsi que les récidives locales et les
métastases à distance.
Objectif : Préciser les particularités épidémiologiques, anatomocliniques, thérapeutiques et pronostic. Le tous est porté sur un
cas réel.
P258 Chimiothérapie des cancers de la
vésicule biliaire. Expérience du service d’oncologie médicale du CHU de S.B.A de Janvier
2010 à Janvier 2014.
D. Yekrou ; A .Tahri ; H. Cheheb ; A. Bentouati ; S. Ghazi ; S. Tabouri ; M. Bouanika –F. Berexi.Reguigue
Introduction : Le contexte du cancer de la vésicule biliaire est relativement fréquent en Algérie,réputé par son pronostic sombre
à 05 ans, tous stades confondus est < 5%Il occupe le cinquième
rang des cancers digestifs en France,en Algérie le deuxième
après le Chili, c’est le troisième cancer chez la femme après
sein et col utérin. La bisegmentectomie pour les stades IV et V
est la chirurgie de référence,La lymphadénéctomie est préconisée pour les formes invasives.
Objectifs du Traitement : Maintenir une bonne qualité de vie.
Prolonger la survie globale et la survie sans maladie. Contrôler
le traitement symptomatique.
Matériels et Protocoles : Le nombre de patients présentant un
cancer de la vésicule biliaire est de 34 recrutés (Janvier 2011 –
janvier 2014) dont 31 cancers de la vésicule biliaire, 3 cancers
des voies biliaires principales.
Résultats : Sur les 34 patients : Sexe : 24F / 10 H. Age : 47-94
ans. PS < 2. ATCD médicaux : 10 diabetiques/34. ATCD chirurgicaux : 12 cholécystectomisés/34.
Diagnostic positif : 27 Laparotomies chirurgicales et 7 Cytoponctions.
Type histologique : adénocarcinome.
Stade de la maladie : 15 localisés ; 9 localement avancés ; 10
métastases à distance (hépatiques, carcinose péritonéale).
Les protocoles de chimiothérapie : CF : 5 Fluorouracil/cisplatine
GEMOX :gemcitabine/oxaliplatine.
Abstention thérapeutique, soins palliatifs (6patients). Chimiothérapie adjuvante : C.F (15 patients). Chimiothérapie palliative
: 13 patients C.F, GEMOX : 1è ligne et GEMOX : 2è ligne.
Toxicité : Digestive : vomissements 49%, nausées 37%, muscite
22%, syndrome main/pied 12%. Hématologique : neutropénie
25%, anémie 29%, thrombopénie 05%.
Evaluation du Traitement : 06 RC ; 10 stabilités ; 5 progressions ;
2 perdue de vue ; 11 décès
Suites : 7 en cours de traitement et 15 ont basculés au contrôle
périodique.
Conclusion : Les cancers de la vésicule biliaire sont des tumeurs très agressives, la chimiothérapie reste la seule arme
dans les formes localementévoluées et métastatiques, le
Protocole GEMOX a montré un bénéfice net en survie (étudeABC-02) c’est le protocole de référence en plus de sa
bonne tolérance.
La chimiothérapie adjuvante après résection chirurgicale n’a
pas de place. Une bonne connaissance de la carcinogénèse de
ce cancer permet une identification de thérapies ciblées avec
un avenir prometteur.
P259 Aspects épidémiologiques et histopronostiques des lymphomes gastro-intestinaux
à Oran, Algérie.
S. Zeggai1, N Harir1, A. Maalem²
1
UDL Sidi Bel Abbès.. 2Service d’Anatomo-pathologique CHU Oran.
Introduction. Les lymphomes digestifs représentent 12,5% de
l’ensemble des lymphomes non hodgkiniens (LNH) et sont les
plus fréquentes des formes extra-ganglionnaires. Le but de ce
travail était de décrire les aspects épidémiologiques et histopronostiques des lymphomes gastro-intestinaux (LGI) à Oran .
Matériels et méthodes. Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive portant sur tous les lymphomes gastro-intestinaux observés sur une période de 7 ans (2006-2012) au niveau du
laboratoire d’Anatomopathologique de CHU d’Oran.
Résultats. Au cours de notre période d’étude nous avons colligé
45 cas des LGI avec un âge moyen des patients de 52,06 ans
et un sexe ratio de 2,64. Les LGI étaient de siège de l’estomac
dans 80% des cas avec une prédominance histologique de
type B du MALT de faible degré histologique de malignité dans
37,8% et une fréquence élevée des stades 1E. La prévalence
d’infection à helicobacterpylori était de 82,5%.
Conclusion. La connaissancedes aspects épidémiologiques et
histo-pronostiques des LGI permettra aux cliniciens d’évoquer
précocement le diagnostic de ces pathologies et d’améliorer leur
prise en charge.
Mots clés : Lymphome, gastro-intestinaux, Helicobacterpylori, Oran
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P260 Les lymphomes rares extra-ganglionnaires des adultes : Profil histo-épidémiologique dans l’Ouest Algérien (2001-2011).
S. Zeggai1, N. Harir1, A. Bekacem
1
UDL Sidi Bel Abbès
Objectif.Leslymphomessontdesproliférationsmalignesintéressantletissulymphoïde,représentésprincipalementparleslymphomesnonhodgkiniens(LNH).
Lebutdecetravailétaitdedécrirelesaspectsépidémiologiquesethistologiques
deslymphomesraresextra-ganglionnairesdesl’Adultesdansl’OuestAlgérien.
Matériel et méthodes. Il s’est agi d’une étude rétrospective et
descriptive portant sur tous les lymphomes rares extra-ganglionnaires observés sur une période de 11 ans (2001-2011) au niveau des services d’Hématologie des CHU et des hôpitaux de
l’Ouest Algérien.
Résultats. Au cours de notre période d’étude nous avons colligé
42 cas de lymphomes rares extra-ganglionnaires. L’âge moyen
des patients était de 51,09 ans avec des extrêmes de 16 et 78
ans. Au plan histologique, il s’agissait essentiellement de lymphomes à grandes cellules B dans 57,17% des cas, et de type
anaplasique dans 17,5% des cas. Les aspects thérapeutiques et
évolutifs de ces tumeurs doivent être évalués par d’autres travaux.
Mots clés : lymphomes rares extra-ganglionnaire, épidémiologie, histopathologie, l’Ouest Algérien.
P261 Comment traiter un sujet âgé atteint de
cancer ?
D. Zerrouk, S. Ghoubiche
EPH «IBN SINA» OEB
Introduction : Le cancer du sujet âgé est un problème de santé
publique. La population des personnes âgées augmente dans
le monde. L’incidence du cancer augmente avec l’âge. Chez un
adulte âgé de moins de 70 ans, la survenue d’un cancer est un
événement majeur qui met en danger sa vie ou plus simplement
sa santé. Chez le sujet âgé beaucoup d’autres problèmes peuvent être observés et sont parfois plus graves que le cancer :
Co-morbidité, présence d’un syndrome gériatrique (démence,
incontinence etc.) dépendance, absence d’aidant naturel ou de
ressources. Il faut donc avoir une vision globale..
Objectif : Dégager les principaux points à connaître d’une approche multidisciplinaire du traitement du sujet âgé atteint de
cancer, a savoir :
L’approche doit être globale : hiérarchiser les problèmes.
- Evaluer l’état de santé du patient : évaluation gériatrique multidimensionnelle(Evaluation nutritionnelle, physique, fonctionnelle, cognitive et de l’humeur, évaluation des médications, des
co-morbidités et évaluation du cancer).
- Adapter les arbres de décision au cas du sujet âgé.
-Manipulation des médicaments dans cette population particulière de malades.
Conclusion : L’oncologie gériatrique est une sous spécialité en
soi. Néanmoins elle ne requiert pas des médecins qui l’exercent. En fait, il s’agit de la réunion de compétences en cancérologie de différentes spécialités thérapeutiques, de gériatres et
de spécialistes d’organes qui centrent leur activité autour du patient âgé atteint de cancer et qui doivent mettre en commun
leurs bases médicales dans ce but.
P262 Problème diagnostic et thérapeutique
d’une lésion pulmonaire suspecte chez un
sujet suivi pour cancer du colon.
Zibani W ; Sadouki M
Service d’Oncologie Médicale, HCA Mohamed Seghir Nekkache.
Le cancer du colon est parmi les cancers les plus explorés et les
mieux prises en charge, mais dont le suivi est imprévisible, et
vue la fréquence croissante des pathologies néoplasiques, on
est parfois en face d’un sujet atteint de plus d’un cancer, ce qui
est le cas d’un de nos malade. Il s’agit d’un sujet âgé de 73 ans,
77
suivie pour un adénocarcinome du colon au stade localisé, qui
a bénéficié d’une résection de la tumeur avec rétablissement
de la continuité, suivie d’une chimiothérapie adjuvante, avec
une très bonne réponse clinico-radiologique pendant 16 ans,
puis au cours de son suivi, le malade se présente en neurochirurgie pour une hernie discale, chez qui l’IRM a monté multiples
lésions ostéolytiques au niveau du rachis. Une TDM thoracoabdomino-pelvienne a objectivé une lésion pulmonaire suspecte
avec des multiples micronodules disséminés aux deux champs
pulmonaires en plus d’une fracture pathologique du membre inferieur. Dans le cadre de l’exploration de ces lésions, des marqueurs tumoraux ont était demandés avec des résultats non
concluants ; une biopsie pulmonaire et une étude histologique
de la lésion secondaire du membre inférieur sont en cours.
P263 Confusion mentale en cancérologie
D. Zerrouk, S. Ghoubiche
EPH IBN SINA OEB
Définitions : Dysfonctionnement cérébral global, non spécifique,
souvent transitoire et réversible, témoignant d’une souffrance
cérébrale secondaire à des processus organiques. (En langue
anglaise= Delirium). La confusion mentale est un syndrome où
plusieurs fonctions neuropsychiques sont affectées, et qui s’exprime avec un polymorphisme clinique qui contribue à la grande
difficulté d’un diagnostic précoce et d’une évaluation fiable de
l’intensité des troubles.
Intérêt de la question : La confusion est un syndrome dont la
fréquence est sous- estimée dans la pratique quotidienne en
cancérologie (1/3 à 2/3 des cas de confusion sont : sous diagnostiqués, détectés tardivement ou même non détectés) .
Pourtant le syndrome confusionnel concerne Près de 80% des
patients en phase terminale de cancer, 8 à 40 % des patients
hospitalisés en cancérologie. En post opératoire, 15% à 70%
des personnes âgées deviennent confuses.
Dimension pronostique : Dans un contexte de soins palliatifs :
le syndrome confusionnel est un facteur prédictif de décès.
Hors contexte de soins palliatifs : le syndrome confusionnel est
un facteur pronostic de gravité.
La précocité du diagnostic est fondamentale, le repérage et l’évaluation des symptômes doit impliquer tous les soignants La coordination des soins autour du patient confus est indispensable. Le
traitement comprend plusieurs volets : Traitement symptomatique
de la confusion, prise en charge environnementale, prise en
charge de la fin de l’épisode (gestion de l’après-confusion).
Conclusion : La confusion est un problème de sénilité ; car le grand
âge et l’existence d’une démence sont des facteurs de risque importants de confusion mentale. Son dépistage et sa prise en
charge dépendent nécessairement d’un travail en interdisciplinaire.
Malheureusement ; et malgré sa fréquence chez les cancéreux,
sa prise en charge fait défaut dans notre pratique quotidienne.
P264 Cancer du poumon type adénocarcinome chez les sujets âgés.
Zibani W ; Seddouki M.
Service d’Oncologie Médicale. Hôpital central de l’armée Mohamed Seghir Nekkache.
Le cancer du poumon est parmi les cancers les plus fréquents
dans le monde, avec un pronostic souvent sombre malgré les
progrès thérapeutique. Une série de 03 malades suivis au sein
de notre service d’âges différents (66, 71 et 72 ans) du sexe
masculin, diagnostiqués au stade métastatique d’emblé.
Cas1 : (métastase osseuse unique) a bénéficié d’une bi-lobectomie avec résection de la métastase osseuse, suivie d’une chimiothérapie adjuvante type paclitaxel-carboplatine, puis radiothérapie thoracique, chez qui l’évolution était défavorable, avec
progression métastatique.
Cas2 : (métastases pleurales) a bénéficié d’une chimiothérapie
métastatique type paclitaxel- carboplatine avec une thérapie ciblée bévacizumab, avec stabilité lésionnelle.
Cas3 : (stade localement évolué) a bénéficié d’une chimiothé-
78
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
rapie métastatique type cisplatine-pemetrexed, avec progression radiologique d’où le changement de la chimiothérapie vers
Paclitaxel avec une thérapie ciblée bévacizumab, actuellement
avec stabilité lésionnelle.
Dans cette petite série, on note l’apport bénéfique de la chimiothérapie associé à la thérapie ciblée, dans la survie sans progression (stabilisation des lésions).
P265 La chimiothérapie néo-adjuvante dans
la néoplasie de la vessie chez le sujet âgé.
Zibani W ; Seddouki M.
Service d’Oncologie Médicale. Hôpital central de l’armée Mohamed Seghir Nekkache.
C’est à propos d’un cas de néoplasie de la vessie chez une
femme âgée de 72ans, classé pT2 de haut grade (G3) avec métaplasie épidermoïde à l’étude anatomo-pathologique, dont le
bilan d’extension classe la malade T3b N2 M0, sans signe clinico-radiologique de localisations secondaires. La malade était
présentée en RCP d’urologie où la décision thérapeutique était
de mettre la patiente sous chimiothérapie adjuvante type Gemcitabine – Cisplatine (3 cures).
La TDM d’évaluation a objectivé une bonne réponse radiologique faite d’une disparition des adénopathies pelviennes, avec
persistance de la lésion vésicale. Cette TDM a montré une nouvelle formation thrombotique au niveau de la veine iliaque externe étendue à la veine fémorale commune à droite.
La malade fut représentée en RCP d’urologie pour une résection chirurgicale de la tumeur.
Dans ce cas clinique, on note l’apport bénéfique de la chimiothérapie néo-adjuvante dans la néoplasie de la vessie.
P266 Profil clinico-biologique des Corticosurrénalomes.
B. Zouraghen1, K. Benmohammed1, I. Outili1, S. Khensal1, Sal 1, K.
Benmebarek2, N. Nouri1, C. Benletreche2, A. Lezzar1
1Service Endocrinologie - Diabétologie, CHU Constantine, Faculté de Médecine-Université Constantine 3. 2Laboratoire Central de Biochimie, CHU
Constantine, Faculté de Médecine- Université Constantine 3.
Les corticosurrénalomes, tumeurs malignes épithéliales se
développant au niveau de la zone corticale de la surrénale,
sont très rares représentant moins de 0,1% de l’ensemble des
cancers, avec une incidence de 1 à 2 cas/an/million d’habitants et une prévalence de 4 à 12 cas par millions d’habitants.
Ce sont des tumeurs graves, dont le pronostic reste sombre.
Il dépend du stade et globalement la survie à 5 ans ne dépasse pas les 40%. Les corticosurrénalomes sont sécrétants
dans 60% des cas, avec un profil sécrétoire variable (cortisol
dans 30%, androgènes dans 20%, œstrogènes dans 10% et
sécrétion mixte dans 35% des cas), majorant ainsi leur morbimortalité du fait des effets délétères systémiques de ces différentes secrétions hormonales.
Nous vous présentons 3 observations, de patientes âgées de 38,
41 et 45 ans, illustrant parfaitement la présentation polymorphe
de ces tumeurs tant sur le plan clinique que biologique, allant des
formes totalement asymptomatiques de découverte fortuite à
l’examen anatomopathologique d’incidentalome surrénalien (le
cas d’une patiente)sans sécrétion hormonale identifiable,
jusqu’aux formes cliniques les plus bruyantes associant un syndrome de cushing et syndrome de virilisation majeur avec une
sécrétion panaché d’hormones surrénaliennessur le plan biologique (cortisol, testostérone, SDHEA) (le cas de 2 patientes/3).
De même, ces tumeurs peuvent être sporadiques, ou bien familiales rentrant dans le cadre de Néoplasie Endocrinienne Multiple
de type 1 en particulier (le cas de 2 patientes sur 3), d’où la nécessité d’un complément par une enquête familiale et génétique.
La prise en charge des corticosurrénalomes doit être multidisciplinaire, mais reste néanmoins délicate et compliquée du fait
du diagnostic souvent tardif au stade de métastase associé
aux comorbidités en rapport avec les sécrétions hormonales
de la tumeur.
P267 Cancer de la Prostate et Oncogériatrie :
Expérience du Service d’Oncologie Médicale
Universitaire de Rouiba.
A. Aourra, Dj. Boughandjour, A. Arab, M. Rebaine, S. Belhadef,
H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
Introduction : Le cancer de la prostate est le 3e cancer chez
l’homme en Algérie (INSP Alger 2010). Son diagnostic est souvent évoquer devant un tableau clinique regroupant : le toucher
rectal pathologique, des signes urinaires voir des douleurs osseuses (stades métastatiques) une élévation du taux de PSA représente un élément de présomption qui sera confirmé par des
biopsies prostatiques. L’arsenal thérapeutique validé dans la
prise en charge de cette pathologie est riche : Radiothérapie, chirurgie, hormonothérapie et chimiothérapie. Le pronostic est généralement bon pour les stades localisés de la maladie. Dans les
stades avancés plusieurs stratégies thérapeutiques permettent
d’allonger la durée de survie avec une qualité de vie acceptable.
Méthode : Etude rétrospective regroupant 46 patients atteints
de cancer de la prostate tous stades confondus pris en charge
au service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba depuis
2009 à juin 2014. Les paramètres étudiés sont : l’âge, les antécédents personnels et familiaux, le type histologique, stade
TNM, PSA totale initiale, score Gleason, chirurgie, hormonothérapie, radiothérapie chimiothérapie, Abiratérone. en évaluant la
tolérance et la réponse à ces traitements. Une étude comparative entre les patients de plus de 70 ans et les patients de moins
de 70 ans est effectuée sur l’ensemble de ces paramètres.
Résultats : L’âge moyen de cette population est 71 ans, dont 29
sont âgés de plus de 70 ans et 6 sont arrivés à notre niveau au
stade localisé de la maladie. Un seul des patients âgés de plus
de 70 ans a subi une chirurgie, trois ont reçu une radiothérapie
sur la prostate. Une hormonothérapie a été administrée chez
89% des patients âgés de plus de 70 ans, elle est à type de blocage androgénique complet dans 91% des cas avec RO dans
58% une SSP moyenne de 24 mois, 4 patients ont présenté une
toxicité au traitement dont 3 ont fait des thrombophlébites.Une
manipulation a été faite dans 45% des cas avec une RO dans
45% des cas, une SSP moyenne de 20 mois, et une toxicité
type thrombose veineuse. Une 2e manipulation est faite chez 3
patients dont 1 seulement a présenté une réponse objective.
La chimiothérapie est administrée chez 44% des patients avec
30% de RO et 38% de toxicités grade 3. Une chimiothérapie 2e
ligne est administrée chez 3 patients avec une réponse objective
chez un patient seulement. L’abiraterone est donnée chez 6patients dont 2 ont une RO et 3 ont des toxicités (cardiaques, hématologiques).La survie globale(SG)moyenne est de 36 mois.
Conclusion : La prise en charge du cancer de la prostate doit
obéir a une stratégie commune et partagé entre les médecins
intervenant pour garantir la meilleur séquence de traitement
pour un objectif commun : augmenter la survie sans récidive et
globale tout en assurant la meilleure qualité de vie aux patients
; si la chirurgie et radiothérapie représentent les armes majeurs
dans les stades localisés, la manipulation hormonale occupe
une place de plus en plus importante en Algérie même au stade
localisé ,ce qui limite son indication après progression métastatique obligeant l’oncologue médical à recourir à une chimiothérapie souvent mal toléré.
P268 Le Cancer de la vessie n’infiltrant pas le
muscle : éxpérience du service d’oncologie
médicale universitaire de Rouiba.
A. Aourra, Dj. Boughandjour, A. Arab, M. Rebaine, S. Belhadef,
H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
Introduction : Le cancer de la vessie n’infiltrant pas le muscle est
une maladie relativement fréquente et l’intoxication tabagique représente le principal facteur de risque, La résection endoscopique
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
représente un geste diagnostique et thérapeutique primordial dans
la prise en charge de cette maladie.Elle peut être suivie d’une chimiothérapie adjuvante par voie endovésicale, le risque principal
est la récidive tumorale sous forme non infiltrante ou infiltrante.
Méthode : Etude rétrospective de 59 patients atteints de cancer
de la vessie n’infiltrant pas le muscle du service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba de 2010 à juin 2014 avec une
comparaison entre les patients de plus de 70 ans et les patients
de moins de70 ans. Les paramètres étudiés sont l’âge, le
sexe,les antécédents, les habitudes toxiques, le mode de début,
le siège de la tumeur, son nombre, son typehistologique, son
degré d’infiltration, délai de récidive, les traitements reçus (endoscopique et médicamenteux), l’efficacité et la tolérance.
Résultats : L’âge moyen de la population étudiée est de 68 ans,
dont 7 malades seulement sont des femmes, 29 patients de
cette population ont plus de 70 ans. 77% des patients âgés de
plus de 70 ans ont des co-morbidités, 37% ont un antécédent
de tabagisme actif, l’hématurie macroscopique est la circonstance de découverte la plus fréquente. 44% ont présenté une récidive tumorale avant leur admission au service. 96% des types
histologiques sont représentés par des carcinomes urothéliaux
dont 64% présentent un risque majeur de récidive tumorale.
92% des ces patients ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante par voie intravésicale à base de mitomycine C ou gemcitabine parmi lesquels 48% ont présenté une récidive tumorale.
L’instillation post opératoire précoce n’est pas utilisée chez les
patients du service. La survie moyenne sans récidive après chimiothérapie 1e ligne chez les patients de plus de 70 ans est de
15.5 mois (03 ans de suivi)
Conclusion : La chimiothérapie par instillation intra vésicale est
la modalité utilisée le plus souvent pour le traitement de cancersuperficiel de la vessie au sein du service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba, mais le taux de récidive est
important atteignant 50% soulevant l’importance des alternatives thérapeutiques représentés par l’instillation post opératoire
précoce et la BCG thérapie. Les patients âgés de plus de 70
ans ne présentent pas de caractéristiques épidémiologiques ou
pronostiques particulières dans cette pathologie.
P269 Cancer du sein chez les personnes
âgées, traitées en situation adjuvante.
R. Bechka, A. Recioui, L. Haddouche, S. Belhadef, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba.
Introduction : Le cancer du sein en Algérie pose un problème
majeur de santé publique. Il représente la première cause de
mortalité et de morbidité par cancer chez les femmes. La quasitotalité des études cliniques ont montré une augmentation linéaire de l’incidence de ce cancer avec l’âge.
Etude : étude épidémiologique rétrospective regroupant les patientes atteintes d’un cancer du sein âgées plusde 70 ans, tout
stade confondu suivies et traitées depuis janvier 2010 à juin
2014 au Service d’Oncologie Médical Universitaire de Rouiba.
But : identification des caractéristiques épidémiologiques (descriptive et analytique)et une évaluation onco-gériatrique de la
population étudiée.
Résultats préliminaires : le cancer du sein chez la personne
âgée représente 4% des cas (58 patients), Deux de sexe masculin et 56 de sexe féminin, l’autopalpation était la circonstance
de découverte la plus fréquente, tous les patients ont subi une
mastectomie curage, le type histologique le plus fréquent était
le carcinome canalaire infiltrant (80%), sur le plan moléculaire le
profil luminal était dominant (80%).l’Age moyen : 73,26 ans avec
des extrêmes des âges : 70-88 ans.
Les facteurs de risques histologiques : 30% envahissement ganglionnaire, 70% SBR II. Les tares associées : HTA était la tare la
plus retrouvée (20%), le score de Balducci=1 dans 50% des cas,
score 2 dans 48% des cas, et score 3 dans 2 % des cas.
Conclusion : contrairement aux séries européennes et occidentales, le cancer du sein chez la personne âgée dans notre série
79
n’est pas fréquent, ces résultats reflètent l’incidence élevée des
formes des sujets jeunes spécifique à la région du Maghreb ; il
faut insister sur l’information du personnel soignant et de la population sur l’intérêt de l’examen clinique et du dépistage
P270 Tumeur du Rein en Oncogériatrie : Présentation d’un Cas Clinique.
M. Bechou, S. Belhadef, S. Bensalem, H. Mahfouf
Service Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
C’est une tumeur maligne primaire développé au dépend du parenchyme rénal. Représente 3% des cancers de l’adulte, l’âge
moyen est 60 à 70 ans. Le diagnostic positif est posé par
l’épreuve histologique après un geste chirurgical. La chirurgie
est l’arme de choix, mais le traitement médical reste limité aux
formes métastatiques. Le pronostic est amélioré avec l’imagerie
de routine qui détecte les formes les plus précoces. Nous rapportons dans cette étude un cas de cancer rénal chez un sujet âgé.
C’est un homme âgé de 71 ans aux ATCDS d’HTA. Il est classé
BALDUCCI 1. Suivi en oncologie médicale (EPH Rouiba) pour
processus du rein droit traité par sunitinib après néphrectomie
élargie droite en 2011 arrêter pour toxicité de type HTA maligne.
En juin 2012 une récidive locale ; traité par 2eme ligne par sorafenib avec une bonne tolérance clinique et biologique, arrêt des
cures en Février 2013 pour intolérance clinique et biologique.
Avril 2013 une 2e récidive locale au niveau de la loge de néphrectomie. Actuellement le patient est traité par everolimus
avec une bonne tolérance clinique.
But : Engager une discussion sur la démarche thérapeutique de
cancer de rein chez un sujet âgé. Et nous confrontons ce cas
aux données de la littérature.
P271 Démarche diagnostique et thérapeutique
des carcinomes de primitif inconnu (CAPI).
M. Bechou, S. Belhadef, S. Bensalem, H. Mahfouf
Service Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
Les carcinomes de primitif inconnu (CAPI) sont définis comme
des métastasesde carcinomes confirmées histologiquement
sans primitif décelé au moment de ladécision thérapeutique et
après une démarche diagnostique incluant des explorations cliniques biologiques et radiologiques. Les cancers de primitifs inconnus (CAPI) représentent 3 à 5% des cancers.
Les formes histologiques les plus couramment représentées sont
lesadénocarcinomes bien différenciés et les carcinomes peu différenciés ouindifférenciés. Le Bilan diagnostique dépend de la
présentation clinique initiale, du sexe et du type histologique.
But : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, anatomocliniques des CAPI chez les patients suivis et traités au service
d’oncologie médicale universitaire de Rouiba et plus particulièrementchez les patients ≥70ans. Engager une discussion sur la
démarche diagnostique et thérapeutique des CPAIa adopté et
les facteurs pronostiques des patients traités au service d’oncologie médicale de Rouiba.
Méthodes : Étude rétrospective regroupant 30patients diagnostiqués et traités entre 2010 et juin 2014 pour CAPI.
Résultat préliminaires : 30 patients ont été recensés. L’âge médian était 55ans. Le sex-ratio F/H = 1,23. Les sujets plus de 70
ans représentent 17.85%des cas (5 PTS).
60 % des cas avec preuve histologique, L’adénocarcinome (44
.5%) est le type histologique le plus observé, puis le carcinome
épidermoide avec (27.7%).
Moyens diagnostic : bilan initial (clinique, radiologique,biologique, preuve histologique) puis bilan spécifique selon localisation suspectée.
Conclusion : Notre étude rétrospective faite avec un bilan d’explorations exhaustif confirme la difficulté pour retrouver le site
tumoral primitif surtout chez des sujets âgés avec un état général altéré et avec des tares associées. Néanmoins ; L’avène-
80
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
ment de la biologie moléculaire offre la perspective d’orienté
notre démarche diagnostique, sans certitude sur l’impact réel
de cette démarche sur le pronostic.
P272 Les cancers bronchiques du sujet âgé
(Expérience du SOMUR).
Dj. Boughandjour, Z. Korichi, A. Aourra, A. Arab, M. Rebaine, S.
Belhadef, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Rouiba, Alger, Algérie
Introduction : l’incidence des cancers bronchiques augmente
particulièrement chez les personnes âgées qui demeurent
souvent sous traitées d’où l’intérêt d’une évaluation gériatrique
pour une meilleure prise en charge, en leur assurant une
bonne qualité de vie.
Méthode et matériels : étude rétrospective regroupant 56 patientsâgés plus de 70 ans sur l’ensemble de 229 patients atteints
d’un cancer bronchique, suivis et traité de 2010 à décembre
2013 au service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba.
But : déterminer les caractéristiques épidémiologiques (analytique
et descriptive) de la population étudiée et leur influence sur les modalités de prise en charge et la qualité de vie de cette population.
Résultats préliminaires : 82% des patients sont de sexe masculin ; l’âge moyen est 74 ans (70-89) ;environ 50% ont des comorbidités dont 03 patients ont un antécédent personnel de cancer
; environ 30% des patients ont un syndrome gériatrique ; 40% des
patients sont classé BALDUCCI 2 ;le tabac est le facteur de risque
incriminé chez 76% des patients ; plus de 50% ont un bon état général (OMS entre 0 et 1) ; les signes révélateurs de la maladie sont
généralement la toux, douleur thoracique, hémoptysie ; le délai
diagnostique varie entre 1 et 36 mois ; 78% ont un cancer bronchique non à petites cellules ; les types histologiques le plus fréquents : adénocarcinome (35%), carcinomes épidermoïde (35%),
carcinome à petites cellules (14%) ; 64% des malades sont classés
au stade IV de la maladie dont les sites métastatiques les plus fréquents sont le poumon controlatéral, l’os et le foie ; 50% ont reçus
un traitement spécifique : chimiothérapie (48%), chirurgie (05%),
thérapie ciblée (05%), radiothérapie (10%).
Conclusion : les personnes âgées atteintes d’un cancer ne devraient pas être privées d’une prise en charge standard, elles
doivent être évaluées sur l’état général, l’existence ou pas de
co-morbidités et/ou syndromes gériatriques afin d’aider à la
prise de décision thérapeutique.
P273 Cancer des voies biliaires en oncogériatrie.
Y. Maachou, S . Belhadef, A. Belacel, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba, Alger, Algérie
Introduction : Le cancer de la vésicule biliaire reste une pathologie rare et de mauvais pronostic .Touche le sujet âgé de sexe
fémininle plus souvent avec un pic d’incidence à 65ans .Le traitement de choix est la chirurgie carcinologique, mais le Diagnostic est le plus souvent tardive a un stade localement avancé
et/ou métastatique limitant son indication, en plus des co-omorbiditées associées a cette pathologie , la stratégie thérapeutique
du cancer de la vésicule biliaire et en particulier chez les sujets
âgés pose un problème dans la prise en charge thérapeutique ,
le traitement se le limitera le plus souvent aux soins de supportet
parfois a une chimiothérapie afin d’obtenir une réponse objective
la plus durable possible avec une bonne qualité de vie.
Méthode : étude rétrospective regroupant plus de 70 patients
tout sexe confondus suivis et traité de janvier 2010 à juin 2014
au service d’oncologie médicale de Rouïba.
But : identifier les caractéristiques épidémiologiques de la population étudiée sur le plan gériatrique et évaluer l’impact de la
prise en charge thérapeutique spécifique et son intérêt sur
l’amélioration de la qualité de vie de ses patients
Résultats préliminaire : Le cancer des voies biliaires chez le sujet
âgé représente 28% de la population étudiée avec un âge moyen
de 62 ans et des extrêmes âges de 38 ans et de 88 ans ,72%
d’entre eux sont de sexe féminin, 52% des patients ont des tares
associée et 10% sont aux antécédents soit de cholécystectomie
ou de lithiase vésiculaire. La quasi-totalité des cas de cancer des
voies biliaire sont découverts à un stade métastatique. Le site
métastatique le plus fréquent reste le foie avec 88% des cas.
Le traitement de 1e ligne métastatique et la gemcitabine en monothérapie (18% des cas) ou en association avec un sel de platine
(48%), 32% des patients ont reçu une chimiothérapiede 2è ligne
métastatique qui est à base de capecitabine pour la moities des
cas. La toxicité a été observés chez 32% des patient principalement
hématologique (anémie : 18%) et digestive (vomissements : 31%).
P274 Hépatocarcinome en oncogériatrie.
A. Recioui, S . Belhadef, M. Belmadi, H. Saidi, H. Mahfouf
Service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba, Alger, Algérie
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le plus fréquent des
cancers primitifs du foie, il touche surtout le sujet âgé en occident contrairement aux pays du Maghreb et d’Afrique ou l’âge
moyen ne dépasse pas les 60 ans; il survient le plus souvent sur
un foie cirrhotique (¾ des cas), au USA le CHC surviens de plus
en plus sur foie sain et le facteur de risque le plus retrouvé dans
ce cas est le syndrome dysmétabolique et la stéatose hépatique
due à l’obésité. En Algérie le CHC est le plus souvent secondaire à l’évolution des hépatites B et C (cirrhose) qui est fréquent par rapport aux CHC causé par la cirrhose alcoolique.
Méthode et matériel : Étude épidémiologique rétrospective :
3430 patients suivis et traités en oncologie médicale depuis janvier 2009 jusqu'à décembre 2013, L’hépatocarcinome représentent 0.3 % des cas (12 patients), la population âgée de plus de
70 ans n’est représentée que par 2 patients.
But : Identifié les caractéristiques épidémiologiques (descriptives
et analytiques) de la population étudiée sur le plan gériatrique et
évaluer l’impact de la prise en charge thérapeutique spécifique et
son intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie de ses patients.
Les résultats : Un total de 02 patients âgés plus de 70 ans sur
12 atteints d’un hépatocarcinome a été enregistré durant la période (2009 -2013) au niveau du service d’oncologie médicale
universitaire de Rouïba, une nette prédominance masculine,la
comorbidité la plus fréquente est la cirrhose 50%, le score 2
selon la classification de Balducci est le plus retrouvé, 33% des
patients ont été diagnostiqué un stade CHILD A, 25% des patients ont été diagnostiqué un stade CHILD B, 42% des patients
ont été diagnostiqué un stade CHILD C. Le protocole le plus utilisé était le SORAFINIB chez 33% des patients.
P275 Les cancers colorectaux en oncogériatrie.
A. Recioui, S. Belhadef, M. Belmadi, H. Saidi, H. Mahfouf
Service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba, Alger.
Les cancers coliques sont devenue une cause importante de mortalité par cancer dans le monde avec un taux de survie de 51% à
05 ans ce qui constitue un problème de santé publique. Si la chirurgie reste un traitement curatif de référence, les traitements médicamenteux peuvent permettre cette chirurgie carcinologique
pour les patients avec des localisations secondaires hépatiques
non résécable.la Prise en charge doit être pluri disciplinaire pour
garantir la meilleure démarche thérapeutique afin d’obtenir la meilleure durée de survie avec une qualité de vie acceptable.
Méthode et matériel : Étude épidémiologique rétrospective :
3430 patients suivis et traités en oncologie médicale depuis janvier 2009 jusqu'à décembre 2103, Les cancers colorectaux représentent 13.7 % des cas (470 patients), la population âgée
de plus de 70 ans est représentée par 80 patients.
But : Identifié les caractéristiques épidémiologiques (descriptives
et analytiques) de la population étudiée sur le plan gériatrique et
évaluer l’impact de la prise en charge thérapeutique spécifique et
son intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie de ses patients.
Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
Résultats : Un total de 80 patients âgés plus de 70 ans sur 470 atteints d’un cancer colorectal ont été enregistré dans une période
de 4 ans (2009 -2013) au niveau du service d’oncologie médicale
de Rouïba, on remarque que l’incidence est en augmentation,
avec un sex ratio de 1.4 (une prédominance masculine), le siège
le plus atteint est le colon gauche avec un pourcentage de 58% ;
le type histologique le plus fréquent est l’adénocarcinome, la comorbidité la plus fréquente est l’HTA, le score 2 selon la classification de Balducci est le plus retrouvé, environ 35% des patients
ont été diagnostiqué un stade métastatique.
P276 Cancer de l’estomac et oncogériatrie.
A. Recioui, Y. Maachou, S. Belhadef, M. Belmadi, H. Saidi, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba, Alger, Algérie
Introduction : Le cancer de l'estomac occupe le deuxième rang
des cancers digestifs. En Algérie, dans 75% des cas sont diagnostiqué a un stade localement évolué et/ou métastatique. La chirurgie reste le traitement curateur, et la chimiothérapie est utile soit
en situation néo-adjuvante soit métastatique et le trastuzumab a
démontré son efficacité dans le cancer gastrique métastatique.
Méthode : Etude épidémiologique rétrospective regroupant 39
patients atteints d’un cancer de l’estomac tout stade confondu
suivis et traités depuis 2010jusqu’àdécembre 2013 au service
d’oncologie médicale de Rouïba.
But : Identifié les caractéristiques épidémiologiques (descriptives
et analytiques) de la population étudiée sur le plan gériatrique et
évaluer l’impact de la prise en charge thérapeutique spécifique et
son intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie de ses patients.
Résultats : Un total de 39 patients âgés plus de 70 ans sur 180
atteints d’un cancer de l’estomac ont été enregistré dans une
période de 3 ans (2010 - 2013) au niveau du service de l’oncologie de l’hôpital de Rouïba , on note que l’incidence est en augmentation, avec un sexe ratio de 1.46 (une prédominance
masculine), la comorbidité la plus fréquente est l’HTA 37%, le
score 2 selon la classification de Balducci est le plus retrouvé,
62.8% des patients ont été diagnostiqué a un stade métastatique, 18% des patients étaient d’emblé inopérable, 15.3% de
ces derniers ont bénéficié d’une chimiothérapie première.
P277 Cancer du pancréas et oncogériatrie.
A. Recioui, S. Belhadef, A. Belacel, H. Mahfouf
Service d’oncologie médicale universitaire de Rouiba, Alger, Algérie
Introduction : Le cancer du pancréas est relativement fréquent
en occident, son diagnostic est souvent tardif limitant ainsi le recours a un traitement chirurgical carcinologique qui reste le traitement de référence, la chimiothérapie et la radiothérapie n’ont
pas prouvé leur efficacité en terme de survie globale mais permettent de prolongé la survie sans récidive tout en associant
les soins de support afin de garantir une meilleure qualité de
vie, le pronostic reste très sombre. La prise en charge de la douleur représente une part intégrante du traitement.
Méthode : Etude épidémiologique rétrospective regroupant 16
patients atteints d’un cancer du pancréas tout stade confondu
suivis et traités depuis décembre 2009 à février 2014 au service
d’oncologie médicale de Rouïba.
But : Identifié les caractéristiques épidémiologiques (descriptives et analytiques) de la population étudiée sur le plan gériatrique et évaluer l’impact de la prise en charge thérapeutique
spécifique et son intérêt sur l’amélioration de la qualité de vie
de ses patients.
Résultats : Un total de 16 patients âgés sur 74 atteints d’un
cancer du pancréas a été enregistré dans un période de 4 ans
(2010-février 2014) au niveau du service de l’oncologie de l’hôpital de Rouïba - Alger, Algérie, on remarque que l’incidence
est en augmentation, avec un sex ratio de 1.6 (une prédominance masculine), la co-morbidité la plus fréquente est le diabète 50%, le score 3 selon la classification de Balducci est le
plus retrouvé. 100% des patients ont été diagnostiqué un
81
stade métastatique. Le type histologique le plus retrouvé est :
94% ADK du pancréas endocrine, 6% ADK du pancréas exocrine. Le site métastatique le plus fréquent est le foie avec un
pourcentage de 75%. Le protocole le plus utilisé était le
GEMOX (gemcitabine - oxaliplatine). La survie globale chez
ces patients était de 3.1 mois.
P278 Tolérance de la chimiothérapie du cancer du cavum chez les patients âgés.
W. Saadi, S. Belhadef, D. Boulanouar, H. Mahfouf
Service Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
A propos d’un cas. Nous rapportons le cas d’un homme de 71
ans présentant un cancer du cavum(UCNT) confirmé par l’anatomopathologie. La particularité du cas est que le patient a présenté une très bonne tolérance toxique biologique et clinique
après avoir reçu plusieurs ligne de chimiothérapie suite a une
récidive locale par la suite a distance sur une durée de 04ans
(2010-2014).Le patient a bénéficie d’une chimiothérapie néo adjuvante puis une radio chimiothérapie concomitante puis 4 lignes
de chimiothérapie métastatiques. Le patient est toujours en vie.
Dans cette étude, nous discutons la tolérance de la chimiothérapie dans le cancer du cavum chez le sujet âgé, et nous
confrontons ce cas aux données de la littérature.
P279 Profil épidémiologique des cancers ORL
chez les patients âgés.
W. Saadi, S. Belhadef, D. Boulanouar, H. Mahfouf
Service Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba
Introduction : En Algérie l’incidence du NPC est élevée, cette
répartition géographique est en rapport avec l’interaction complexe de facteurs étiologiques génétiques, environnementaux
et viraux. Le manque de registres des cancers constitue un problème majeur de santé publique, les chiffres d’incidence du cancer du cavum ne sont que des estimations.
Matériel et méthodes : Étude épidémiologique rétrospective
porte sur 3430 (100%) patients suivis et traités en oncologie
médicale depuis janvier 2009 jusqu'à décembre 2103. Les cancers ORL représentaient 2,33% (80 patients), la population
âgée de plus de 70 ans n’est représentée que par 10% (8 patients), la majeur partie de ces cancers ORL est estimée a 90%
(72 patients) représenté par les sujets jeunes moins de 70ans
But : Etudier les caractéristiques épidémiologiques des patients
atteints de cancers ORL et plus particulièrement la catégorie
des plus de 70 ans.
P280 Les cancers gynécologiques en oncogériatrie.
H. Saidi, M. Belmadi, A. Recioui, S. Belhadef, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouiba - Alger
Introduction : L’oncogériatrie est née du constat commun, par
les professionnels en charge des personnes âgées et de patients atteints de cancer, de difficultés propres à la prise en
charge des patients âgés et atteints de cancer : désescalades
thérapeutiques empiriques, sous-représentation dans les essais
thérapeutiques, excès de toxicités. Les cancers gynécologiques
ne sont pas très fréquents chez la femme âgée.
Méthode : Nous rapportons dans ce poster une étuderétrospective de 15 cas de cancer gynécologique chez la femme âgée
de plus de 70 ans traitées durant une période de 2009-2013 au
niveau du service d’oncologie médicale - EPH Rouiba.
But : Le but de cette étude est d’analyser les caractéristiques
diagnostiques, thérapeutiques et le profil oncogériatrique de ses
patientes et engager une discussion sur les difficultés de prise
en charge des patientes âgées plus de 70 ans depuis le diagnostique jusqu’à la prise en charge thérapeutique sans omettre l’intérêt des soins de support dans l’amélioration de la qualité de vie.
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Xes Journées Internationales de Cancérologie de Constantine
P281 Cancer du sein métastatique chez la
femme âgée. Expérience du SOMUR.
S. Souak, H. Tadjerouni, H. Mahfouf
Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouïba
Introduction : Le cancer du sein est un problème de santé publique. Son incidence augmente de façon constante avec l’âge.
Après l’âge de 65 ans, cette augmentation devient exponentielle.
Les cancers du sein chez les femmes âgéessont diagnostiqués
à un stade plus avancé.Trois fois plus de formes métastatiques
d’emblée que chez les femmes jeunes. Le choix thérapeutique
doit reposer sur des critères pronostiques.
Objectif de l’étude : Le but de ce travail est de dégager les différents aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et
les facteurs pronostiques du cancer du sein métastatique chez
la femme âgée de plus de 70 ans.
Matériels et méthodes : Durant la période (janvier 2010-décembre 2013), nous avons traité 1174 patientes (ptes) porteuses
d’une néoplasie maligne du sein, 74ptesont un âge> à 70 ans
et 08 d’entre elles sont métastatiques représentant 5,9 % des
cancers sein chez la femme âgée.
Résultats : L’âge moyen de nos ptes est de 75 ans, (70-81 ans),
un délai moyen de diagnostic de 4 mois. Sur 08 de nos ptes ; 7
ont un carcinome canalaire infiltrant et 1 a un carcinome polymorphe. 3 ptes ont un grade 3 de SBR. 7 ptes sont récepteurs
hormonaux positifs dont 2 sont HER2 positif et 1 pte est triple négatif. 5 ptes avec un seul site métastatique (os, poumon, foie),
les 3 autres sont multi-métastatiques. Nous avons scoré nos ptes
selon le score de Balducci 5 d’entre elles sont scorés à 2 et 3
scorées à 1. 6ptes ont bénéficié d’une mastectomie avec curage.
4 d’entre elles n’ont reçuqu’une hormonothérapie, les 4 autres
ont bénéficié d’une chimiothérapie dont 2 associées au trastuzumab.Les 8 patientes sont toujours vivantes en maladie stable.
Conclusion : Afin d’améliorer notre connaissance des cancers
du sein chez la femme âgée, différents axes de recherche devraient être encouragés et les approches pronostiques d’oncologie et de gériatrie devraient être croisées.
P282 Le cancer bronchique chez la personne
âgée.
A. Bensalem ; N.O.Belhadj Mostefa ; S. Khelifi Touhami ; S. Djeghim
Service Oncologie Médicale, EH Didouche Mourad, Université 3, Faculté de
médicine, Constantine
A cause d’une augmentation dans l’espérance de vie en Algérie,
et d’une augmentation conséquente des cancers bronchiques
avec l’âge, nous assistons à une élévation de la fréquence de ce
type de catégories de cancers. Quand un traitement d’une personne commence à interférer avec la qualité de prise en charge
thérapeutique, la personne est considérée comme âgée, ce qui
suppose à dire qu’il n y a pas un réel âge pour déterminer une
personne âgée. Ce qui est sûr, les personnes âgées présentant
un cancer bronchique sont sous-traitées à cause de comorbidi-
tés élevées et de ce fait ont un pronostic beaucoup plus mauvais
que celui des personnes moins âgées sans comorbidités.
Les recommandations actuelles ne sont pas claires pour la prise
en charge d’un cancer bronchique et s’adaptent au cas par cas,
en raison d’une diversité dans la population à traiter. Cependant,
ce qui reste un standard, c’est la monothérapie au delà de 70-75
ans car il n’existe pas suffisamment d’arguments en faveur d’une
bithérapie. La drogue est choisie selon l’état du patient: Vinorelbine orale, Docetaxelou Gemcitabine. Plusieurs essais sont à multiplier pour optimiser le traitement chez ces catégories de patients
P283 Les cancers digestifs chez la personne
âgée.
A. Bensalem ; S. Khelifi Touhami ; N.O.Belhadj Mostefa ; S. Djeghim
Service Oncologie Médicale, EH Didouche Mourad, Université 3, Faculté de
médicine, Constantine
Parmi les propos du Pr Lodovico Balducci et qui attirent l’attention,
c’est cette phrase qui dit : Le cancer est une maladie de l’âge.
Même, si le cancer survient à un jeune âge, il est cependant assez
fréquent chez les personnes âgées, avec une fréquence mondiale
élevée au delà de 73-75 ans avec plus du tiers représenté par les
cancers digestifs, et plus particulièrement les cancers colorectaux.
L’augmentation de l’espérance de vie, le vieillissement de la population font que ces cancers sont en augmentation. Le développement des techniques de dépistage des cancers colorectaux,
le progrès des traitements endoscopiques, chirurgicaux, radiothérapiques et oncologiques améliorent la qualité de prise en
charge des cancers colorectaux chez les personnes âgées.
Cependant, certaines comorbidités, les syndromes gériatriques
cognitifs font des cancers colorectaux chez ce type de cancers
un terrain particulier. Toutes les recommandations actuelles sont
pour le privilège de la qualité de vie, en étant le moins toxique
possible et en donnant ses chances à cette catégorie de patients d’être traités de leurs cancers.
P284 Diabète et Cancer
S. Bensalem ; M. Sal ; N. Othmani ; A. Lezzar
Service endocrinologie, CHU Dr Benbadis, Constantine
Il existe, et les études l’ont bien démontré, une association entre
diabète et certains cancers, tels que le cancer du foie, du pancréas,
du sein, de l’endomètre. Ces études ont aussi démontré une mortalité par cancer plus élevée chez les patients diabétiques.
Des facteurs de risque tels que l’hyperinsulinisme, l’hyperglycémie sont fréquents aussi bien chez le diabétique que chez le
cancéreux. Sauf pour la prostate, il existe un risque modérément accru de cancers digestifs chez les diabétiques de type 2.
Ce qui est à noter, c’est qu’il faut rechercher un cancer devant
un déséquilibre inexpliqué d’un diabète connu. Des mesures de
prévention s’imposent devant l’élévation de ces types de maladies associés et passent par le respect d’une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.
INSTRUCTIONS
AUX AUTEURS
L
Principes généraux
e Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale (JSAOM) est une revue destinée aux médecins
spécialistes et généralistes et à toutes les autres disciplines ayant unrapport avec la domaine de la cancérologie. Elle comporte diverses rubriques :
• des articles originaux : les articles originaux présentent
le résultat d’études non publiées et comportent une introduction résumant les hypothèses de travail, la méthodologie utilisée, les résultats, une discussion avec revue
appropriée de la littérature et des conclusions.
• des articles de synthèse : les articles de synthèse ont pour
but de présenter une mise à jour complète de la littérature
médicale sur un sujet donné. Leur méthodologie doit être
précisée ; le nombre de références n’est pas limité.
• des cas cliniques : les cas cliniques rapportent des observations privilégiées soit pour leur aspect didactique soit
pour leur rareté. La présentation suivra le même plan que
celui d’un article original et la longueur sera limitée à 3 ou
4 pages de la revue.
• des actualités thérapeutiques : la Rédaction encourage la
soumission de manuscrits consacrés à de nouvelles molécules ou nouvelles thérapeutiques. Ces manuscrits comprendront le positionnement de la nouvelle thérapeutique,
une étude des essais cliniques, une revue des aspects pratiques et économiques, les questions en suspens.
• des articles d’intérêt général : ils concernent l’histoire
de la médecine, l’économie, l’éthique, la pédagogie, l’informatique, etc.
• un courrier des lecteurs : la Rédaction encourage l’envoi
de lettres concernant le contenu scientifique ou professionnel de la Revue. Elles seront considérées pour publication, après avis éditorial.
Les articles et éditoriaux sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.
Le premier auteur des articles s’engage sur les points suivants :
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Les pages seront toutes numérotées.
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moins ; s’ils sont sept ou plus, citer les 6 premiers et faire suivre
de “ et al. ” ; le titre original de l’article ; le nom de la revue citée
; l’année ; le numéro du volume (et non du fascicule) ; la première et la dernière page, selon les modèles suivants :
14. Rosselli Del Turco M. ; Aissa M. : Intensive Diagnostic
Follow up after treatment of primary breast cancer. JOM
1994 ; 271 : 1593-97
La référence à des abstracts sera citée en note de bas
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