sociologie de l`ethique soc 3501 a.

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PLAN DE COURS
SOCIOLOGIE DE L’ETHIQUE
SOC 3501 A.
Professeur Augustin Ramazani Bishwende
Hiver 2015
Horaire du cours :
Jeudi, 16h-19h.
Salle : CBYD 207
Disponibilité du professeur :
Jeudi, 15h 00-16h 00
Jeudi, 19h 00-20h 00
Bureau FSS 10055
613-562-5800 poste 1381
(Sur rendez-vous)
Courrier électronique :
[email protected]
Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours
ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel.
Notez que le professeur se réserve le droit de ne pas répondre à un courriel si le niveau de
langage n’est pas adéquat.
Sur campus virtuel :
Non
DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS
Examen critique des théories et des méthodes offertes par la sociologie pour l'analyse des
questions éthiques. Examen du contexte historique, social et culturel dans lequel les questions
éthiques émergent et sont reproduites.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS
Le cours de sociologie de l’éthique analysera le contexte social, culturel et historique qui a
conduit à l’émergence des questions d’éthiques individuelles et sociales dans nos sociétés
contemporaines. Il aidera aussi les étudiants du département de sociologie et d’anthropologie à
acquérir des théories et des méthodes offertes par la sociologie dans le but d’explorer,
d’analyser et de comprendre de façon critique l’éthique comme phénomène social et sa place
dans les sociétés contemporaines. Enfin, le cours se donne comme mission de faire voir aux
étudiants la relation qui existe entre la sociologie comme science des faits sociaux et l’éthique
comme approche normative des conduites individuelles et sociales. Ce rapprochement de la
sociologie et de l’éthique se veut novateur et d’une grande valeur dans nos sociétés post
modernes caractérisées, semble-t-il, par le relativisme au niveau des mœurs ou des valeurs. La
sociologie de l’éthique doit conduire les étudiants à répondre au questionnement fondamental :
Dans la construction des sociétés postmodernes, l’éthique est-elle négligée ou prise au sérieux ?
Dans tous les projets des sociétés humaines a-t-on recours à l’éthique et de quelle manière ?
Comment, l’éthique, entre-t-elle en jeu dans le but de bâtir des civilisations humaines qui
reposent sur le respect et la dignité de la personne humaine ?
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
La sociologie de l’éthique aura une double finalité correspondant aux deux grands axes de ce
cours. D’une part, notre cours aura comme premier objectif spécifique de promouvoir et
soutenir une recherche sociologique en tenant compte des enjeux éthiques liés aux faits
sociaux, d’identifier des problèmes éthiques présents dans notre société contemporaine et plus
particulièrement au Canada et comprendre la construction sociale des discours éthiques comme
réponses à ces problèmes. D’autre part, notre cours de sociologie de l’éthique cherchera à
analyser les discours moraux des acteurs sociaux selon différentes méthodes sociologiques.
MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
Notre cours aura deux parties importantes : La première partie se présentera comme un cours
théorique et magistral sur les problèmes éthiques identifiés dans la société contemporaine et la
construction sociale des discours éthiques proposés par les acteurs sociaux. Dans cette partie, la
démarche, que nous adopterons, sera celle de l’exposé magistral en s’appuyant sur les textes de
certains auteurs. Au début de chaque séance, nous ferons la révision de la leçon précédente en
instaurant un dialogue basé sur les questions - réponses entre les étudiants et le professeur.
Ensuite, nous exposerons la leçon du jour en réservant au moins 30 minutes à la fin pour des
questions-débats sur la thématique du jour. De ce fait, chaque semaine aura une thématique
particulière. Nous donnerons à chaque thématique une indication bibliographique aidant les
étudiants à approfondir à partir de leur lecture et recherche personnelles les différentes parties
du cours. Ce que nous aurons à promouvoir c’est une pédagogie d’action et d’interactions entre
étudiants et professeur en vue de développer l’esprit critique des étudiants à l’égard des conflits
normatifs en jeu dans la société contemporaine. La deuxième partie considérée comme exposé
des étudiants, analysera les discours moraux des acteurs sociaux selon différentes méthodes
sociologiques en vue de développer les compétences communicationnelles et relationnelles
dans la discussion de problèmes éthiques en classe. Elle se penchera sur la recherche
individuelle de chaque étudiant et sur la recherche en groupe. Le travail de recherche peut
prendre diverses formes, soit choisir un auteur, soit un thème, soit l’engagement dans la
communauté (Cf. pour l’apprentissage expérientiel www.sass.uottawa.ca/sae/index-f.php).
Chaque groupe choisira une thématique qu’il faudra développer et approfondir (Vie de l’auteur
et son apport à la sociologie de l’éthique (1), Problématique générale de son article (2), les
différentes articulations de sa pensée (3), la critique de la pensée de l’auteur (4)). Au sein de
chaque groupe, les étudiants se choisiront un répondant et chaque étudiant aura son sujet.
Chaque étudiant cherchera une bibliographie en vue de comprendre et de rédiger sa partie au
sein d’une thématique beaucoup plus large qu’ils auront à se partager. Ensemble dans le
groupe, ils organiseront quelques entretiens. Le but c’est de se familiariser avec la recherche de
terrain, la prise des notes, les interviews… Dans le groupe, chaque étudiant exposera sa partie
en vue de la validation et après l’exposé, le groupe me remettra un texte définitif bien rédigé et
corrigé en intégrant les critiques des autres étudiants en classe. Nous serons là comme
professeur pour accompagner les étudiants à mieux conduire leur projet de recherche. Par
contre, les étudiants qui choisiront l’engagement dans la communauté remettront un travail de
réflexions personnelles sur la prise en compte des valeurs éthiques dans leurs expériences
communautaires. A partir de la septième semaine, nous ferons un examen partiel sur la partie
de la matière déjà vue. Dès le début du cours, nous constituerons des groupes de recherche
pour que chaque étudiant choisisse son projet de recherche. A la fin, le cours se terminera par
un examen écrit.
MODALITÉS D’ÉVALUATION
L’évaluation de notre cours de sociologie de l’éthique se fera en quatre étapes :
1. L’examen partiel (30 % de la note finale)
L’examen partiel aura lieu le jeudi 26 février 2015. Les étudiants répondront aux questions en
rapport avec la première partie du cours déjà donné. L’examen partiel portera sur la partie déjà
vue en classe en demandant aux étudiants de montrer comment ils ont compris le cours. Cet
examen partiel aidera le professeur à bien peser le niveau de compréhension intellectuelle de la
classe sur les enjeux sociaux de l’éthique.
2. L’examen final (30% de la note finale)
A la fin du cours, un autre examen écrit sera donné aux étudiants, elle portera sur la dernière
partie du cours vue après l’examen partiel. Ce dernier examen permettra aux étudiants
d’assimiler les deux parties du cours et de s’en approprier pour leurs travaux ultérieurs.
3. Le travail de recherche (30% de la note finale)
Avec le travail de recherche scientifique, l’enjeu consistera à aider les étudiants à s’habituer
d’abord à l’épistémologie de la recherche mais aussi et surtout à savoir problématiser un thème
ou un cas d’étude en sociologie de l’éthique. Le projet personnel peut prendre diverses formes :
engagement dans la communauté, étude de cas, recherche sur un thème… Pour ceux qui
choisiront un thème, ils se mettront à chercher de la documentation nécessaire. Ce travail de
recherche scientifique les aidera à acquérir un esprit critique dans le choix de la documentation
mais aussi à trier la bonne ou la mauvaise documentation. Ils apprendront à bien rédiger des
essais (sur la vie de l’auteur choisi et son apport à la sociologie de l’éthique (1), la problématique
générale de son article (2), les différentes articulations de sa pensée (3), la critique de la pensée
(4)) mais aussi à les articuler par rapport à l’ensemble général de la thématique choisie par le
groupe. A la fin de la recherche, certains étudiants pourront exposer oralement le contenu de
leur recherche en forme d’atelier et d’autres étudiants pourront choisir de présenter leurs
travaux de recherche sous forme d’une dissertation, en groupe ou en privée, à remettre à la fin
du cours soit le jeudi 09 avril 2015. Ce travail de recherche sera basé sur des échanges réguliers
avec le professeur mais les étudiants pourront aussi recourir aux expertises d’autres personnes.
Ce travail se fera en deux étapes :
- un projet de recherche, à soutenir en atelier devant les autres étudiants suivi d’un débat de
qualité sur la recherche, une fois la thématique choisie, le groupe constitué et la réflexion sur la
problématique entamée. Donc, l’animation de l’atelier consiste en une présentation orale de la
recherche :
- un rapport final de recherche qu’il faudra donner au professeur bien écrit sous forme de
dissertation. L’étudiant pourra élaborer le contenu de sa recherche individuellement ou en
groupe et après y avoir apporté des amendements nécessaires, il remettra une copie propre
avec moins de fautes au professeur.
- Plusieurs thématiques en rapport avec le cours seront proposées. La classe devra se constituer
en groupes (le nombre de personnes par groupe sera à déterminer en début de session).
Chaque groupe travaillant sur une des thématiques au choix devra rédiger un projet de
recherche. L’équipe devra exposer de manière succincte la problématique de la recherche, les
objectifs spécifiques, la méthodologie (avec une description de comment vous envisagez le
terrain de recherche : vers où comptez-vous tourner, quel type d’entretien, etc.) et la
bibliographie (3 pages max. sans compter la page titre et les références bibliographiques).
Chaque groupe devra désigner son propre porte-parole. Chacun au sein du groupe pourra
constituer une bibliographie sélective de sa recherche et le groupe organisera un travail de
terrain en organisant 2 entretiens qualitatifs auprès des personnes ressources ayant vécues une
expérience éthique ou connaissant bien un cas d’étude particulière sur la sociologie de l’éthique.
Les étudiants et étudiantes déposeront un rapport de recherche contenant les principaux
éléments de leur recherche (12 pages max. double interligne, Time Roman 14). Ce rapport sera
déposé le dernier jour de cours (soit le 09 avril 2015) afin qu’ils soient dégagés de ce travail
pendant la période d’examen. Par ailleurs, les étudiants qui choisiront l’engagement dans la
communauté soit, ils animeront un atelier, soit ils remettront, chacun ou en groupe, un travail
de réflexion personnelle sur la manière dont l’éthique est intégrée en milieux professionnels ou
communautaires sous forme d’une dissertation.
4. Évaluation par participation (10 pts de la note finale).
Cette dernière note aidera les étudiants à participer activement au cours. Elle sera donnée aux
étudiants fidèles au rendez-vous de la sociologie de l’éthique pour faire la différence avec les
autres étudiants toujours absents sans motif grave et justification.
Informations concernant le travail de recherche : Les thématiques proposées :
- Travail de recherche sur BOUDON R., Déclin de la morale ? Déclin des valeurs ? Paris : Presses
Universitaires de France, 2003, p. 9-25.
- Travail de recherche sur DURKHEIM, É., L'éducation morale. Avertissement de Paul Fauconnet,
Paris, QUADRIGE / Presses Universitaires de France, 1963, pp. 81- 106.
- Travail de recherche sur GURVITCH G., Morale théorique et science des mœurs. Leurs
possibilités - Leurs conditions. «Bibliothèque de philosophie contemporaine», 3e éd. revue et
corrigée, Paris, Presses Universitaires de France, 1961, chapitre premier entier, 7-26.
- Travail de recherche sur LÉVY-BRUHL L., La morale et la science des mœurs. «Bibliothèque de
philosophie contemporaine», Paris, Presses Universitaires de France, 1971, chapitre V entier, p.
129-159.
- Travail de recherche sur PARSONS T., Sociétés. Essai sur leur évolution comparée. Trad. par
Gérard Prunier, introd. de François Chazel, «Organisation et sciences humaines», nº 12, Paris,
Dunod, 1973, p. 13-19.
- Travail de recherche sur TAYLOR C., Le malaise de la modernité. Trad. de l'anglais par Charlotte
Melançon, «Humanités», Paris, Éditions du Cerf, 2005, p. 33-37 et 63-76.
- Travail de recherche sur TERRENOIRE J. P., Approche théorique du champs éthique, L’Année
sociologique, 72-75.
Idem, Éthique et politique, ou les intellectuels dans l’histoire, L’Année sociologique, p. 129-160.
- Travail de recherche sur WEBER M., Le savant et le politique. Préface, trad. et notes de
Catherine Colliot-Thélène, Paris, «Poche», nº 158, La Découverte, 2003, p. 192- 206.
- Idem, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, suivi d'autres essais. Édité, traduit et
présenté par Jean-Pierre Grossein, «Coll. TEL», [s.l.], Gallimard, 2003, p. 20-62.
N. B. :
1- Bien définir la problématique de recherche avant de commencer à identifier les institutions et
personnes ressources pertinentes qui vont alimenter votre réflexion.
2-Votre projet de recherche de 3 pages devra bien préciser comment vous aller vous y prendre
afin qu’avec le professeur les réajustements nécessaires puissent s’opérer à temps :
- Identification des institutions/personnes pertinentes à interviewer
- travail de prise de contact
-choix de la méthode d’entretien (individuel ou de groupe, semi-structuré ou récit de vie)
et élaboration d’un guide d’entretien adapté aux personnes visées
- entretien-test à réaliser si possible
- choix du mode de collecte : prise de notes, enregistrement)
Composantes de la note finale
Outil d’évaluation
Examen de mi-session
Travail de recherche
Participation/présence
Examen final en classe
Pondération
30 %
30 %
10 %
30 %
Échéance
26 février 2015
09 avril 2015
A la fin du cours
Du 15 au 28 avril
POLITIQUE CONCERNANT LA PRÉSENCE EN CLASSE, LES RETARDS DANS LA REMISE
DES TRAVAUX ET LA QUALITÉ DE LA LANGUE
La présence en classe est requise et nécessaire pour bien réussir le cours. Les absences devront
être justifiées; les retards non autorisés seront pénalisés.
Les absences lors d’examen ou le retard dans la remise des travaux doivent être justifiés par un
certificat médical. Voir le règlement universitaire 9.5 en la matière.
http://www.uottawa.ca/gouvernance/reglements-scolaires.html#r36
L’absence pour toute autre raison sérieuse sera également justifiée sur document écrit et remis
au professeur ou aux secrétariats scolaires de la Faculté, dans les cinq jours ouvrables qui
suivent la date de l’examen ou de la remise d’un travail. Le professeure ou la Faculté se réserve
le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée. Les raisons telles que les voyages, le travail
ou toutes erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont pas acceptables.
Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un
événement religieux force votre absence lors d’une évaluation.
Les travaux remis en retard entraînent une pénalité estimée par le professeur et selon le
nombre de jours de retard.
Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les
fautes d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété des termes, etc. Vous serez
pénalisés par le professeur selon le nombre de fautes trouvées dans le texte.
DÉROULEMENT DU COURS
DATE
Semaine 1
Jeudi, 15
jan.
COURS
Présentation :
Originegéographie et
intérêt ;
syllabus.
Semaine 2
Jeudi, 22
jan.
Semaine 3
Jeudi, 29
jan.
I. Introduction
sur la sociologie
de l’éthique
II. L’homme
postmoderne,
acteur social et
sujet éthique
ATELIERS
Fixer des
dates pour
les
Ateliers.
Formation
groupes
Lecture
d’un texte
Lecture
d’un texte
TRAVAUX/RENCONTRES
Isambert, Ladrière, T., Pour une sociologie de l’éthique,
RFS, 1978.
COVA, Flora, Nietzsche postmoderniste ?
www.academia.edu/712944/Nietzsche_postmodernis
te_
Semaine 4
Jeudi, 05
fév.
Semaine 5
Jeudi, 12
fév.
III. Les défis de
vivre ensemble
de nature socio
éthique
IV. Les
discriminations
sociales
historiques et
non éthiques
Lecture
d’un texte
Lecture
d’un texte
Semaine 6
Jeudi, 19
fév.
Semaine 7
Jeudi, 26
fév.
Semaine
d’études
V. Le pluralisme
des cultures au
sein des
sociétés
canadiennes
contemporaines
Lecture
d’un texte
Semaine 8
Jeudi, 05
mars
VI. Éthique économie et
mondialisation
Animation
de l’atelier
Semaine 9
Jeudi, 12
mars
COMEAU P., L’éthique au cœur du nouveau cadre de
gestion, Télescope, vol. 9, n.1, novembre 2002.
BOURDIEU P., La domination masculine, suivi de quelques
questions sur le mouvement gay et lesbien, Paris :
Editions du Seuil, 1988. Cf. aussi sociologie des acteurs de
Boudon.
Pas de cours, c’est férié.
VII. La
Animation
Démocratie
de l’atelier
d’une crise à
l’autre. Pour
l’éthique
publique
Semaine 10 VIII. Pratiques- Animation
Jeudi, 19
représentations de l’atelier
mars
de jeunes dans
l’empirisme
d’une sociologie
éthique
Semaine 11 IX. Sociologie de Animation
Jeudi, 26
consommation
de l’atelier
mars
éthique
Semaine 12 X. RSE dans
Animation
Jeudi, 08
une perspective de l’atelier
avril
socio éthique
XI. Conclusion
Questionnaire
Période
Du 15 au 28 avril 2015
d’examen
Examen de mi session 26 février 2015
Taylor, Le Malaise de la modernité, Paris : Cerf « Col. Les
Humanités », 2005, p. 9-19.
KYMLICKA W, Tester les limites du multiculturalisme
libéral ? Le cas de tribunaux religieux en droit familial,
Éthique publique, 9 (1), 2007, p. 27-37.
LEROUX G., Tolérance et accommodement. Le pluralisme
et les vertus de la démocratie, Éthique publique, 9 (1),
2007, p. 140-141.
Amartya Sen, Éthique et économie, Paris : PUF,
P. 5-23 comportement économique et sentiments
moraux
P. 271-305 Problèmes éthiques dans la répartition des
revenus.
Boisvert Y., Ethique et politique : Un nouvel enjeu pour la
gouvernance contemporaine, Télescope, vol.9, n.2,
novembre 2002.
Gaudet S., L’apport de la sociologie à l’analyse des enjeux
éthiques, Sociologie éthique, Montréal : Liber, 2008, p.
121-132
HEILBRUNN B., consommation et construction identitaire,
La consommation et ses sociologies, Armand Colin, 2005,
p. 96-121.
Marchildon A., Pour un regard sociologique sur l’appel à
la responsabilité sociale des entreprises, Sociologie
éthique, Montréal : Liber, 2008, p. 151-168.
Remise des projets de
Recherche.
BIBLIOGRAPHIE
Quelques ouvrages de base en sociologie de l’éthique :
ANSART P., Pour une histoire des sociologies de la morale, Cahiers internationaux de sociologie,
vol. 88, 1990, p. 13-41.
BOUDON R., Déclin de la morale ? Déclin des valeurs ? Paris : Presses Universitaires de France,
2003, p. 9-25.
DURKHEIM E., L'éducation morale. Avertissement de Paul Fauconnet, Paris, QUADRIGE / Presses
Universitaires de France, 1963, p. 81- 106.
Idem, Leçons de sociologie. Physique des mœurs et du droit. Avant-propos de Hüseyin Nail Kubali
et introd. de Georges Davy, «Bibliothèque de philosophie contemporaine», Paris, Presses
Universitaires de France, 1950, p. 5-19.
Idem, Sociologie et philosophie. Préface de C. Bouglé, «Le sociologue», nº 11, nouvelle édition,
Paris, Presses Universitaires de France, 1967, chapitre III entier, p. 72-89.
FOUCAULT M., Histoire de la sexualité t.1 et 2, Paris : Gallimard, 1984.
Idem, L’usage des plaisirs, Paris : Gallimard, 1984.
Idem, L’herméneutique du sujet, Paris : Gallimard, 2001.
GENARD J.-L., La sociologie de l’éthique, Paris : L’Harmattan, Logiques sociales, 1992.
GIROUX G., «La demande sociale d'éthique: autorégulation ou hétéro-régulation?» dans La
pratique sociale de l'éthique de Guy Giroux, dir. «Recherches», nº 34, [Ville Saint-Laurent],
Bellarmin, 1997, chapitre entier, p. 27-47.
GURVITCH G., Morale théorique et science des mœurs. Leurs possibilités - Leurs conditions.
«Bibliothèque de philosophie contemporaine», 3e éd. revue et corrigée, Paris, Presses
Universitaires de France, 1961, chapitre premier entier, 7-26.
HABERMAS J., Droit et Démocratie, Paris : Gallimard, 1997.
LADRIERE P., Pour une sociologie de l’éthique, Paris : PUF, 2001.
LAROUCHE J.-M., Des sciences morales à une éthique des sciences de la morale et de l’éthique :
Le cas de la sociologie de l’éthique, Ethica, vol. 5, n. 2, 1993.
LÉVY-BRUHL L., La morale et la science des mœurs. «Bibliothèque de philosophie
contemporaine», Paris, Presses Universitaires de France, 1971, chapitre V entier, p. 129- 159.
LOPEZ J.-J., Par-delà l’éthique : Vers une sociologie des pratiques éthiques contemporaines,
Cahier de recherche sociologique, n.48, 2009, p. 27-44.
OST F. et KERCHOVE M.van de, L'outrage public aux bonnes mœurs: révélateur d'une rationalité
juridique de moins en moins assurée dans Les bonnes mœurs de Jacques Chevalier et al. [s.l.],
Presses Universitaires de France, 1994, chapitre entier, pp. 105-124.
PARSONS T., Sociétés. Essai sur leur évolution comparée. Trad. par Gérard Prunier, introd. de
François Chazel, «Organisation et sciences humaines», nº 12, Paris, Dunod, 1973, p. 13-19.
PHARO P., «L'enquête en sociologie morale» dans Éthique et sociologie: perspectives actuelles
de la sociologie morale de L'Année sociologique, dir. «Bibliothèque de philosophie
contemporaine», Paris, Presses Universitaires de France, 2004, chapitre entier, p. 359-388.
RAMAZANI BISHWENDE A., L’Afrique dans la mondialisation néolibérale, Paris : L’Harmattan,
2014, 258p.
TAYLOR C., Le malaise de la modernité. Trad. de l'anglais par Charlotte Melançon, «Humanités»,
Paris, Éditions du Cerf, 2005, p. 33-37 et 63-76.
WEBER M., Le savant et le politique. Préface, trad. et notes de Catherine Colliot-Thélène, Paris,
«Poche», nº 158, La Découverte, 2003, p. 192- 206.
Idem, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, suivi d'autres essais. Édité, traduit et
présenté par Jean-Pierre Grossein, «Coll. TEL», [s.l.], Gallimard, 2003, p. 20-62.
DES RESSOURCES POUR VOUS
CENTRE DE MENTORAT DE LA FACULTÉ - http://www.sciencessociales.uottawa.ca/mentor/fra/
Le centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales a comme objectif de prêter main-forte
tant au point de vue scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les programmes
d'études de la Faculté, peu importe où ils en sont dans leurs programmes d'études.
Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger avec un étudiant qui en est à sa
3e ou 4e année d'études, avoir plus d'informations sur les programmes et services offerts à
l'Université d'Ottawa, ou tout simplement améliorer ses méthodes d'étude (gestion du temps,
prise de notes, préparation aux examens, etc.).
Le centre de mentorat est un lieu d'échanges sur les méthodes d'études et la vie à l'université.
Et les mentors sont des étudiantes et étudiants d'expérience, formés pour répondre
adéquatement à vos questions.
CENTRE D’AIDE À LA RÉDACTION DES TRAVAUX UNIVERSITAIRE -
http://www.sass.uottawa.ca/redaction/
Au CARTU, vous apprendrez à comprendre et corriger vos erreurs et à bien rédiger de façon
autonome. En travaillant avec nos conseillers en rédaction, vous pourrez acquérir les
compétences dont vous avez besoin pour maîtriser la langue écrite de votre choix, améliorer
votre réflexion critique, développer vos habiletés d’argumentation, connaître tout ce qu’il faut
savoir sur la rédaction universitaire.
SERVICE DES CARRIÈRES - http://www.sass.uottawa.ca/carrieres/
Le Service des carrières vous offre une variété de services ainsi qu'un programme de
développement de carrière qui vous permet de reconnaître et de mettre en valeur les
compétences dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du travail.
SERVICE DE COUNSELLING - http://www.sass.uottawa.ca/personnel
Le Service de counselling et de développement personnel peut vous rendre service de plusieurs
façons. Nous offrons les types de counselling suivants :
 counselling personnel
 counselling de carrière
 counselling en méthodes d'étude
SERVICE D'ACCÈS - http://www.sass.uottawa.ca/acces/
L'Université d'Ottawa a toujours tenté de répondre aux besoins des personnes ayant des
troubles d’apprentissages ou toute autre limitation fonctionnelle permanente ou temporaire :
surdité, handicap visuel, problèmes de santé physique prolongée, problème de santé mentale.
Le Service d’accès et la communauté universitaire travaillent en collaboration pour vous offrir
l’occasion de développer et de maintenir votre autonomie ainsi que de réaliser votre plein
potentiel tout au long de vos études universitaires. Un grand choix de services et de ressources
vous sont offerts avec expertise, professionnalisme et confidentialité.
Si votre participation à la vie universitaire est compromise et que des mesures adaptées
s’imposent (adaptation physique, mesures adaptées pour les examens, stratégies
d’apprentissage, etc.), vous devez alors faire connaître votre situation au service d’accès le plus
tôt possible :
 en personne au centre universitaire, bureau 339;
 en ligne à www.sass.uOttawa.ca/acces/inscription;
 par téléphone au 613-562-5976.
Dates limites pour les demandes de mesures adaptées pour les examens :

Examens de mi-session, tests, examens différés : 7 jours ouvrables avant la date de
l’examen, du test ou de toute autre évaluation écrite (excluant le jour de l’examen).
 Examens finals :
 15 novembre pour la session d’automne;
 15 mars pour la session d’hiver;
 7 jours ouvrables avant la date de l’examen pour la session printemps/été (excluant le jour de l’examen).
CENTRE DE RESSOURCES POUR ÉTUDIANTS -
http://www.viecommunautaire.uottawa.ca/fr/ressources.php
Les centres de ressources pour étudiants ont comme objectifs de répondre à une foule de
besoins variés. Consultez la liste des centres.
ATTENTION À LA FRAUDE SCOLAIRE
La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser
l’évaluation scolaire (c’est-à-dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par
l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères.
Voici quelques exemples de fraude scolaire :
 Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit;
 Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées;
 Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur;
 Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus
d’un cours.
Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la découverte des
cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à
l’aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte.
Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez consulter la page
web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la rédaction de travaux universitaires
à cette adresse :
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/premier-cycle/vie-etudiante-appui-scolaire.
Vous pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les documents
d’information sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux universitaires à cette adresse :
http://web5.uottawa.ca/mcs-smc/integritedanslesetudes/accueil.php.
La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui en a été complice
sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées :
 recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause;
 l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d’études;
 la suspension ou l’expulsion de la Faculté.
Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante :
http://www.uottawa.ca/gouvernance/reglements-scolaires.html#r72.
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