– ATTRACTIVITÉ, COMPÉTENCES
ET EMPLOI CADRE
EN POITOU-CHARENTES–
LES ÉTUDES DE L’EMPLOI CADRE
– Attractivité économique : atouts
et faiblesses de Poitou-Charentes.
– L’emploi cadre au cœur des
mutations de la région.
– Cadres : quelles perspectives
pour 2013.
Dossiers attractivité régionale de l’Apec
2013-55
SEPTEMBRE 2013 15e région française pour son nombre d’habitants,
Poitou-Charentes se caractérise par un espace essen-
tiellement littoral et rural. Considérée comme une
région « intermédiaire » entre Nantes et Bordeaux,
elle est dominée par le quatuor de villes moyennes
que sont Poitiers, La Rochelle, Niort et Angoulême.
Outre sa vocation agricole et agroalimentaire, la
région est avant tout tournée vers l’économie rési-
dentielle, c’est-à-dire les services liés aux besoins de
la population (construction, commerce, services à la
personne…). Le taux de chômage y est légèrement
moins élevé qu’en moyenne métropolitaine. La struc-
ture économique régionale et l’absence de grande
agglomération expliquent un faible taux d’encadre-
ment (14 %), inférieur à la moyenne nationale hors
Île-de-France (15 %). Poitou-Charentes rassemble
52 000 cadres dans le secteur privé, soit moins de
2 % des cadres français.
APEC – ATTRACTIVITÉ, COMPÉTENCES ET EMPLOI CADRE EN POITOU-CHARENTES
2
UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE MAIS
PEU D’INFRASTRUCTURES
Située entre deux grandes régions que sont les Pays
de la Loire au Nord et l’Aquitaine au Sud, Poitou-
Charentes est une région de taille moyenne (11e ré-
gion métropolitaine pour la super cie) composée de
quatre départements : Charente, Charente-Maritime,
Deux-Sèvres et Vienne. La région enregistre une den-
sité de population de 68 habitants au km² bien infé-
rieure à la moyenne métropolitaine (115 habitants au
km²), ce qui traduit son caractère avant tout rural.
Elle s’ouvre sur sa frange occidentale sur l’océan At-
lantique et l’estuaire de la Gironde, une façade mari-
time bien équipée pour les activités balnéaires (La
Rochelle, Royan, îles d’Oléron, de Ré et d’Aix). Ses
450 kilomètres de littoral abritent par ailleurs trois
ports commerciaux dont celui de La Rochelle, 8e port
français.
L’arrivée, il y a plus de vingt ans, du TGV Atlantique
a largement désenclavé la région, la plaçant à
1heure 30 de Paris depuis Poitiers. En 2017, le pro-
longement de la ligne à grande vitesse entre Tours et
Bordeaux placera Poitiers à 1 heure 15 de Paris et à
1 heure de Bordeaux. En revanche, dépourvue de
grands pôles urbains, la région ne peut se prévaloir
d’accueillir d’autres infrastructures d’importance. Elle
ne compte par exemple aucun aéroport parmi les 30
premiers aéroports français en termes de tra c de
passagers (le premier de la région est celui de La
Rochelle - Ile de Ré, 40e).
UN CERTAIN DYNAMISME
DÉMOGRAPHIQUE
Avec 1,8 million de résidents, la région Poitou-Cha-
rentes représente 3 % de la population nationale. Sa
population a augmenté de 130 000 habitants entre
1999 et 2010. Cette progression a été légèrement
supérieure à la moyenne de la France métropolitaine
(+0,7 % en taux annuel moyen contre +0,6 %) (ta-
bleau 1), et repose uniquement sur un solde migra-
toire1 positif. Sur ce plan, Poitou-Charentes se situe
nettement au-dessus de la moyenne nationale, alors
que le solde naturel2 est, quant à lui, nul. Même si la
région accuse un dé cit migratoire pour les jeunes
adultes (18-24 ans), le nombre de personnes venant
s’installer dans la région dépasse au global le nombre
de personnes l’ayant quittée, en particulier chez les
60 ans et plus. On peut d’ailleurs noter que la popu-
lation de Poitou-Charentes est particulièrement âgée.
27 % des habitants de la région ont 60 ans et plus,
soit la 2e proportion la plus élevée de toutes les ré-
gions de métropole derrière le Limousin.
La Charente-Maritime (629 000 habitants en 2010)
rassemble 35 % de la population régionale. C’est
aussi le département qui connaît le dynamisme dé-
mographique le plus important du fait de l’attrait du
littoral. Les trois autres départements de la région
Poitou-Charentes regroupent quant à eux des popu-
lations comparables : Vienne (432 000 habitants),
Deux-Sèvres (373 000 habitants), Charente (355000
habitants). Leurs préfectures sont toutes des villes de
taille moyenne : aucune d’elle ne fait partie des 40
communes les plus peuplées de France. Poitiers
(Vienne), plus importante ville de la région, compte
88 000 habitants. La Rochelle (Charente-Maritime)
se situe en 2e position avec 75 000 habitants. An-
goulême (Charente, 42 000 habitants) compte moi-
tié moins d’habitants que Poitiers, Niort (Deux-Sèvres)
ayant une taille intermédiaire (57 000 habitants).
–ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE : ATOUTS
ET FAIBLESSES DE POITOU-CHARENTES–
Population
en 2010
Taux de
variation annuel
moyen entre
1999 et 2010
(en %)
Classement
régional
dynamisme
démographique
Corse 309 693 1,6 1re
Languedoc-Roussillon 2 636 350 1,3 2e
Midi-Pyrénées 2 881 756 1,1 3e
[…]
PACA 4 899 155 0,8 8e
Poitou-Charentes 1 770 363 0,7 9e
Île-de-France 11 786 234 0,7 10e
Source : Insee, recensement de la population, 2010.
France métropolitaine
– Tableau 1–
Dynamisme démographique des régions françaises : place de Poitou-Charentes
1. Différence entre le nombre de
personnes qui sont venues habiter
dans la région au cours de l’année et
le nombre de personnes qui ont quitté
la région.
2. Différence entre le nombre de
naissances et le nombre de décès.
APEC – ATTRACTIVITÉ, COMPÉTENCES ET EMPLOI CADRE EN POITOU-CHARENTES 3
LAGROALIMENTAIRE ET L’ÉCONOMIE
RÉSIDENTIELLE AU CŒUR DE LACTIVITÉ
RÉGIONALE
Poitou-Charentes constitue une importante région
agricole : 4,6 % de la valeur ajoutée brute régionale
provient d’ailleurs de l’agriculture (2,6 % en moyenne
dans l’Hexagone, hors Île-de-France), ce qui en fait la
3e région la plus agricole de France métropolitaine
derrière la Champagne-Ardenne et la Bourgogne. La
région est notamment leader en matière de conchyli-
culture, et elle est bien positionnée pour la production
viticole (Cognac) et l’aviculture. La lière agroalimen-
taire représente un atout pour le territoire picto-cha-
rentais. Reposant essentiellement sur de petites entre-
prises, elle constitue le 1er secteur industriel de la
région. Le poids de ce secteur est particulièrement
notable pour les départements de la Charente et de la
Charente-Maritime. Ces derniers contribuent respecti-
vement à hauteur de 37 % et de 33 % aux exporta-
tions régionales. Leurs participations sont portées par
la production de boissons, et en particulier de Cognac
pour la Charente, et par celle des produits agricoles,
sylvicoles, et de la pêche en Charente-Maritime. Pour
autant, la contribution de la région aux exportations
nationales demeure faible : elle n’est que de 1,8 %,
contre plus de 4 % pour les Pays de La Loire et le
Centre, régions limitrophes de Poitou-Charentes.
Dans son ensemble, l’industrie occupe une place non
négligeable dans la région, avec 10 000 établisse-
ments industriels et 92 000 salariés. L’industrie contri-
bue à hauteur de 13,8 % à la valeur ajoutée régionale,
soit davantage qu’au niveau national (12,6 %). Outre
l’agroalimentaire, l’équipement automobile, les chan-
tiers nautiques ou l’emballage gurent parmi les sec-
teurs industriels phares de Poitou-Charentes.
Les services tiennent aussi une grande place dans la
région, et notamment l’économie résidentielle (appe-
lée aussi présentielle), c’est-à-dire l’ensemble des ser-
vices dédiés aux habitants (construction, commerce de
proximité, services à la personne...). La présence impor-
tante de retraités et la place non négligeable du tou-
risme dans l’économie régionale expliquent en grande
partie cette situation.
En n, les activités de banque-assurances y sont bien
représentées et la ville de Niort tient une place singu-
lière dans ce domaine. D’importantes mutuelles
comme la Maif, la Maaf, la Macif ou la Smacl (la mu-
tuelle des collectivités locales) y ont leur siège. Le poids
du secteur banque-assurances y est devenu si impor-
tant que la ville est désormais l’une de celles qui a la
plus forte densité d’emplois dans ce domaine en
France : près de 20 % de ses emplois relèvent de ce
secteur, contre moins de 4 % à l’échelle nationale.
UN APPAREIL MODESTE DE RECHERCHE ET
D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
En Poitou-Charentes, les dépenses de R&D représen-
tent 0,9 % du PIB régional, alors que la moyenne
nationale est de 2,3 %. La région gure ainsi parmi
celles où l’intensité de dépenses en R&D est la plus
faible de France (19e position). Elle est aussi l’une de
celles qui a le moins déposé de brevets en 2010 (170,
soit la 17e place).
L’appareil d’enseignement supérieur est dominé par
l’université de Poitiers, répartie sur trois sites (Poitiers,
Niort, Angoulême). On peut noter la présence à Niort
de l’Institut des risques industriels, assurantiels et -
nanciers, en lien étroit avec le poids des mutuelles
dans l’économie locale. De plus, la région comprend
une deuxième université, La Rochelle, de taille plus
modeste, ainsi que plusieurs écoles de spécialité,
dont trois d’ingénieurs. Au total, 46 700 étudiants
étaient inscrits dans l’enseignement supérieur régio-
nal en 2011-2012. La région doit toutefois faire face
à un dé cit migratoire élevé des 18-24 ans, cœur de
la population étudiante. Elle est aussi confrontée à
un dé cit de diplômés du supérieur dans sa popula-
tion active. Seuls 19 % des habitants de la région
âgés de 15 ans et plus et ayant terminé leurs études
sont diplômés du supérieur, soit le 17e rang des ré-
gions métropolitaines (tableau 2).
Part (en %) Classement
des régions
Île-de-France 35,9 1re
Rhône-Alpes 26,4 2e
Midi-Pyrénées 26,0 3e
[…]
Limousin 19,6 16e
Poitou-Charentes 19 17e
Haute-Normandie 18,9 18e
Source : Insee, recensement de la population, 2009.
– Tableau 2–
Part des diplômés du supérieur dans la population de 15 ans et plus ayant terminé
leurs études (par région) : place de Poitou-Charentes
APEC – ATTRACTIVITÉ, COMPÉTENCES ET EMPLOI CADRE EN POITOU-CHARENTES
4
UN UNIQUE PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ,
PORTÉ PAR UNE RÉGION LIMITROPHE
L’espace régional collabore aujourd’hui à un seul pôle
de compétitivité labélisé, iDforCAR, celui-ci étant por
par la région des Pays de la Loire. Il mobilise également
des structures bretonnes. Ce pôle, spécialisé dans l’auto-
mobile, s’organise autour des activités que sont les
matériaux et architectures des véhicules (électronique,
véhicules électriques), l’intelligence des systèmes embar-
qués et les usages et valeurs des clients de la lière.
LAIRE URBAINE DE POITIERS :
UN ESPACE DYNAMIQUE
L’aire urbaine3 de Poitiers est, avec 252 000 habitants,
la plus importante de la région. Elle représente 14 % de
la population régionale. Caractérisée par son dyna-
misme démographique, elle l’est aussi par son attracti-
vité. Portée par son technopôle (autour du Futuroscope)
et son réseau de transports, la capitale régionale arrive
au 1er rang des villes françaises où entreprendre dans la
catégorie des villes de 100 000 à 200 000 habitants,
selon le classement Coface / L’Entreprise. Elle est aussi
l’une des villes de France qui compte le plus d’étudiants
en proportion de sa population.
En termes d’emplois quali és, l’aire urbaine de Poitiers
compte plus de 7 000 cadres des fonctions métropoli-
taines4 (CFM), c’est-à-dire les cadres et chefs d’entre-
prises dans des fonctions à forte valeur ajoutée (concep-
tion, recherche, prestations intellectuelles, culture,
gestion). Les CFM y sont plus particulièrement représen-
tés dans le domaine culture-loisirs et, à un niveau
moindre, dans les prestations intellectuelles.
Bien que moins peuplée que l’aire urbaine de Poitiers,
l’aire urbaine de Niort (151 000 habitants) concentre
proportionnellement davantage de CFM sur son terri-
toire (10,7 %), un dynamisme en termes d’emplois qua-
li és qui est essentiellement à mettre sur le compte de
la forte présence des mutuelles.
Les aires urbaines d’Angoulême (178 000 habitants) et
de La Rochelle (204 000 habitants) arrivent non loin
de Poitiers en termes de part de CFM dans l’emploi total
(tableau 3). Chacune d’elle possède des spéci cités
propres. Angoulême a ainsi développé une partie de son
économie autour de la production d’images (bandes
dessinées, jeux vidéo, animations, prises de vue…) et de
la fabrication de systèmes d’entraînement électroméca-
niques pour l’industrie. De son côté, La Rochelle a déve-
loppé une expertise autour de la lière nautique.
Aire urbaine Nombre de CFM
en 2009 Part dans l'emploi
total (en %) Classement selon
le nombre Classement
selon la part
Paris 1 111 934 19,3 1re 1re
Lyon 118 700 12,3 2e4e
Toulouse 80 481 14,5 3e2e
[…]
Niort 7 559 10,7 32e9e
Poitiers 7 237 6,6 35e42e
La Rochelle 5 617 6,7 44e40e
Angoulême 4 448 5,9 52e53e
Source : Insee, recensement de la population, 2009.
– Tableau 3–
Cadres des fonctions métropolitaines (CFM) dans les aires urbaines de plus de 50 000 emplois
3. Pour l’Insee, une aire urbaine est
un ensemble de communes d’un seul
tenant, constitué d’abord par une ville
pôle puis par des communes
périurbaines ou rurales dont au moins
40% de la population ayant un
emploi travaille dans la ville ou dans
des communes attirées par celles-ci.
4. Les cadres des fonctions
métropolitaines (CFM) sont dé nis par
l’Insee comme les cadres et chefs
d’entreprises de plus de 10 salariés de
5 fonctions jugées stratégiques et à
contenu décisionnel élevé :
conception-recherche (ingénieur,
chercheurs…), prestations
intellectuelles (avocats, architectes…),
commerce interentreprises (cadres
technico-commerciaux), gestion
(cadres de la banque, nance,
ressources humaines), culture-loisirs
(journalistes, artistes…).
APEC – ATTRACTIVITÉ, COMPÉTENCES ET EMPLOI CADRE EN POITOU-CHARENTES 5
–L’EMPLOI CADRE AU CŒUR
DES MUTATIONS DE LA RÉGION–
PRÈS DE 700 000 ACTIFS EN EMPLOI
ET UN CHÔMAGE PRÉSENTANT DE FORTES
DISPARITÉS RÉGIONALES
Poitou-Charentes compte, pour l’ensemble des sec-
teurs d’activité (y compris le secteur public), 693 000
actifs en emplois, dont 611 000 emplois salariés.
Quatre zones d’emploi5 rassemblent près des deux
tiers des emplois régionaux : Poitiers (20 % des em-
plois), Angoulême (15 %), La Rochelle (14 %) et
Niort (14 %).
Le taux de chômage régional se situait au quatrième
trimestre 2012 à 9,6 % (en progression de 0,6 point
en un an), soit un niveau plus faible que la moyenne
métropolitaine (10,1 %). Les zones d’emploi de la
région connaissent des situations relativement hété-
rogènes quant au chômage. Le taux de chômage le
plus bas de la région concerne Bressuire (Deux-
Sèvres), où il se situait à 7,6 % au quatrième trimestre
2012. À cette même période, il atteignait en revanche
12,1 % pour Rochefort (Charente-Maritime). Parmi
les zones d’emploi les plus urbanisées, Poitiers et
Niort présentent des taux de chômage faibles (res-
pectivement 8,1 % et 8 % n 2012), qui contrastent
Nombre de cadres
à fin 2012 Taux
d'encadrement Classement en
nombre de cadres
Part de la région
sur l'ensemble des
effectifs cadres
Île-de-France 1 017 470 25 % 1re 35,1 %
Rhône-Alpes 311 110 18 % 2e10,7 %
PACA et Corse 215 430 17 % 3e7,4 %
[…]
Picardie 61 050 15 % 14e2,1 %
Poitou-Charentes 51 630 14 % 15e1,8 %
Bourgogne 50 840 14 % 16e1,8 %
Source : Apec, 2013.
– Tableau 4–
Effectifs cadres du secteur privé : place de Poitou-Charentes
5. Pour l’Insee, une zone d’emploi
constitue un espace géographique à
l’intérieur duquel la plupart des actifs
résident et travaillent, et dans lequel
les entreprises peuvent trouver
l’essentiel de la main-d’œuvre
nécessaire pour occuper les emplois
offerts.
avec les situations de La Rochelle (10,3 %) et surtout
d’Angoulême (11,1 %). Si l’on considère la focale
départementale, le taux de chômage au quatrième
trimestre 2012 des deux départements charentais
(10,8 % pour la Charente et 10,7 % pour la Cha-
rente-Maritime) s’oppose à ceux des Deux-Sèvres
(8%) et de la Vienne (8,5 %).
UN TAUX D’ENCADREMENT INFÉRIEUR
À LA MOYENNE
Avec 51 600 cadres, Poitou-Charentes se situe au 15e
rang des régions françaises pour le volume afférent
(tableau 4). 1,8 % des cadres français travaillent en
Poitou-Charentes. Avec un taux d’encadrement de
14%, la région se situe légèrement en dessous de la
moyenne hors Île-de-France (15 %), et loin derrière
deux autres régions locomotives pour l’emploi cadre
que sont Midi-Pyrénées (19 %) et Rhône-Alpes
(18%). L’absence sur le territoire régional de grandes
agglomérations en mesure d’accueillir des centres de
commandement économique explique en partie ce
résultat.
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