Pour ce faire, complétez le tableau suivant :
Carte 1 : les densités de
population en Poitou-
Charentes
Carte 2 photocopiée : les
infrastructures de transport
Carte 3 : l’accessibilité du
territoire
Carte 4 : les unités urbaines
en Poitou-Charentes
Carte 5 : la Surface agricole
utilisée par activités
dominantes
Carte 6 : répartition de la
population active par secteur
d’activité
Carte 7 : fréquentation des
lieux touristiques
c) Confrontez votre tableau au texte de Philippe Piercy :
Document 3
“Trois éléments distinguent cette région de l’Ouest (...) et expliquent quelque peu son manque d’unité, la modestie de ses effectifs,
sa difficulté à les retenir, notamment les plus jeunes, le rôle limité de l’industrie et des services supérieurs.
- C‘est d’abord son partage en trois grands domaines géographiques qui laisse une part réduite à une spécificité régionale. Le nord et
le nord-ouest sont armoricains (bocage), et ligériens (plaine de Châtellerault), l’est confine au Limousin, au Massif central (...), le sud
a de fortes affinités avec l’Aquitaine.
- C’est ensuite l’absence de grande ville : la quasi-égalité, autour de 100000 à 110000 habitants de Poitiers, La Rochelle, Angoulême,
Niort (66000) est un atout pour la construction d’un réseau de villes, gérant la formation, l’innovation et les facteurs de croissance
(universités) mais qui a aussi freiné l’accueil des emplois et des fonctions stratégiques.
- Enfin, le dédoublement du grand axe nord-sud, vers Bordeaux, décalé vers l’ouest pour ses modes rapides (autoroute et TGV) au
détriment d’Angoulême, laisse peu de place aux liaisons est-ouest. L’existence d’un axe urbain de la Charente autrefois navigable, et
le nouveau croisement autoroutier Nantes-Niort, ne compensent pas cette forte orientation.
C’est dans ce quadrilatère Poitiers-Angoulême-Saintes-La Rochelle que se trouvent les principaux points forts de l’économie
régionale : Poitiers s’est dotée d’un équipement de prestige, avec le Futuroscope, “Parc européen de l’image”, téléport, lycée pilote,
centre de congrès, relié à l’autoroute au nord de l’agglomération, mais bien séparée d’elle. La Rochelle est un port de commerce
secondaire et une ville industrielle (Alsthom) mais qui tente de promouvoir une image plus valorisante autour d’un pôle universitaire,
d’un petit technopôle, et d’une ville historique, touristique, grâce à l’immense port de plaisance des Minimes, à proximité des îles de
Ré et d’Oléron. Angoulême partage avec Poitiers des activités industrielles assez proches : papeterie, imprimeries, chimie,
construction électrique et mécanique. A Niort, le poids du tertiaire (grandes mutuelles) s’est renforcé avec le déclin industriel.
Entre ces pôles, on retiendra la résistance des pays organisés autour de villes moyennes et petites, dotées surtout d’industries agro-
alimentaires à Cognac, Thouars, Surgères, ainsi que l’originalité des deux grands marais, poitevin et charentais. Leur partie maritime
abrite une importante activité ostréicole, autour de Marennes d’Oléron. De ce fait, le tourisme balnéaire est surtout le fait des
deux grandes îles, traditionnellement très terriennes (élevage, viticulture, maraîchage), mais où ces activités sont désormais
subordonnées au tourisme, voire à la péri-urbanisation depuis leur “arrimage” par des ports.”
Philippe Piercy, La France, le fait régional, 1997, Paris, Hachette Supérieur, (“Carré, géographie”)