Colloque 24 avril 2008 VAC thérapie • TPPN (traitement des plaie par pression négative) • VAC (vacuum assisted pressure) • méthode de cicatrisation physique, active, qui fait usage d’une pression négative locale et contrôlée, au travers d’une mousse en polyuréthane ou polyvinylalcool, poreuse, stérile, ne contenant aucun principe actif Au CHU de St Etienne • 98 malades traités en 2008 dont 26 en dermatologie • 13 J de TTT en moyenne • 29 000 Euros de TTT mode d’action • Préservation d’un milieu humide et tiède • Drainage des sérosités et la réduction de la charge bactérienne . • Mobilisation du liquide interstitiel (décompression tissulaire) . • Stimulation des facteurs de croissance et de défense. • Amélioration de la circulation sanguine, perfusion dermique répartition vasculaire mode d’action suite • Stimulation du processus de néoangiogénèse • Contrainte mécanique (effet centripète et expansion tissulaire inverse) • Stimulation du tissu de granulation Mécanismes d’action du TPPN mode d’action suite mode d’action suite • Une étude a montré une augmentation de 63% du tissus de granulation par rapport à des témoins animaux(porcs) • 10% qd utilisation de facteurs de croissance • Raccourcissement du délais de cicatrisation Bénéfices annexes Le TPPN permet une: Réduction du renouvellement des pansements, Amélioration de la prévention du risque infectieux, Maintien de l’intégrité et de l’hygiène corporelle du patient, gestion des exsudats dans un système clos, étanche Evaluation du poids des pansement en dermatologie sur 1 mois PST non isolement Poids m oyen des pansem ents 390,00 380,00 370,00 moyenn e PST non isolement 329,71 17,80 médian e PST non isolement 280,00 16,00 E type PST non isolement 200,78 7,62 en grammes 360,00 PST isolement 350,00 Série1 340,00 330,00 320,00 310,00 PST non isolement PST isolement moyenn e PST isolement 384,63 25,50 médian e PST isolement 315,00 23,50 E type PST isolement 225,77 9,93 300,00 Habillage Habillage 290,00 PST non isolement PST isolement Habillage Environ 2 tonnes en 2007 de pansements d’ulcère moyenn e Habillage 326,67 17,90 médian e Habillage 330,00 16,00 E type Habillage 128,54 5,22 Indications « dermatologiques » • • • • • • • • • • • • • Escarres : après détersion chirurgicale, pour optimiser la préparation de la fermeture par suture simple ou par chirurgie de reconstruction. Ulcères veineux et mixtes : après détersion chirurgicale, pour favoriser la phase de bourgeonnement précédant la greffe épidermique (greffe en pastille, greffe résillée). Les plaies du pied diabétique qui nécessitent au préalable un débridement itératif et soigneux, en regard du risque d’ostéite. Indications « moins dermatologiques » • Les plaies post-traumatiques et post-opératoires : •Plaie consécutive à un • Plaie initialement infectée syndrôme de loge avec • après détersion chirurgicale aponévrotomies. • (morsure, piqûre d’insecte, • Sécurisation d’une • fasciite nécrosante). greffe • • Plaie des parties molles cutanée (greffe en filet, • (arrachement, compression, jusqu’au 5ème ou • abrasion, dégantage). • • Plaie avec exposition osseuse, 6ème jour). • Infection sternale • tissus atones ou peu postopératoire • vascularisés. après détersion • Fistule digestive chirurgicale. Indications suite CSC en regard d’un hallux valgus 4 décembre 24 novembre 27 décembre Paget extra mammaire Juillet 2005 12 Décembre 2008 Non in sano: Laser CO2 Mai 2008 Paget extra mammaire février 2007 Exérèse mars puis complément en avril 2007 pose d’un anus artificiel Novembre 2007 après remise en continuité Cartographie du Paget invisible de la fourchette Mars 2008 Greffes en pastilles Contres indications • • • • > 30%, de tissu nécrotique noir et adhérent (le TPPN ne remplace la détersion chirurgicale). L’ostéomyélite non traitée par antibiotiques. La plaie maligne et la persistance de tissu tumoral après exérèse cancéreuse. (Néanmoins envisageable, au cas par cas, dans le cadre d’une approche strictement palliative, : drainage des sérosités, la gestion des odeurs, l’hygiène corporelle, La présence de vaisseaux et organes exposés (ceci pourrait être appliqué aux anastomoses vasculaires, ( bien que des travaux français aient montré de bons résultats dans ces indications). Précaution d’emploi • Les fistules entéro-cutanées et les cavités ne sont pas des contre-indications au TPPN. De • Les troubles de la coagulation (risques de saignement) restent une précaution d’emploi dans la mesure où les microsaignements peuvent être contrôlés par l’effet de relative compression du TPPN. Modification du traitement Douleur • Le changement du pansement étant douloureux, il est recommandé une prémédication • Interrompre la thérapie une heure avant le changement • de pansement et procéder à une humidification de la mousse, par injection directe de sérum physiologique. • Cette douleur peut faire utiliser des interfaces non adhérentes placées entre le lit de la plaie et la mousse. • La douleur peut également amener à diminuer la pression d’utilisation Douleur et Vac critères principaux pour l’arrêt du TPPN • Un bourgeonnement suffisant (sain et homogène), sans décollement en périphérie. • Une taille de plaie diminuée (surface, profondeur ,volume). • Lorsque l’exsudat peut être géré par des • pansements absorbants, 2 fois par semaine. Il ne faut en aucun cas considérer la fermeture de la plaie comme critère d’arrêt du TPPN. Modalités de la thérapie • TPPN doit systématiquement être utilisé en mode continu en début de thérapie car ce mode favorise l’élimination des exsudats. souvent suffisant. • L’utilisation du mode intermittent favorise le bourgeonnement. • Les deux modes peuvent être combinés. Condition d’utilisation • • • • • • • La pression négative nominale est de 125 mmHg pression inférieure à 100 mmHg pour: Les greffes (celles-ci étant fragiles, il faut s’assurer d’une parfaite étanchéité). Les échecs de lambeaux. Les ulcères de jambes (dans ce cas, on peut toutefois tendre vers une pression de 125mmHg, selon la tolérance). D’une manière plus générale,en cas de plaies très algiques et de risque de saignements On utilise une pression supérieure à 125 mmHg lors des phases importantes de détersion. Posologies plus précises De 100 175 mm de Hg pour les plaies traumatiques De 100 à 150 mm de Hg pour les Escarres De 75 à 125 mm de Hg pours les ulcères De 50 mm de Hg pour les greffes et les enfants Utilisations particulières des mousses • Peut être glissée dans des décollements cutanés, en faisant attention à la taille, car elle ne doit en aucun cas être source de compression dans la cavité. • peut également être glissée dans des tunnels profonds, ce qui rend parfois le positionnement plus difficile, • Mais aussi dans dans des cavités sinusales, à condition que l’ensemble soit drainé. • Le choix de la mousse (polyuréthane ou polyvinylalcool,taille et forme) doit être adapté au type de plaie. Mise en place de la mousse • • • • • Si la peau péri-lésionnelle est saine, il n’est pas nécessaire de la protéger et on la recouvre alors directement avec le film adhésif. Il est important de ne pas faire dépasser la mousse sur la peau saine. Si la peau péri-lésionnelle est lésée, il est recommandé de procéder en premier lieu au traitement de la peau. Il est possible de traiter plusieurs plaies avec une seule unité de thérapie, en utilisant un raccord en Y. Il est également possible de traiter plusieurs plaies par TPPN en pontant la peau saine mais cela ne peut se faire qu’en cas de plaies distantes de quelques centimètres. CSC sur ulcération chronique sclérodermie Changement de la mousse et du réservoir • 2 à 3 fois par semaine. • Lorsque la plaie est très infectée et/ou exsudative, ce changement peut intervenir plus fréquemment. • Lorsqu’une fuite persistante est détectée, la mousse doit absolument être changée. • Si la fuite est récente et peut être colmatée, on peut envisager de ne pas la remplacer. • Le réservoir doit être changé lorsqu’il est plein et au minimum une fois par semaine. Il n’est cependant pas obligatoire de le remplacer à chaque changement de mousse. Matério-vigilance • • • • • • • • d’autres techniques de mise en dépression existent mais qu’elles ne sont pas acceptables en regard des risques de matériovigilance qu’elles induisent. Les autres systèmes d’aspiration sous vide (redon, vide mural) ne contrôlent pas : La régulation de la dépression (risque d’effraction vasculaire, d’effet garrot, d’algie). Le volume des exsudats recueillis (risque hémorragique). Les fuites. Aucun autre système ne procure d’informations précises sur la force d’aspiration et ne propose de solution en cas de fuites. Les alternatives à la V.A.C.® Therapy destinées à créer une pression d’aspiration sur une plaie, ne sont pas validées scientifiquement et n’offrent aucun moyen de monitorage des risques encourus par le patient. Mobilité du patient • • • • • • • • • • • • • • Lorsqu’il est sous traitement, le patient hospitalisé reste en thérapie permanente. Patient est mobile il semble important de maintenir cette activité (notamment chez les personnes âgées) et donc d’utiliser une unité de traitement mobile. L’unité ambulatoire permet également le transfert du patient de l’hospitalisation classique à l’HAD Il est recommandé de ne pas interrompre le TPPN car c’est la porte ouverte à une perte de contrôle des modalités d’administration du traitement, la thérapie devant être dans tous les cas effective au moins 22 heures sur 24. Retour à domicile Les nouvelles unités de traitement V.A.C.® Therapy, munies de batteries, sont spécialement conçues pour les patients en ambulatoire. Les résultats de la technique en ambulatoire dépendent de plusieurs facteurs : L’éducation du patient et de sa famille, La formation du médecin traitant et celle de l’infirmière. La documentation régulière et suivie de la plaie. Une bonne communication entre les partenaires hospitaliers et de ville autour du patient. La possibilité de faire admettre le patient en milieu hospitalier au moindre problème. Dépose de Vac J+5( 6 avril) greffe exérèse (10 mars 2009) liposarcome (recoupe muscle long extenseur de la main) 22 avril Dépose de Vac J+5( 6 avril) greffe exérèse (10 mars 2009) liposarcome (recoupe muscle long extenseur de la main) Bénéfices du TPPN RAPPORT CONSENSUEL D’EXPERTS. • • • • Pour le patient, la thérapie apporte une amélioration de la qualité et de la durée d’évolution de la l’efficacité de la thérapie permet d’accroître le bénéfice fonctionnel. Pour l’équipe soignante, le bénéfice majeur est la réduction de la charge de travail, grâce à la diminution de la fréquence des changements de pansement. Enfin, cette thérapie permet une meilleure gestion des coûts, en considérant l’obtention d’un bourgeonnement optimal permettant un re couvrement chirurgical précoce, la réduction du temps infirmier nécessaire aux soins ainsi que la réduction de la durée d’hospitalisation Résumé Conclusion • Vacthérapie Larvothérapie : 2 nouveaux traitement de la prise en charge des troubles trophique • Rappel: juin 2006 à juin 2007:43 malades hospitalisés pour ulcère. 25% de greffe DMS 13 jours • juin 2007 à juin 2008: 78 malades hospitalisés pour ulcère. 37% de greffe dont 50% de prise de greffe à 1 mois DMS 15 jours • Ceci sous monothérapie le plus souvent • Avec la bithérapie on espère améliorer ces chiffres probable étude à réaliser