
- un mélange de 5 types non oncogènes ou à bas risque : 6, 11, 42, 43 et 44.
- Des réactions croisées permettent de détecter, avec une sensibilité moindre, des génotypes
apparentés aux HPV potentiellement oncogènes (HPV 53, 66, 67, 70, 73, etc.).
AUTRES TECHNIQUES
Southern blot
La technique de transfert-hybridation ou Southern blot hybridization, couplée à une analyse du
polymorphisme de taille des fragments obtenus après coupure de l'ADN viral par une enzyme de restriction,
a longtemps été la méthode de référence pour la détection des HPV et leur identification. Cette technique
nécessite des quantités relativement importantes d'ADN viral et sa mise en oeuvre est complexe. Elle n'est
pas adaptée au diagnostic virologique de routine.
Technique d'hybridation in situ
L'hybridation in situ de l'ADN d'un HPV avec une sonde (ADN ou ARN) spécifique, sur coupe histologique,
frottis ou cellules déposées sur une lame par cytocentrifugation, permet de détecter, dans de s koïlocytes ou
des cellules atypiques, l'accumulation de l'ADN viral qui résulte de la multiplication des HPV. La sensibilité de
cette technique est faible (de 20 à 50 copies d'ADN viral par cellule), d’où un taux de faux négatifs élevé. De
plus, le nombre de sondes disponibles est limité. Cette technique est complexe mais elle est automatisée.
L'interprétation des résultats est parfois délicate. Cette technique est surtout utile pour des études de
pathogenèse virale, en particulier pour l'analyse de l'expression des ARN messagers viraux. Elle n’est pas
utilisable pour le dépistage primaire.
TECHNIQUES EN DÉVELOPPEMENT
La PCR quantitative ou en temps réel
Cette technique est basée sur la mesure d'un signal fluorescent à chaque cycle d’amplification, proportionnel
à la quantité d’ADN cible présent dans le milieu réactionnel (utilisation de sondes fluorogéniques ciblant la
région encadrée par les amorces). Elle permet de quantifier l'ADN viral et l'ADN cellulaire extraits d'un
prélèvement et ainsi de normaliser les résultats (nombre de copies de génome d’HPV par mg d'ADN
cellulaire ou par cellule). Cette technique est plus rapide que la PCR conventionnelle (45 minutes versus 4
heures environ), les probabilités de contamination sont plus faibles, les volumes réactionnels sont très
faibles.
Le test Hybrid Capture 3 ©
Cette technique en développement permettrait une automatisation du test Hybrid
Capture® 2. Il serait plus sensible que HC 2 pour détecter les CIN 3
Sources : HAS, 2004
Matériovigilance
Retrait d'un lot du DMDIV Kit AMPLICOR HPV Amplification - ROCHE Diagnostics
11/04/2005
Le 6 avril 2005, la société ROCHE Diagnostics a retiré du marché le lot F09579 du dispositif médical de
diagnostic in vitro dénommé Kit AMPLICOR HPV Amplification référence 3610799190 suite à :
- la possibilité d'obtention plus fréquente de résultats de Densité Optique de ß globine faibles pour le contrôle
positif, entraînant l'invalidation de la série,
- La possibilité théorique qu'un échantillon avec un titre très faible en HPV puisse donner un résultat négatif
alors que la série a été validée par le contrôle positif.
Ce dispositif est utilisé pour la détection des génotypes ADN du virus du papillome humain (HPV) à risque
élevé, dans des échantillons cliniques (cellules cervicales prélevées en milieu liquide).
La société a prévenu directement les destinataires du lot incriminé au moyen du message ci-joint
(06/04/2005) validé par l'Afssaps.
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