limiter les cancers du col de l`utérus avec le vaccin contre

UNE ÉDITION RÉALISÉE PAR MEDIAPLANET
12 · PREVENTION
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Qu’est-ce que
l’infection à papillomavi-
rus humains (ou HPV)?
Le papillomavirus humain est
un virus très répandu. Il en
existe plus de 100 types dont
certains sont responsables de
la majorité des cancers du col
de l’utérus et du vagin chez la
femme et d’une partie des can-
cers de l’anus et de la gorge chez
les deux sexes. 70 à 80 pour cent
des personnes sexuellement ac-
tives contracteront des HPV au
cours de leur existence.
Comment éviter
d’être contaminé?
La vaccination est la meilleure
protection contre les papilloma-
virus responsables de la majori-
té des cancers du col de l’utérus.
Par ailleurs, le risque d’infection
peut être partiellement diminué
par une restriction du nombre
de partenaires sexuels. Il faut sa-
voir que le préservatif ne fournit
qu’une protection partielle (en-
viron 70 pour cent) étant don-
né que les HPV sont aussi sur
des parties non recouvertes par
le préservatif. Mais, cette pro-
tection reste toutefois ecace
pour prévenir la transmission
d’autres infections sexuelle-
ment transmissibles.
Qui peut bénéficier
de la vaccination HPV?
La vaccination s’adresse en prio-
rité aux jeunes filles de 11 à 14
ans si possible avant le premier
rapport sexuel. Mais une vacci-
nation de rattrapage est égale-
ment proposée jusqu’à fin 2017
aux jeunes femmes âgées
de 15 à 26 ans révolus.
Est-on définiti-
vement protégé
du cancer du col
lorsque l’on a été
vacciné?
Non, car dans environ
30 pour cent des cas, le
cancer du col de l’utérus
est dû à un type de HPV
contre lequel le vaccin ne
protège pas. C’est pourquoi, un
contrôle régulier chez le gyné-
cologue pour la réalisation d’un
frottis cervico-vaginal reste né-
cessaire même chez les femmes
vaccinées.
Limiter les cancers du col de lutérus avec
le vaccin contre les papillomavirus humains
Hélène lelièvre
redaction.ch@mediaplanet.com
Si l’infection à papillomavirus humains est la maladie sexuellement
transmise la plus courante, elle reste encore méconnue. Eclaircissement
avec le Dr Hanifa Bouzourene, pathologiste, directrice de la pathologie romande
d’Unilabs, maître d’enseignement et de recherche et privat-docent.
Dr Bouzourene
Directrice de la
pathologie ro-
mande d’Unilabs
«Le préser-
vatif ne four-
nit qu’une
protection
partielle (en-
viron 70%).»
Plus de 290 millions de
femmes souffrent d’une infection à
papillomavirus humain (HPV).
source: oMs
LE PAPILLOMAVIRUS HUMAIN
LHPV se transmet par un
rapport sexuel ou un contact
cutané intime.
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