NB!: des insertions ou délétions massives entraînent de véritables remaniements chromosomiques
(improprement nommés «!mutations chromosomiques!»).
L'effet de la mutation pour l'individu dépend également l'importance du gène modifié :Un
exemple remarquable : les mutations touchant les gènes de développement, appelés gènes
homéotypiques, qui gouvernent la mise en place des organes lors de l'embryogenèse. Il commande
l'expression de nombreux gènes.Une mutation ponctuelle peut avoir une conséquence
phénotypique très importante (B Page 91 et voir plus loin).
Conclusion:!: La majorité des mutations sont silencieuses : sans conséquences
- La mutation n’entraîne pas de modifications de la séquence du peptide codé par le gène ou
n’affecte pas l’activité de la protéine codée.
- La mutation touche l'ADN non codant.
NB!: Les empreintes génétiques sont basées sur la variabilité des séquences non codantes qui sont de
remarquables marqueurs individuels.
Cependant ces mutations peuvent s’accumuler dans le génome au fil des générations et entraîner
une dérive des fréquences dans les populations.
Les mutations non silencieuses pourront être néfaste ou bénéfique pour l'individu.
Il s’agissait ici de comprendre la diversification d’un caractère, mais comment sont apparus
de nouveaux caractères!?
Si on compare le génome d’une bactérie!: 0,004.109 paires de bases, et celui de l’Homme!: 3,5
109 paires de bases, on peut constater que l’évolution est marquée par une augmentation du nombre
de gènes, donc une diversification et une complexification du génome.
Pb2!: Comment s’est complexifié le génome!: comment sont apparus de nouveaux gènes!?
2. Innovations génétique, complexification du génome et apparition de nouveaux gènes.
a) Des ressemblances étonnantes dans la séquence de certains gènes!: les familles
multigèniques.(TP5 pages 92/93)
Dans le patrimoine génétique d’une espèce, certains gènes présentent des ressemblances
étonnantes à des loci différents.
A partir d’une ressemblance de 20%, on considère que cela ne peut être dû au hasard et est la
signature d’un lien de parenté entre les molécules, de l’existence d’une molécule ancestrale
commune.
Exemple!: les chaînes de globines, les gènes homéotiques, les marqueurs du CMH…(exercices page
102)
Ces familles de molécules partageant plus de 20% de ressemblance et dérivant d’une
molécule ancestrale commune constituent des familles multigéniques.