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« consiste à considérer les collaborateurs, présents ou potentiels, comme des clients,
au sens le plus noble. Il s’agit d’appliquer la logique et les techniques du marketing et de la
communication pour : attirer des candidats, les recruter et bien les intégrer ; fidéliser des
collaborateurs impliqués » (Liger, 2007, p. 9).
Pour Serge Panczuk et Sébastien Point, c’est : « un nouvel état d’esprit fondé sur des
techniques marketing adaptées aux ressources humaines pour que l’entreprise et sa DRH
puissent se vendre, fidéliser et se renouveler » (Panczuk & Point, 2008, p. 4). Certains aspects
de ces définitions se retrouvent dans les discours des professionnels interrogés comme le
montre cet extrait :
« La marque employeur c’est créer l’identité qui permet aux futurs collaborateurs du
groupe de se reconnaître, de se projeter, et de s’identifier. Il s’agit de les attirer pour qu’ils
viennent vers l’entreprise. C’est l’objectif de la marque employeur. C’est du marketing vers
nos futurs collaborateurs ».
Toutefois, la perception de la marque employeur par d’autres responsables RH est
moins claire :
« La marque employeur c’est la résultante de pas mal de choses. C’est la résultante de
ce que les leaders vont chercher à imposer, ou à véhiculer par une communication de
recrutement ; c’est aussi la résultante du vécu des salariés qui vont l’exprimer d’une manière
plus ou moins formelle dans leurs relations personnelles, quelles soient écrites ou orales ».
En dépit de ces différentes acceptions, soulignons que l’objet tire sa source du
marketing des ressources humaines à l’instar des marques produit dont l’origine provient des
Sciences de Gestion et du marketing (Lewi & Lacoeuilhe, 2007).
1.1. Evolution et enjeux de la marque employeur
La médiatisation des pratiques communicationnelles des entreprises en France portant
sur leur marque employeur s’observe dans les années 2000 et plus spécifiquement entre 2003
et 2008 (avant la crise économique mondiale).
1.1.1. Titre de troisième niveau (Times New Roman 12, italique)
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Bibliographie
David A. Aaker, Building Strong Brands, Simon & Schuster, 2002, 400 pages.
Françoise Benhamou, L’économie du star-system, Odile Jacob, 2002, 367 pages.
Benoît Heilbrunn, La marque, Collection « Que sais-je », PUF, 2010, 128 pages.
Eric J. Arnould et Craig J. Thompson, « Consumer culture theory (CCT) : Twenty Years of
Research », Journal of Consumer Research, n°4, 2005, p. 868-882.
Philippe Bouquillion, Bernard Miège, Pierre Moeglin, « La question des industries
créatives en France », Observatoire des mutations des industries culturelles, Série
Perspectives transversales, 2010, 17 pages, [en ligne] : http://www.observatoire-
omic.org/pdf/Bouquillion_Miege_Moeglin_industries_creatives_France.pdf. [Consulté le 12
juin 2012].