INFORMATIONS GENERALES SUR LE VIETNAM LES NATIONALITÉS En qui concene l’antropologie, les Vietnamiens sont d’origine mongoloïde, qui se répandent sur toute l’Asie du nord et l’Asie orientale. Le Vietnam est un pays multi-ethnique avec au total 54 groupes ethniques. Les Viets (ou les Kinh) représente 87 % de la population et vit principalement dans le delta du fleuve Rouge, le delta et le littoral du centre, le delta du Mékong et les villes majeures. Les 53 autres ethnies, dont 8 millions d’habitants, se répartissent dans les régions montagneuses (deux-tiers du territoire) tout le long du pays. Parmi les groupes ethniques, les plus nombreux sont les Tay, les Thai, les Muong, les Hoa, les Khmer, les Nung...avec une population montant à 1 million chaque, tandis que les moins nombreux sont les Brau, les Roman, les Odu...avec une population qui ne dépasse pas mille. Beaucoup de groupes ethniques divisent leur population en échelons sociaux, surtout ceux qui vivent dans les régions montagneuses. Chaque groupe ethnique développe sa propre identité culturelle et linguistique, ainsi fait la particularité du Vietnam, une culture multi-ethnique. Un grand nombre d’ethnies ont maîtrisé l’agriculture. Ils cultivent du riz dans les rizières en gradins, utitlisant en parallèle des techniques d’irrigation. Les autres ethnies sont à moitié nomades : la chasse, la pêche, la ceuillette sont leurs activités principaux. Chacun d’eux préserve leur culture, leur diversité, et leurs specialtés. Les croyances et les religions des ethnies du Vietnam sont ainsi différentes les unes des autres. Géographie Régions et climats Sur les cartes, le Vietnam est localisé au centre de l’Asie du Sud-Est et occupe la partie orientale de la péninsule Indochinoise. Les pays frontaliés sont la Chine au Nord, le Laos et le Cambodge à l’Est. Le Vietnam, ayant une forme longue et étroite, ressemblant à la lettre “S”, possède un long littoral, donnant sur la Mer de Chine et l’Océan Pacifique. Ce littoral s’allongent sur 3 260 km tandis que ses frontières terrestres sont de 3730 km. Du pôle Nord au pôle Sud du pays, il faut parcourir exactement 1650 km. Sa longueur d’Est - Ouest varie entre 600 km au Nord, 400km au Sud mais peut également descendre jusqu’à 50km au centre, vers la région de Quang Binh. Grâce à sa position stratégique, le Vietnam a été dans le passé et reste toujours, le nœud de transport reliant l’Océan Pacifique et l’Océan Indien. Une grande partie du pays connait un climat tropical : l’influence des moussons est importante, mais le niveau de soleil, et le taux de précipitations sont élevés. Tandis que certaines régions montagneuses et celles proches du Tropique du Cancer sont marquées par un climat tempéré. La plaine du Nord repose sur les grands bassins des fleuves Rouge, Lo, et Chay, largement influencée par les moussons, connaît donc les 4 saisons distinctes et une humidité élevée. Afin de cultiver et de gagner leur vie, les habitants du Nord ont construit des digues au cours des siècles, ce qui laissent aujourd’hui un système de digue de millier de km de long. Alors que le Sud n’a que deux saison : la saison des pluies et la saison sèche. Entre les deux grands deltas du fleuve Rouge et du Mékong se trouve le territoire long et étroit du Centre du Vietnam, ayant la chaîne de Truong Son à l’Ouest. Le climat dans cette région est souvent dur, subissant des catastrophes naturelles tels que les ouragans. Les coutumes et les traditions L’alimentation des Vietnamiens tend vers le végétalisme: le riz et les légumes sont les principaux composants d’un repas et se diversifient par les produits aquatiques. Les vietnamiens aiment la nourriture faîte de plusieurs matériaux et d’ingrédients. Le type de maison ancienne reflète la vie proche de l’eau : maison sur pilotis avec le toit incurvé. D’autres maisons, chaume-couverte avec des murs d’argiles, ont été construites à base de bois ou de bambou, se trouvent principalement dans les plaines. En général, de nombreux de bâtiments anciens ont souvent été construits harmonieusement avec l’environnement. En général, l’habit des vietnamiens sont très variées surtout ceux des minorités ethniques. Ils préfèrent porter des habits légers, fins, bienaérés, faits a partir de matériaux naturels et adaptés pour un pays tropical. Chaque groupe ethnique possède ses propres costumes dont les fêtes sont les occasions de les exposer. Au cours des milliers d’années les habillements des ethnies minoritaires ont changé, par contre, chaque groupe ont indépendement maintenu leurs caractéristiques. Les fêtes, les marriages, les funérailles, les vacances et les rites sont étroitement rattachés à une culture communautaire. Les marriages ne reflètent pas seulement le désir du couple mais doivent également satisfaire les intérêts de la famille. Ainsi, le choix du futur mari ou de la future épouse est fait avec précaution. Le processus du mariage doit passer par plusieurs formalités : la demande officielle à la famille de la fille, le mariage, la cérémonie du partage du verre de vin, la première visite des nouveaux mariés à la famille de la mariée. En outre, la femme doit aussi payer une somme pour pouvoir devenir un nouveau membre du village du mari. Les funérailles doivent exprimer le regret des proches au mort pour son voyage vers l’autre monde. La famille du mort n’a pas besoin, dans ce cas de s’occuper de l’organisation et des services. Ces derniers seraient réalisés par l’aide des voisins. Une année vietnamienne est remplie de fête, surtout durant le printemps quand les gens ne peuvent pas travailler leurs champs. Chaque région a ses vacances rituelles, parmi lesquelles, les plus importantes sont les rites agricoles : les prières pour la pluie, pour la fertilité… et les rites artisanales : la forge, le cuivre, les pétards, les courses de barques… En parallèle avec ces cérémonies, il existe aussi des cultes des héros nationaux, les cultes religieux et les manifestations culturelles. Les vacances rituelles sont constituées par de nombreuses activités communales : les aides aux bénits, les jeux folkloriques et les compétitions. La langue La langue vietnamienne fait partie du groupe linguistique établi depuis très longtemps en Asie de l’Est. Les améliorations des conditions de vie au cours du temps et les exigences d’une vie culturelle élevée l’ont influencé fortement. Toute en copiant beaucoup d’éléments de la langue chinoise, les vietnamiens ont changé les mots chinois, progressivement formant le Han-Viet (sino-vietnamien), incorporant purement les mots vietnamiens. Sous la colonisation française, le Han-viet était remplacé par le français qui est utilisé dans l’administration, l’éducation et dans la diplomatie. Bien avant, au 17ème siècle, les missionaires occidentaux, dont Alexandre de Rhodes, ont donné les bases du Quoc Ngu (la langue nationale) c’est-à-dire le vietnamien en caractère latin. Ces deux grandes périodes de l’histoire vietnamienne ont donné naissance à la langue vietnamienne que nous connaissont aujourd’hui. Cette naissance date vers la fin du 19ème siècle. La langue est caractérisée par la mono-phonologie, un vocabulaire concret, abondant, acoustique, imaginaire et un mode d’expression proportionnel, vivant, flexible, symbolique et émotionnel. Ces éléments facilitent énormément la création artistique et littéraire. Exemple : Ma Mà Má Mạ Mả Mã fantôme préposition maman graine de riz tombeau cheval Hô Crier Hồ lac Hố trou Hộ pour Hổ tigre Hỗ aider L’art L’histoire de la musique vietnamienne est assez longue. Depuis toujours, les vietnamiens ont un fort goût pour la musique. Il est considéré comme un besoin essentiel, c’est pourquoi plusieurs formes de chant et d’instruments sont développés pour différentes utilisations. Les vietnamiens utilisent la musique pour exprimer les sentiments les plus profonds, les sentiments patriotiques, pour s’encourager dans le travail, dans la guerre, pour guider les enfants dans les bonnes traditions, pour communiquer avec l’au-delà et pour espérer une meilleure vie. De nombreux formes de chants et de musiques sont alors créées et maintenues. Cela inclut les berceuses, les chansons pour enfants, les chansons rituelles, les chansons festives, les chansons de courtoisie, les chansons d’énigme, les poèmes et beaucoup d’autres telles que les chansons en groupe ou le théâtre traditionnel, qui existent toujours. La diversité de la musique vietnamienne est due à deux raisons : la diversité de la forme durant les différentes périodes de l’histoire et aussi la diversité de la mélodie, de l’expression d’une ethnie à une autre. La musique traditionnelle a joué un rôle important dans la vie spirituelle des Vietnamiens. Actuellement, la musique maintient toujours cette place. Certaines formes n’existent que dans les campagnes, tandis que d’autres, répondant au demande de la population, sont mises sur scènes. CHEO : « opéra » tirant ses racines dans la vie quotidienne des habitants du nord. Composé oralement et traditionnellement par des auteurs anonymes. Les plus vieux texte datables ne monte jusqu’au 15ème siècle, cependant, il est né certainement quelques centaines d’années précédentes. Les dramaturges d’aujourd’hui faisant de Cheo un mixte : les personnages chantent les mélodies connues et classiques mais utilisent les mots et les contextes actuels. En ce moment Cheo est une partie distincte de l’art théâtrale vietnamienne, parce qu’il n’est pas seulement aimé par les ruraux mais aussi les urbains et les étrangers. HUE : (musique de la cour), musique d’origine royale. Avec une telle racine, la musique et les chanson de Hue est aujourd’hui une combinaison de la musique royale et folklorique. Elle porte ses singularités dans la description de la vie quotidienne du Centre. En fait, c’est un mélange de plusieurs cultures musicales : des Viets, des Cham, des Chinois et d’autres. CAI LUONG : c’est un genre de musique folklorique qui n’apparaît qu’au début du 20ème siècle. Les habitants du sud sont les premiers à jouer cette musique. Les spectacles sont consitués de dances et de chants. Cette musique est en fait, une dérivation de la musique folklorique du delta du Mékong. Depuis, Cai Luong s’est enrichie de centaines de nouvelles chansons. Un groupe de Cai Luong est constitué majoritairement des guitars avec des touchettes concave et des Dan Kim. QUAN HO : en parlant de quan ho, tous les vietnemiens pensent à la province où il a pris naissance : la province de Bac Ninh. Pendant les fêtes du village, qui est organisées chaque année dont la plupart au printemps. Les jeunes garçons et les jeunes filles âgés de 16 à 20 ans se rassemblent dans la cour de la maison communale ou d’une pagode, sur une colline ou sur des barques chantant le Quan Ho. C’est une forme de chant en groupe, les garçons et les filles se dialogue en mélodie d’un groupe à un autre. Le Quan Ho est un art folklorique, collective et naturelle. C’est la raison pour laquelle les chanteurs ne sont pas des professionnelles ou des amuseur, tous ce qui souhaitent peuvent participer. CHAU VAN : Le courant bouddhiste Mahayana au Vietnam inclue le culte d’un grand nombre de Saints et d’Esprits. Ils peuvent avoir des origines historiques ou mythiques et sont bien hiérarchisés. En haut la « Mère Sacrée » (Thanh Mau) puis viennent les « Grands Princes et Grandes Princesses »… Chau Van est la musique qui accompagne le culte des ses personnages. CA TRU : Ca Tru demande des connaissances et une sensibilité musicale de la part des spectateurs. En retour, elle leur fournit un moment de réjouissance inoubliable. C’est le lieu où la musique et la poésie se rencontrent. Elle est encore plus belle quand il y a une complète harmonie entre la voix, le rythme fait par le phach (deux pièces de bamboo reliées par un fil et frappées par le chanteur), et le dernier élément mais pas le moins important : le joueur du tam-tam qui doit entrer au bon moment. TUONG : également appelé Hat Boi au Sud est un spectacle sur scène qui apparaît sous les dynasties Ly – Tran et se répande très rapidement dans tout le pays durant les siècles antérieurs. Sous la dynastie des Nguyen (19ème siècle), le Tuong occupait même une place dans les fêtes royales. Dans le Tuong, chant, dance et simple musique occupe l’espace et le temps. Dans le passé, le Tuong n’utilise pas d’accessoire théâtrale mais aujourd’hui le contexte, le maquillage dans le Tuong deviennent plus sophistiqués et plus élaborés. MUA ROI NUOC : Les historiens nous font croire que le Mua Roi Nuoc (Marionnette Sur Eau) avait été également présent en Chine. Peu importe cela est vrai ou faux, ce que nous savons actuellement c’est que cet art n’existe qu’au Vietnam. Et parce qu’il a un lien traditionnel avec la terre, l’eau et les riziculteurs même, il est souvent surnommée « L’Esprit de la rizière ». Après une période de développement rapide entre le 11ème et le 14ème siècle, le Mua Roi Nuoc s’échappe des palaces des Le et des Nguyen, et commence à se présenter dans les manifestations culturelles des villages. Ce point marquant ouvre une nouvelle ère à l’art spectatif du pays. Bien que des centaines de types de marionnettes sur l’eau peuvent être trouvés au Vietnam, ils sont pour la majorité localisés au Nord et au Centre.