Sommaire
Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD) de l’Ontario,
l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et CHIM Information Consulting
Inc. (CHIM) ont uni leurs efforts pour réaliser une étude de seconde saisie de
données visant à examiner les pratiques de codification clinique en vigueur dans les
10 corporations hospitalières qui calculent les coûts par cas en Ontario.
Cette étude de seconde saisie de données est la plus vaste jamais réalisée au
Canada. Environ 14 500 congés de patients au cours des exercices financiers 2002-
2003 et 2003-2004 ont fait l’objet d’une seconde saisie de données dans les 18
établissements faisant partie des 10 corporations hospitalières qui calculent les
coûts par cas en Ontario. De plus, environ 800 congés de patients ont été codifiées
à nouveau dans le but précis d’évaluer la fiabilité inter-évaluateur des professionnels
de l’information sur la santé qui ont participé à l’étude.
Les corporations hospitalières de l’Ontario qui calculent les coûts par cas recueillent
des données sur les coûts liés au patient au moyen d’une méthode normalisée. Les
données comprennent les coûts directs et indirects engagés par l’hôpital en ce qui
concerne les soins prodigués au patient. Les enregistrements des coûts liés au
patient sont intégrés aux enregistrements cliniques que les hôpitaux soumettent à
l’ICIS. Il en résulte un ensemble de données applicables à de nombreuses initiatives
d’envergure, notamment l’élaboration par l’ICIS d’une nouvelle méthodologie de
regroupement des patients hospitalisés en soins de courte durée et de la
pondération de la consommation des ressources (RIWMD) qui y est associée. Ces
initiatives sont basées sur la Classification statistique internationale des maladies et
des problèmes de santé connexes, 10e révision, Canada (CIM-10-CA) et la
Classification canadienne des interventions en santé (CCI). La qualité des données
cliniques recueillies par ces hôpitaux est donc particulièrement importante.
Les résultats de l’étude sont encourageants :1
• La codification des données non médicales (p. ex. date de naissance, sexe,
date de l’admission) est encore adéquate. Les taux de concordance des
éléments de données non médicaux varient de 97 % à 100 %.
• La codification des interventions et de ses attributs est également adéquate.
On a pu observer des taux de concordance de 86 % en 2002-2003 et de
91 % en 2003-2004.
• On a remarqué des améliorations dans la qualité de la codification d’un
exercice financier à l’autre en ce qui a trait au code d’intervention, à
l’attribution de la significativité d’une condition, à l’attribution du degré de
1 Les chiffres présentés dans le sommaire qui se rapportent à l’ensemble de données principal ont été
ajustés en fonction de l’« effet du codificateur » pour tous les éléments de données, sauf dans le cas
des données non médicales, de la durée prévue du séjour et de la pondération de la consommation des
ressources. Les chiffres qui se rapportent aux données d’inter-évaluation comprennent les ajustements
en fonction de l’effet des groupes clients.
MD Marque déposée de l’Institut canadien d’information sur la santé.